PACIFIC 231 (1923)

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PACIFIC 231 (1923)
PACIFIC 231 (1923)
Fiche 3ème
Arthur Honegger (1892-1955)
Comme "sujet", j'ai choisi la locomotive type "Pacific", symbole
231, pour trains lourds de grande vitesse."
("Pacific" est une locomotive express, à vapeur "231" signifie :
de chaque côté 2 roues porteuses avant, 3 roues motrices, 1
roue porteuse arrière.)
Repères biographiques :
Né au Havre en 1892, mort à Paris en 1955.
Né de parents zurichois, HONEGGER reçut de son origine alémanique l’empreinte protestante, mais devint assez rapidement
français de cœur et d’adoption. Il acheva sa formation à Paris pour le violon, les classes d’écriture et la composition avec WIDOR et la
direction d’orchestre avec Vincent d’INDY.
C’est au Conservatoire de Paris qu’il rencontre MILHAUD qui sera son ami toute sa vie. Peu après, il adhèrera au Groupe des
Six, tout en restant en partie étranger aux principes esthétiques du mouvement car très indépendant d’esprit.
Qualifié de néo-romantique, ennemi de tout système (aussi bien de SCHOENBERG que de toute autre école de l’époque), sa
réputation est vite établie avec Le Roi David (oratorio) en 1921 et Pacific 231 (poème symphonique) en 1923.
Vouant un culte à BACH et à BEETHOVEN, cultivant volontiers les grandes formes classiques, son écriture, d’un lyrisme
vigoureux, adopte des polyphonies complexes et tend vers un dramatisme (qu’on retrouve particulièrement dans ses oratorios comme
Jeanne au Bûcher).
Le Style et l’écriture d’Honegger :
Au carrefour des univers français et germanique, HONEGGER a défendu avec détermination son indépendance dans le monde
musical du XXe siècle. Il a su se démarquer du passé tout en s’y rattachant de même qu’il a ouvert l’avenir pour certains sans les
contraindre à être des disciples :
*hétérogénéité des matériaux du langage musical : superposition de tonalités et de rythmes différents (polytonalité et polyrythmie)
*importance des ostinatos, nombreux et rythmiques et des pédales harmoniques
*superpositions des thèmes dans une écriture toute empreinte de contrepoint (fugato et imitations)
*effets sonores d’une grande richesse par la grande variété des modes de jeux, notamment aux cordes
*clarté du discours : thèmes facilement repérables et mémorisables
*classicisme de la forme, où la variation domine, comme élément de développement des idées
*orchestre brillant, utilisé pleinement dans une tradition française et une influence russe.
1ère écoute de l’œuvre :
♪ Formation instrumentale : ……………………………………………………….
♪ Couleur sonore : Effectif ……………………………………………… que la normale  orchestre ………………….. .
Grande variété des ………………………………………… et des …………………………………. (cf. cordes)
♪ Impressions au niveau du temps musical (pulsation/tempo/rythme) :
Musique
pulsée
non pulsée
Superposition de rythmes différents = ……………………………………. .
Impression d’……………………………. jusqu’à la « vitesse de croisière » puis un brusque ……………….. vers la fin :
donnée à la fois par les changements de ……………… et de …………………….. ( ……………………………. ou
…………………………… des valeurs rythmiques).
♪ Impressions au niveau mélodique :
…… thèmes …………… en tout, présentés puis repris avec des …………………………., et même ………………………….
au climax de l’œuvre.
Superposition de « tons » différents = ……………………………….. .
♪ Impressions au niveau de l’écriture musicale, de la forme/de la structure :
Thèmes courts facilement …………………………….. et ………………………….. + de nombreux …………………….. .
Utilisation de la ……………………… .
Ecriture en …………………………………. (imitation et fugato) .
Forme : utilise le principe du ………………………………………………….. .
2ème écoute de l’œuvre : Repérez par qui sont joués les thèmes et repérez l’aspect général de ceux-ci :
♪ 1er thème : présenté d’abord aux …………… puis plus vif aux ………………………… .
Courbe mélodique en ………………… (ascendante/descendante).
Deux phrases ouvertes sans sentiment de ……….. .
♪ 2ème thème : Annoncé par les cors sur une note …………………… puis présenté par les …………………. .
Après le crescendo, joué par les bassons + les …………… + les …………………………… .
Puis joué en fugato par la plupart des instruments.
Thème ………… et ……………… .
Ecriture …………………………… .
♪ 3ème thème : Présenté aux ………………… et aux ……………………… .
Coloration …………………………….
(= succession de ½ tons).
♪ 4ème thème : Présenté aux ……………………………… et au cor anglais.
En ………………… comme le 1er thème.
Objet de nombreuses ………………………… entre
les instruments
Lequel des thèmes précédents est repris en CHORAL ? Par qui ? A quel moment de l’œuvre ?
Le ………… thème est repris en choral aux …………… puis aux ………………………… en ………………………………….
(= durée plus ………………… des notes).
On l’entend au point culminant et au moment intense de l’œuvre ( = ……………………) .
Un choral (au pluriel, chorals) est un genre musical liturgique, d'origine luthérienne, créé au XVIe. siècle dans le cadre de la
réforme protestante, pour être chanté en chœur par les fidèles pendant le culte. La particularité est que les paroles sont
uniquement en langue vernaculaire (le plus souvent en allemand). Il est destiné à être chanté et retenu par les fidèles. Il est
organisé en phrases régulières et en rythmes simples.
Par extension, le mot désigne une pièce jouée à l'orgue, plus rarement au clavecin, sur le thème du chant correspondant (on parle
aussi de « prélude de choral »). Cette forme a été très utilisée pendant la période baroque, avec des variantes :
*choral figuré : avec d'importants éléments de contrepoint en imitation
*choral varié : fantaisie chorale, mélange avec d'autres formes...
POEME SYMPHONIQUE : écrit pour orchestre, généralement en une seule partie, le poème symphonique est le genre le plus accompli de
la musique à programme, c’est-à-dire une composition inspirée d’une idée extra-musicale (dramatique, littéraire, philosophique ou
descriptive), suggérée dans le titre ou en préface. Il met toutes les ressources du timbre au service de l’évocation, de l’illustration, de la
méditation ou de la description. Sa caractéristique musicale majeure reste sa grande liberté structurelle, instrumentale et harmonique,
qui permet aux compositeurs d’utiliser les couleurs les plus rutilantes et les accords et les rythmes les plus originaux.
Pacific 231 est une œuvre très personnelle de HONEGGER, grand amateur d’automobiles et de chemins de fer. Bien qu’elle
s’inscrive, de façon générale, dans la tendance anti-expressive des arts du début XXe siècle, il ne l’a jamais considérée comme
dénuée d’émotion ou d’expression. La fascination pour les machines et la mécanique se propageait alors autant dans les arts
graphiques que dans la musique et dans le cinéma.
L’œuvre s’inscrit dans la tradition du poème symphonique en un mouvement. La technologie (ou le sport comme dans Rugby)
prise comme contenu de l’œuvre rappelle les conceptions développées par les Futuristes italiens, PRATELLA et RUSSOLO (L’Art des
Bruits, 1913), auxquels les usines, les trains, les avions et les machines modernes servirent de modèles mais dont les résultats
musicaux, pour la plupart constitués de montages de bruits, se révélèrent assez décevants.
Vocabulaire à retenir :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
NOM :
3ème
Prénom :
TRAVAIL PERSONNEL
Autres poèmes symphoniques :
1880 : « Dans les steppes de l’Asie Centrale » d’ ……………………………………………… (Russe)
1897 : « L’…………………………………………….. » de Paul Dukas (Français)
Autres œuvres musicales évoquant le Futurisme :
1925 : « …………………………………….. » de Georges Antheil (Français)
1927: «…………………………………. » d’Alexandre Mossolov (Russe)
Autres œuvres musicales évoquant les trains :
1985 : « The Chairman Dance » de ………………………….. (Américain)
1988 : « …………………………………….. » de Steve Reich (Américain)
Œuvres cinématographiques dans lesquelles le train joue un rôle important :
 La musique « Pacific 231 » d’Honegger est utilisée en 1949 pour le film de ………………………….. .
film d’Abel Gance,1922,
musique d’................................,
affiche de ………………………..
titre : ………………….
1938 : ……………………………………………,
film de Jean Renoir,
adaptation du livre éponyme d’Emile Zola (1890).
1959 : ……………………………………………..,
film d’Alfred Hitchcock
Œuvres plastiques :
La Gare St Lazare, arrivée d’un train
Claude Monet (1877)
Locomotive futuriste
Yvan Klioune (1914)
Train blindé en action
Gino Severini (1915)
The railway crossing
Fernand Léger (1919)
Œuvre complémentaire :
« Thrène à la mémoire des victimes d’Hiroshima » (1960)
Krzysztof Penderecki (polonais, né en 1933)
Contexte historique de création : …………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
Ruines d'Hiroshima après le bombardement
Que signifie le titre « thrène » ? ……………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Formation instrumentale : œuvre écrite pour 52 ……………… avec une importance des graves.
Utilisation de toutes les possibilités de ……………… de …………, des ……………… de ………………., de
………………., d’effets de masses (groupe/solistes).
Pas de …………………distincte et mémorisable ni de tonalité. On est ici en présence de musique .………………… .
On a des impressions diverses et on entend des ………………………… des bruits :
*…………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………….
*…………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………….
*…………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Vocabulaire (définitions)
*Musique du XXème siècle qui écarte les pôles et les hiérarchies propres à la musique tonale =
……………………………………………………………
*Grappe compacte de sons souvent conjoints =……………………………
*Sons qui « s’accordent » mal ensemble = …………………………………
*Glissement sur plusieurs sons se suivant dans l’ordre =………………………………….
*Modes de jeu divers propres aux instruments à ………………….. frottées :
Con arco = frotté avec l’.......................
Pizzicato = en ........................ les cordes
Col legno = avec le ………… de l’…………………….
Sul ponticello = jeu sur le ………………………… Sul tasto = jeu sur la …………………. (dessus du manche)
Cap'n, go sidetrack your train
Cap'n, go sidetrack your train
Cap'n, go sidetrack your train
Number three in line,
Acomin' in on time
Cap'n, go sidetrack your train
Partition:
COURS
PACIFIC 231 (1923)
Arthur Honegger (1892-1955)
Comme "sujet", j'ai choisi la locomotive type "Pacific", symbole
231, pour trains lourds de grande vitesse."
("Pacific" est une locomotive express, à vapeur "231" signifie :
de chaque côté 2 roues porteuses avant, 3 roues motrices, 1
roue porteuse arrière.)
Repères biographiques :
Né au Havre en 1892, mort à Paris en 1955.
Né de parents zurichois, HONEGGER reçut de son origine alémanique l’empreinte protestante, mais devint assez rapidement
français de cœur et d’adoption. Il acheva sa formation à Paris pour le violon, les classes d’écriture et la composition avec WIDOR et la
direction d’orchestre avec Vincent d’INDY.
C’est au Conservatoire de Paris qu’il rencontre MILHAUD qui sera son ami toute sa vie. Peu après, il adhèrera au Groupe des
Six, tout en restant en partie étranger aux principes esthétiques du mouvement car très indépendant d’esprit.
Qualifié de néo-romantique, ennemi de tout système (aussi bien de SCHOENBERG que de toute autre école de l’époque), sa
réputation est vite établie avec Le Roi David (oratorio) en 1921 et Pacific 231 (poème symphonique) en 1923.
Vouant un culte à BACH et à BEETHOVEN, cultivant volontiers les grandes formes classiques, son écriture, d’un lyrisme
vigoureux, adopte des polyphonies complexes et tend vers un dramatisme (qu’on retrouve particulièrement dans ses oratorios comme
Jeanne au Bûcher).
Le Style et l’écriture d’Honegger :
Au carrefour des univers français et germanique, HONEGGER a défendu avec détermination son indépendance dans le monde
musical du XXe siècle. Il a su se démarquer du passé tout en s’y rattachant de même qu’il a ouvert l’avenir pour certains sans les
contraindre à être des disciples :
*hétérogénéité des matériaux du langage musical : superposition de tonalités et de rythmes différents (polytonalité et polyrythmie)
*importance des ostinatos, nombreux et rythmiques et des pédales harmoniques
*superpositions des thèmes dans une écriture toute empreinte de contrepoint (fugato et imitations)
*effets sonores d’une grande richesse par la grande variété des modes de jeux, notamment aux cordes
*clarté du discours : thèmes facilement repérables et mémorisables
*classicisme de la forme, où la variation domine, comme élément de développement des idées
*orchestre brillant, utilisé pleinement dans une tradition française et une influence russe.
1ère écoute de l’œuvre :
♪ Formation instrumentale : orchestre symphonique
♪ Couleur sonore : Effectif plus important que la normale  orchestre brillant.
Grande variété des effets sonores et des modes de jeu (cf. cordes)
♪ Impressions au niveau du temps musical (pulsation/tempo/rythme) :
Musique
pulsée
non pulsée
Superposition de rythmes différents = Polyrythmie.
Impression d’accélération jusqu’à la « vitesse de croisière » puis un brusque ralenti vers la fin :
donnée à la fois par les changements de tempo et de rythme (car diminution ou augmentation des valeurs rythmiques).
♪ Impressions au niveau mélodique :
4 thèmes courts en tout, présentés puis repris avec des variations, et même superposition au climax de l’œuvre.
Superposition de « tons » différents = polytonalité.
♪ Impressions au niveau de l’écriture musicale, de la forme/de la structure :
Thèmes courts facilement identifiables et mémorisables.
De nombreux ostinatos.
Utilisation de la variation.
Ecriture en contrepoint (imitation et fugato).
Forme : utilise le principe du poème symphonique.
2ème écoute de l’œuvre : Repérez par qui sont joués les thèmes et repérez l’aspect général de ceux-ci :
♪ 1er thème : présenté d’abord aux cors puis plus vif aux trompettes.
Courbe mélodique en arche (ascendante/descendante).
Deux phrases ouvertes sans sentiment de fin.
♪ 2ème thème : Annoncé par les cors sur une note répétée puis présenté par les bassons.
Après le crescendo, joué par les bassons + les cors + les trompettes.
Puis joué en fugato par la plupart des instruments.
Thème long et sinueux.
Ecriture contrapuntique.
♪ 3ème thème : Présenté aux flûtes et aux hautbois .
Coloration chromatique
(= succession de ½ tons).
♪ 4ème thème : Présenté aux clarinettes et au cor anglais.
En arche comme le 1er thème.
Objet de nombreuses imitations entre les
instruments.
Lequel des thèmes précédents est repris en CHORAL ? Par qui ? A quel moment de l’œuvre ?
Le 3ème thème est repris en choral aux cors puis aux trompettes en augmentation (= durée plus …………………
des notes).
On l’entend au point culminant et au moment intense de l’œuvre ( = climax) .
Un choral (au pluriel, chorals) est un genre musical liturgique, d'origine luthérienne, créé au XVIe. siècle dans le cadre de la
réforme protestante, pour être chanté en chœur par les fidèles pendant le culte. La particularité est que les paroles sont
uniquement en langue vernaculaire (le plus souvent en allemand). Il est destiné à être chanté et retenu par les fidèles. Il est
organisé en phrases régulières et en rythmes simples.
Par extension, le mot désigne une pièce jouée à l'orgue, plus rarement au clavecin, sur le thème du chant correspondant (on parle
aussi de « prélude de choral »). Cette forme a été très utilisée pendant la période baroque, avec des variantes :
*choral figuré : avec d'importants éléments de contrepoint en imitation
*choral varié : fantaisie chorale, mélange avec d'autres formes...
POEME SYMPHONIQUE : écrit pour orchestre, généralement en une seule partie, le poème symphonique est le genre le plus accompli de
la musique à programme, c’est-à-dire une composition inspirée d’une idée extra-musicale (dramatique, littéraire, philosophique ou
descriptive), suggérée dans le titre ou en préface. Il met toutes les ressources du timbre au service de l’évocation, de l’illustration, de la
méditation ou de la description. Sa caractéristique musicale majeure reste sa grande liberté structurelle, instrumentale et harmonique,
qui permet aux compositeurs d’utiliser les couleurs les plus rutilantes et les accords et les rythmes les plus originaux.
Pacific 231 est une œuvre très personnelle de HONEGGER, grand amateur d’automobiles et de chemins de fer. Bien qu’elle
s’inscrive, de façon générale, dans la tendance anti-expressive des arts du début XXe siècle, il ne l’a jamais considérée comme
dénuée d’émotion ou d’expression. La fascination pour les machines et la mécanique se propageait alors autant dans les arts
graphiques que dans la musique et dans le cinéma.
L’œuvre s’inscrit dans la tradition du poème symphonique en un mouvement. La technologie (ou le sport comme dans Rugby)
prise comme contenu de l’œuvre rappelle les conceptions développées par les Futuristes italiens, PRATELLA et RUSSOLO (L’Art des
Bruits, 1913), auxquels les usines, les trains, les avions et les machines modernes servirent de modèles mais dont les résultats
musicaux, pour la plupart constitués de montages de bruits, se révélèrent assez décevants.
Vocabulaire à retenir :
Augmentation/diminution, variation, climax, contrepoint, imitation, fugato, chromatisme, ostinato,
polyrythmie, polytonalité, choral, poème symphonique, futurisme…
NOM :
TRAVAIL PERSONNEL
3ème
Prénom :
Noté sur 10
Autres poèmes symphoniques :
1880 : « Dans les steppes de l’Asie Centrale » d’Alexandre Borodine (Russe) ½
1897 : « L’Apprenti Sorcier » de Paul Dukas (Français) ½
Autres œuvres musicales évoquant le Futurisme :
1925 : « Le Ballet Mécanique » de Georges Antheil (Français) ½
1927: «Fonderies d’acier » d’Alexandre Mossolov (Russe)
½
Autres œuvres musicales évoquant les trains :
1985 : « The Chairman Dance » de John Adams (Américain)
½
1988 : « Different Trains » de Steve Reich (Américain) ½
Œuvres cinématographiques dans lesquelles le train joue un rôle important :
 La musique « Pacific 231 » d’Honegger est utilisée en 1949 pour le film de Jean Mitry. ½
film d’Abel Gance,1922,
musique d’A. Honegger, ½
affiche de Fernand Léger. ½
titre : La roue ½
1938 :La Bête Humaine, film de Jean Renoir, ½
1959 :La Mort aux Trousses, film d’Alfred Hitchcock ½
adaptation du livre éponyme d’Emile Zola (1890).
Œuvres plastiques :
La Gare St Lazare, arrivée d’un train
Claude Monet (1877)
Locomotive futuriste
Yvan Klioune (1914)
Train blindé en action
Gino Severini (1915)
The railway crossing
Fernand Léger (1919)
Œuvre complémentaire :
« Thrène à la mémoire des victimes d’Hiroshima » (1960)
Krzysztof Penderecki (polonais, né en 1933)
Contexte historique de création : L’œuvre évoque un des plus grands drames du XXème siècle, la tragédie des victimes
de la 1ère bombe atomique lâchée sur la population d’une grande ville japonaise en 1945 par les américains.
La 2ème bombe sera lâchée 3 jours plus tard sur Nagasaki.
2½
Ruines d'Hiroshima après le bombardement
Que signifie le titre « thrène » ? Dans l’Antiquité, c’était une lamentation funèbre chantée. 1 ½
Formation instrumentale : œuvre écrite pour 52 cordes avec une importance des graves.
Utilisation de toutes les possibilités de modes de jeu, des registres de hauteur, de nuances, d’effets de masses
(groupe/solistes).
Pas de mélodie distincte et mémorisable ni de tonalité. On est ici en présence de musique atonale .
On a des impressions diverses et on entend des imitations des bruits :
*les dissonances et les clusters dans l’aigu donnent une forte impression de malaise, de tension extrême.
*les tenues et les silences impliquent un certain suspense, une impression d’attente.
*le jeu instrumental des cordes donne à entendre une imitation de bruits de sirènes et de chutes de bombes (glissandi),
ainsi que du bruit des vols d’avions bombardiers (tenues dans le bas-médium). (+ une imitation des cris)
Vocabulaire (définitions)
*Musique du XXème siècle qui écarte les pôles et les hiérarchies propres à la musique tonale = Musique Atonale
*Grappe compacte de sons souvent conjoints = cluster
*Sons qui « s’accordent » mal ensemble = dissonance
*Glissement sur plusieurs sons se suivant dans l’ordre = glissando
*Modes de jeu divers propres aux instruments à cordes frottées :
Con arco = frotté avec l’archet.
Pizzicato = en pinçant les cordes
Col legno = avec le bois de l’archet
Sul ponticello = jeu sur le chevalet
Sul tasto = jeu sur la touche (dessus du manche)

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