Réunion de lancement du groupe d`experts de l`action

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Réunion de lancement du groupe d`experts de l`action
Réunion de lancement du groupe d’experts de l’action 18 du PART Procès‐verbal La réunion de lancement du groupe d’experts de l’action 18 du PART s’est tenue à Barcelone le 23 novembre 2009; y ont participé les experts nationaux des pays participant au Forum Euromed Transport ainsi que des experts thématiques. Ces deux catégories d’experts forment le groupe d’experts créé dans le cadre de l’action 18 du Plan d’action régional de transport (PART). Ce procès‐verbal se présente sous forme d’un relevé des principaux points débattus au cours de la réunion et des conclusions auxquelles les participants ont abouti, sans que soit reprise littéralement la totalité de leurs interventions. Ce document comprend également, en annexe, l’ordre du jour de la réunion, la liste des participants et toutes les présentations faites au cours de la réunion. Cette réunion a été financée par la Commission européenne à travers le contrat principal du projet Euromed Transport, et le contrat de services du CETMO. 1. La réunion de lancement s’est déroulée en quatre temps: a. Dans un premier temps, la réunion a commencé par un rappel sur le contexte dans lequel s’encadre l’action et une présentation des objectifs du groupe d’experts et des personnes en faisant partie. b. La deuxième partie a été consacrée à la présentation de la structure de la base de données statistique décrivant la réalité de la région en matière de transport, ainsi que les sources d’information existant dans les pays. c. Dans un troisième temps, ont été examinés les instruments et outils existants ou potentiellement intéressants pour la caractérisation et prévision du fonctionnement du système de transport dans la région. d. Puis la réunion s’est terminée sur une ébauche des prochaines étapes à suivre et en particulier les prochaines actions à mener dans le cadre de l’action 18. 2. L’action 18 du PART appartient aux travaux menés par le Forum euroméditerranéen des transports et ses groupes de travail (GT), en particulier le GT Infrastructures dont la tâche consiste à définir un réseau transméditerranéen de transport (RTM‐T) et à promouvoir la mise en place des projets d’infrastructure prioritaires pour la région. Ces deux activités demandent un grand nombre d’informations et connaissances sur le fonctionnement du système de transport au sein de la région, ‐aspect sur lequel travaille la présente action‐. L’action 18 a pour tâche d’élaborer une base de données, un ensemble de méthodologies (modèles de prévision), et d’instruments informatiques (SIG), mais également de créer un groupe d’experts capable de répondre à tous ces besoins. Le pilier central de l’action est constitué par ce groupe d’experts organisé sous forme de réseau, en raison de l’importance du travail en réseau pour atteindre les objectifs fixés. Participent à ce réseau les représentants nationaux des pays ainsi que des experts spécialisés dans des thématiques particulières (voir liste des experts). Réunion de lancement Groupe experts A18 PART 1 Les travaux à réaliser dans le cadre de cette action n’ont pas encore été tous définis ; la tâche confiée par le PART et le GT Infra est claire mais la façon de la mener à bien, c’est‐à‐
dire les activités concrètes à travers lesquelles réaliser les tâches doivent être élaborées par le groupe d’experts. Le groupe d’experts devra se montrer très coopératif, tant lors des réunions que lors de travaux à effectuer dans les périodes entre réunions. Il est essentiel de maintenir un bon niveau de communication ; à cet égard, le CETMO devra jouer ce rôle de dynamisation au sein du groupe. 3. La structure de la base de données présentée par le CETMO a été jugée très ambitieuse par la majorité des experts. Cette structure a été conçue volontairement dès le départ comme un assemblage de toutes variables statistiques visant à décrire de manière exhaustive le fonctionnement d’un système de transport. Le travail de collecte, harmonisation, etc. des informations devra servir à définir la base de données vraiment réalisable ; en d’autres termes, la structure réelle de la base de données devra correspondre avant tout à la réalité de l’ensemble des pays. Le premier pas dans cette direction a été précisément la présentation faite par chacun des experts nationaux concernant les sources d’information statistique de son pays. 4. Les idées de méthodologies examinées au cours de l’après‐midi contenaient une modélisation des échanges de marchandises et passagers en Méditerranée, avec la situation actuelle comme référence et plusieurs scénarios pour le futur, ‐scénarios d’horizons temporels mais aussi de contextes socioéconomiques‐. Pour ce qui est des outils informatiques, la nécessité de création d’un système d’information géographique (SIG) pour le réseau d’infrastructure, permettant de visualiser ses caractéristiques et les modélisations des échanges a été longuement traitée. Diverses méthodologies en place dans la région ont été présentées, un débat a ensuite été organisé à propos de l’exploitation de ces éléments et idées comme point de départ du futur SIG. La modélisation d’échanges commerciaux et de mouvements de personnes constituera un exercice délicat en raison, d’une part, de la difficulté à obtenir des données statistiques fiables pour alimenter les modèles et d’autre part, à cause des courts délais donnés pour les obtenir. 5. Nous proposons, ci‐dessous, quelques conclusions et les prochaines étapes à suivre, à partir des interventions faites lors de la réunion et des réflexions menées par le CETMO : a. L’action 18 ‐vue comme réseau d’experts devant mettre en commun idées et réflexions sur l’analyse du système de transport en Méditerranée‐ a été engagée et a produit ses premières idées sur la confection d’une base de données commune et le déploiement d’une méthodologie d’analyse. b. Bien qu’aucune position contraire à la mise en place de l’action n’ait été détectée, et que sa contribution au travail déjà réalisée dans le cadre de MEDSTAT ait été jugée positive, il est possible que les participants aient des doutes sur la rentabilité de l’effort à fournir en relation aux résultats à obtenir de l’action 18. c. La base de données et la méthodologie d’analyse proposées sont très ambitieuses, vu le temps disponible et la capacité limitée des pays pour le recueil et traitement des données. À cela s’ajoutent d’autres problèmes techniques dérivés des premiers, comme la difficulté d’harmonisation des données existantes. Réunion de lancement Groupe experts A18 PART 2 d. Il faut retenir l’impossibilité d’obtenir une base de données similaire à celles développées pour l’Europe ou les pays de la Méditerranée Occidentale en raison des délais relativement courts, des limites techniques des pays, des différents systèmes statistiques utilisés ou simplement de l’inexistence de mécanismes de collecte d’informations. e. Par conséquent l’action 18 doit être considérée et présentée avant tout comme un processus en cours, à travers lequel une base de données et une méthodologie seront définies de manière commune, plutôt que comme un ensemble de résultats présenté sous forme de base de données et modèle. Son succès viendra de la création d’un réseau d’experts, des débats et conclusions des réunions faites et à venir, qui devront aboutir à la construction progressive d’un système d’information commun sur le transport international. f. C’est précisément ce système d’information commun qui doit être présenté comme bénéfice aux pays : un système d’information, d’analyse et prévision capable de fournir aux pays de la région des informations sur le transport international, informations impossibles à obtenir d’une autre manière. D’autre part, il constitue un puissant instrument de prévisions et d’analyse pour les projets d’infrastructures, ‐de grande utilité pour la définition et l’obtention d’aides pour les projets‐. g. Dans cette logique, l’étape suivante devrait être la définition d’une base de données statistiques commune minimale sur le transport. Il s’agirait d’une base de données avec un nombre d’indicateurs plus réduit qui pourrait déjà commencer à être alimentée. Ainsi, lors de la prochaine réunion, il faudrait discuter et, si possible, se mettre d’accord sur une structure minimale, de manière à démarrer la base de données avec un contenu que les experts pourraient apporter, confirmer ou corriger. h. En conséquence, les prochaines étapes à suivre seront les suivantes: i. L’identification des caractéristiques minimales de la base de données statistiques sur le réseau de transport, et leur obtention; avec très peu de caractéristiques, ce qui pourrait permettre de présenter dès la prochaine réunion les premiers résultats à débattre, ii. Une collecte de statistiques de flux de marchandises et passagers, accompagnée d’une proposition de traitement. Obtention des données, analyse réduite et intégration dans la base de données, sous diverses formes ‐à déterminer‐, (en tenant compte de l’harmonisation, la régionalisation, etc.), iii. Une définition des statistiques socioéconomiques minimales, et leur obtention. Principalement la population et l’organisation régionale de ces pays. i.
De cette façon, nous aurons trois lignes très concrètes sur lesquelles travailler : réseau, flux et zones géographiques. Réunion de lancement Groupe experts A18 PART 3 

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