20130305_sud ouest

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Publié le 05/03/2013 à 06h00 | Mise à jour : 05/03/2013 à 10h17
Par Jean-Pierre Pichot
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Bertrand de Broc raconte son "Vendée
Globe" à Saint-Martin-de-Ré
[LEG_LEGENDE]Bertrand de Broc entre Yannick Bestaven (à gauche) et Philippe Bodard.
(Photo Jean-Pierre Pichot[])
En pénétrant dimanche 10 février dernier, à 19 h 15, dans le chenal
menant au port des Sables-d’Olonne, Bertrand de Broc à bord du «
Votre nom autour du monde » bouclait là, après 92 jours de mer, son
premier Vendée Globe en se classant neuvième de l’épreuve.
Jeudi 28 février, invité par son ami Philippe Bodard, le navigateur
était à La Baleine bleue à Saint-Martin pour y remercier ses
partenaires rétais et faire la fête en leur compagnie.
4 500 noms autour du globe
Décontracté, souriant, Bertrand de Broc a annoncé « qu’il venait de
courir là son dernier Vendée Globe ». « Si, sur trois participations, je
n’en ai terminé qu’un seul, j’ai malgré tout vécu trois belles histoires
de Vendée Globe. Ce qui ne veut pas dire que j’arrête là la course au
large. Avec le même bateau, je vais participer à la Jacques Vabre en
novembre de cette année et à La Route du Rhum en 2014. »
Revenant sur le passé récent du Vendée Globe, Bertrand de Broc
rappelle que « si le départ fut quelque peu brutal avec cette collision
qui a généré un trou dans la coque du bateau, [lui] faisant perdre
ainsi dès le départ une douzaine d’heures sur les autres concurrents
et, au final, deux jours car [il n’a] pas bénéficié des mêmes
conditions météorologiques ». « Tous naviguaient au portant, alors
que j’ai dû naviguer au près et faire un détour par les Açores pour
retrouver des conditions plus favorables. Sinon, pour une opération
montée en à peine un an, cela reste une très belle opération. J’avais
un excellent bateau (l’ex « Brit Air » qui, en 2008, avait fini second du
Vendée Globe) qui, après s’être comporté de manière satisfaisante
dans les mers du Sud, m’a autorisé une remontée de l’Atlantique
spectaculaire sur la meute qui me précédait une fois le Cap Horn
dépassé. Avec un départ différent, je pense que j’aurais pu faire un
bien meilleur classement. »
Un Rochelais dans la course
Ingénieur en génie civil mais également adepte de la course au large
et vainqueur de la Jacques Vabre 2011, Yannick Bestaven a mis au
point au sein de sa société Watt and Sea un hydro-générateur 100 %
français afin de remplacer à bord éoliennes et autres panneaux
solaires consommateurs d’espace.
Expérimentée sur la Jacques Vabre 2011, l’énergie fournie par
l’hydro-générateur a fait que Yannick Bestaven n’a jamais eu à
mettre en marche un quelconque moteur lors de cette compétition.
Ainsi, dans le dernier Vendée Globe, 19 des 20 bateaux étaient
équipés d’un ou plusieurs hydro-générateurs. Un procédé que Watt
and Sea a, aujourd’hui, adapté pour être utilisé par des bateaux de
croisière.
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