la clinique pasteur d`essey-lès-nancy se dote d`un appareil d`irm

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la clinique pasteur d`essey-lès-nancy se dote d`un appareil d`irm
Est-républicain.fr
14 juillet 2016
LA CLINIQUE PASTEUR D’ESSEY-LÈS-NANCY SE DOTE D’UN APPAREIL
D’IRM PLUS PERFORMANT
La clinique Pasteur d’Essey-lès-Nancy se dote d’un appareil d’imagerie par résonance
magnétique plus performant
L’aimant
de
8 t est le cœur du dispositif d’imagerie par résonance magnétique. Photo
Nancy. La clinique Louis-Pasteur d’Essey-lès-Nancy se dote d’un appareil d’imagerie par
résonance magnétique (IRM) plus performant.
Le cœur du système est un aimant. Jusqu’à présent les équipes de Radiolor, société
d’imagerie médicale intervenant au sein de la clinique utilisaient un aimant de 1,5 Tesla
(unité de mesure du champ magnétique). Celui qui a été réceptionné mercredi, par la voie
des airs, après un acheminement en camion, a une puissance de 3 Tesla. Le docteur
Christophe Barbier, l’un des 18 radiologues de la société d’imagerie, explique que le nouvel
aimant garantit une qualité d’image bien supérieure et permet d’extraire des informations
médicales extrêmement précises, grâce à une détection plus fine des tissus anatomiques.
Autre intérêt majeur pour le confort du patient : l’installation est beaucoup moins bruyante,
puisqu’elle permet de passer de 97 à 3 décibels. Enfin, le diamètre du tube passe de 60 à 70
cm, ce qui permet d’accueillir des patients de forte corpulence et limite la sensation de
claustrophobie pour les autres.
Le docteur Philippe Tourrand, vice-président de la clinique Louis-Pasteur, et Catherine
Fulpin, directrice, se félicitent de l’installation de ce nouvel équipement qui va pouvoir réduire
le temps d’attente, actuellement de 30 jours, tout en insistant sur le fait qu’il n’y a pas de
délai pour les urgences. Ce type de matériel est soumis à l’autorisation de l’Agence
régionale de Santé, délivrée pour une durée de 5 ans. « Les innovations techniques sont très
rapides et 5 ans, c’est le temps qui correspond au renouvellement de l’appareil. »
1,5 million d’euros
Un investissement lourd d’1,5 million d’euros car, lorsqu’on change le cœur, il faut tout
adapter : de la cage de Faraday (qui évite la perturbation par les champs magnétiques des
différents appareils), au caisson accueillant le patient et aux différents circuits électriques et
branchements informatiques, en passant par la climatisation installée sur le toit de la
clinique. Mais, malgré le coût élevé, les tutelles, conscientes du manque d’IRM au niveau
national et de la nécessité de réduire les files d’attente des patients, accordent sans difficulté
les autorisations. Nancy est bien dotée, puisque, entre les cliniques de Gentilly, Pasteur et le
Centre hospitalier universitaire, le parc d’IRM et de scanners n’est pas négligeable. Avec
l’ouverture prochaine du site Kleber, la clinique Pasteur a obtenu l’autorisation pour un
nouvel IRM et un autre scanner. Pour le patient, le coût est inchangé, la prise en charge
étant totale. La tarification comprend le forfait technique, de 100 à 190 €, selon le type
d’examen, pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale et le forfait médical, également
variable selon la pathologie et pris en charge à 75 % par la sécurité sociale et à 25 % par les
mutuelles.
Didier HEMARDINQUER
Techopital.com
15 juillet 2016
GHT: le SIH d'un établissement sur trois est interopérable avec celui d'un
établissement voisin
Crédit: Fotolia/sakkmesterke
Les solutions d'interopérabilité entre systèmes d'information hospitaliers (SIH) sont
utilisées par un tiers des établissements interrogés dans le cadre d'une étude menée
par TICsanté et proposant un état des lieux des coopérations engagées avant la
convergence informatique prévue dans les groupements hospitaliers de territoire
(GHT).
Intitulée "Convergence SI et GHT: 2016, l'année 0 de la coopération?", cette étude* a été
menée auprès des directions et des responsables informatiques des établissements de
santé afin de proposer un état des lieux des coopérations existantes et des chantiers à
engager pour répondre à l'impératif de convergence informatique fixé par le décret
d'application de la loi santé relatif aux GHT.
La section 4 du décret stipule que "le système d'information hospitalier convergent du
groupement hospitalier de territoire comprend des applications identiques pour chacun des
domaines fonctionnels" et que "les établissements parties au groupement utilisent […] un
identifiant unique pour les patients".
Il ressort de l'étude menée par TICsanté que des coopérations sur le plan informatique
existent déjà, mais qu'elles concernent encore une faible part des établissements de santé.
Sur le tiers des établissements de santé bénéficiant d'une solution d'interopérabilité avec un
établissement voisin, 60% se sont déclarés "satisfaits" de cette solution. Plusieurs
répondants ont toutefois souligné le caractère "provisoire" ou "limité" de cette
interopérabilité.
Un CHU a notamment fait part d'une "solution transitoire permettant d'échanger en attendant
la brique unique". Un autre établissement a évoqué "une interopérabilité limitée à des
échanges ciblés, notamment autour du laboratoire".
Parmi les insatisfaits, plusieurs répondants qualifient les solutions d'interopérabilité de
"bidouillage technique" avec des "habilitations mal construites".
Des mutualisations encore rares
Alors que l'arbitrage de l'exécutif sur la convergence informatique dans les hôpitaux a
privilégié le "SIH convergent" plutôt que les solutions d'interopérabilité entre systèmes
d'information, l'étude de TICsanté constate un faible nombre de mutualisations déjà
réalisées.
Un établissement sur trois assure "avoir récemment engagé une réflexion commune" avec
d'autres établissements de son territoire pour investir dans son SIH. Mais la moitié des
répondants indiquent n'avoir mutualisé aucun élément de leur SIH.
Les quelques mutualisations engagées portent principalement sur l'infrastructure technique,
et dans une plus faible mesure sur le dossier patient informatisé (DPI).
Du côté des services mutualisés, les proportions sont identiques: aucun service n'est
partagé dans la moitié des établissements répondants. Lorsqu'elles existent, ces
mutualisations portent principalement sur le partage d'examens d'imagerie et de biologie.
Capacités d'investissement
L'étude menée par TICsanté s'est attachée à sonder les investissements et les moyens
humains consacrés par les établissements de santé à leur informatique, afin d'estimer leur
capacité à respecter les dispositions de la loi santé. Elle propose aussi une liste des éditeurs
informatiques les plus présents dans les futurs GHT.
(Elle est commercialisée et disponible sur demande par mail à [email protected]
afin d'accéder aux détails de l'ensemble des résultats.)
*Etude menée aux mois d'avril et mai 2016 via un questionnaire en ligne auprès de 204
représentants des établissements de santé public, dont 55% de directeurs ou responsables
des systèmes d'information, couvrant 88% du territoire français et des établissements de
toute taille et de tout statut (hôpital local, centres hospitaliers spécialisés, CH et CHU).
Raphael Moreaux
Sciences et Avenir.fr
14 juillet 2016
Tarifs des médecins: l'assurance maladie fait un geste pour les spécialistes
La semaine dernière, la CSMF, le principal syndicat de la profession (généraliste et spécialistes) avait
claqué la porte des négociation (c) Afp
Paris (AFP) - L'assurance maladie a fait un nouveau geste mercredi à destination des
médecins libéraux, augmentant de plus de 86 millions d'euros le budget total mis sur la table
de ses négociations tarifaires avec les syndicats, avant des rendez-vous déterminants la
semaine prochaine.
"Le total en remboursable (assurance maladie + mutuelles) atteindrait le milliard d'euros.
Nous n'y étions pas la semaine dernière, nous y sommes", a déclaré à l'issue de la séance le
directeur général de la Cnamts, Nicolas Revel.
Comme promis, l'assurance maladie a présenté mercredi de nouvelles propositions aux
syndicats de médecins présents à l'ouverture, MG France (généralistes), SML et FMF
(généralistes et spécialistes), évaluées à 85,7 millions d'euros.
Ainsi, l'enveloppe globale que l'assurance maladie propose de consacrer à la convention,
texte qui régit pour cinq ans ses relations avec les médecins et fixe leurs honoraires, se
gonfle à environ 829 millions d'euros. En tenant compte de la participation des mutuelles, le
budget dépasse très légèrement le milliard d'euros.
La semaine dernière, près de 750 millions d'euros avaient déjà été mis sur la table mais
n'avaient satisfait personne, poussant même la CSMF, le principal syndicat de la profession
(généraliste et spécialistes) à claquer la porte, Le Bloc (chirurgiens) n'ayant lui pas fait le
déplacement.
En cause, un montant insuffisant. Et surtout déséquilibré car consacré au deux tiers à la
hausse de la consultation à 25 euros, contre 23 actuellement, chez les généralistes, pour
l'aligner sur celle des spécialistes.
Tendant la mains aux spécialistes, le patron de l'assurance maladie a abattu de nouvelles
cartes, notamment l'augmentation de la majoration de coordination à 5 euros contre 3
actuellement.
C'est elle qui permet à un spécialiste de facturer sa consultation 28 euros au lieu de 25
lorsqu'un patient lui est adressé par un médecin traitant. Avec la majoration proposée, une
telle consultation atteindrait ainsi 30 euros.
En outre, la Cnamts propose d'augmenter "l'avis ponctuel de consultant", un acte qui doit
être explicitement demandé par un médecin traitant à un médecin spécialiste, à 48 euros,
contre 46 euros actuellement.
- 'Ca bouge !' Ces "propositions sont de nature à ce que tous les syndicats participent aux travaux de la
semaine prochaine", a estimé M. Revel à propos de trois séances programmées le 19, 20 et
21 juillet, présentées comme la dernière ligne droite de la négociation débutée fin février.
Tiraillée entre généralistes et spécialistes, la CSMF, organisation la plus à même, avec MG
France, de signer une nouvelle convention quinquennale, ne s'était pas remise autour de la
table mercredi, comme Le Bloc (chirurgiens). Elle prévoit néanmoins d'assister aux futurs
travaux.
"C'est pas le 1,2 milliard qu'on a demandé mais ça bouge. Tout mouvement est positif", a
réagi de son côté Eric Henry, président du SML (spécialistes). Présent en début de séance, il
a écourté sa participation au débat.
Reste un autre point de crispation : les modalités proposées pour l'augmentation de la
consultation chez le généraliste, prévue en deux étapes, avec un euro supplémentaire en
2017, un autre en 2018.
"Nous ne signerons pas une augmentation en deux fois", a redit mercredi le président du
premier syndicat des généralistes, MG France, Claude Leicher.
Les dates des deux étapes peuvent se rediscuter, mais "le principe de ces deux temps me
paraît devoir s'imposer compte tenu" du coût de la mesure, a répété Nicolas Revel.
Non conviés aux discussions, les principaux syndicats d'internes, l'Isni et l'Isnar-IMG, se sont
inquiétés dans deux communiqués distincts d'un éventuel échec de la négociation et de
l'"irresponsabilité" des syndicats de séniors.
Syndicats et assurance maladie ont jusqu'au 26 août pour se mettre d'accord. Faute de quoi,
un règlement arbitral, confié à une personnalité indépendante, interviendra.
Dans ce cas de figure, les aides à l'installation de 50.000 euros proposées par l'assurance
maladie dans les déserts médicaux "pourraient disparaître", s'inquiètent les internes.
FranceTVinfo.fr
13 juillet 2016
Maladie de Lyme : les médecins plaident pour une meilleure détection
Les examens pratiqués en France pour identifier cette pathologie transmise par les
tiques sont-ils vraiment efficaces? Une centaine de médecins lancent un appel au
gouvernement pour améliorer les tests déjà existants.
La forêt, un temps chaud et humide, les conditions sont idéales pour la tique. Toute petite,
mais redoutable, la tique peut être porteuse d'une bactérie, la borrelia responsable de la
maladie de Lyme. Une maladie grave encore trop sous-estimée, selon les médecins qui
alertent les pouvoirs publics. "Dès aujourd'hui, il faudrait pouvoir favoriser la création de
centres avec des médecins motivés qui soignent des maladies chroniques depuis des
années", explique le professeur Christian Perronne, spécialiste des maladies infectieuses.
Tests de dépistage peu fiables
Le problème, c'est que les tests de dépistage ne sont pas toujours efficaces, d’où la difficulté
d'établir un diagnostic. Le plus souvent, la morsure de la tique passe inaperçue, une rougeur
peut apparaître, mais elle se guérit toute seule. Dans certains cas, la maladie se déclare
quelques semaines voire des années après la piqûre. Ce matin, mercredi 13 juillet, Marisol
Touraine ne s'est pas exprimée, mais un programme d'actions pour lutter contre la maladie
de Lyme est prévu en septembre.
RTL.fr
15 juillet 2016
Attentat à Nice : qu’est-ce que le "plan blanc" déclenché après l'attaque du 14
juillet ?
ÉCLAIRAGE - Les hôpitaux et l’ensemble du personnel de santé de Nice ont été mobilisés
après l’attaque terroriste qui a fait au moins 80 morts jeudi 14 juillet.
"Le plan blanc qui mobilise tous les hôpitaux de la région a été déclenché", a confirmé
François Hollande lors de la conférence de presse qu’il a tenu à Paris vers 3h45 du matin, ce
vendredi 15 juillet. Quelques heures auparavant, un camion a plongé dans la foule présente
sur la Promenade des Anglais à Nice, à l’occasion des festivités du 14 juillet. Le dernier bilan
communiqué par Bernard Cazeneuve faisait état de "80 morts" et de centaines de blessé
dont 18 personnes dans un état d’urgence absolue.
À l’image de ce qui s’était passé à Paris le 13 novembre 2015, le Centre hospitalier
universitaire (CHU) de Nice a déclenché le "Plan Blanc", avec la mise en place d'une ligne
téléphonique pour les familles 04.93.72.22.22, pour faire face cette crise exceptionnelle. Il
s’agit d’un dispositif spécial prévu pour les situations sanitaires d'urgence et de crise, pour
assurer la prise en charge rapide d’un grand nombre de blessés.
Répondre à un afflux massif de blessés
"Le guide Gestion de crise et plan blanc a vocation à construire, de façon globale, un
dispositif de prévention et de gestion de crise. Il suggère, notamment, tout un arsenal de
dispositions à activer dans le cas où un incidents surviendrait dans le contexte précis du
fonctionnement quotidien des établissements de santé. Ainsi, une même politique de gestion
de crise, en réponse à un incident clairement identifié, pourra se concrétiser de façon
significativement différenciée, selon la nature de l'environnement dans lequel il se produit",
explique le site sante.gouv.fr.
!
"Les victimes ont été orientées vers les hôpitaux qui étaient en mesure de les accueillir", a
réagi Marisol Touraine depuis la ville de Nice dans la nuit, "ce plan a bien fonctionné". La
grande majorité des adultes ont été pris en chagre au CHU Pasteur, tandis que les enfants,
très nombreux parmi les victimes, ont été dirigés vers un hôpital psychiatrique. La ministre
de la Santé et des Affaires sociales a tenu à saluer "les professionnels de santé qui sont
revenus spontanément à l'hôpital" et à "les remercier pour leur engagement et le travail
qu’ils accomplissent pour sauver et essayer de sauver des vies".