Annie Ernaux, Georges Perec Corr
Transcription
Annie Ernaux, Georges Perec Corr
Souvenirs d’automobile, à la manière d’Annie Ernaux et de Georges Pérec À la manière de Perec (extraits des copies) À la manière d’Ernaux : généralisation Je me suis souviens de cette odeur particulière que je humais à travers la vitre, je sentais les vacances. Cette odeur particulière dans l’entrebâillement de la fenêtre. Celle des vacances. Mélange de pin, d’armérie, de vent salé. Je me souviens de ce jeu où je devais compter les voitures de couleurs en attendant l’arrivée, soi-disant, le temps passait plus vite. Ce jeu qui consistait à compter les voitures de la même couleur. Rouge, bleu, noire. Le temps passait plus vite. Soidisant. Je me souviens de voir à la télévision que des gens avaient inventé une voiture volante. Cet étonnement d’apprendre que l’on venait d’inventer une voiture volante. Je me souviens de cet accident et de ses blessés. Cet accident de la route au retour des vacances. Les blessés que l’on emmenait recouverts d’une feuille dorée. Et le lapin en peluche qui dépassait de la porte au métal froissé. Je me souviens de la panne sèche sur la route La panne sèche sur une petite route de campagne. Et le long de Fismes et du chemin qu’on a dû faire à chemin parcouru à pied. pied. Je me souviens de mon siège favori dans la voiture. Le siège préféré, pour lequel tout le monde se disputait. Je me souviens des cuirs brûlants restés au soleil, lorsqu’on prenait place dans l’auto. La chaleur des sièges restés au soleil, lorsqu’on entrait dans l’auto. Les serviettes de bain salvatrices que l’on dépliait en hâte pour se protéger. Je me souviens de faire des dessins sur les vitres arrières de la voiture, lors des hivers, à cause de la buée. Les dessins sur la buée des vitres. Je me souviens de la première fois que j’ai conduis une voiture. La première fois que l’on conduit une voiture, sur un chemin de campagne. Les cris du père quand la boîte de vitesse renâcle ou que l’on s’approche trop du fossé. Souvenirs d’automobile, à la manière d’Annie Ernaux et de Georges Pérec À la manière de Perec (extraits des copies) À la manière d’Ernaux : généralisation Je me suis souviens de cette odeur particulière que je humais à travers la vitre, je sentais les vacances. Cette odeur particulière dans l’entrebâillement de la fenêtre. Celle des vacances. Mélange de pin, d’armérie, de vent salé. Je me souviens de ce jeu où je devais compter les voitures de couleurs en attendant l’arrivée, soi-disant, le temps passait plus vite. Ce jeu qui consistait à compter les voitures de la même couleur. Rouge, bleu, noire. Le temps passait plus vite. Soidisant. Je me souviens de voir à la télévision que des gens avaient inventé une voiture volante. Cet étonnement d’apprendre que l’on venait d’inventer une voiture volante. Je me souviens de cet accident et de ses blessés. Cet accident de la route au retour des vacances. Les blessés que l’on emmenait recouverts d’une feuille dorée. Et le lapin en peluche qui dépassait de la porte au métal froissé. Je me souviens de la panne sèche sur la route La panne sèche sur une petite route de campagne. Et le long de Fismes et du chemin qu’on a dû faire à chemin parcouru à pied. pied. Je me souviens de mon siège favori dans la Le siège préféré, pour lequel tout le monde se disputait. voiture. Je me souviens des cuirs brûlants restés au soleil, lorsqu’on prenait place dans l’auto. La chaleur des sièges restés au soleil, lorsqu’on entrait dans l’auto. Les serviettes de bain salvatrices que l’on dépliait en hâte pour se protéger. Je me souviens de faire des dessins sur les vitres arrières de la voiture, lors des hivers, à cause de la buée. Les dessins sur la buée des vitres. Je me souviens de la première fois que j’ai conduis une voiture. La première fois que l’on conduit une voiture, sur un chemin de campagne. Les cris du père quand la boîte de vitesse renâcle ou que l’on s’approche trop du fossé.