NELSON FREIRE - Orchestre Philharmonique Royal de Liège
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NELSON FREIRE - Orchestre Philharmonique Royal de Liège
1 € P I A N O 5 É TO I L E S NELSON FREIRE EN EXCLUSIVITÉ EN BELGIQUE DIMANCHE 24 MAI 2015 – 16H BACH / SILOTI, Prélude en sol mineur BWV 535 w env. 4’ BACH / BUSONI, « Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ » BWV 639 (extrait des 45 Chorals de l’Orgelbüchlein, 1713-1716) w env. 3’ BACH / BUSONI, « Komm, Gott Schöpfer, heiliger Geist » BWV 667 (extrait des 18 Chorals de Leipzig, vers 1748) w env. 3’ BACH / HESS, « Jésus que ma joie demeure » (1723) w env. 4’ 1. Moderato cantabile 2. Allegro molto 3. Adagio ma non troppo – Allegro ma non troppo (Fuga) PAUSE PROKOFIEV, Visions fugitives op. 22 (1915-1917) (extraits) w env. 8’ 2.Andante 3. Allegretto danse 5. Molto giocoso 6. Con eleganza 7.Pittoresco 10.Ridicolosamente 11. Con vivacita 17.Poetico CHOPIN, Sonate n° 3 en si mineur op. 58 (1844) w env. 25’ 1. Allegro maestoso 2. Scherzo (Molto vivace) 3.Largo 4. Finale (Presto non tanto) Nelson Freire, piano DIMANCHE 24 MAI 2015 NELSON FREIRE [PROGRAMME 32] BEETHOVEN, Sonate n° 31 en la bémol majeur op. 110 (1819-1821) w env. 20’ L e pianiste brésilien Nelson Freire est sans aucun doute, avec Martha Argerich et une poignée d’autres pianistes, l’un des plus immenses pianistes d’aujourd’hui, mais aussi l’un des plus humbles et discrets. Onze ans après sa dernière venue à la Salle Philharmonique de Liège, il revient en récital exclusif en Belgique, dans un programme qui rassemble des chefs-d’œuvre de ses compositeurs de prédilection : la 3e Sonate de Chopin, la 31e Sonate de Beethoven, les Visions fugitives de Prokofiev et enfin, des transcriptions d’œuvres de Bach (chorals pour orgue et le célèbre « Jésus, que ma joie demeure »). BACH / SILOTI PRÉLUDE EN SOL MINEUR BWV 635 CE RÉCITAL s’ouvre par trois transcriptions d’œuvres pour orgue de Johann Sebastian Bach (1685-1750). La transcription pour piano du Prélude en sol mineur BWV 635 est de la plume d’Alexander Siloti — prononcer Ziloti — (18711945), né en Ukraine mais formé au Conservatoire de Moscou auprès de Rubinstein et Tchaikovski. Cousin germain de Rachmaninov et beau-frère du peintre et cofondateur des Ballets russes Léon Barkst, il est l’auteur de plus de 200 arrangements et transcriptions pour piano ou orchestre d’œuvres de Bach, Vivaldi, Beethoven, Liszt et Tchaikovksi. ŒUVRE DE JEUNESSE DE BACH, le Prélude et fugue en sol mineur BWV 635 (nous n’entendrons aujourd’hui que le Prélude) est encore sous l’influence immédiate de Buxtehude. Le caractère de toccata improvisée du prélude, aux divers épisodes, dénote l’admiration du jeune maître pour son grand modèle de Lübeck. Conçu en trois parties, le Prélude fait entendre successivement un épisode de doubles croches régulières, une partie centrale dramatique introduite par un récitatif de triples croches, puis un dernier épisode puissant, écrit à cinq voix réelles (Cantagrel). 2 BACH / BUSONI « ICH RUF ZU DIR, HERR JESU CHRIST » BWV 639 (1713-1716) L’IMMENSE PIANISTE ITALIEN Ferruccio Busoni (1866-1924) s’est lui aussi distingué dans l’art difficile de la transcription pour piano d’œuvres de Bach, Mozart, Beethoven, Brahms, Liszt, Schubert… Le choral « Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ » BWV 639 est le 40e des 45 Chorals de l’Orgelbüchlein (1713-1716), un recueil à vocation pédagogique dans lequel Bach se propose d’aider à l’apprentissage du pédalier. Le texte du choral a pour thème la prière : « Je crie vers toi, Seigneur Jésus-Christ Je t’en prie, écoute mes plaintes, Accorde-moi ta grâce en ce jour, Ne me laisse pas tomber dans le découragement ! La vraie foi, Seigneur, Veuille bien me l’accorder ; Donne-moi de vivre toujours pour toi, d’être utile au prochain, D’observer toujours ta parole. » C’est le seul choral en trio de tout le recueil : trois voix, trois plans sonores, mais aussi trois valeurs métriques superposées : noires du soprano, croches de la basse, doubles croches de la voix intermédiaire, unies en une douce supplication. BACH / BUSONI « KOMM, GOTT SCHÖPFER, HEILIGER GEIST » BWV 667 (VERS 1748) DU MÊME BUSONI, le choral de Pentecôte « Komm Gott Schöpfer, Heiliger Geist » BWV 667 est pour sa part extrait des 18 Chorals de Leipzig (vers 1748). Le texte est un appel à la descente de l’Esprit Saint : « Viens, Dieu, Créateur, Esprit Saint, Visite le cœur des hommes, Emplis-le de ta grâce, Car tu sais qu’ils sont tes créatures. » La mélodie du choral est une adaptation, réalisée par Luther, du Veni Creator catholique. Le choral est traité en deux parties : d’abord un mouvement dansant de rythme ternaire dans lequel la basse ponctue la troisième partie de chaque temps (symbole de la troisième personne divine, le Saint-Esprit), puis un épisode dans lequel les traits de doubles croches se répandent aux deux mains (tels le Vent de l’Esprit), tandis que retentit, à la basse, en valeurs longues, la mélodie du choral. BACH / HESS « JÉSUS QUE MA JOIE DEMEURE » BWV 147 (1723) ŒUVRE CÉLÉBRISSIME, le choral « Jésus que ma joie demeure » est en réalité le dixième mouvement de la Cantate 147 « Herz und Mund und Tat und Leben » (« Le cœur, et la bouche, et l’action, et la vie »), jouée pour la première fois le 2 juillet 1723 pour la fête de la Visitation de la Vierge Marie. Le titre du choral résulte en réalité d’une mauvaise traduction du titre allemand, car la traduction exacte est plutôt celle-ci : « Jésus demeure ma joie, la consolation et la sève de mon cœur, Jésus réduit toute peine Il est la force de ma vie, le délice et le soleil de mes yeux, le trésor et la félicité de mon âme. Voilà pourquoi je ne laisse pas Jésus hors de mon cœur et de ma vue. » Le choral est traversé de bout en bout par un contrepoint en triolets, à chaque fois interrompu par les différentes phrases du choral proprement dit. Cette transcription est l’œuvre de la pianiste anglaise Myra Hess (1890-1965). ÉRIC MAIRLOT 3 BEETHOVEN SONATE N° 31 (1819-1821) ESQUISSÉE DÈS 1819, l’avant-dernière sonate pour piano de Beethoven (1770-1827) fut écrite au cours de l’année 1821. Plus encore que la précédente, elle est significative de la dernière « période » du compositeur : extrême liberté de forme, amples développements, usage du procédé cyclique (les thèmes naissent d’un unique motif initial), emploi désormais délibéré du récitatif dramatique et de parties fuguées. Il y a trois mouvements : un Moderato cantabile, un Allegro molto, et un long finale — mouvement qui se décompose en plusieurs parties dont les éléments principaux sont un Adagio et une Fuga. On peut toutefois discerner dans cette succession Moderato – Scherzo – Adagio – Allegro la structure générale d’une vaste forme sonate tout à fait librement interprétée. Moderato cantabile molto espressivo (à 3/4, en la bémol majeur) : le premier mouvement débute par une courte annonce thématique (quatre mesures), indiquée con amabilità, — harmonisée à quatre voix dans la manière d’un quatuor à cordes. Sur la désinence, s’élance un second thème dolce, purement mélodique, violonistique, d’une grande simplicité. Une troisième idée thématique, au rythme serré, sur de nouveaux battements de doubles croches, achève cette exposition assez insolite. Le développement se construit sur le thème initial. Allegro molto (à 2/4, en fa mineur) : le deuxième mouvement est conçu dans l’esprit d’un scherzo, mais avec des contrastes rythmiques, de fréquents changements d’accentuation. Son thème, rythmiquement acéré, s’oppose fermement au caractère lyrique du mouvement précédent. Une idée plus mélodique semble s’inspirer d’un air populaire silésien qui courait les faubourgs de Vienne : Ich bin liederlich (« Je suis bon vivant »). Adagio ma non troppo – Allegro ma non troppo (Fuga) : le finale, qui enchaîne, est de beaucoup le plus développé, et d’un agencement très singulier. 4 PROKOFIEV VISIONS FUGITIVES (1915-1917) (EXTRAITS) Il convient de distinguer quatre parties, à première vue disparates, formant néanmoins un tout solidement architecturé. A. Adagio, Recitativo, Arioso : introduction lente et douloureuse, récitatif dramatique répétant 26 fois son point culminant, puis chant de plainte triste et découragé. B. Première Fuga (Allegro ma non troppo, à 6/8) : fugue évoquant selon Beethoven le combat intérieur de l’homme contre la souffrance. Le thème, identique à celui du premier mouvement, est énoncé par la main gauche. À la fin, la souffrance triomphe. C. Second Arioso (indiqué Perdendo le forze, dolente : « en perdant de la force… ») : plus accablé encore que le premier, ce deuxième « chant de plainte » se fait haletant, presque exténué. D. Seconde Fuga (à 6/8) : Beethoven a noté Poi a poi di nuovo vivente (« en revenant peu à peu à la vie »). Le thème, renversement du sujet de la première fugue, est énoncé à la main droite. Les entrées se succèdent de très près : augmentation, puis diminution, enfin double diminution rythmique du thème, avec élargissement progressif du tempo. La « manière » beethovénienne est toute là, et l’éclatante maîtrise formelle et pianistique d’un bâtisseur de cathédrales sonores. Toute la partie conclusive, homophone, s’empreint d’un caractère hymnique, d’euphorie jubilante, — en montée continue : une apothéose véritablement symphonique. D’APRÈS FRANÇOIS-RENÉ TRANCHEFORT SERGE PROKOFIEV (1891-1953), le « néoclassique » (revisitant les formes anciennes) et le « futuriste » (passionné par les machines et la vitesse), n’a pas échappé, comme la plupart des artistes de son temps, au courant symboliste (pratiquant le mystère). En poésie, l’un des représentants de ce courant (non le plus intéressant, du reste) fut Constantin Balmont, — dont deux vers inspirèrent au musicien l’idée générale de ce cycle : « Dans chaque vision fugitive, je vois des mondes Pleins de jeux changeants et irisés. » Cycle de 20 pièces brèves écrites entre 1915 et 1917, les Visions fugitives sont à la musique de leur époque ce que furent les Préludes de Chopin à la musique romantique : des croquis se situant au point de rencontre et de fusion des deux antithèses que sont l’ébauche et la finition. Les caractères les plus divers se succèdent dans ces 20 pièces, d’une durée moyenne d’une minute chacune. 2. Andante. Arabesques ouvragées ; quelques parentés avec l’impressionnisme. 3. Allegretto. Voilée, allante sans hâte, pièce un peu dansante, un peu humoristique avec douceur, un peu insolite. 5. Molto giocoso. Pièce la plus courte, fraîche et joyeuse. 6. Con eleganza. À deux voix, gracieuse et raffinée. 7. Pittoresco. Narrative et impressionniste, avec des accords de harpe. 10.Ridicolosamente. Grotesque, caustique, annonçant certaines pages de L’Amour des Trois Oranges. 11.Con vivacita. Pièce légère et convulsive, avec en son milieu une détente lyrique, — les deux mains jouant à l’octave. 17.Poetico. Avec effets d’ostinato. Ce cycle de Visions fugitives reste aussi populaire que certaines sonates de Prokofiev : il offre un kaléidoscope de ses procédés d’expression artistique, d’écriture et de technique pianistiques. ANDRÉ LISCHKÉ À ÉCOUTER BACH/SILOTI, PRÉLUDE EN SOL MINEUR POUR ORGUE wNelson Freire (INA) BACH/BUSONI, « ICH RUF ZU DIR, HERR JESU CHRIST » wNelson Freire (INA) BACH/BUSONI, « KOMM, GOTT SCHÖPFER, HEILIGER GEIST » wKun-Woo Paik (DECCA) / Sandro Ivo Bartoli (BRILLIANT) BACH/HESS, « JÉSUS QUE MA JOIE DEMEURE » wAlexis Weissenberg (EMI) BEETHOVEN, SONATE N° 31 wNelson Freire (DECCA) PROKOFIEV, VISIONS FUGITIVES wEvegeny Kissin (RCA) / Michel Fournier (ATMA) CHOPIN, SONATE N° 3 wNelson Freire (DECCA) 5 RÉCEMMENT il s’est produit en récital à Amsterdam, Bruxelles, Genève, Paris, Rome, Munich, Lisbonne, Luxembourg, Tokyo, Zurich. Tournées « historiques » avec Martha Argerich en 2003 au Japon, en 2004 au Brésil et en Argentine, et en 2005 aux Etats-Unis (New York Carnegie, San Francisco, Philadelphie, Québec). Scherzo (Molto vivace, à 3/4) : trois parties dans ce preste épisode en mi bémol majeur — qui débute sur un thème volubile couvrant à la main droite l’étendue du clavier avant de retomber sur de fortes octaves. La seconde partie, en si majeur, se caractérise par ses longues tenues d’accords ; puis le retour à la phrase première sert de dénouement. CHOPIN SONATE N° 3 (1844) FRÉDÉRIC CHOPIN (1810-1849) a écrit trois sonates pour piano, dont la composition s’échelonne sur 16 années : 1828, 1839 et 1844. La Sonate n° 1 op. 4 est une œuvre de jeunesse, un peu scolaire aux yeux de certains. Les deux autres sont des monuments, mais deux monuments tout à fait opposés : l’une est un poème tragique (avec sa célèbre Marche funèbre), la seconde étincelante de vitalité. Écrite au cours de l’été 1844, peu de temps avant la rupture avec George Sand, et alors que la maladie qui devait emporter le compositeur progresse inexorablement, la Sonate n° 3 op. 58 sera publiée l’année suivante à Leipzig, à Londres et à Paris. À l’opposé de la Sonate n° 2 op. 35, œuvre visionnaire et tournée vers la mort, la Sonate n° 3 est une page resplendissante de vie et d’énergie. Elle comprend quatre mouvements. Allegro maestoso (à 4/4) : le premier mouvement débute par un vif arpège descendant de si mineur, ponctués d’accords. Une transition conduit à un second thème presque beethovénien en ré majeur, noté Sostenuto e molto espressivo. Plus orienté vers l’improvisation que vers l’organisation, le développement, assez long, semble décousu : après un court rappel du premier thème, il repart sur de nouvelles répétitions et sur un jeu d’imitations mélodiques, pour déboucher sur les redites des différentes incises du second thème. Comme dans la Sonate n° 2, Chopin omet la réexposition du thème initial et centre tout l’intérêt de cette partie sur le deuxième thème, transposé en si majeur. Ce mouvement, plein de vitalité, s’apaise dans la chaude poésie et le charme délicat de la conclusion. 6 Largo (à 4/4) : sorte de vaste lied (ABA) tourmenté, ce morceau en si majeur est introduit par de grandes octaves appuyées. Le thème central « cantabile » ressemble à une rêverie ; mais rêverie passionnée dans les contours de ses valeurs pointées, de ses triolets de doubles croches, et dans ses mouvements disjoints. Un nouvel épisode « sostenuto » tente d’imposer son motif noyé dans la trame mélodique de ses triolets. Le retour progressif au thème « cantabile » se fait par une succession de modulations aussi extraordinaires qu’inattendues, et Chopin conclut en une coda rêveuse et sereine où le thème revient en un discret frisson sur des triolets de croches. Finale (Presto non tanto, à 6/8) : le finale, de forme rondeau (couplets/refrain), contraste d’emblée par sa fougue, son exaltation et sa virtuosité débordante. Chaque retour du thème, presque épique, s’effectue dans des refrains de plus en plus frémissants. Les divers épisodes thématiques sont proposés de multiples manières : mouvement perpétuel de triolets, gammes légères se résolvant sur des arpèges brisés, superposition rythmique d’un « trois-pourquatre » entre les deux mains, etc. Le rythme s’intensifie vers la conclusion, quand apparaissent des triolets de main droite sur des doubles croches de main gauche. Une cadence de virtuosité amène de grands accords finals. On est bien loin, ici, du Chopin malade et souffreteux, mais plutôt en présence d’une joie qui est « le sentiment d’une force vitale menacée ». André Gide a pu écrire que ce qu’il aimait en Chopin, « c’est que la joie en lui domine ». ADÉLAÏDE DE PLACE NELSON FREIRE PIANO NÉ AU BRÉSIL EN 1944, Nelson Freire commence le piano à trois ans et donne son premier récital à cinq ans. Ses professeurs sont Nise Obino et Lucia Branco qui ont travaillé avec un élève de Liszt. À 12 ans, il est lauréat du Concours International de Rio de Janeiro (jury : Marguerite Long, Guiomar Novaes, Lili Kraus) avec le Concerto n° 5 « L’Empereur » de Beethoven. Il continue ses études à Vienne avec Bruno Seidlhofer, professeur de Friedrich Gulda. En 1964, Nelson Freire reçoit à Lisbonne le Premier Grand Prix du Concours International « Vianna da Motta » et à Londres les Médailles d’Or « Dinu Lipatti » et « Harriet Cohen ». SA CARRIÈRE INTERNATIONALE commence en 1959 : Europe, États-Unis, Amérique Centrale et du Sud, Japon et Israel. Nelson Freire s’est produit avec Pierre Boulez, Eugen Jochum, Riccardo Chailly, Lorin Maazel, Fabio Luisi, Charles Dutoit, Kurt Mazur, André Previn, David Zinman, Vaclav Neumann, Valery Gergiev, Rudolf Kempe (tournées aux États-Unis et en Allemagne avec le Royal Philharmonic Orchestra), Guennadi Rojdestvenski, Hugh Wolff, Seiji Ozawa… et les plus prestigieux orchestres (Berlin, Munich, Amsterdam, Rotterdam, Zurich, Vienne, Paris, Londres, Tokyo, Baltimore, Boston, Chicago, Cleveland, Los Angeles, Montréal, New York, Philadelphie…). NELSON FREIRE A ENREGISTRÉ pour Sony/CBS, Teldec, Philips, DGG, Berlin Classics. Ses 24 Préludes de Chopin ont reçu le « Prix Edison ». Désormais artiste exclusif DECCA, ses trois premiers CD consacrés à Chopin et Schumann sont unanimement acclamés par la critique (« Diapason d’Or » de l’année, « Grand Prix » de l’Académie Charles Cros, « Choc de l’année » du Monde de la Musique, « 10 » de Répertoire, « Recommandé » par Classica), ainsi que les Concertos de Brahms avec l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig et Riccardo Chailly, qui ont reçu le « Diapason d’or » de l’année 2006. Un portrait « Nelson Freire » est disponible chez Video Film (Brésil). NELSON FREIRE EST NOMMÉ « Soliste de l’année 2002 » par les Victoires de la Musique et en janvier 2005 « Victoire d’Honneur pour l’ensemble de sa carrière ». Aux Grammy Awards, son disque Chopin est nommé en 2006 et les Concertos de Brahms avec Riccardo Chailly en 2007. EN 2014, À L’OCCASION DE SES 70 ANS, DECCA publie un coffret de 3 CD (« Nelson Freire Radio Days - The Concerto Broadcasts 19681979 »), le premier volume de l’intégrale des concertos de Beethoven (avec Riccardo Chailly et l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig), et début 2015, un disque Chopin (2e Concerto et pièces pour piano seul) avec Lionel Bringuier et l’Orchestre du Gürzenich de Cologne. 7 SALLE PHILHARMONIQUE PROCHAINS CONCERTS VENDREDI 29 MAI 2015 – 20H LUNDI 8 JUIN 2015 – 20H CONCERT POUR LA GRÈCE CONCOURS REINE ÉLISABETH 2015 (VIOLON) À l’occasion des 90 ans de Mikis Theodorakis Avec la participation de Alexandra Gravas, mezzo-soprano Despina Apostolou-Holscher, piano Panagiotis Margaris, guitare classique Petros Bouras, piano 4e, 5e et 6e lauréats Brussels Philharmonic | Michel Tabachnik, direction DIMANCHE 31 MAI 2015 – 16H CUIVRES ET ORGUES BOËLLMAN, Fantaisie dialoguée FRANCK, Cantabile BOZZA, Sonatine DUPRÉ, Cortège et Litanie GOEMANNE, Suite San Antonio GUILMANT, Symphonie n° 1 Jan Vermeire, orgue | Ottone Brass Quintet MERCREDI 10 JUIN 2015 – 20H CONCOURS REINE ÉLISABETH 2015 (VIOLON) 1er, 2e, 3e lauréats | OPRL | Christian Arming, direction DIMANCHE 21 JUIN 2015 – 16H FÊTE DE LA MUSIQUE CLASSIC ACADEMY Œuvres de MOZART, ROSSINI, BIZET, MAHLER, LALO, MASSENET... Solistes de l’IMEP et des Conservatoires francophones belges OPRL | Christian Arming, direction SAMEDI 27 JUIN 2015 – 16H DANS LE CADRE DE LA FÊTE DE L’ORGUE, CLASSIQUE & JAZZ EN PARTENARIAT AVEC L’ASBL LIÈGE LES ORGUES TCHAIKOVSKI, Concerto pour violon EMLER, Concerto pour jazz trio et orchestre « Un été malmené » VENDREDI 5 JUIN 2015 – 18H ET 20H L’ORCHESTRE À LA PORTÉE DES ENFANTS PINOCCHIO Bruno Coppens, narration OPRL | Patrick Davin, direction Lionel Rougerie, écriture - mise en scène Satu Peltoniemi, scénographie COPRODUCTION JEUNESSES MUSICALES/OPRL Alena Baeva, violon Andy Emler, piano Claude Tchamitchian, contrebasse Eric Echampard, batterie Orchestre National de Lille Jean-Claude Casadesus, direction RETROUVEZ LA SÉRIE PIANO 5 ÉTOILES EN 2015/2016 ! DIMANCHE 27 SEPTEMBRE 2015, 16H DIMANCHE 13 MARS 2016, 16H CLAIRE-MAIRE LE GUAY PHILIPPE CASSARD Bach, Gubaïdulina, Liszt Schubert DIMANCHE 22 NOVEMBRE 2015, 16H DIMANCHE 15 MAI 2016, 16H PLAMENA MANGOVA ALEXANDER GURNING Brahms, Liszt, Chostakovitch, Ginastera Tchaikovski, Schwartz, Kern, Kosma, Scriabine, Ellington DIMANCHE 10 JANVIER 2016, 16H KHATIA BUNIATISHVILI Liszt, Liszt/Horowitz, Stravinsky 8 EN IVITÉ US L EXC EN UE GIQ BEL