Chap2 L`UTILISATION DE MERISE DANS UN PROJET

Chap2 L’UTILISATION DE MERISE DANS UN PROJET
1. La première approche
: les étapes de MERISE
1.1 Introduction
MERISE propose une approche en sept étapes :
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Schéma directeur
Etude préalable
Etude détaillée
Etude technique
La réalisation
Mise en œuvre
Maintenance
1.2 Le schéma directeur
L’objectif est de faire le pont entre la stratégie d’entreprise et ses besoins en terme de système d’informatisation, on retient les principales options informatiques et la planification des projets. On cré, pour construire ce plan, on découpe l’entreprise en domaine d’activité (marketing, fabrication, gestion du personnel,…), on définit les principales finalités stratégiques et on affecte cette finalité au domaine. Pour chaque couple, on procède à l’identification des besoins en terme de système d’information. Par le schéma directeur, on assure la cohérence des développements et on définit les priorités ce qui se traduit par une planification des projets au seing de chaque domaine.
1.3 L’étude préalable
L’étude préalable permet d’affiner les besoins exprimés dans la construction du schéma directeur, domaine par domaine, projet par projet. L’étude préalable est l’occasion d’actualisés certains détails du schéma directeur, de vérifier l’opportunité du projet, d’évaluer les cas de mise en œuvre du projet en fonction des choix d’organisation et d’outils informatiques. A l’issu des études préalables, on peut choisir de ne pas informatiser. Lorsqu’une décision d’automatisation est prise, il y a nécessairement une étude détaillée.
1.4 L’étude détaillée
L’étude détaillée complète la réflexion initialisé par l’étude préalable pour ce qu’il a été prévu d’automatiser. Page 1 sur 4
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Son objectif est de fournir des spécifications fonctionnelles détaillés pour le projet considéré.
1.5 L’étude technique
Son but est de déterminer l’architecture technique du système de données et de traitement. Le dossier obtenu est indispensable à la production du logiciel.
1.6 La réalisation
La réalisation comporte 3 étapes :
⇒ Codage du programme (écriture)
⇒ Recettes et mise au point (texte)
⇒ Intégration des différentes briques constituées
La réalisation est une étape assez difficile qui prend autant de temps que la conception du logiciel. C’est dans cette étape que l’on peut se rendre compte de la méthode : si cela fonctionne c’est grâce à la méthode, si cela ne fonctionne pas c’est à cause de l’informaticien.
Ces difficultés et ces risques conflictuels se réduisent par une application stricte de la méthode avec en particulier des comités de décision après chaque étape importante du projet et l’élaboration d’un cahier des recettes simultanément à la rédaction d’un cahier des charges détaillées.
Le cahier des recettes qui décrit les différents cas à recetter permet d’être plus fin et plus exhaustif lors de l’écriture du cahier des charges.
1.7 La mise en œuvre
La mise en œuvre comporte :
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la création et l’initialisation des bases de données
la réception et l’installation de nouveau matériel informatique
la rédaction de manuel (guidé par l’utilisateur)
la formation de l’utilisateur
le fonctionnement en parallèle des anciennes applications et des nouvelles
⇒ le lancement définitif des nouvelles applications
La mise en œuvre demande beaucoup de temps et d’énergie.
1.8 La maintenance
La maintenance permet de faire vivre les applications et de les mettre à niveau jusqu’à leur mort. Cela demande de la rigueur : il ne faut pas perdre de vue la méthode, il faut penser à maintenir les différentes documentations. Toutes les méthodes et moyens connus doivent être utilisés.
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2. Deuxième approche par niveau d’abstraction
Il existe trois niveau d’abstraction : le niveau conceptuel, logique et physique.
2.1 Le niveau conceptuel
C’est définir le métier de l’organisation étudié en répondant à la question « QUOI ? » : il définit le « QUOI ». C'est­à­dire définir ce que l’on veut faire sans se préoccuper des problèmes d’organisation ou techniques.
On élabore les modèles conceptuels de données (MCD) et conceptuels de traitement (MCT). On met en évidence des règles de gestion (traduction conceptuelle des objectifs choisis et des contraintes acceptées par l’entreprise). Une règle de gestion peut être lié aux données, on l’appelle alors règle de calcul. Les règles de gestion, qui portent sur ces traitements, sont appelés règles d’action.
2.2 Le niveau logique
Le niveau logique précise les choix d’organisation pour atteindre les objectifs définis au niveau conceptuel.
On répond aux questions :
⇒ Où ? (à quel poste de travail)
⇒ Qui ? (qui de l’homme ou de la machine réalise l’action)
⇒ Quand ? (situation de l’action dans le temps, l’absolue ou le relatif)
On élabore les modèles logiques de données (MLD) et organisationnelles de traitement (MOT). On met en évidence des règles d’organisation.
Exemple : Les commandes de réapprovisionnement sont passées le mercredi et le samedi (« Quand ? »)
2.3 Le niveau physique
Il précise les choix techniques réalisés pour atteindre les objectifs définis dans le modèle conceptuel en tenant compte des choix d’organisation. C’est le niveau le plus évolutif. Il répond à la question « Comment ?» ( avec quel moyen technique ?).
On élabore alors les modèles physiques de données (MPD) et opérationnels de traitement (MOpT).
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Les règles sont des règles techniques traduisant une solution technique compatible avec l’organisation conclue et visant les objectifs à atteindre.
Exemple
: une imprimante doit avoir une capacité d’impression de 10 000 lignes par minutes.
3.L’utilisation de MERISE dans un projet
3.1 la courbe du soleil ou la courbe de la pluie
Shéma…
Au cours de l’étude préalable se pose le problème de l’existence. La question qui se pose est : « Doit­on étudier l’existant ? » : pour en connaître les avantages et les inconvénients puis répondre aux besoins de l’utilisateur et aux besoins locaux.
La courbe du soleil s’appuie, d’une part, sur une analyse classique, c'est­à­dire une démarche d’analyse de l’existant pour formuler un diagnostique et, d’autre part, sur une approche à trois niveau d’abstraction de MERISE.
3.2 L’utilisation pratique
L’étude de l’existant s’appuie, bien sûr, sur l’étude des structures physiques de données, l’étude des différents produits et sur les chaînes de traitement.
L’étude de l’organisation mise en place permet essentiellement de vérifier que tous les traitements, résultats, produits ont bien été répertorié. Elle permet également de mettre en évidence les points d’organisation à utiliser.
Il n’est pas nécessaire de réaliser les différents modèles des niveaux physique et logique pour décrire cet existant ; les documentations existantes peuvent suffire.
Par contre, il est impératif d’établir les modèles des niveaux conceptuels (donnée / traitement).
Après recensement, des nouveaux besoins et objectifs, on pourra poursuivre l’étude par les modèles conceptuels du nouveau système puis décliner au niveau logique puis physique.
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