Ambassade du Royaume du Maroc en France
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Ambassade du Royaume du Maroc en France Lundi 14 Mai2007 Politique Française Début de semaine chargé pour Nicolas Sarkozy Premiers contacts avec les partenaires sociaux, passation de pouvoir avec Jacques Chirac, premier déplacement à l'étranger, formation du gouvernement : huit jours après son élection à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy entre cette semaine dans le vif du sujet. Sans attendre d'être officiellement à l'Elysée, il a rendez-vous, aujourd’hui avec le secrétaire général de la CFDT. Suivront le président de la CFE-CGC, la présidente du Medef, le secrétaire général de la CGT, et mardi, celui de Force Ouvrière et le président de la CFTC. Certains leaders syndicaux craignent un passage en force de plusieurs réformes, notamment sur les heures supplémentaires, le service minimum et les régimes spéciaux de retraite. Nicolas Sarkozy a un autre rendez-vous, cette fois avec son parti, l'UMP, qui tiendra un conseil national dans un grand hôtel parisien. Il démissionnera à cette occasion de la présidence du parti, qu'il occupe depuis décembre 2004 et à laquelle il ne devrait pas être remplacé. Nicolas Sarkozy prendra officiellement ses fonctions de chef de l'Etat mercredi matin lors d'une passation des pouvoirs qui débutera à 11 heures. Il aura alors un entretien avec le président Jacques Chirac, qui quittera ensuite définitivement l'Elysée, 12 ans après le début de son premier mandat, en 1995. L'entourage du président élu promet "une ou deux nouveautés" pour la cérémonie d'installation du nouveau chef de l'Etat. Celle-ci à peine terminée, Nicolas Sarkozy partira pour son premier rendezvous à l'étranger, à Berlin, où il s'entretiendra et, probablement, dînera avec la chancelière Angela Merkel. Le nouveau président est très attendu sur les questions européennes par ses partenaires de l'Union, deux ans après le rejet par la France du traité constitutionnel européen. (Le monde avec Reuters) Nicolas Sarkozy aurait proposé à Bernard Kouchner d'entrer au gouvernement Dimanche 12 mai, des sources concordantes ont indiqué que Nicolas Sarkozy aurait proposé le ministère des affaires étrangères à Bernard Kouchner, ex-haut représentant de l'ONU pour le Kosovo et ancien ministre de la santé socialiste. Selon ces sources, "M. Kouchner a été contacté, il est prêt à entrer dans la gouvernement". Bernard Kouchner, qui avait appelé avant le premier tour de la présidentielle à une alliance entre le PS et les centristes rassemblés autour de François Bayrou, est le fondateur de l'organisation humanitaire Médecins Sans Frontières. Un autre socialiste, Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères du premier ministre socialiste Lionel Jospin (1997-2002), s'est également vu proposer cette fonction par le nouveau président de droite. Samedi, le conseiller de M. Sarkozy Claude Guéant, probable futur secrétaire général de la présidence française, avait indiqué que M. Védrine réservait sa réponse. Mais, "on pourrait réfléchir à un autre poste pour lui", avait-il ajouté, assurant que le ministère de la justice avait également été évoqué pour cet ancien collaborateur de François Mitterrand. Nicolas Sarkozy a signalé sa volonté de faire entrer des personnalités centristes et issues de la gauche dans le gouvernement dont la composition devrait être annoncée dans la foulée de la nomination du premier ministre jeudi 17 mai. (Le monde avec AFP) François Hollande se prononce pour la formation d'un "grand parti de la gauche" Invité de l'émission "France Europe Express", dimanche 13 mai, François Hollande a plaidé pour la formation d'un "grand parti de la gauche". "Les radicaux de gauche, les amis de Jean-Pierre Chevènement y sont prêts, et nous allons le faire avec tous ceux qui le voudront", a expliqué le premier secrétaire du Parti socialiste. M. Hollande a indiqué vouloir s'atteler à ce projet "après les élections législatives". Après ces échéances, "il y aura des assises qui permettront de refonder un grand parti de la gauche". Et d'expliquer : "On ne peut pas avoir un grand Parti socialiste" avec "des petites forces, des satellites autour de lui". "La droite a su le faire" en créant l'UMP, a observé le numéro un socialiste. Quel serait l'espace politique de la nouvelle formation ? "Tout l'espace qui va de la gauche, sans aller jusqu'à l'extrême gauche, jusqu'au centre gauche ou au centre", a affirmé M. Hollande. Selon lui, "on ne va pas sous-traiter, ni à une gauche radicale qui n'existe plus, ni à un centre qui, lui, existe. On va prendre tout l'espace".Interrogé sur le nom de ce futur parti, M. Hollande a répondu : "Cela ne troublerait pas de s'appeler 'la Gauche', c'est même plutôt un honneur." (Le monde avec AFP) Ségolène Royal souhaite que le candidat socialiste soit désigné dès la fin des législatives Ségolène Royal a ouvert, samedi 12 mai à la Mutualité à Paris, le conseil national du Parti socialiste par un appel à l'"union" et à la "mobilisation". Devant les quelques 300 membres du parlement du PS, présents pour tirer un premier bilan du scrutin et adopter une plate-forme programmatique pour les législatives, Mme Royal a tout d'abord rappelé qu'elle était "disponible" et prête à participer à des réunions électorales, d'autant plus, a-t-elle rappelé, qu'elle n'est pas elle-même candidate. En marge de la réunion, elle a demandé à ce que le prochain candidat socialiste à l'Elysée soit "rapidement désigné après les législatives" et qu'ensuite, s'engage l'élaboration du projet présidentiel de son parti. "Il faut que le candidat soit désigné beaucoup plus tôt, qu'il ne soit pas épuisé dans des querelles et des conflits internes", a-t-elle préconisé. A sa sortie du conseil national, Laurent Fabius a de son côté demandé à ce que les socialistes se concentrent sur la bataille des législatives et non "à des arrière-pensées". Pour lui, parler de calendrier est prématuré : "Ce que les gens veulent, c'est que les socialistes soient rassemblés, qu'il y ait un vrai ancrage à gauche et en même temps une certaine nouveauté, une certaine novation." (Le monde avec AFP et Reuters)