UK : JD Sports demande à passer au 100 % variable Futurologie

N° 1261 t 17 novembre 2014
SUCCURSALES
FRANCHISES
PARTENARIATS
GROUPEMENTS
COOPÉRATIFS
COMMISSIONS
AFFILIATIONS
LICENCES
C’est la qualité de ses lecteurs qui fait la force d’un journal
n MARSEILLE : KLÉPIERRE SUR LE PRADO !
Klépierre s’apprête à reprendre à Doughty Hanson le projet du centre
commercial dit «du Prado», à Marseille – définitivement mis hors d’eaux
par le Conseil d’Etat en octobre. La foncière mettra alors la main sur un
troisième site dans la cité phocéenne, avec Centre Bourse et, depuis le
rachat de Corio, Grand Littoral. Le programme, au pied du futur StadeVélodrome, prévoit 25 000 m2 pour 50 boutiques à ouvrir en 2017. Les
Galeries Lafayette, déjà présentes rue Saint-Ferréol et à… Centre Bourse,
se sont déjà positionnées sur le site sur un peu moins de 10 000 m2.
n LILLE : LES GALERIES DÉNONCENT LEUR BAIL
Fermera, fermera pas ? Les Galeries Lafayette de Lille sont en tout cas
sur la sellette. Comme le mall croupion qui accompagne le grand magasin, du reste, et où ne survivent que Darty et Desigual… Un projet de
résiliation de bail doit être présenté cette semaine au comité d’entreprise,
posture conservatoire permettant de claquer la porte (mouais…), trouver
un repreneur (en prenant le «risque» de voir arriver Primark) ou changer
de local (mais où ?). Une renégociation avec Pramerica est quoi qu’il en
soit dans l’air pour le bail signé en 2007 et qui s’achève en 2016. Avec
leur loyer de 4 millions, les 15 000 m2 n’ont jamais été rentables. Coincée
dans un positionnement difficile, entre son image et la paupérisation de
la rue de Béthune où elle trône, l’enseigne doit encore compter avec Le
Printemps, voisin luxueux, et Euralille qui fait tout ce qu’il peut pour
siphonner le centre-ville… Seule certitude : ça ne peut pas durer !
n PIKOLINOS PREND PIED À PARIS
La marque espagnole de chaussures Pikolinos ouvre à Paris, sur 30 m2
de la rue du Faubourg-Saint-Antoine, sa première boutique française.
L’entreprise, dont les ventes se montent à 40 millions, est présente chez
deux cents multimarques dans l’Hexagone et exploite un réseau de
25 boutiques en Espagne où elle a ouvert au printemps un flagship rue
Fuencarral, à Madrid. Pour l’inauguration parisienne, le Groupe Smc de
Stéphame Mordowicz, détaillant bien connu (multimarque et premières
boutiques Kickers, Clarks, Tamaris…), est une fois encore aux manettes.
n FONCIA : LE DROIT DE DIRE NON !
Le franchiseur gagne la première manche. Dans deux jugements prononcés le 23 octobre par la 2e chambre du tribunal de commerce de Nanterre,
les franchisés s’entendent dire que Foncia, défendu par Me Jean-Baptiste
Gouache, «n’a pas commis d’abus dans l’exercice de son droit de nonrenouvellement». Leurs demandes annexes (redevances indues, manque
à gagner lié à l’absence de synergie du réseau, notamment) se soldent par
22 000 € pour l’un, 40 000 pour l’autre. Ils demandaient respectivement
492 886 et 428 670 €. Ces ex-TO21 repris par l’enseigne nationale fin
2006 font partie d’un groupe de 43 agents dont les contrats n’ont pas été
renouvelés l’an dernier. Un certain nombre ont déclaré s’être constitués
en une association baptisée «On est franchisé ou on ne l’est pas» à la
suite d’une rumeur d’implantation de succursale dans le périmètre d’un
territoire franchisé… Foncia aligne plus de 600 agences dans l’Hexagone, dont moins d’une centaine de partenaires. Une douzaine d’autres
procédures similaires doivent être jugées début 2015.
La Correspondance de L’Enseigne 70, bd de Magenta 75010 Paris - Tél. 01 40 34 15 15
UK : JD Sports
demande à passer
au 100 % variable
R
enégociation à tous les
étages ! JD Sports vient de
demander aux propriétaires
des sites de 25 de ses 88 plus
grands points de vente de les
passer au seul loyer variable…
Les bailleurs pourraient
considérer cette question avec
la plus grande attention, car
l’enseigne, lancée dans un
cust costing à grande échelle,
reste un des locataires les plus
performants du marché…
Futurologie :
pensez local !
C
es questions sont
naturellement
existentielles… A quoi
ressemblera le magasin dans
les prochaines années ?
Quelle sera son utilité ? Le
conseil Kea&Partners a réuni
une trentaine de dirigeants
d’enseignes spécialisées pour
tenter de savoir ce qu’ils
avaient dans la tête… Pour
faire simple, personne ne
souhaite fermer des magasins
(sauf les canards boiteux)
ni réduire leur surface ; au
contraire, huit sur dix ont
l’intention d’augmenter leur
parc : 70 % via l’international,
40 % via le partenariat.
Mais, surtout, l’actualisation
du concept mobilise 90 %
de ce panel de patrons :
50 % l’ont déjà fait évoluer,
40 % y travaillent. Comme ils
travaillent sur le click&collect,
déjà opérationnel chez 58 %
d’entre eux, et l’initiative
locale, déjà appliquée ou en
passe de l’être chez 64 %.
> Voir l’étude complète sur
lacorrespondancedelenseigne.com
N° 1261