LE BEFFROI DE BETHUNE

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LE BEFFROI DE BETHUNE
LE BEFFROI DE BETHUNE
Le Beffroi, symbole de l’indépendance
En 1297, Philippe le Bel envahit la Flandre. La guerre se passa, Béthune fut
assiégée pendant la guerre de Cent Ans…La charte de 1346 récompense les
Béthunois pour leur résistance et les autorise à construire un Beffroi de pierre
et de bois. Comme dans toutes les guerres de Flandres, il devient le symbole de
l’indépendance de la cité et, au cœur de la Grande Place, marque la suprématie
de la bourgeoisie sur la ville. Reconstruit en 1388, le beffroi sera maintes fois
remodelé mais toujours autour de la même structure.
Le Beffroi
Le Beffroi est gravement touché. Partiellement protégé par les maisons qui
l’entouraient, il a perdu tout le haut de son édifice et les murs de grès sont
lézardés. Dans un premier temps, il est question de laisser le Beffroi dans l’état,
pour témoigner de « La barbarie Allemande ». Mais cette idée est très vite
abandonnée. Paul Degez, architecte de la ville, à la charge de réparer cet édifice
à l’identique, sous l’autorité de Monsieur Paquet, architecte en chef des
monuments historiques.
Le travail consiste en une reprise en sous œuvre et en la reconstruction de la
partie supérieure du Beffroi, déjà restauré en 1907 et dont les plans avaient été
conservés.
En 1921, une protection provisoire est posée autour du Beffroi afin de
maintenir le bâtiment en l’état, et d’éviter de nouvelles dégradations jusqu'à sa
restauration définitive.
Le 10 aout 1923, commence la restauration des faces nord-est et nord-ouest.
Les pierres brulées ainsi que les parties altérées, sont remplacées par des grés
provenant des restes de l’église St Vaast. C’est « une reconstruction des parties
démolies, telles qu’elles étaient en 1914. C’est donc une restauration sans
aucune modification de l’état ancien. »
En 1924, les deux autres cotés subissent le même traitement. Le Campanile et
la toiture sont entièrement refaits.
En l’apparence aucune modification n’a été apportée ; seul le 3ème étage du
bâtiment a subit quelques changements. A ce niveau, le plancher et le plafond
sont en béton armé, matériau largement utilisé pour la période de la
reconstruction.
En 1928, les établissements Henry Lefaute installe le nouveau carillon, inauguré
le 6 octobre 1929.
En 1924, le Beffroi est au centre d’une polémique. L’architecte L.M Cordonnier
projette de reconstruire l’Hôtel de ville au centre de la Grande Place, autour du
Beffroi. Ce projet est abandonné, et le Beffroi reste isolé. Il est classé
monument historique le 8 juin 1927, avant d’être inscrit plus récemment au
patrimoine mondial de l’UNESCO (15 juillet 2005).
Florine Taffin 6C

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