Rite orthodoxe

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Rite orthodoxe
Rite orthodoxe
KrysmaPompas veille au respect des familles et des rites funéraires, selon les préceptes de
l'Islam, alliant conscience, écoute et discrétion dans toutes les étapes du deuil…
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Symbole sur le cercueil : une croix ou une croix orthodoxe
Type de cercueil : libre choix
Veillée : oui, traditionnellement
Toilette rituelle : on lave le corps
Délai : selon législation en vigueur
Jours interdits : le dimanche
Représentant du culte : le Prêtre ou le Pope *
Lieu de culte : l'église
Cérémonie : à l'église
Cimetière : prières et une pelleté de terre
Soins de conservation : autorisés
Crémation : interdite
Monument au cimetière : croix, lumière et icône
Fleurs : oui
Comme dans de nombreuses religions, la mort est un passage chez les Orthodoxes.
Cette nouvelle naissance nécessite une purification de l’âme qui dure 40 jours. Les
hommages au Défunt ont lieu les troisième, neuvième et quarantième jours. Le jour
anniversaire du décès, la "Pannychide" est aussi une étape rituelle importante.
Les funérailles selon le rite orthodoxe
En France, la tradition orthodoxe est plutôt rare. Aussi, il est préférable de
s’adresser à des pompes funèbres spécialisées pour faciliter l’organisation des
obsèques. Celles-ci prennent alors contact avec un Pope pour la dimension religieuse
du rite. Les funérailles ont lieu le troisième jour après le décès, pour permettre à
l’âme de se dissocier du corps. Elles prennent la forme d’une inhumation car la
religion condamne l’incinération comme les dons d’organes. Toutefois, les soins de
conservation sont parfois pratiqués.
Au moment du décès, les bras du Défunt ont étés croisés sur sa poitrine, une icône
personnelle, face contre son corps, est placée entre ses mains. Lors de son entrée
dans l’église, le cercueil est présenté ouvert, le corps à la vue de l’assistance. En
Occident, une croix orthodoxe est placée sur le cercueil car la Loi ne permet de
laisser le cercueil ouvert.
Avant la fermeture du cercueil, les proches peuvent déposer des fleurs de deuil aux
côtés du Défunt. Comme dans le culte catholique, les fleurs de deuil et les lumières
sont importantes, comme symboles de la renaissance et de l’illumination de l’esprit.
C’est pourquoi l’on trouve notamment trois chandeliers au pied du cercueil. Au
cimetière, les proches déposent de la terre en guise de dernier adieu et embrassent
la croix orthodoxe présentée par le Pope.
Symbolique des funérailles orthodoxes
La mort est une entrée dans la vie spirituelle selon la tradition orthodoxe. L’objectif
est d’atteindre le Paradis, jardin de l’esprit enveloppé par la présence de Dieu. La
mort peut suivre deux voies. Soit l’esprit n’arrive pas à quitter son enveloppe
charnelle, c’est l’agonie. Soit le mourant est prêt, il s’endort préparé, c’est la
dormition. Pendant la cérémonie, une image du Christ peut être placée près du
corps. Le Défunt peut également être tourné vers l’Orient, en direction du Christ
ressuscité.
La "Pannychide"
Célébré avant ou après les funérailles à proprement dit, la "Pannychide" est un
requiem, une prière pour le Défunt afin de l’aider dans son voyage. Cette prière
n’est pas propre uniquement aux funérailles, elle revient au moment du Grand
Carême et pour la Pentecôte. Généralement, lors des funérailles slaves, seule la fin
de la prière est récitée sous le nom de "Litie". On retrouve ce rite chez les Grecs
avec le "Trisagion".
La question de la crémation chez les Orthodoxes
La crémation ne fait pas partie de la tradition orthodoxe. Néanmoins, l’histoire de
la Russie lui a fait une place récente. Durant l’ère soviétique en effet, la crémation
est apparue comme un moyen de lutter contre le poids de la religion. Aujourd'hui, à
Moscou, la pratique représente plus de 60% des funérailles. C’est une solution
reconnue comme pratique compte tenu du manque de place dans les cimetières.
* Couramment utilisé dans le langage, le mot "Pope" n'est pas à utiliser en s'adressant à un Prêtre
orthodoxe ou chrétien de rite oriental.
Source E.NA.ME.F. - 2015