Université Sétif 1_prof_DJENANE.pptx

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Par$cipa$on à la gouvernance d’un établissement public d’enseignement supérieur: Quelques éléments de réflexion Pr. Abdel Madjid DJENANE Recteur de l’université Ferhat ABBAS Sé?f 1, 19000 Algérie
Beirut, Liban, 12-­‐14 Mai 2015 1 Plan de la présenta?on Introduc$on 1-­‐ Rôle ins$tu$onnel de l’établissement public -­‐ Historique -­‐ Missions -­‐ Caractéris$ques -­‐ Conséquences 2-­‐ Par$cipa$on des par$es prenantes (Qui? Quoi? Comment?) -­‐ Hypothèse -­‐ Par$cipa$on des acteurs (internes) -­‐ Par$cipa$on des par$es prenantes (externes) 3-­‐ Impacts de la par$cipa$on su secteur privé sur la gouvernance des universités Conclusion
Introduc$on v  L’université est le centre du savoir et de la forma$on. Elle est le précurseur du développement technologique, économique et social. Elle doit être dynamique et en constante évolu$on. v  Le système de l’enseignement supérieur est complexe. Il dépend de plusieurs facteurs interdépendants qui influent sur ses performances (qualité des diplômés et des résultats de la recherche). v  La forma$on supérieure et la recherche scien$fique d’un établissement ne peuvent être efficaces que s’ils sont en adéqua$on avec son environnement socio-­‐économique. v  Pour une bonne gouvernance, l’implica$on des acteurs clés (enseignants, étudiants, administra$fs) et des par$es prenantes (entreprises, collec$vités locales, ….) à la ges$on de tous les segments de l’établissement (forma$on, recherche, ressources, gouvernance) de l’enseignement supérieur est indispensable. 1-­‐ Rôle ins$tu$onnel de l’établissement public algérien -­‐  Historique ü  La plate forme de la Soummam (1956) impose au futur état indépendant un développement social et républicain; ü  Doctrine, confirmée en 1962 à l’indépendance du pays; ü  Première réforme de l’enseignement supérieur en 1971. Forma$on massive des cadres pour remplacer le départ massif des européens, par$s à l’indépendance du pays ü  Elargissement de l’éventail de l’enseignement supérieur ü  1982, démocra$sa$on de l’enseignement supérieur, scolarisa$on obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans, arabisa$on des sciences humaines et sociales, ….. -­‐  Missions de l’enseignement supérieur L’université, en tant que composante finale du secteur de l’éduca@on, contribue: ü  Au développement de la recherche scien@fique et technologique et à l’acquisi@on, au développement et à la diffusion du savoir et au transfert des connaissances. ü  A l’éléva@on du niveau scien@fique, culturel et professionnel du citoyen par la diffusion de la culture et de l’informa@on scien@fique et technique. ü  Au développement économique et culturel du territoire ü  A la promo@on sociale en assurant l’égal accès aux formes les plus élevées de la science et de la technologie à tous ceux qui en ont les ap@tudes. -­‐  Caractéris$que de l’enseignement supérieur algérien ü  Les financements sont assurés par les pouvoirs publics; ü  Les études sont gratuites, seul le mérite départage les impétrants; ü  En plus d’une bourse d’étude, la prise en charge sociale des étudiants (logement, transport, restaura@on) est assurée; ü  Il n’y a aucune discrimina@on entre les sexes; ü  La démocra@sa@on de l’enseignement supérieur (massifica@on élevée); ü  Une centaine d’établissements de forma@on supérieure publics ü  Langues d’enseignement ( arabe, français) ü  Mul@tude de diplômes (ingéniorat, licence, DES, DEUA, ….) jusqu’ 2004 (LMD) -­‐  Conséquences: Secteur de l’éduca$on Poli$que sociale Forma$on universitaire Économie de marché Recherche scien$fique Missions de l’université Secteur socio-­‐économique Développement technologique, économique et social Inadéqua$on entre la forma$on supérieure et l’environnement socio-­‐économique CeYe inadéqua@on s’est accentuée (taux chômage élevé) à par@r de 1982 à cause de: -­‐ La massifica@on de l’enseignement supérieure -­‐ Le passage des entreprises publiques à l’économie de marché -­‐ Adop@on en 2004 du système interna@onale pour harmoniser entre l’entrée du système de forma@on supérieur et sa sor@e. -­‐ Le système con@nue à fonc@onner comme avant: pas de cohérence entre son aval et son amont. Pour dépasser la contradic@on entre l’aval et l’amont du système de forma@on universitaire, il faut: -­‐ Plus d’autonomie pour les établissements -­‐ Une ges@on par@cipa@ve Quelle autonomie? -­‐  Une bonne gouvernance ne peut être garan@e, qu’avec une autonomie accrue de l’établissement. -­‐  CeYe autonomie doit être liée à la responsabilité et doit fonc@onner dans un cadre de référence. Elle doit changer la rela@on entre l’établissement et sa tutelle mais ne peut en aucun cas être synonyme d’une indépendance totale. -­‐  Il est évident que l’aYribu@on de plus d’autonomie ne peut se concevoir que dans un cadre na@onal organisé. Elle doit être compa@ble avec le cadre législa@f. -­‐  De plus, l’université doit développer son autonomie selon son environnement et les spécificités locales. 2-­‐ Engager les par$es prenantes -­‐  La gouvernance de l’université (administra@ve, financière, académique, sociale) doit être collégiale (avec autonomie et par@cipa@on de tous les acteurs) et non bureaucra@que, entrepreneuriale ou managériale. -­‐  La par@cipa@on des par@es prenantes peut être interne (étudiants, enseignants, administra@fs) ou externe (entreprises, collec@vités locales, les alumnis, les parents, …). Par@cipa@on des acteurs internes A-­‐ par@cipa@on des étudiants: -­‐  En tant qu’éléments clés de la communauté universitaire, les étudiants devraient par@ciper et influencer l'organisa@on et le déroulement des différents processus de l’université (forma@on, recherche, gouvernance). -­‐  PermeYre aux étudiants d’u@liser d’une manière efficace leur représenta@vité (droit de parole et de vote) dans les différents organes et instances de consulta@on (conseil d’administra@on, ……) et de suivi de l’établissement (Assurance Qualité). B-­‐ par@cipa@on des enseignants: En général, mis à part les aspects académiques et de recherche scien@fique, la par@cipa@on des enseignants à une gouvernance démocra@que des université est minime. -­‐ La représenta@vité des enseignants dans les différents conseils se limite à «émeYre des vœux» au lieu d’être une force de proposi@on et d’orienta@on dans la prise de décision et de l’orienta@on stratégique de l’établissement. -­‐  Certaines missions stratégiques de l’université doivent être traités en amont du conseil d’administra@on. Les dossiers théma@ques nécessitant des débats plus techniques doivent être du ressort d’enseignants experts au niveau des facultés et départements. -­‐  La représenta@vité des enseignants dans les différentes instances se fait par élec@ons des pairs. L’élu ne veut pas dire le plus compétent! Existe-­‐t-­‐il un juste milieu? -­‐  La présence des enseignants-­‐chercheurs dans les différents conseils de l’université doit assoir les principes de la par@cipa@on, de la collégialité et de la démocra@e de la gouvernance. Par@cipa@on des par@es prenantes (environnement socio-­‐
économiques) -­‐ Implica@on dans l’orienta@on, l’inser@on professionnelle, les stages, … des étudiants. -­‐  Par@cipa@on à la professionnalisa@on des offres de forma@ons et montage de forma@ons qualifiantes pour les adultes. -­‐  Collabora@on étroite dans la mise en place des projets de recherche, thèses de doctorat et mémoires de fin d’étude. -­‐  Renforcement de l’innova@on, la recherche appliquée et le transfert technologique. Améliora@on de la qualité et de la produc@vité des entreprises. -­‐  Mise en place de pépinières et d’incubateurs d’entreprises innovantes pour accompagner les jeunes chercheurs créateurs. Développer les ressources humaines, les compétences et renforcement de leurs capacités pour renforcer la structure (interface de transfert). 3-­‐ Impacts de la par$cipa$on des par$es prenantes: -­‐  Meilleure employabilité des diplômés et améliora@on du transfert technologique vers le secteur socio-­‐économique. -­‐  Améliora@on des ressources matérielles et financières des établissements mais aussi sa visibilité et sa crédibilité na@onale et interna@onale. -­‐  Pertes d’autonomie des centres décisionnels tradi@onnels. -­‐  Risque de perte des acquis sociaux historiques de l’enseignement supérieur. -­‐  Rétrécissement des cursus de forma@on académiques au profit de la professionnalisa@on des forma@on. -­‐  Prédominance d’une recherche appliquée et de développement au dépend de la recherche fondamentale. -­‐  Risque de dilu@on des réponses au sein de l’établissement causé par le fait de «la par@cipa@on pour la par@cipa@on ». Conclusion 

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