Moi qui marche - Compagnie Isis

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Moi qui marche - Compagnie Isis
Dossier de presse
Moi qui Marche
Mis en scène par Jean-Paul Denizon
> contact :
Compagnie Isis
03 23 21 59 72
Chargée de diffusion
Virna Cirignano
06 32 40 89 86
06 66 91 90 54
> site internet :
www.compagnie-aia.com
www.cieisis.org
> dossier pédagogique :
> Durée : 55 minutes
sur demande ou téléchargeable sur le site
1
Moi qui Marche
Mis en scène par Jean-Paul Denizon
> Avec comédiens et marionnettes manipulées à vue
Tout public à partir de 6 ans
>
Création 2004-2009
>
Reprise 2013
Assistant à la mise en scène
Comédiens-manipulateurs
Pascal Vialette
Melita Poma
Arnaud Caron
Maxime Paz
Marionnettes
Mélanie Mazoyer
Décors
Natacha Markoff
Assistante décoratrice
Création sonore
Lumières
2
Coralie Sanvoisin
Fred Poulet
Véronique Charbit
L’Histoire
Floriné a été blessé par la folie des hommes. Tout est-il perdu ?
Bonnes intentions, sourires, encouragements, rien ne referme la
blessure. Puis soudain un homme arrive, son regard est différent,
la rencontre a lieu.
Malgré des débuts difficiles, une relation affectueuse et pleine de
considération réciproque s’établit entre eux. Petit à petit l’enfant
reconstruit sa capacité de s’étonner, de penser, de jouer.
Trois comédiens manipulent à vue deux grandes marionnettes qui
représentent un homme et un enfant. Le jeu des acteurs, la
projection de dessins réalisés par des enfants d’une école
élémentaire, les ombres chinoises, la mobilité du décor suggérant
espaces et temps différents, la richesse de l’univers sonore, un
dialogue réduit à l’essentiel, tous ces éléments contribuent à
raconter une histoire où se mêlent moments de vives émotions et
d’insouciante gaieté.
3
Genèse du projet : notes d'intention
Paris, septembre 2013
Il y a quelques années nous avions monté Moi qui marche, l'histoire d'un enfant qui a tout perdu à
cause de la folie des hommes. Ce spectacle avait été salué par la presse et le public comme un
événement (présenté au festival Off d'Avignon, plus de 300 représentations ont suivies). Son sujet
nous semblait alors d'une actualité brûlante. Aujourd'hui elle l'est encore plus : augmentation de la
pauvreté, conflits, déplacements de populations, immigration clandestine accrue, etc...
Il nous semble donc très important de le reprendre : ce spectacle traite de la « résilience » qui est « la
capacité à réussir, à vivre et à se développer positivement, de manière socialement acceptable, en
dépit du stress ou d’une adversité qui comportent normalement le risque grave d’une issue
négative. »
En effet, on fait beaucoup d'efforts pour venir en aide aux enfants en détresse : on leur donne à
manger, on les soigne, on les place. Mais la plupart du temps on les considère comme de pauvres
victimes, comme des êtres « foutus » d’avance qui auront, étant donnée leur histoire personnelle,
d'énormes difficultés pour s’en sortir. On les habitue à se voir comme des « pas de chance », des
destins brisés, des vies ratées. Le regard de la société, la forme de ses institutions mêmes,
pérennisent leur malheur. Plus tard, ces enfants n’ayant pu s’intégrer deviendront à leur tour brutaux,
méchants, agressifs, violents, alcooliques, ce qui donnera raison aux institutions qui les avait
considérés comme irrécupérables.
Et pourtant certains s’en sortent. Ils arrivent à mener une vie normale, à trouver leur bonheur,
comme des gens normaux.
Pendant longtemps on ne s’est pas occupé de ces derniers : ceux qui allaient bien. Les études
psychiatriques ou sociologiques se penchant plutôt sur les cas difficiles, les ratages. En fait la pensée
commune était que les enfants maltraités ne s’en sortaient jamais, qu’ils reproduisaient toute leur vie
sur les autres ce qu’ils avaient subi. Depuis, des récits ont été publiés, certains psychologues (Borys
Cyrulnik étant l'un d'entre eux et pas le moindre. Il nous a soutenu dans la genèse de ce projet) ont
remis en question ce dogme, et les statistiques aidant, on s’est aperçu que beaucoup d’enfants ayant
été maltraités s’en tiraient fort bien. L’idée de « résilience » a commencé à faire son chemin.
Et c'est cette idée qui a nourri notre histoire et que nous avons racontée avec des marionnettes.
Au fils des années pendant la longue exploitation de Moi qui marche, dans des structures très
diverses (théâtres, centres de vacances, structures hospitalières, festivals), en France comme en Italie
ou en Allemagne, le sujet proposé et son traitement ont eu un fort impact sur des publics très
différents. En effet nous avons pu observer que l'« outil marionnette » réussit à ouvrir aux publics
des espaces de liberté, de questionnement, de réflexion, et que ces espaces permettent la
« reconstruction de soi », de soi avec les autres.
C'est une des raisons profondes qui nous poussent à reprendre notre création.
Des comédiens et un metteur-en-scène venant du théâtre dit « d'acteur », s'approprient la
marionnette, « outils contemporain de création », et réussissent le pari d'aborder un sujet difficile
avec les moyens d'un art qui pendant longtemps a été considéré comme « mineur ». En donnant ainsi
une importante contribution dans la médiatisation auprès du grand public de l'art du marionnettiste.
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Extraits de presse
Dans un quasi-silence, cette histoire de bruit et de fureur d’une
efficacité redoutable montre les effets de la guerre sur un enfant et son difficile
cheminement vers la re-naissance que l’on suit avec émotion. Ce spectacle vous
prend aux tripes.
Les thèmes les plus traumatisants sont ici évoqués : la mort,
l’abandon, la solitude. Et pourtant, ce spectacle est revigorant. Cette création
ose plonger dans la douleur non pas pour s’y complaire mais pour mieux la
connaître, l’accepter et la dépasser. Un superbe travail qui défend notre bien le
plus précieux : la vie !
Spectacle sensible ou on nous décrit le
beau parcours d’un « moi » en lambeaux qui parvient à se reconstituer, à retisser
des liens.
(suppl. Le Monde) :
(suppl. Libération) : Une pièce pas bavarde pour un sou,
jouée par trois comédiens manipulateurs, pour expliquer aux enfants qu’un
mauvais départ dans la vie ne signifie pas qu’on n’en sortira jamais. Ca
s’appelle la résilience. Si tous les concepts scientifiques étaient ainsi expliqués,
ça serait des outils formidables pour nous réparer.
Ce spectacle est particulièrement touchant. Sur scène, cinq
personnages : deux marionnettes et trois manipulateurs à vue, des bandes
sonores nous guident sans artifices. Un dialogue simple et émouvant, de
l'humour et de la poésie... Un spectacle magnifique tant par sa beauté que par les
messages transmis aux enfants. Un spectacle de toute beauté.
Le secret des comédiens de la compagnie aiA ? Insuffler la vie à
leurs deux grandes marionnettes avec un talent immense.
5
Jean-Paul Denizon
> Metteur
formateur
1974-76
1979
1981
1984/89
1985/89
1988
1991
en
scène,
auteur,
comédien
&
Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris
Rencontre avec Peter Brook
La Cerisaie, aux Bouffes du Nord, mise en scène P.Brook
La Tragédie de Carmen, mise en scène P. Brook
Directeur associé pour P. Brook, dirige la troupe de Carmen à New-York au
Lincoln Center, à Tokyo, Athènes, Jérusalem, Perth, Glasgow, Rome, etc…
Le Mahabharata, comédien et assistant de P. Brook.
Le Mahabharata, Le film
La Tempête, mise en scène de P. Brook
A partir de 1991, se consacre à l’écriture et la mise en scène :
1991
1992
1993/95
1994
1995
1996
1996/97
1997/98
1999
2000
2001
2002
2003
2004
Mise en scène à Rome et Milan de Il viaggio dell’ uomo che cercava dont il
est également l’auteur en collaboration avec Jean Claude Carrière
En collaboration avec le Théâtre Ouvert de Paris, mise en espace de Les yeux
d’encre de Arlette Namiand à Rome
Directeur artistique du Jeune Théâtre Européen du
Luxembourg
Adaptation française et mise en scène de Un Singe à l’Académie d’après Un
Rapport à l’Académie de Kafka à Luxembourg et Rome
Mention Spéciale du Jury du prix "Théâtre italien contemporain" décerné par la
Société Italienne des Auteurs (SIAE) pour l’adaptation française de Marina et l’autre
de Valeria Moretti
Dans le cadre de "Luxembourg capitale européenne de la culture 1995" mise en
scène pour le Jeune Théâtre Européen de Les Rêves d’Anne Frank de Bernard Kops
Participe au Festival d’Avignon 1995 avec Un Singe à l'Académie d’après Kafka, au
Théâtre du Chêne Noir
Mise en scène de La dispute de Marivaux au Théâtre du Renard à Paris
Mise en scène de Hamlet sauce piquante de Aldo Nicolaï à Athènes
Adaptation française de Rendez-vous à l’auberge de Valeria Moretti
Mise en scène de Frida Kahlo, une palette rouge sang de Valeria Moretti
Création à Nuremberg pour la Cie Mummpitz de Salto und Mortale, auteur et
metteur en scène
Adaptation et mise en scène du Conte de l’île inconnue de José Saramago, à
Nuremberg pour la Cie Mummpitz
Obtient le prix du Public et le prix du Jury pour son spectacle Salto und Mortale au
Festival Bavarois du Théâtre à Ingolstadt
Reçoit le Bayericher Theater Preis à Münich pour Salto und Mortale, pour le
meilleur spectacle jeune public
Mise en scène au Théâtre Daniel Sorano de Malaga de Paul Emond
Moi qui marche, avec comédiens et marionnettes, auteur et metteur en scène
France Culture, adaptation de Rendez-vous à l’auberge de Valeria Moretti
6
2007
2009
2010
2011
2012
2013
Mise en scène et auteur, au Théâtre d’Ingolstadt (Allemagne) de Le Cœur froid, tiré
de la nouvelle de Wilhelm Hauf
Mise en scène à Nuremberg pour la Cie Mummpitz de Pikko die Hexe
Mise en scène et co-auteur de Prometheus, Nüremberg
Mise en scène et co-auteur de Willi und die grosse Mauer, Nüremberg
Mise en scène à Rome, à la Fonderia 900, des Trois sœurs de Tchékov
Mise en scène de Il drago de Evgueni Schwartz, Teatro Stabile di Catania
Mise en scène à Bari au théâtre Kismet, de Una scimmia all'accademia de F.Kafka
Mise en scène pour le festival Etaisiades (Bourgogne) d’Inaccessibles Amours de
Paul Emond
Mise en scène du Songe d'une nuit d'été de Shakespeare, Auditorium Saint
Germain, Paris
Adaptation et mise en scène de Il Minotauro, un'altra storia, de Friedrich
Dürrenmatt, Festival de Benevento
Mise en scène de L'âge de prune de Aristides Vargas, Théâtre de l'Opprimé, Paris
Adaptation et mise en scène du Golem, Nüremberg
Mise-en-scène de Feu la mère de Madame de G. Feydeau pour le festival Etaisiades
Formateur :
 Dirige de nombreux stages en France (stages AFDAS).
Et à l’étranger : Rome, Milan, Glasgow, Berlin, Munich, Hambourg, Francfort, Perth,
Athènes, Liège, Luxembourg, Lausanne, Bruxelles, Amsterdam, Catane, Cagliari, etc…
 Université de Rome-La Sapienza : conférences sur le théâtre, laboratoires...
 Anime un atelier à l'année à Rome.
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Les comédiens-manipulateurs
> Melita Poma
Diplômée du Conservatoire d’Art Dramatique de Catania (Italie), joue Gorki,
Pirandello, Yourcenar etc. En 1991 rencontre Jean-Paul Denizon avec qui elle
travaille régulièrement comme comédienne (Clytemnestre, Artemisia
Gentileschi) et assistante. Est également traductrice en italien des livres de
Yoshi Oïda (L’Acteur Flottant, L’Acteur Invisible). Depuis 1998, création de
Qu’y a-t-il dans la malle du Capitaine ? (1998), elle crée et met en scène Du
Temps dans les voiles (2009) et Le monstre du couloir (2011-12) avec
marionnettes, objets et ombres. Joue dans Feu la mère de madame, de G.
Feydeau (2013). Également historienne de l'art, anime des visites, des ateliers
autour des œuvres d'art.
> Arnaud Caron
A peine terminées des études de gestion il monte sur scène pour interpréter
Povchéri d'après Patrick Cauvin, monoloque qu'il jouera pendant plus de 2 ans à
Paris et en tournée. Par la suite Il travaille comme comédien avec de nombreux
metteurs en scène aussi bien dans le répertoire classique que contemporain, en
France en Suisse et Belgique. En 1998 il découvre le travail avec les
marionnettes, et cheminera pendant 8 ans avec la compagnie aiA participant à la
création de Qu'y a t il dans la malle du capitaine et de Moi qui marche.
Au grès des rencontres, il se retrouve parfois assistant à la mise en scène,
administrateur de production et s'est récemment découvert des talents de
costumier. Il est également maître d'ikebana, art floral japonais, qu'il enseigne et
est régulièrement invité à participer à des expositions.
> Maxime Paz
Joue au théâtre dans des pièces d'A. Jarry (Ubu enchaîné), de J. Anouilh (Le
rendez-vous de Senlis), etc. ainsi que Le Misanthrope et Tartuffe de Molière mis
en scène par Roger Hanin qu'il retrouve à la télévision (Navarro, Maître Da
Costa) et au cinéma (Train d'Enfer). Il interprète de nombreuses pièces
radiophoniques, crée des parcours aux musées d'Orsay et Bourdelle et anime
une chronique sur France Inter (Un musée dans l'oreille).
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Décors & Scénographie
> Natacha Markoff
Formation en Architecture d'Intérieur et Scénographie à l'Ecole Nationale
Supérieure des Arts Décoratifs de Paris et à l'Institut Stoganoff de Moscou. 3ème
cycle en Mobilier aux Ateliers de la rue St Sabin. Dans le domaine de la
Conservation du Patrimoine Architectural : études au Centre Européen à Venise.
Développe son activité dans différents domaines :
la Scénographie. Signe les décors des pièces : Fonctions et dérivés au Théâtre
Ciné 13 , Paris, hiver 2004. La Demoiselle aux Crottes de Nez au Théâtre du
Rond-Point, Paris, avril03. Un Sapin de Noël chez les Ivanov, Comédie-Bastille
et Atelier du Plateau, Paris, hiver 2002/2003.
La Déco-Costumes et les Accessoires (Théâtre, Opéra et Cinéma): travaille
notamment pour L. Pelly (assistante costumes pour Le Roi Jean, Palais des
Papes, Avignon 98, Et Vlan en avant la zique), pour A. Romand (Cosi Fan
Tutte, La Mouette, Les Destinées sentimentales), pour Ch. Thomas (A Chacun
son Serpent).
L’Architecture Intérieure : intervient dans diverses agences, entre autre chez
Harmatan et chez J-F Lohou (Projets de Musées et aménagement de lieux
publics).
La Peinture : fresques et trompe-l’œil. Enseigne le Dessin-Perspective à l'ESAT.
Création marionnettes
> Mélanie Mazoyer
École d’architecture de Paris la Seine (EAPS-Beaux-arts de 93 à 96) puis École
Supérieure Nationale des Arts de la Marionnette, diplômée en 99.
Fonde en 99 la compagnie Les Clandestines Ficelles en collaboration avec
Yseult Welschinger puis Jean-Cristophe Blondel. Participe aux créations de la
compagnie et collabore sur de nombreux projets avec d'autres compagnies
(Anamorphose, Théâtre du Mantois, La Balestra, La Fabrique des arts d'à coté,
La Valise, aiA).
Comédienne pour la compagnie La Fabrique des arts d’à côtés, puis sur Le
Bestiaire Forain du Théâtre La Licorne.
9
Précédents spectacles
Depuis 1998 notre compagnie s’intéresse aux spectacles destinés au jeune public. Nous avons abordé
d’emblée des sujets de réputation délicate, en considérant que les enfants se posent des questions
fondamentales qui méritent des réponses que les adultes, par peur, ne leur donnent presque jamais.
C’est ainsi que nous avons monté Qu’y a-t-il dans la malle du Capitaine ?, qui raconte l’histoire
d’un grand père qui lègue à son petit fils sa passion pour la mer. Cette passion s’affirme à travers la
relation affective qu’ils entretiennent, et explose après la mort de ce grand-père. Nos passions sont
faites de nos désirs, mais nos désirs sont construits sur des paradigmes affectifs et ne se révèlent
souvent qu’à travers l’expérience douloureuse de la perte.
En 2000 ce spectacle reçoit le Prix du Public au Festival International de la Marionnette de Cannes,
et en 2002 il participe au Festival International de Théâtre Jeune Public Panoptikum à Nüremberg
et Augsburg.
En novembre 2000, Jean-Paul Denizon, directeur artistique de notre compagnie, et metteur en scène
de Moi qui Marche, écrit et met en scène à Nüremberg, Salto und Mortale. L’histoire est simple : un
clown est seul, il a tout raté, il n’arrive même pas à faire rire le public, il est désespéré et il appelle la
mort de ses vœux. La Mort apparaît et veut l’emmener. Mais au moment de partir elle voit le nez
rouge du clown abandonné à terre et lui demande de la faire rire. En échange il aura la vie sauve...
Ce spectacle a fait scandale à sa présentation : on ne devait pas parler de ce genre de choses à des
enfants. Depuis il a été joué plus de 200 fois en Allemagne et en Suisse. Il a reçu le Prix du Public et
le Prix du Jury au Festival Bavarois du Théâtre d’Ingolstadt, et le Bayericher Theater Preis (2002) à
Münich, prix décerné pour le meilleur spectacle jeune public de l’année en Allemagne.
Ces deux spectacles nous montrent que l’on peut aborder des sujets graves avec les enfants, et qu’ils
en ont besoin. Trop souvent on les considère comme des petits êtres fragiles et incapables d’affronter
la réalité. Fragiles, ils le sont, et en cela il faut être délicat et attentif, ils ne vivent pas dans le même
univers que le nôtre, mais ils ont besoin de se coltiner avec la réalité, donc d’avoir des réponses. Il
n’y a pas d’âge pour la pensée, et la vie exige d’être prêt à chaque instant. Le besoin de savoir est
impératif, il n’est pas réservé. Il faut y répondre, même si de grosses émotions sont en jeu. Cela nous
conforte dans nos choix.
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