Hiver 2015 - Biopark Charleroi Brussels South

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Hiver 2015 - Biopark Charleroi Brussels South
C H A R L E R O I
B R U S S E L S
S O U T H
La newsletter du Biopark
Charleroi Brussels South
n°28 — hiver 2015
Pôles de Recherche
Trois nouveaux pôles
2
Pôle Immunologie
3
Pôle Bio cellulaire & développement4
Pôle Microbiologie moléculaire5
Euroscreen : essais cliniques
6
Partenariat Takeda/Univercells
7
OncoDNA, entreprise prometteuse
8
Projet RISE 9
Formation novatrice 10
Cap vers l’e-learning
11
En bref 12
En deux questions…
Biopark : trois « nouveaux » pôles de recherche
Les équipes de recherche académique du Biopark se sont réorganisées en trois
pôles : Immunologie, Biologie cellulaire et du développement, Microbiologie
moléculaire. Le Vice-Recteur à la recherche et au développement régional de
l’ULB, Serge Schiffmann, nous en parle.
3 PÔLES : QUI EST OÙ ?
BIOLOGIE CELLULAIRE ET DU DÉVELOPPEMENT :
Bruno André, Marie Baucher, Eric Bellefroid,
Daniel Christophe, Mondher El Jaziri, Birthe
Fahrenkrog, Denis Lafontaine, Anna Maria Marini,
David Perez-Morga, Bernard Robaye, Jacob
Souopgui, Luc Vanhamme, Benoit Vanhollebeke
MICROBIOLOGIE MOLÉCULAIRE :
Sabrina Bousbata, Louis Droogmans, Abel GarciPino, Eric Muraille, David Perez-Morga, Carine
Van Lint, Laurence Van Melderen
IMMUNOLOGIE :
Fabienne Andris, Michel Braun, Véronique
Flamand, Stanislas Goriely, Cyril Gueydan,
Véronique Kruys, Alain Le Moine, Oberdan Leo,
Arnaud Marchant, Muriel Moser, Guillaume
Oldenhove, Florence Roufosse, Fabienne Willems
2
Pôles de Recherche
LA RECHERCHE AU SEIN DU BIOPARK
SE STRUCTURE DÉSORMAIS EN TROIS
PÔLES : IMMUNOLOGIE, BIOLOGIE
CELLULAIRE ET DU DÉVELOPPEMENT,
MICROBIOLOGIE MOLÉCULAIRE. UNE
NÉCESSITÉ SELON VOUS ?
Serge Schiffmann : Je ne parlerais pas de nécessité
mais plutôt d’opportunité. Les chercheurs se
connaissent déjà et sont habitués à travailler
ensemble. Désormais, ils vont sans doute passer
à la vitesse supérieure : répondre ensemble à
des appels à projet, acquérir et se partager des
équipements ou des plateformes technologiques,
etc. Les équipes de recherche présentes sur le
Biopark sont reconnues scientifiquement, elles
publient régulièrement, elles participent à des
programmes et réseaux belges ou internationaux,
etc. mais elles sont trop souvent de petite taille.
C’est donc important et rationnel de les réunir
pour représenter une certaine masse critique
scientifique mais aussi pour pouvoir partager des
moyens et donc répartir les coûts. La Wallonie
l’a d’ailleurs bien compris et encouragé puisque,
grâce au FEDER, le pôle Immunologie notamment
va pouvoir développer ses recherches sur les
lymphocytes T.
IL NE SUFFIT TOUTEFOIS PAS DE
SE REGROUPER POUR TRAVAILLER
ENSEMBLE ?
Serge Schiffmann : En effet mais je suis
confiant puisque les collaborations sont
déjà là : en créant les pôles, les équipes ont
formalisé ce qui existait déjà sur le terrain. Les
chercheurs devront aussi créer de nouvelles
occasions pour se rencontrer et parler de
sciences ensemble. C’est d’ailleurs déjà lancé
avec des séminaires thématiques, centrés sur
les trois pôles. Une autre idée : pourquoi ne
pas imaginer plus de mobilité entre équipes
pour les doctorants et post-doctorants,
par exemple ? Ils pourraient également
énormément apprendre des compétences
du laboratoire voisin et lui apporter aussi.
Cette organisation de la recherche du Biopark
désormais en trois pôles thématiques devrait
aussi apporter plus de visibilité à tous. C’est
certainement un projet motivant, notamment
pour les plus jeunes chercheurs.
Nathalie Gobbe
Pôle Immunologie : focus sur les lymphocytes T
Au sein du pôle Immunologie, une centaine de chercheurs nourrissent un objectif commun :
identifier les mécanismes cellulaires et moléculaires permettant le développement des réponses
immunitaires anti-virales et anti-cancéreuses.
L’immunologie
est
ancrée au sein du
Biopark depuis de
nombreuses années :
d’abord avec des
équipes de l’IBMM,
ensuite avec l’arrivée
de l’IMI, suivie du
centre collectif de recherche ImmuneHealth, puis
de plusieurs entreprises. Mais si, jusqu’alors,
les chercheurs se côtoyaient et collaboraient
volontiers, il manquait sans doute un lien plus
formel entre eux, une même bannière sous
laquelle se présenter et qui puisse renforcer les
projets communs. C’est désormais chose faite : la
centaine de chercheurs – biologistes, chimistes,
immunologistes, médecins, cliniciens, etc. – sont
réunis au sein du pôle Immunologie du Biopark.
Chercheur du Laboratoire d’Immunobiologie
de l’IBMM, Oberdan Leo est l'une des chevilles
ouvrières du projet. "Chercheur à l’IBMM depuis
de nombreuses années, j’ai assuré la direction de
l’IMI entre 2009 et 2015. Et si je connaissais déjà
toutes les équipes, j’ai pris là conscience que
nous partagions les mêmes intérêts scientifiques,
avions besoin des mêmes équipements, et
rencontrions les mêmes difficultés", expliquet-il. "Désormais réunis au sein d’un pôle,
nous mutualisons nos compétences et nos
moyens : nous pouvons acquérir et partager des
technologies souvent onéreuses, et répondre
ensemble à des appels à projet, etc."
SOUTIEN DU FEDER
Et la dynamique est bien amorcée puisque
la Wallonie et l’Europe apportent déjà leur
soutien. Grâce au FEDER, les chercheurs du
Biopark vont tenter d’identifier les mécanismes
cellulaires et moléculaires permettant le
développement des réponses immunitaires
anti-virales et anti-cancéreuses. Leur focus ?
Les lymphocytes Th1 et Tc1.
Les vaccins actuels stimulent la production
d’anticorps par les lymphocytes B, ce qui les
rend très efficaces pour prévenir de nombreuses
infections. En revanche, contre les pathogènes
ayant établi une infection chronique intracellulaire,
comme certains virus ou dans l’immunité contre
le cancer par exemple, ce sont les lymphocytes
T qui jouent un rôle-clef, et en particulier deux
types de lymphocytes T : T CD4 de type Th1 et
T CD8 cytolytiques aussi appelés Tc1. Ces deux
types de lymphocytes constituent donc une cible
importante pour la vaccination thérapeutique
(ciblant des sujets déjà infectés ou porteurs de
tumeurs) de demain et l’immunothérapie. Or, on
les connaît encore trop mal même si la biologie
cellulaire et moléculaire a permis de marquer des
progrès majeurs ces dernières années.
AU-DELÀ DU BIOPARK
"Beaucoup de questions sont aujourd’hui ouvertes :
comment un lymphocyte se différencie en cellule
tueuse ? Quelles sont les voies de régulation qui
peuvent s’y opposer ? Comment se maintient la
mémoire cellulaire ? Au sein de notre pôle, nous
étudions ces questions chez l’homme et chez
l’animal, en nous concentrant sur la compréhension
des mécanismes moléculaires", souligne Oberdan
Leo. "Nos interactions ne se limitent pas au Biopark :
nous comptons renforcer nos synergies avec
d’autres immunologistes de l’ULB, en particulier
sur le campus Erasme ; nous avons également
besoin d’autres compétences, en particulier en
bioinformatique où l’institut (IB)2 est un interlocuteurclef. Sans oublier bien sûr de rester attentif aux
demandes des entreprises, fort présentes d’ailleurs
en Wallonie et au sein du Biopark avec notamment
GSK Vaccines, UCB, iTeos, Delphi Genetics, Bone
Therapeutics, MaSTherCell, etc."
Nathalie Gobbe
Pôles de Recherche
3
Pôle Biologie cellulaire et du développement :
autour des processus biologiques
Le nouveau pôle Biologie cellulaire et du développement vise à élargir les horizons pour mieux
appréhender la complexité du vivant. Une belle perspective, notamment pour la formation des
jeunes chercheurs.
"Les chercheurs du pôle explorent les processus biologiques à
différents niveaux d’intégration, des mécanismes moléculaires régissant
l’homéostasie cellulaire au développement et la physiologie des organes
et des organismes. Pouvoir mobiliser ces expertises complémentaires au
sein d’un pôle de recherche intégré est un atout formidable" précise Benoit
Vanhollebeke, responsable aux côtés d’Eric Bellefroid de ce nouveau
groupe de recherche. "Plus précisément, nous étudions les échanges entre
le cytoplasme de la cellule et le noyau, la biogenèse des ribosomes ou
encore le transport membranaire", poursuit-il.
Au sein du pôle, le focus est également mis sur le développement
embryonnaire précoce, la signalisation des récepteurs couplés aux
protéines G, les mécanismes de l’inflammation, les processus de la mort
cellulaire programmée ou encore la génétique et la physiologie végétale.
D’autres équipes étudient les facteurs de transcription dans le
développement du cortex cérébral ou encore le trafic intracellulaire des
transporteurs d’acides aminés – qui sont par exemple hyperactifs dans
les cellules cancéreuses et représentent donc des cibles thérapeutiques
potentielles – chez la levure et les cellules humaines.
"Cette réorganisation est une très bonne nouvelle pour la maturité
scientifique de nos jeunes chercheurs, qui pourront être plus actifs dans
les autres équipes du pôle : un excellent atout pour comprendre les
processus biologiques complexes et donc, une meilleure formation pour
nos étudiants", explique Eric Bellefroid.
En tout, 11 laboratoires et plus de 60 chercheurs seront désormais réunis
sous cette dénomination. "L’accès aux équipements de pointe, notamment
les microscopes fluorescents à haute résolution spatiale et temporelle, est
un enjeu important pour nos équipes et une condition indispensable à la
pérennisation du pôle", conclut Benoit Vanhollebeke.
Damiano Di Stazio
4
Pôles de Recherche
PROJET COLLABORATIF SUR LES RIBOSOMOPATHIES
Un exemple parmi d’autres de collaboration ? Le projet des
équipes de Denis Lafontaine et d’Eric Bellefroid s’intéresse aux
ribosomopathies, "ces syndromes de prédisposition au cancer,
associés à des défauts de formation du squelette et des problèmes
de maturation des cellules du sang", explique Denis Lafontaine.
"Grâce au soutien précieux de notre collègue Eric Bellefroid, nous
avons pu modéliser certaines ribosomopathies dans l’animal, en
l’occurrence le Xénope, un crapaud sud-africain largement utilisé
aujourd’hui comme modèle amphibien. Nous pouvons dire que
l’inhibition de la biogenèse du ribosome (dans la partie droite
de l’embryon – voir illustration) affecte sévèrement des tissus
spécifiques au cours du développement embryonnaire, notamment
les yeux et le squelette cranio-facial. Cela reproduit ainsi certains
symptômes observés chez des patients humains souffrant de
ribosomopathies".
D.D.S.
L'étude des micro-organismes
et mécanismes moléculaires
Les équipes de recherche du pôle Microbiologie moléculaire étudient les micro-organismes de
manière générale, les virus, les bactéries ou encore les parasites.
"Se présenter sur base d’une thématique
commune et fédératrice, la microbiologie
moléculaire, augmente notre visibilité en interne,
au sein même du Biopark mais également à
l’extérieur", explique Laurence Van Melderen,
co-responsable avec Carine Van Lint du pôle
Microbiologie moléculaire, qui compte 7
laboratoires et une trentaine de chercheurs.
INTERACTIONS HÔTES-MICROBES
Des demandes de financement plus vastes
pourront être déposées auprès d’organismes
ou fondations nationales et internationales et
devraient présenter une plus grande chance de
succès. "La réorganisation de l’IBMM et la création
du pôle de Microbiologie moléculaire ouvrira sans
doute des portes vers de nouveaux partenaires
industriels dans le domaine pharmaceutique et
des biotechnologies".
D’autres questions fondamentales portent sur
les mécanismes moléculaires qui contrôlent
la physiologie des bactéries et des parasites
et qui leur permettent de s’adapter à leur
environnement ou à leurs hôtes. "Les approches
de biologie structurale et de biochimie ainsi
que de microscopie constituent un point central
et complémentaire pour répondre à toutes les
questions moléculaires que nous abordons au
Thème important des équipes de recherche du
pôle ? Les questions concernant les mécanismes
moléculaires qui régissent les interactions hôtesmicrobes avec, par exemple, les interactions entre
le système immunitaire et la bactérie pathogène
Brucella, le virus du SIDA ou encore le parasite
Trypanosome.
LES MATINÉES "MICROBIOLOGIE MOLÉCULAIRE"
Comme le pôle Biologie cellulaire et du développement, les responsables du pôle
Microbiologie moléculaire organiseront des matinées thématiques à partir du mois de
janvier. "Lors de ces matinées, les jeunes chercheurs – étudiants en thèse ou post-docs –
des différents groupes exposent leur projet de recherche en une dizaine de minutes et cela
est suivi d’une discussion", explique Laurence Van Melderen.
"Ces rencontres donnent des opportunités d’informer sur différents sujets et de créer
des échanges techniques et/ou thématiques entre les chercheurs du pôle. De plus, elles
permettent éventuellement de développer de nouvelles collaborations qui n’auraient pas
vu le jour autrement".
sein du pôle", précise Laurence Van Melderen.
"Et nous avons évidemment des synergies
importantes avec les autres groupes de recherche
présents sur le campus".
Damiano Di Stazio
PROGRAMME EUROPÉEN RISE :
LE VIRUS HIV-1
Le pôle participe actuellement à un programme
européen RISE (voir page 9) – qui s’intéresse
aux mécanismes moléculaires responsables
de la latence du virus HIV-1 – permettant la
mobilité internationale des chercheurs entre
les différents partenaires du projet. "L’objectif
est de trouver des stratégies pour réveiller les
virus dormants", explique Carine Van Lint.
D.D.S.
D.D.S.
Pôles de Recherche
5
Euroscreen : trois études cliniques pour ESN364
Plutôt discrète au Biopark ou dans la presse mais bien connue par l’industrie pharmaceutique
et les investisseurs, l’entreprise Euroscreen continue ses projets innovants. En témoignent les
différents essais cliniques lancés avec ESN364, leur candidat-médicament le plus avancé. Mais
aussi une nouvelle levée de fonds pour faire progresser ce projet et d’autres en bonne voie.
Lorsqu’on évoque ESN364,
Jean Combalbert, le CEO
d’Euroscreen, s’enthousiasme :
"Nous avons lancé en 2015
trois études cliniques de phase
II en parallèle sur ce candidatmédicament, ce qui est assez
rare pour une petite entreprise
de biotech’", explique-t-il. Trois
études, pour trois affections
féminines : les fibromes utérins,
le syndrome polykystique ovarien et les bouffées
de chaleur liées à la ménopause. "Nous plaçons
beaucoup d’espoirs sur ce dernier point", continue
le CEO, "Car c’est le symptôme dont la fréquence
et l’intensité font qu’il est décrit comme le
désagrément majeur des femmes ménopausées.
Le marché potentiel est donc très large et ESN364
apporte une approche de traitement inédite dans
ce domaine".
MÉCANISME D’ACTION ORIGINAL
Que ce soit pour le traitement des kystes ovariens
ou des fibromes utérins, la majorité des traitements
actuels agissent en tant que castrateurs chimiques,
en inhibant complètement la sécrétion par le
cerveau des hormones FSH/LH, les précurseurs
des hormones sexuelles. Par conséquent, cette
approche s’accompagne d’une ménopause
6
médicamenteuse, accompagnée notamment
d’ostéoporose et de bouffées de chaleur. "ESN364
agit différemment", explique Jean Combalbert,
"Il diminue la sécrétion de LH mais sans l’abolir
complétement et n’affecte pas FSH. On évite donc
les problèmes liés à la castration, en particulier
l’ostéoporose". Et à l’inverse des traitements
hormonaux de substitution, qui miment la
persistance des œstrogènes au moment de la
ménopause, ESN364 interagit directement sur le
centre de la thermorégulation : "Le médicament
bloque donc les bouffées de chaleur, ce qui est une
première mondiale dans ce domaine".
PIPELINE PROMETTEUR
Les essais cliniques actuels ont donc pour but de
démontrer l’efficacité de ESN364 sur la sévérité
et la fréquence des bouffées de chaleur ainsi que
dans le traitement des fibromes utérins et du
syndrome polykystique ovarien. À la mi-octobre
2015, Euroscreen récoltait 16 millions d’euros
pour mener elle-même ces études. Des fonds
privés qui s’ajoutent aux 14 millions déjà levés fin
2012. L’entreprise a également décroché plusieurs
financements de l’Europe et de la Wallonie. "Les
projets les plus avancés sont ceux qui attirent bien
sûr le plus les investisseurs privés", note Jean
Combalbert, "Mais, nous ne voulons surtout pas
négliger le développement des autres produits qui
suivent ESN364 dans notre pipeline. Les fonds
publics pour les projets plus en amont et les fonds
privés pour les projets plus avancés sont donc
tous deux nécessaires et complémentaires".
Euroscreen continue ainsi l’étude d’un autre
candidat médicament, ESN282, pour traiter
l’inflammation, en partenariat avec Merck.
Elle avance également dans le développement
préclinique d’ESN502, actif contre les maladies
neurodégénératives comme la maladie de
Parkinson et la maladie d’Alzheimer. "Ce projet
est soutenu par la Wallonie pendant encore les 2
années à venir. Nous avons un candidat préclinique
prometteur que nous espérons amener jusqu’aux
études cliniques de phase I en 2017".
Natacha Jordens
Takeda / Univercells : un partenariat stratégique
pour des vaccins accessibles aux pays émergents
Le 24 août, Takeda Pharmaceutical Company, Ltd., via sa filiale spécialisée dans le capital
à risque Takeda Ventures Inc., clôturait une prise de participation de 3 millions d’euros dans
Univercells, reconnaissant ainsi l’expertise et le savoir-faire de l’entreprise wallonne. Les sociétés
vont désormais lancer un programme de développement conjoint pour adapter les méthodes
intégrées de manufacturing en continu d’Univercells et implémenter celles-ci dans la plateforme
de production de vaccins de Takeda.
TAKEDA ENTRE DANS LE
CAPITAL D’UNIVERCELLS…
Les deux partenaires, qui partagent
la même vision du modèle de
décentralisation de la production,
sont désormais en pourparlers
pour concrétiser une collaboration
commerciale. La méthode de
production intégrée et continue
d’Univercells sera intégrée à la plateforme de
production des différents vaccins historiques
de Takeda. L’enjeu : améliorer le rapport coûtefficacité grâce à l’innovation technologique et
non à la diminution des coûts de main d’œuvre.
Ce projet s’inscrit dans la politique d’accessibilité
de la santé de Takeda qui "s’engage à rendre
ses vaccins accessibles aux populations dans le
besoin, où qu’elles se trouvent. Notre stratégie
d’accès au marché s’appuie notamment sur
la réduction des coûts de production tout en
maintenant un excellent niveau de qualité, et les
process de fabrication y jouent un rôle essentiel",
explique Rajeev Venkayya, directeur de la division
opérationnelle des vaccins chez Takeda. Les
marchés émergents plus particulièrement visés
par cette stratégie d’accessibilité à la santé sont
le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, l’Afrique du
Sud, la Turquie, la Chine, ou la Corée du Sud,
une approche que soutient l’équipe dirigeante
d’Univercells, dont José Castillo (photo), directeur
technique pour qui : "l’égalité dans l’accès à la
santé partout dans le monde est fondamentale".
UNIVERCELLS DOUBLE EN 2016
Pour accéder au marché et offrir l’accès à sa
technologie, la société innove également sur les
modèles de partenariat. Ceux-ci se matérialisent
soit sous la forme d’une joint-venture, dans
laquelle le partenaire apporte de la propriété
intellectuelle (industrialisée conjointement) ou
sous la forme d’un transfert technologique vers
des sociétés pharmaceutiques de taille moyenne,
actives dans les pays émergents et désireuses de
produire des biosimilaires localement.
A cet effet, Univercells est entrée en discussion
avec une société pharmaceutique localisée
en Tunisie pour développer une plateforme
de production de biosimilaires (anticorps
monoclonaux). D’autres collaborations sont
également initiées avec des pays tels que la
Turquie, la Russie, l’Indonésie, la Colombie. Pour
honorer tous ses projets, Univercells a prévu
de doubler le nombre de ses salariés en 2016,
en recrutant des bio-ingénieurs et techniciens
qualifiés en bioprocédés. Ces nouvelles recrues
seront accueillies dans le nouveau laboratoire,
situé sur le site du Biopark, inauguré le jeudi
17 décembre en présence de Takeda et de
représentants politiques de la région.
Sibylle Rocher-Barrat
Univercells est une société d’ingénierie appliquée
au biomanufacturing : elle apporte à ses clients des
méthodes disruptives de bioproduction en continu
qui permettent de réduire significativement
les investissements de départ et les coûts
opérationnels tout en maintenant les standards de
qualité les plus élevés.
7
OncoDNA, entreprise prometteuse 2015,
compte tripler son chiffre d’affaires en 2016
Après un an d’activité, OncoDNA a assuré l’analyse de plus de 2000 échantillons de tumeurs et le
suivi de patients originaires d’une soixantaine de pays. A l’aube d’une levée de fonds qui devrait
permettre à la société de développer ses produits et d’engager une démarche commerciale, la jeune
entreprise vient de remporter le prix Entreprise prometteuse de l’année, organisé par Ernst & Young.
CROISSANCE EXPONENTIELLE
C’est parmi une cinquantaine de sociétés
présélectionnées qu’OncoDNA a su se distinguer
face à un jury de CEO issus du monde industriel.
Ceux-ci ont salué à la fois son business model et
ses résultats concluants dans l’aide apportée aux
patients atteints de cancer avancé métastasique.
Les produits et services proposés par la société
bénéficient d’un retour très positif des oncologues
qui ont constaté bien des cas de rémission ou de
stabilisation. Jean-Pol Detiffe, CEO et fondateur
d’OncoDNA, confirme que "ce prix est une superbe
reconnaissance, notamment de son business
model et de son développement économique",
qui complète celle déjà acquise dans le monde
scientifique. Alors qu’OncoDNA s’apprête à
finaliser une importante levée de fonds, cette
reconnaissance arrive à point nommé et lui offre
une large visibilité médiatique.
8
Depuis sa création en décembre 2012, on
constate une très forte croissance de l’activité
d’OncoDNA, qui emploie actuellement 16
personnes. Pour l’année 2015, le chiffre d’affaires
est estimé à 1,5 millions d’euros notamment
grâce à un fort taux de recommande de la part
des oncologues. Et cette tendance semble se
confirmer pour 2016 : "Récemment, on a été
choisi par de grands consortiums de recherche
sur le cancer et on a signé un contrat très
important de 5 millions d’euros avec 82 hôpitaux
et 15 pays à travers le monde", mentionne JeanPol Detiffe. Il s’agit en effet du projet AURORA
lancé par le BIG (Breast International Group), un
programme de recherche sur le cancer du sein,
auquel la société contribuera dans le traitement
et le suivi des 1300 patients testés.
LEVÉE DE FONDS
Cette activité croissante implique naturellement
que la société se finance. C’est pourquoi, elle
est actuellement en train de négocier une levée
de fonds composée à la fois de private equity
et de subsides. En discussion avec différents
investisseurs publics et privés, elle espère lever
20 millions d’euros. L’enjeu pour OncoDNA
est désormais de renforcer le développement
informatique des communautés de patients et
d’oncologues à partir de ses plateformes web
existantes. Mais il s’agit également d’engager
une véritable démarche commerciale, de
pénétrer des marchés prometteurs avec
une propre force de vente et de solliciter
des démarches de remboursement de ses
prestations dans certains pays.
À cette fin, Jean-Pol Detiffe espère compléter
ses équipes actuelles de bio-informaticiens en
recrutant de nombreuses personnes spécialisées
en vente et marketing et compter ainsi une
quarantaine d’employés à la fin de l’année 2016
pour assurer le développement de ses activités.
Sibylle Rocher-Barrat
RISE : le progrès par les échanges
Le programme européen RISE vise à promouvoir les échanges entre chercheurs issus d’équipes
académiques et cliniques. Le laboratoire de Virologie moléculaire est partenaire d’un projet
consacré à des stratégies innovantes pour combattre le VIH.
Un des obstacles majeurs à l’éradication du
virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est
la persistance de réservoirs latents : la présence
chez les individus séropositifs, malgré le traitement
anti-VIH, de cellules infectées contenant le virus à
l’état dormant. Le projet "Accelerating HIV Cure
in Europe" vise à identifier des mécanismes
moléculaires de latence et à développer, sur
base de ces mécanismes, de nouvelles stratégies
thérapeutiques pour réduire ces réservoirs
viraux et atteindre une rémission de la maladie.
Le concept de ce programme européen RISE
(Research & Innovation Staff Exchange) est de
financer exclusivement la mobilité : "Les budgets
sont alloués uniquement au détachement de
chercheurs d’une équipe dans d’autres équipes du
consortium", explique Carine Van Lint, Directrice
du Service de Virologie moléculaire, partenaire
du projet RISE. "Les jeunes chercheurs peuvent
ainsi élargir leur formation dans des universités ou
instituts étrangers pendant quelques mois, tout en
restant attachés à leur laboratoire d’origine. Cela
leur donne l’occasion de voir comment d’autres
centres de recherche fonctionnent et cela favorise
globalement la création de nouvelles collaborations
au sein du consortium".
UN PIED DANS LE CLINIQUE
Parmi les sept partenaires, européens et canadien,
figurent deux centres hospitaliers. Le projet RISE
comporte en effet une partie fondamentale et une
partie préclinique : les collaborations étroites entre
équipes académiques et hospitalières permettront
d’apprendre et d’implémenter des approches
expérimentales ou techniques spécifiques dans
d’autres centres. "Nous avons ainsi déjà été contactés
par un hôpital du consortium, qui souhaite apprendre
comment nous réalisons les essais précliniques",
mentionne Carine Van Lint. Les découvertes récentes
du laboratoire de l’IBMM rentrent très bien dans le
cadre de ces collaborations : "Nous avons participé
à la découverte de mécanismes transcriptionnels
et épigénétiques qui contribuent au phénomène
de latence du VIH", explique la chercheuse. "Nous
avons également mis en évidence que certaines
molécules pharmaceutiques, déjà approuvées en
thérapie humaine pour d’autres maladies, ciblent
ces mécanismes et permettent de réveiller le virus
latent. Et nous avons aussi démontré in vitro et ex
vivo que certaines combinaisons de ces molécules
ont une efficacité plus élevée que lorsqu’elles sont
prises séparément, ce qui permettrait de diminuer
les doses de chaque molécule et donc leurs effets
secondaires".
ÉCHANGES MULTIPLES
La collaboration avec les hôpitaux permettra
aussi d’augmenter grandement le nombre et les
caractéristiques des échantillons sanguins des
patients séropositifs et d’ainsi mieux comprendre
les variations des réponses entre les patients dues
à l’hétérogénéité des mécanismes responsables
de la latence du VIH. Le programme RISE agit donc
comme facilitateur du passage de la recherche
translationnelle vers la clinique, au moyen des
collaborations et de la formation. Le programme
débutera officiellement début 2016 pour une durée
de quatre ans.
Natacha Jordens
DES ÉCHANGES AUSSI
AVEC LES ENTREPRISES
Sur les conseils du Technology Transfer Office
(ULB TTO), le Service de Virologie moléculaire a été
sélectionné pour présenter à Lyon des technologies
développées au laboratoire à un panel d’entreprises.
Représentant le Service, Sophie Bouchat y a exposé
un projet de kit permettant de déterminer les profils
virologique, immunologique et patient-spécifique et
d’ainsi détecter quels patients présentent des signes
de "rémission", soit un contrôle à long terme de la
virémie en l’absence de multi-thérapie anti-VIH,
et sans progression de la maladie. Une approche
importante pour mieux orienter les recherches
cliniques, mais également pour envisager des
interruptions de traitement. Plusieurs contacts
informatifs pouvant mener à des collaborations ont
été pris à Lyon avec des entreprises.
9
Formation novatrice en médecine translationnelle Dès janvier, I3h lance sa première formation qui est aussi une première en Belgique et en
Europe : un certificat en médecine translationnelle.
Couvrir et expliquer
le long chemin
entre la découverte
fondamentale d’un
mécanisme original
à l’origine d’une
maladie jusqu’à la
commercialisation
de
nouvelles
thérapeutiques
innovantes
et
sûres : voici l’objectif du certificat en médecine
translationnelle, qui sera organisé en janvier 2016
par l’Institute for Interdisciplinary Innovation in
Healthcare (I3h) en collaboration avec le comité
du programme des Sciences Biomédicales, le
Pôle Santé, le Biopark Formation et la Solvay
Brussels School of Economics and Management
de l’ULB.
"L’objectif du certificat en médecine translationnelle,
une expérience pilote en Belgique et en Europe, est
d’initier les multiples acteurs du domaine de la santé
à des aspects qui ne sont pas considérés dans les
filières classiques", lance Michel Goldman, fondateur
de l’I3h. "La médecine de précision va révolutionner
les soins de santé en adaptant les stratégies de
prévention et les traitements aux caractéristiques
et aux besoins de chaque individu et de chaque
patient", explique Michel Goldman. Cette révolution
va nécessiter d’étendre les champs de compétence
des professionnels de la santé et d’organiser la
10
participation active d’une nouvelle génération
d’ingénieurs, d’informaticiens, d’économistes, de
managers, de sociologues, de spécialistes des
affaires réglementaires et de représentants des
patients.
MULTIDISCIPLINAIRE
Destinée aux étudiants et professionnels
d’horizons divers, la formation débutera en
janvier 2016. Le programme de 4 semaines (4
modules d’une semaine chacun) a été conçu
pour couvrir les aspects multidisciplinaires et de
collaboration de la médecine translationnelle,
de la recherche fondamentale à la recherche
pré-clinique et clinique, en passant par
les exigences réglementaires, les aspects
juridiques et éthiques ou encore les stratégies
entrepreneuriales. Le tout en restant centré
sur le patient et ses attentes.Pour assurer
la cohérence et la continuité des différents
modules tout au long des 4 semaines de cours,
les orateurs seront amenés à baser leurs
interventions sur des innovations récentes et
leurs implications en matière de santé, telles
que les thérapies antiparasitaires récemment
récompensées par le Prix Nobel de médecine,
les vaccins anti-méningocoques, les nouveaux
traitements de l’hépatite C, les immunothérapies
du cancer ou encore les nouvelles approches
des maladies inflammatoires et des pathologies
neurodégénératives.
Objectif ? Démontrer que les processus
complexes qui gouvernent les progrès de
la médecine dépendent des contributions
complémentaires des différentes parties
prenantes et que la création de valeur s’opère par
étapes successives basées sur des approches
collaboratives et interdisciplinaires.
A plus long terme, l’idée est également d’étendre
cette formation et son contenu au master en
sciences biomédicales.
Damiano Di Stazio
L’e-learning, l’avenir de l’apprentissage
Le Biopark Formation entame la conception d’un module de formation en digital learning.
Un travail intensif sera nécessaire pour s’adapter à la demande et aux nouvelles formes
d’apprentissage innovant.
Depuis quelques années déjà, le Biopark
Formation se penche sur l’e-learning et les
nouvelles formes d’apprentissage. "Notre
module de formation sur la cytométrie en flux est
construit comme une classe inversée : les élèves
apprennent la théorie chez eux et viennent au
laboratoire poser leurs questions et mettre en
pratique ces connaissances", explique Arnaud
Termonia, directeur du Biopark Formation. Un
procédé que l’équipe a également développé
pour une formation en partenariat avec OncoDNA,
qui se déroule entièrement à distance (voir p12).
"Je suis convaincu qu’il faut proposer plusieurs
méthodes d’apprentissage, dont certaines
s’appuieront sur du digital learning", précise
Arnaud Termonia.
UN SCRIPT DÉTAILLÉ
Souhaitant explorer cette voie, le Biopark
Formation s’est tourné vers l’équipe ULB Podcast,
proposant un accompagnement pédagogique et
des compétences pointues dans le développement
de nouvelles formes d’apprentissage à l’Université.
Récemment engagée par le Biopark Formation
pour le développement du digital learning,
Jennifer Le Van y est pleinement intégrée : "Être
présente au sein de l’équipe ULB Podcast me
permet d’avoir accès aux outils et compétences
liées à ces nouvelles formes d’apprentissage",
explique la nouvelle collaboratrice du Biopark,
"Je suis régulièrement sur le campus du Biopark,
pour guider les formateurs dans la transition
des contenus vers le numérique. Je sers
d’intermédiaire entre les experts-formateurs et
les développeurs". Une médiation nécessaire, car
le processus est plus compliqué qu’il n’y parait :
"Il faut tout d’abord déterminer les publics visés,
sachant qu’ils n’auront pas les mêmes prérequis.
Ensuite, il faut développer l’architecture de la
formation, l’articulation des contenus entre
eux : on ne peut pas aborder les questions de
vaccinologie sans avoir vu certains concepts de
base en immunologie, par exemple. Mais il faut
aussi que les apprenants qui connaissent déjà
ces notions puissent sauter ce module sans
être perdus par la suite. Il faut ensuite choisir la
forme la plus appropriée à l’apprentissage de
chaque notion : vidéo, jeu, cas d’étude, etc." Un
développement et une planification rigoureuse,
qui s’étendent jusqu’aux discours enregistrés des
futures vidéos d’apprentissage : "Un peu comme
un script de cinéma", remarque Jennifer Le Van.
l’allergologie, de l’immunothérapie du cancer, de
la vaccinologie, de l’immunologie moléculaire,
etc.", reprend Arnaud Termonia, qui espère lancer
cette formation en 2016. Un projet innovant qu’il
faudra suivre, évaluer, corriger, réadapter. "Le but,
à long terme, est d’adapter ce processus dans
les autres axes importants de notre catalogue".
Ambitieux ? "Indispensable !", réplique le
directeur du Biopark Formation, "Rester moderne
et compétitif passe aussi par le développement
de nouvelles formes d’apprentissages, en lien
avec le développement de nouvelles formations
de pointe".
Natacha Jordens
COMPLÉMENTAIRE AUX FORMATIONS
EXISTANTES
L’équipe du Biopark Formation travaille
aujourd’hui sur un parcours de formation
intégrant le digital learning en immunologie.
"Une formation de base qui sera complémentaire
avec des formations dans les domaines de
11
En bref
ÉTUDIANTS CHINOIS AU BIOPARK
Chaque année, le gouvernement chinois octroie 30 bourses de recherche à des étudiants de
doctorat souhaitant effectuer une partie de leur thèse dans un des laboratoires de recherche
de l’ULB, toutes disciplines confondues. Sélectionnés par le China Scholarship Council, les
projets retenus doivent être de haute qualité scientifique et correspondre aux intérêts du
laboratoire d’accueil de l’ULB. Au Biopark, deux étudiantes ont été sélectionnées :
• Arrivée au laboratoire de David Vermijlen (IMI) depuis octobre, Ling Ma débute une
thèse consacrée au rôle des lymphocytes T Vg9Vd2 dans la vie précoce.
•M
anfei Liang sera, quant à elle, accueillie dès février 2016 au laboratoire de Biologie
moléculaire du gène pour une thèse consacrée à la régulation de l'expression génétique
en réponse aux variations de l'oxygène.
Bienvenue !
FORMATION À SUCCÈS
La formation d’e-learning d’oncologie moléculaire, développée par OncoDNA et le Biopark
Formation, connaît un véritable succès. Lancé en 2014, ce cours est destiné aux futurs
distributeurs de l’OncoDEEP, un test développé par OncoDNA afin d'identifier le traitement
le plus adapté pour la tumeur du patient. Le module de formation, totalement à distance,
est actuellement utilisé par 124 personnes dans 33 pays, répartis sur tous les continents.
MEILLEURS VOEUX
SOLVAY AWARDS
Décernés tous les deux ans, les Solvay Awards
récompensent des travaux "de grande qualité" menés
par des diplômés scientifiques de l’ULB et de la VUB lors
de leur master ou doctorat. Les lauréats de 2013 et 2014
ont reçu leur prix le 18 octobre dernier : sur 29 candidats,
19 émanaient de l’ULB. Parmi eux, 3 jeunes chercheurs
ayant effectué leurs recherches au Biopark :
• L aure Twyffels pour sa thèse de doctorat sur le
transport nucléo-cytoplasmique de la protéine TIS11,
effectuée dans le laboratoire de Biologie Moléculaire
du Gène et défendue en 2013. Laure travaille
aujourd’hui au CMMI. Elle a par ailleurs prononcé
un discours lors de la remise des prix du prestigieux
Chemistry for the Future Solvay Prize le 18 novembre ;
•K
assem Ghaddar pour sa thèse concernant l’analyse
structurelle des transporteurs d’acides aminés de
la levure, une recherche menée au laboratoire de
Physiologie moléculaire de la Cellule et défendue
en 2014. Kassem est aujourd’hui chercheur postdoc à
l’ULB Center for Diabetes Research (Erasme) ;
•Q
uentin Labtani pour son mémoire réalisé au
Laboratoire de Biotechnologie Végétale sur
l’activité anti-biofilm d'un extrait d'écorce de Dalbargia
trichocarpa chez Pseudomonas aeruginosa PAO1. Le
chercheur prolonge aujourd’hui ses recherches par
une thèse au LBV.
Félicitations !
Périodicité trimestrielle
C H A R L E R O I
B R U S S E L S
S O U T H
Rédacteur en chef : Nathalie Gobbe • Comité de rédaction : Marie Bouillez, Michel Braun, Christelle De Beys, Dominique Demonté,
Natacha Jordens, Véronique Kruys, Frédéric Piérard, Sibylle Rocher-Barrat, Arnaud Termonia, Benoit Vanhollebeke, Laurence Van Melderen
Secrétariat de rédaction : Nancy Dath • Photos : Bruno FAHY (partim) • Graphisme : Céline Kerpelt | Curlie.be
Contact : ULB-Département des Relations extérieures, Communication Recherche : [email protected],
+32 (0)71 60 02 03 • http://www.biopark.be

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