Prévisualiser - le Choeur Vent d`Est

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Prévisualiser - le Choeur Vent d`Est
Le Journal
Chanter
Chanter
Comme un feu qui pétille
Chanter
Comme un regard qui brille
Chanter
L’espoir, la folie, l’impossible
Prendre pour cible
L’immensité
Chanter
Avoir mal, avoir peur mais
Chanter
La tête dans les étoiles
Chanter
La joie et la fureur de vivre
En équilibre
En liberté
Claude Lemesle
n° 147 Janvier 2014
GENERATIONS…
En cette nouvelle année commémorative d’un événement centenaire, nous
avons plus modestement
mais très amicalement célébré la mémoire d’un
homme qui fut à l’origine de beaucoup de joies et d’entreprises, créateur et
animateur hors pair, initiateur du Centre Des Bords de Marne et de la célèbre chorale Vent d’Est… Chanter pour l’inauguration de l’esplanade MICHEL
GIRAUD était le moins que nous puissions faire. La participation à cette cérémonie de Claude Boulicot, qui a porté le Chœur pendant plus de 35 ans, aux
cotés de Chloé Dufresne, jeune chef remplaçante et talentueuse, était symbolique de l’avenir de notre chœur. 3 générations séparent les 2 chefs, et un égal
et réel plaisir à chanter avec chacun. Merci à eux deux, nous attendons impatiemment la prochaine occasion…
Nous retrouvons avec joie Astrid, jeune maman comblée, qui abandonne
quelques heures son petit Théo pour reprendre la direction du chœur. Bienvenue au bébé et que 2014 soit une très bonne année pour la maman, et sa famille. Une très bonne année également à vous toutes et tous et à celles et ceux
qui vous sont chers. Que cette nouvelle année soit une musique douce et exaltée, tendre et endiablée, apaisante et revigorante, que cette musique soit la
vie, passionnément.
Ce nouveau journal relate quelques événements marquants de l’année 2013,
vu par le prisme de rédacteurs attentifs. Où l’on voit une année écoulée riche
en activités diverses et forte de cette diversité des choristes qui fait du Chœur
Vent d’Est un chœur unique. Où l’on voit pèle-mêle jeux, recettes, photos, humour, compte-rendu, mais aussi le portrait d’une jeune chef pleine d’avenir,
des stages de chants étourdissants, une audition « mention très bien » , Erquy et Vaison accordés au même diapason, des nouveaux qui s’investissent,
hélas des anciens et conjoints qui nous quittent et, la vie est ainsi faite, des
futurs choristes qui pointent le bout de leur nez…
Merci aux rédacteurs et rédactrices de ce journal pour votre travail toujours
renouvelé, guidés il est vrai par une équipe de rédaction en chef sérieuse et
obstinée.
Merci à vous toutes et tous pour votre fidélité, avec une mention particulière
aux quelques fidèles qui depuis des années continuent à s’abonner à ce journal. Vous nous prouvez que l’esprit insufflé aux premiers choristes demeure.
Très bonne lecture et très bonne année.
DIDIER
1
SOMMAIRE
Page 3
Une fin d’année très remarquée :
•
concert du 14/12
•
Animation musicale du 21/12
Page 6
Audition d’Astrid le 15/06
Page 7
Marie vue par J.R
Page 8
Présentation de Chloé
Page 10
Negro Spiritual ou Gospel ?
Page 14
Nos nouveaux choristes se présentent,
Page 18
… et nous les intégrons !
Page 20
Et pourquoi pas un bon stage musical ?
Page 22
Devoirs de vacances de l’été 2013:
•
à Erquy
•
à Vaison-la-Romaine
Page 31
Leçons de franglais:
•
number one chez les Gaulois
•
number un hundred avec le Carol de Noël
Page 34
Comment utiliser les fichiers midi ou mp3 ?
Page 36
Carnet familial:
•
4 nouveaux futurs choristes
•
Hommage à Francis et à Ghislain
Page 40
Régalez-vous avec nos recettes,
Page 41
Distrayez-vous avec nos jeux,
Page 43
Mais n’oubliez pas les prochaines vacances !
Page 44
Solutions et vœux.
2
UNE FIN D’ANNEE TRES REMARQUEE
Le 14 Décembre au Marché de Noël du Perreux
Des chants entraînants, un nez rouge pour la chef, des mitaines pour la pianiste et un président diaboliquement cornu , le tout sous un soleil éclatant, dans la joie et la bonne
humeur: voilà la recette d’un concert sans prétention mais
très apprécié, du public comme des choristes.
Dindirindin - Anonyme
Fuentecilla que corres - Anonyme
Villancico - M. Leontovre
Le Corbeau et le Renard - J. Frochot
Everybody Sing Fredom - Anonyme
Luci Care - Mozart
Lift your hands - Anonyme
Tourdion - Anonyme
Va pensiero - Verdi
Mack The Knife - Kurt Weill
3
UNE FIN D’ANNEE TRES REMARQUEE
Animations musicales au marché du Perreux le 22 Décembre
Va, pensiero,
sull’ ali dora-te
Va,ti po-sa sui cli-vi, sui col-li
Oh mia patria si bella e perdu-ta !
Oh, membraza si carae fatal!
Che ne in
fondal patire virtu !
4
Dimanche 22 décembre, Vent d’Est assurait l’animation musicale du marché au Perreux.
De 10h à midi, nous avons plusieurs fois chanté librement dans le marché, sans chef mais
accompagnés au piano par Marie, sur le principe d’une « flashmob ».
Effet de surprise et joie d’écouter ou de chanter avec nous : tous les clients et leurs cabas ont
été conquis ! Les trois chants ont eu un franc succès : « le chœur des esclaves » de Verdi,
« le corbeau et le renard » et l’éternel mais toujours apprécié « Tourdion ».
Entre deux interventions, nous nous retrouvions à l’extérieur sous la direction de Chloé pour
interpréter notre programme festif de cette fin d’année (voir concert du 14 décembre).
Après le concert,
C’est dimanch’midi,
on a bien le temps,
on s’retrouve au bistrot
pour rêver, pour oublier
le sal’temps, les soucis, le froid...
Une flashmob (ou flash mob en deux
mots): en Français foule éclair (de l'expression anglaise identique flash mob), ou
encore mobilisation éclair, est le rassemblement d’un groupe de personnes dans
un lieu public pour y effectuer des actions
convenues d’avance, avant de se disperser
rapidement.
Merci à Didier et Pierre Bugéja , président de
l’Association des commerçants du Perreux, à qui
nous devons cette manifestation originale.
5
Le 15 Juin, audition d’ASTRID à Créteil
Dans le cadre de ses études au Conservatoire de Créteil, notre chef Astrid devait être évaluée
« in vivo » , c’est-à-dire dirigeant une « vraie » chorale. Et c’est ainsi qu’un samedi nous
nous sommes retrouvés à l’Eglise de Créteil à chanter Fauré, sous les yeux - et les oreilles d’un public « normal » mais aussi d’un jury de professionnels exigeants. Heureusement tout
s’est bien passé pour Astrid qui a réussi brillamment son examen (nous ne doutions pas de
ses capacités ...mais des nôtres !)
Dès les résultats connus , Astrid nous envoyait ce
mail :
« Voici un petit retour d'hier des notes du directeur du conservatoire de Créteil Mr Olivier Mérot ( un de mes membres du
jury également de l'après-midi) et de mon professeur Ariel
Alonso ( grand chef de chœur professionnel).
Je suis la seule des candidats à avoir obtenu une mention très
bien!
Le directeur et mon professeur m'ont fait part qu'il y avait une
réelle complicité entre vous et moi, ils ont trouvé une grande
qualité musicale, vocale mais aussi humaine. Ils ont tout de
suite perçu toute votre attention et ont aussi parlé d'affection
envers moi. Ils ont noté que vous me regardiez tous bien et que
donc vous me suiviez.
Ils m'ont dit qu'ils vous sentaient très demandeurs musicalement et en ce sens qu'il y avait une réelle connexion entre le
chœur et moi. Ils ont noté que j'étais la seule à avoir respecté le
timing demandé. Le directeur et mon professeur pensent que je
suis faite pour la musique de Fauré car ils m'ont dit que j'avais
su comme il le fallait vous transmettre le style musical de Fauré et le plus d'intentions musicales possibles. Les djinns ont eu
le plus grand succès. Le directeur l'a trouvé et je cite " parfait" (et connaissant le directeur, ses compliments sont rares.
Vous pourrez aussi en parler avec Marie qui le connait également).
Enfin le directeur (et je cite) dit " qu'il a grâce à hier soir découvert que j'étais une grande musicienne et que par rapport à
l'après-midi (qui était beaucoup plus une mise en situation
d'examens d'élèves dans une salle avec une table de 3 jury et
des candidats qui défilent) je n'étais pas du tout la même, ni
adaptable ( pense mon professeur) face à cette mise en situation. A cause de beaucoup beaucoup trop de pression cela nuit
à mes capacités .
Un immense MERCI à vous tous!
J'ai donc validé mon année grâce aux deux épreuves de la journée. Grâce à cette audition d'hier le directeur a pu en effet découvrir ma personnalité musicale et ma direction en dehors du
cadre de l'école " conservatoire".
Je pense que cela va avoir des répercussions très positives
pour la dernière année qu'il me reste et au bout de laquelle donc
en juin prochain je passe mon examen final, le diplôme de chef
de chœur. »
Merci encore à tous et bravo!
Amitiés,
Astrid
6
Notre pianiste MARIE vue par Jean RENAUD
7
PRESENTATION DE CHLOE DUFRESNE
Dominique FONBONNAT
Pendant quelques semaines, Chloé a pris la suite d’Astrid,
en congé de maternité, afin de nous préparer à nos concerts
de fin d’année.
Energique et enthousiaste, Chloé n’a eu aucune difficulté à
s’adapter à notre chœur qu’elle dirige avec beaucoup de pédagogie, un zeste de fermeté et d’humour. Elle s’amuse souvent de voir nos mines déconfites lors de la technique vocale. Passionnée, elle nous entraîne dans le rythme par son
côté démonstratif car elle veut nous faire sentir la musique,
nous amener à nous écouter et créer une ambiance.
Chloé est parmi les plus jeunes chefs de chœur qui ont dirigé Vent d’Est mais elle a déjà une riche expérience, ce qui
explique son professionnalisme et sa maturité.
Une formation musicale et artistique
Originaire de Montpellier, Chloé est passionnée de musique
depuis sa plus tendre enfance. Dès l’âge de 5 ans, elle commence à apprendre le piano, puis à 8 ans, entre dans une
classe « à horaire aménagée » au Conservatoire de Musique
de Montpellier où elle apprend l’alto, le solfège et le chant
choral.
Parallèlement à sa formation musicale, elle intègre un chœur
d’enfants dans la structure Action Musique Opéra Junior, un
centre de création et de formation artistique rattaché à l’opéra de Montpellier, dont l’objectif est de former les jeunes au
théâtre lyrique en les intégrant, en tant que chanteurs, acteurs
interprètes, à des réalisations de spectacle.
Elle interprètera plusieurs rôles principaux, notamment dans
« le Paradis des Chats », un opéra pour les enfants de Vladimir Kojoukharov, le personnage de Elle dans « l’amour
masqué » d’André Messager, un rôle de chant et de scène ou
encore le Berger dans « Mireille », de Charles Gounod.
Chloé ne vient pas d’un milieu artistique mais ses parents vont l’encourager dans sa passion. En effet,
du CE2 à la terminale, elle va poursuivre ce double cursus musical et artistique et obtient son bac en
section scientifique. A 17 ans, elle prend des cours de chant au Conservatoire de Sète. Elle prépare
ensuite une licence de musicologie à la Sorbonne par correspondance et arrive à Paris lors de sa 3ème
année.
Aujourd’hui, Chloé continue ses études à l’Ecole Normale de Musique.
8
Une formation de direction de chœur et orchestre
C’est au Conservatoire de Montpellier, dans la classe de Patrice Baudry que Chloé commence à étudier
la direction de chœur et dès l’âge de 19 ans, elle dirige sa première chorale d’amateurs à Jacou.
Parallèlement à son année de licence à Paris, elle poursuit ses études en direction de chœur au conservatoire de Boulogne et l’année suivante commence la direction d’orchestre au conservatoire du 15ème.
Aujourd’hui, Chloé est l’assistante de Jean-Philippe Sarcos à l’Académie de Musique. Elle dirige un
chœur de 200 personnes, essentiellement des étudiants de grandes écoles ou des jeunes professionnels
pour des grosses productions comme Carmina Burana, le Requiem de Verdi. Elle est également assistante de Béatrice Malleret qui dirige le choeur « Opéra Lyre » et l’ensemble vocal « Les Saisons ».
Enfin, dans le cadre des nouveaux aménagements scolaires, Chloé dirige 2 chœurs d’enfants dans 2 écoles primaires.
Et Vent d’Est dans tout ça?
Chloé a rencontré Astrid peu après son arrivée à Paris. Elles ont en effet des parcours similaires, elles
prennent des cours de chant avec Gisèle Fixe, au conservatoire du 7ème et Astrid a également été l’assistante de Jean-Philippe Sarcos.
Chloé, quelles sont tes premières impressions sur Vent
d’Est ?
« Il y a une très bonne ambiance, c’est un chœur varié et on
sent que c’est un groupe qui a vécu, qui a une histoire. De plus
c’est agréable de diriger un chœur de cette taille car on peut
faire de la musique … J’aime la pédagogie, l’ambiance des
chœurs amateurs, je cherche à comprendre les attentes des
chœurs pour pouvoir m’adapter à leur demande »
Quels sont tes goûts musicaux ?
« La musique française du XX ème siècle, notamment Debussy,
Ravel, Poulenc. Je suis aussi adepte du romantisme et de la
musique vocale en général».
Quels sont tes rêves, tes projets ?
« Réussir dans la direction d’orchestre tout en ayant une vie
de famille, pourquoi pas un poste au conservatoire . Fin mai, je
vais faire une « Master classe » d’Opéra en Bulgarie. »
Merci Chloé de ta gentillesse et ton exigence bienveillante dans le travail ! Merci pour ce beau
concert au marché de Noël du Perreux.
A Vent d’Est, on sait aussi s’adapter à nos chefs de chœur successifs, qui par leurs différentes
personnalités et leur enthousiasme continuent de nous faire aimer le chant choral et de nous
faire progresser … et si vous voulez voir le résultat, nous vous donnons rendez-vous lors de nos
prochains concerts !
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NEGRO SPIRITUAL ET GOSPEL
Hervé CALVARIN
Il arrive souvent que l'on confonde Negro Spiritual et Gospel, ce qui n'est pas surprenant étant donné la ressemblance
entre ces deux types de musique imprégnés de religion. Le
premier est un type de musique vocale et sacrée, qui est né
au XVIIe siècle chez les esclaves noirs des États-Unis. C'est
un chant religieux collectif en langue anglaise et d'inspiration chrétienne, fusionnant des éléments musicaux africains
avec des éléments luthériens. C'est aussi la première manifestation musicale organisée par la communauté noire américaine. Qui ne connaît pas le célèbre Swing Low, Sweet Chariot ou encore Nobody knows the trouble I've seen ?
Paul Robeson (1898 – 1976)
Le gospel, lui, est un chant religieux d'origine protestante, qui
prend la suite du negro spiritual, et qui est né en même temps que le
blues primitif. D'abord développé chez les afro-américains, il a conquis
les Blancs du sud des États-Unis. Le mot gospel signifie "évangile" et
vient du vieil anglais godspell (appel de Dieu). Il s'agit d'une mutation
vers 1930 des chants rituels protestants blancs, sorte d'hymnes traditionnels (gospel hymns), vers des gospel songs, utilisant des mélodies en vogue. Le gospel est en réalité une révolte musicale contre l'Amérique raciste du Sud, et il exprime la souffrance des Noirs, qui bien qu'émancipés
récemment, restent sous l'autorité des Blancs. Pour échapper à cette
Mahalia Jackson (1911 – 1972)
condition, ils vont émigrer massivement dans les grandes villes du Nord,
où en l'absence d'engagement politique, ils vont cependant rester fidèles
au parti républicain de leur libérateur Abraham Lincoln.
Depuis les années 1870, les instruments sont plus présents aux
offices, comme l'orgue, l'harmonium, les instruments à cordes, mais aussi des claquements de mains et des mouvements du corps. Jésus-Christ et
les apôtres sont également plus présents que dans les negro spirituals qui
évoquent plutôt des personnages de l'Ancien Testament, comme Josué
(Joshua fit the battle of Jericho) ou Moïse (Go down Moses).
Le genre le plus populaire du gospel est le quartet vocal, compo-
John Littleton (1930 – 1998)
sé de deux ténors, un baryton et une basse, qui s'est inspiré des barbershop singers réunis dans le salon du coiffeur. Plus spontanés et prenant plus de risques que les chœurs
classiques, ils avaient la particularité de faire intervenir une voix au-dessus de la mélodie.
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Le plus connu est sans aucun doute le Golden Gate Quartet
(photo ci-contre) créé en 1934, qui a d'abord chanté a cappella à ses
débuts, et également du profane. Ce milieu très machiste n'a commencé à accueillir des femmes qu'après 1945.
On trouve également des solistes de renom comme Mahalia
Jackson, John Littleton, Hank Williams, Ray Charles, Paul Robeson.
Plus récemment Elvis Presley, Aretha Franklin, Whitney Houston, ou
Mariah Carey ont introduit des gospels dans leur répertoire.
On peut évoquer aussi, le chanteur français d'origine ivoirienne John
William (1922 - 2011), de son vrai nom Ernest Armand Huss, d'abord ajusteur chez Renault, puis déporté politique en Allemagne et chanteur à la Libération, avec un répertoire à la fois religieux et profane. En 1969 il devient le
premier chanteur de gospel et negro spiritual en France. Sa superbe voix
grave fera merveille dans Sixteen tons et le célébrissime Old Man River
(surnom du fleuve Mississippi), de la comédie musicale Show Boat (1927),
que Paul Robeson a également chanté en 1936 en modifiant parfois les paroles (Darkies au lieu de Niggers par exemple). Il reprendra également en français les génériques de grands films de l'époque (OK Corral, Alamo, le jour le
plus long, Lawrence d'Arabie, Goldfinger, le Docteur Jivago, etc…).
Le programme Vent d'Est de 2013-2014 comporte un certain nombre d'œuvres sur le
thème negro spiritual ; pour le concert de Noël : Everybody sing freedom et Lift up your hands,
tous deux traditionnels, et pour le concert de fin de saison, Joshua, fit the battle of Jericho, negro spiritual traditionnel et And the glory of the Lord , partie du "Messie" de Haendel.
Everybody sing freedom :
Ce chant a été interprété lors des nombreuses marches organisées par les mouvements des droits civiques, et en particulier par le pasteur Martin Luther King. Il chante le rêve de liberté des esclaves déracinés venus d'Afrique pour travailler dans les champs de coton d'Amérique du Nord. Appelé aussi Oh, Freedom c'est un chant de liberté d'un
esclave noir américain datant de l'après-guerre civile américaine. Il a été
enregistré pour la première fois en 1932 par la famille Nance et Clarence Dolley sous le titre Sweet Freedom. Odetta l'a repris dans sa Spiritual Trilogy en 1956, ainsi que Joan Baez en 1963 lors de sa marche sur
Washington. Il a été repris maintes fois dans les concerts depuis cette
époque.
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Odetta (1930 – 2008)
La version d'Odetta mentionnait:
No more mournin' (plus de pleurs…)
No more cryin' (plus de cris….)
There'll be singin' (ils chanteront…)
On trouve aussi d'autres versions avec l'un ou plusieurs des couplets suivants :
No more weepin' (plus de larmes)
No more moanin' (plus de gémissements)
No more worry (plus de crainte…)
Notons encore que certaines versions du quatrième couplet contiennent la phrase " No more
tommin '" où le mot tommin dénote une extrême soumission aux Blancs. Le mot semble avoir été dérivé de celui de l'oncle Tom dans le célèbre "La case de l'oncle Tom". Cette pratique est courante aux
États-Unis d'ajouter des couplets, eux-mêmes issus de la tradition folklorique, afin de souligner des
sentiments personnels ou des innovations lyriques .
La version chantée par Vent d'Est indique:
No more cryin' (plus de cris)
No more runnin’ (plus de fuite),
No more shootin' (plus de coups de feu)
Lift up your hands :
Ce chant est un grand classique de negro spiritual dans les chorales, avec la particularité d'être accompagné par des mouvements du corps et des battements de mains (voir photo ci-dessus du concert du 14 Décembre) . Cette coutume vient du prêtre Aaron, qui levait les mains quand il bénissait les Israélites. Le
livre des psaumes parlait régulièrement de mains levées, comme dans le psaume 63.5 (" Ainsi je te bénirai ma vie durant, et à ton nom, je lèverai les mains "). Dans la première lettre de Paul à Timothée (1.8), il
est écrit " je veux donc que les hommes prient en tout lieu, levant vers le ciel des mains saintes, sans colère ni dispute ". Selon les uns, ce geste serait une recherche de la présence et de la force de Dieu et selon
d'autres une façon de le bénir et le remercier. L'abaissement des mains pourrait signifier un serment solennel d'engagement à Dieu.
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Joshua fit the battle of Jericho :
Ce negro spiritual dont le titre est parfois écrit " Joshua Fought the Battle of Jericho " ou "
Joshua Fit de Battle ob Jericho " a été également composé par les esclaves de la première moitié du
XIXe siècle. Il a peut-être été écrit par un dénommé Jay Roberts vers 1865, mais la première version
a été enregistrée chez Paramount par les Harrod's Jubilee Singers en 1922 ou 1924. Paul Robeson
(1925) et Mahalia Jackson (1958) l'ont également enregistré, ainsi que le Golden Gate Quartet. Ralph
Flanagan l'a adapté sous le titre "Joshua", pour un enregistrement RCA à New York en 1950.
Le texte fait référence à l'histoire biblique de la bataille de Jéricho au cours de laquelle Josué
conduisit les Israélites contre Canaan. Les premières versions contenaient des parties dialectales
comme fit au lieu de fought, qu'on peut considérer comme des allusions à sortir de l'esclavage (" And
the walls came tumblin' down "). La mélodie vivante apporte l'énergie et l'inspiration, qui se traduit
dans la partie finale par une explosion de triomphe.
And the glory of the Lord :
Ce morceau constitue le 4ème mouvement en La majeur de la première partie du "Messie" de
Georg Friedrich Haendel. Cette œuvre est un oratorio écrit en 1741 sur un livret en anglais de Charles
Jennens, inspiré de la Bible, mais n'a été créé que le 13 avril 1742 lors d'un gala de charité au Temple
Bar de Dublin. L'œuvre ne connut le succès qu'après 1750, et devint l'une des plus populaires de
Haendel avec les suites Water Music et Music for the royal fireworks.
Le texte évoque la résurrection du Messie et la rédemption qu'elle induit. La pièce d'abord
écrite pour le temps de Pâques, est maintenant interprétée, souvent partiellement, pendant l'Avent.
Sortie de l'église, la pièce utilise les ressources de la théâtralisation musicale que Haendel, ancien auteur d'opéras a introduit sur scène.
L'œuvre, écrite pour orchestre et chœur avec cinq solistes, est
divisée en trois parties, compilées de l'ancien et du nouveau testament.
Elle comprend une ouverture, une symphonie pastorale et plus de cinquante airs récitatifs (soliste accompagné musicalement), airs et 20
chœurs. Dans le 4ème mouvement, le chœur qui chante pour la première fois, accompagné des hautbois, annonce la révélation de la
gloire de Dieu. Les alti démarrent et les autres voix répondent homophoniquement, tandis que la musique augmente progressivement. Les
" for the mouth of the Lord has spoken it " (car la bouche du Seigneur
l'a dit) sont chantés dans des longues notes solennelles et répétées, qui
Haendel (1685-1759)
apparaissent d'abord dans des voix isolées différentes, puis après un
temps de repos, concluent le mouvement dans une homophonie affirmée. L'œuvre ayant été souvent
adaptée aux circonstances par Haendel, il est impossible de dire quelle version est authentique.
13
FAISONS CONNAISSANCE AVEC LES NOUVEAUX CHORISTES
I. Auto-interview de Serge ATLAN
Côté professionnel qui êtes vous ?
La littérature ?
Depuis quelques années au cœur du service public de l’emploi… à l’ANPE et Pôle emploi
pour être plus précis …j’ai exercé des fonctions
aussi diverses que chargé d‘information professionnelle, directeur d’agence (en Seine Saint
Denis…), auditeur interne pour être aujourd
’hui chef de projet informatique …
J’aime flâner parfois le dimanche au marché du
livre ancien et d’occasion au parc Brassens.
Si vous voulez obtenir de moi des auteurs particulièrement appréciés il y aurait : Zweig, Kundera, Erri de Luca, pour en citer quelques uns et
Proust que je lis en ce moment… en alternance
avec un album de la saga de Rantanplan cette
autre Cathédrale de la littérature ☺
Quoi dire de l’intérieur à propos de cette institution ? et ce, sans faire de grands développements…. L’ampleur de son action et les compétences humaines déployées y sont souvent injustement perçues et amplifiées par les clichés
médiatiques (tout comme l’image du 9.3 d’ailleurs) ……… et cela, même si nous ne sommes
pas dans le meilleur des mondes ☺ je vous le
concède !
Dans quelles circonstances avez vous connu le
Chœur Vent d’Est ?
Par le village des associations à Nogent et du
fait des talents redoutables de Sergent-recruteur
de Jean-Marie !
Quels sont vos goûts musicaux ?
Abonné à la Cité de la Musique de longue date,
je suis sensible au répertoire Baroque et Classique … quelques illustrations ? Alcina de
Haendel, qui est un opéra absolument délicieux
et envoutant que je vous recommande….Ah …
Alcina fille de Circée, tout un programme ….
Vivaldi, Monteverdi, Purcell …..Les quatre derniers quatuors de Schubert –– distillant douceur
et amertume, la sonate pour piano en la mineur -mélancolique
Quelques contemporains: Dutilleux, Ligeti
(tiens, pas mal ce dernier pour le Chœur Vent
d’Est …); J’aime également ce qui est appelé
de manière … condescendante : « musiques du
monde » – Inde, Perse et Afghanistan - alors
qu’elles font partie de l’harmonie universelle au
même titre que la musique occidentale.
… et Côté jardin ?
Je crois sans prétention avoir de la curiosité et
de l’intérêt pour la Connaissance en général, la
Culture, et l’Art dans un esprit (je l’espère ….)
de « gai savoir » et de dilettantisme (au bon
sens du terme).
Je rappelle que beaucoup d’entre elles connaissent une tradition et un raffinement plurimillénaire et sont sans cesse revisitées par leurs interprètes – très bonne programmation au théâtre de la Ville ….
Je vis cette passion à travers les expos, les spectacles et le théâtre qui est une thérapie en soi.
J’aime aussi : le rire et l’autodérision (autre
thérapie), mes amis, la cuisine, l’aquagym …
14
Les voyages ?
Une dernière chose ? ….
J’aime l’Italie et Venise en particulier, j’y
suis allé plus d’une dizaine de fois avec
celle qui a partagé ma vie (voir conclusion).
J’ai modestement consigné mes adresses et
mes préférences de visite dans un petit
guide – en version électronique - que je
tiens à la disposition de celles et ceux qui le
souhaiteraient …
Oui un peu personnelle et triste mais qui me
tient à cœur.
J’aimerais conclure par une pensée élevée et
tendre vers celle qui a partagé ma vie durant
ces 16 dernières années avant d’être emportée en juin dernier par une leucémie aigüe.
Voilà, je pense désormais avoir désormais
avoir été tout à fait exhaustif et vous avoir
dit l’essentiel sur moi.
Naples, aussi pour ses palais qui révèlent un
glorieux passé, Pompéi le Vésuve, la Solfatara et le café Gambrinus ….là encore une
ville laminée par les poncifs négatifs véhiculés. Dans un autre registre les cultures
d’Iran et d’Afghanistan, passion transmise
par ma compagne.
Je fuis : le mercantilisme qui s’insinue partout (le marketing téléphonique, le tourisme
de masse …), la standardisation du monde
et la bêtise ordinaire. Je crois : (encore) au
pouvoir transformateur de la culture et
même de l’art (et même parfois celui de
l’art contemporain) quel naïf je fais!
II. « Bien à vous! » Martine BARBEROUSSE
J'ai connu Vent d'Est au Village des Associations à Nogent sur Marne - vous savez la place du
marché - en septembre dernier. Jean-Marie, le
sourire pétillant comme toujours, m'a fait chanter
"en public"... je ne sais plus... Je n'avais jamais
chanté, c'était donc des débuts !
Aux auditions, Astrid a trouvé une voix cassée et
m'a recalée à deux reprises. Mai-ais quoi ! si do
dièse ré, je pa-lis, la si do ! J'ai pris quelques cours
enrichissants avec Astrid et sa gentillesse, et ai rejoint la chorale un lundi pour un pupitre. Or que
le ciel est gai mi sol fa dièse sol la si...
J'ai emménagé en mai 2012 à Nogent. Avant
j'étais à Paris, entre Bastille et Nation, dans un
quartier très convivial mais sans partitions, d'autres choses bien sûr, mais sans partitions du tout.
Youpi !
15
III. « Au clair de la lune, mon ami Pierrot, prête moi ta
plume pour écrire un mot… » Gwenaëlle TOUTAN
Nous habitons un pavillon dans la rue de Metz
où les terrains sont découpés à la mesure d’allées, de demi allées d’arbres fruitiers, souvenir
des vergers d’autrefois. C’est dire si les largeurs des propriétés sont variées ! Nous hébergeons dans notre jardin un abricotier, vestige
de cette activité arboricole. . . Nous avons aussi hérité de pommiers en espalier, de deux cerisiers qui prennent de l’âge comme nous; cassissiers, groseilliers et framboisiers sont des
jeunots ! Le jardin présente moins d’attraits :
nos enfants quittent ou ont quitté le nid : à 27,
22 et 21 ans, quoi de plus cohérent !
La Chorale Vent d’Est ? Qui ne connaît
pas !
Habitant au Perreux sur Marne depuis 1993,
c’est par la presse municipale, les voisins,
les amis d’amis chanteurs que j’ai eu
« vent » des prestations de ce groupe. Mais
ce n’est que cette année, en y participant,
que son histoire m’a été en partie contée. . .
C’est dans la 2 CV de mes parents que j’ai dû
entendre chanter pour la première fois, ou bien
lors des repas qui réunissaient les familles .
Pas besoin d’une noce pour pousser la chansonnette : en Bretagne, comme dans l’Oise où
certains avaient émigré pour raisons professionnelles, chacun a [ avait ] sa chanson attitrée. Et gare à celle ou celui qui ne sait pas cela ! Pas question de rester silencieux dans son
coin, ni d’empiéter sur le territoire parolier
d’un cousin sans son autorisation !
Au long des années, les scouts, les animations
de célébrations liturgiques, les pèlerinages de
Chartres, les chorales d’étudiants puis d’anciens étudiants avec les conjoints furent autant
d’occasion d’apprendre à placer avec plus ou
moins d’exigence la colonne d’air. Cette année, une grande nouveauté : comme une chenille qui se métamorphose, je suis alto au sortir du cocon ! Ca fait tout drôle après 50 ans
dans le pupitre des soprani…C’est pas mal
comme tessiture !. . à voir . . .
Je suis arrivée au Perreux avec trois enfants,
mais nous étions déjà val-de-marnais. C’est à
Saint Mandé que notre famille s’est constituée,
sur les traces de celle de mon conjoint : à Saint
Mandé, il a connu une ferme où il allait chercher le lait, si ! si !
Eh, Eh ! j’entends déjà les sarcasmes : « elle est
mariée à un vieux crouton ! ». Mon mari, Daniel, fêtera prochainement ses 60 ans avec presque toutes ses dents. A côté de cela, mes 54 ans
font figure de jeunesse. . . Notre moyenne d’âge
de couple est donc tout à fait proche de celle des
choristes, non ?
Mes goûts musicaux : les chansons à texte
[ voir patrimoine génétique précédemment cité ], le jazz [ j’ai soutenu la guitare sèche puis
de jazz, l’accordéon et la clarinette « jazz » de
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mes oisillons au conservatoire, jusqu’à applaudir
les fanfares des école d’arts appliqués !]
Je n’ai pas de formation académique de solfège,
c’est dire si le voisinage dans la chorale est pour
moi essentiel : je chante à l’oreille, je bricole un
déchiffrage de la partition pour affiner ensuite….
Les partitions sonores sur le site « Vent d’Est »
sont plus que bienvenues.
Merci à toutes celles et ceux qui s’y collent!
Par ce témoignage au vocabulaire imagé, vous
avez commencé à deviner que je suis professeur
de Sciences de la Vie et de la terre [SVT, anciennement Sciences Nat’]. Et je me régale dans mon
jardin, dans celui des autres, au palais de la découverte [une super expo en ce moment : mille
milliards de fourmis], à la cité des Sciences. Les
infos tirées de la presse quotidienne ont été mon
terrain de prédilection pour faire aimer la vie aux
élèves de 5ème , 2nde, Première.
Je n’ai pas eu l’occasion de leur faire apprécier ce
qui me touche le plus : le milieu marin. Je suis
océanographe de formation, mais la région parisienne est trop loin de la grande bleue…qui est
plutôt verte à Ouessant, mon port d’attache familial.
J’aime les travaux manuels, le bricolage,
j’aime jardiner, faire des confitures, lire,
aller voir des films en VO [ je n’ai pas de
poste de télévision ], nager dans l’eau
froide.
Je suis engagée auprès d’associations qui
militent pour un logement décent pour
tous, le droit à l’éducation et à la santé.
Voyager ? Pas besoin d’aller loin. Tant de
trésors de convivialité, tant de trésors patrimoniaux en France sur les chemins de
traverse.
IV. Entretien avec Annie MAZET
- Comment avez-vous connu Vent d'Est ? Par une amie
- Êtes vous depuis longtemps dans la région Paris- Est ?
38 ans
- Avez-vous déjà chanté ? Oui durant plus de 10 ans
- Quels sont vos goûts musicaux ? La guitare, le piano
- Qu'aimez-vous dans la vie ? La nature à l'état pur, les
voyages, la mer
- Que n'aimez-vous pas ? Prendre le métro
- Aimez-vous voyager ? oui
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Samedi 14 Octobre : JOURNEE D’INTEGRATION !
André PASCAL
Les traditions changent...
L'année dernière, tout nouveau « recruté » (mais
déjà quelque peu « ancien » !), j'ai participé à
une soirée d'intégration très « artistique » selon
une tradition semblait-il établie, avec préparation
active des choristes anciens briefant les « bizuts ». Le résultat fut une soirée assez mémorable,
mais aussi inénarrable, dont vous pourrez juger en
voyant la photo ci-contre (et d’autres sur le site de
Vent d’Est...).
Cette année, mutation dans la tradition : on est passé du domaine « théâtro-musicopublicitaire » à une course d'orientation plus sportive, au parc du Tremblay. Ce n’était
pas gagné d'avance, à voir les augures de la pythie Météo-net, mais les Dieux furent
néanmoins avec nous, hormis pour les pieds sensibles au froid et à l'humidité !
La journée, très bien organisée par notre président, débutait le matin sous les meilleurs
auspices, les équipes formées, avec nouveaux
ou nouvelles plus quelque jeunesse. Une manière de se connaître et leur faire apprécier
l'esprit d'équipe, la convivialité de notre association, sans parler de son esprit sportif...
Ceux qui étaient là, car il y eut quelques
absences, ont pu en juger au cours de
nos déambulations bavardes et quelque
peu désordonnées. Il faut le dire, beaucoup avaient perdu le Nord, le soleil
jouant à cache-cache... Mais l'épreuve
sportive se terminait en beauté pour les
heureux gagnants, avec distribution
d'une boisson énergisante à la clé !
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Tout cela pour introduire la suite des festivités, avec pique-nique réparateur de la dure épreuve
et mise en voix lors de conversations amicales et animées dans l'ancien restaurant Courtepaille.
Ensuite, donc, partie musicale : chants communs connus par
beaucoup, avec joyeuses cacophonies, et, en vedette américaine (ou plutôt franco-anglaise) le tour de chant de Florence
Sarthou et de Anthony, son compagnon à la guitare, très applaudis, ainsi que la guitare chaleureuse de Youssef Hamani
qui permit à tous de chanter, entre autres, « Les copains
d'abord » …
C'est vrai, nous étions tous une bande de copains et cela réchauffait l’atmosphère... (indépendamment ou non des boissons énergisantes citées plus avant !)
Je ne dirai rien de la fin des opérations car
j'ai dû partir un peu trop vite pour des raisons familiales d’anniversaire. Mais je gage
que tous sont rentrés contents et peut être
fourbus de cette journée fort sympathique.
Et ce fut une série de vidéos retraçant les grandes heures de Vent d'Est au cours de voyages
dont nous avons capté les chaudes ambiances.
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ETHNOMASS FOR PEACE À OUISTREHAM
Marie-Claude LOIGEROT
Catherine, Nathalie et moi avons eu la chance de participer à un très beau projet : monter
l’Ethno-mass for peace en 2 week-ends de travail avec des chorales de Normandie.
L’ Ethnomass est un recueil de chants pour
chœur, solistes et percussions. Lorenz
Meierhoffer, qui en est l’auteur a beaucoup
voyagé et a recueilli tous ces chants
(amérindiens, africains, gospels) qu’il a
harmonisés pour en faire cette « messe ethnique pour la paix ». A l’origine les chants
étaient entrecoupés de textes de personnes
célèbres ayant oeuvré pour la paix (Nelson
Mandela, Mère Térésa, Jean-Paul II..) mais
à l’occasion de l’anniversaire de la naissance d’Aimé Césaire ce sont ses textes qui
seront récités lors des concerts.
Le projet a été initié par Agnès Polet, chef
de la chorale de Ouistreham et membre du
conseil d’administration d’A cœur joie,
N’nkamu, son mari, nous a accompagnés
aux percussions (balafon, ntanda, sanza) et à
la kora. Une récitante était même prévue
pour lire les textes d’Aimé Césaire.
Nous avons eu la chance d’être dirigés par
Denis Thuillier que certains d’entre vous
connaissent et dont tout le monde apprécie
le dynamisme et la capacité à diriger tous
styles de musique.
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Les 2 week-ends ont été intenses, nous apprenons tout par cœur et comme d’habitude ce sont
les mouvements qui sont les plus difficiles à synchroniser et notre mise en scène n’en manquait pas : mouvements de tête, de bras, déplacements latéraux, d’avant en arrière, claquements de doigts et de mains. Mais Denis a plus d’un tour dans son sac pour nous faire partir
du bon côté, de même pour les paroles il utilise des signes façon rébus, au début ça nous fait
rire mais finalement ça facilite la mémorisation et puis en cas de trou de mémoire il préfère
du « yaourt » assumé qu’une partition devant le nez.
Bref nous sommes enchantées, l’œuvre comprend de très beaux chants (j’aime particulièrement ceux qui nous viennent des Indiens d’Amérique), Karine nous récite de très beaux textes qui ne laissent pas indifférents :
ma négritude n’est pas une pierre, sa surdité ruée contre la clameur du jour
ma négritude n’est pas une taie d’eau morte sur l’œil mort de la terre
ma négritude n’est ni une tour ni une cathédrale
elle plonge dans la chair rouge du sol
elle plonge dans la chair ardente du ciel
elle troue l’accablement opaque de sa droite patience.
Les musiciens rythment nos chants et nous donnent envie de danser, l’un d’eux qui est également danseur nous apprend, pendant la pause, une petite chorégraphie au son du balafon :
moment inoubliable !
Nous avons donné trois concerts, dont deux avec les jeunes des collèges d’Ouistréham.
Le projet prévoyait également un voyage en Martinique où plusieurs concerts étaient organisés mais nous n’avons pas pu y participer. Dommage !!
Cette œuvre mérite d’être connue et à défaut de l’inscrire au programme de Vent d’Est essayez de l’écouter !
Ma madi kolo (Marie-Claude en kikongo, langue de N’nkamu)
Pour info : Nathalie c’est Ma nata et Catherine Ma kati
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Devoirs de vacances
Premier sujet : Mes vacances à Erquy
L’élève Odile Darnault remporte le prix de composition française grâce à sa remarquable étude sur les Proverbes et maximes gaulois !
Par Toutafix, le 15 août 2013, grande kermesse
pour fêter les 50ans d’Erquy, sur le thème
« Astérix chez les Bretons » !
C’est ainsi que ce jour-là, nous avons recueilli des estivants
quelques proverbes et maximes gauloises pour illustrer le reportage annuel traditionnel sur le toujours inoubliable camp
d’été de Vent d’Est.
« Il faut descendre d’un cran » (Anne) ...ou monter... c’est un fait, le camp Vent d’Est
est pentu : en haut, les bungalows ; au milieu, les parties communes, c’est-à-dire le bungalow ping-pong, le bungalow cuisine et bricolage, et le terrain de volley ; en bas, les
emplacements pour caravanes et tentes. Les gaulois partageant volontiers leurs fréquentes agapes, celles-ci se passent au milieu, donc il faut descendre ou monter d’un
cran pour y participer.
Mais comment arriver les premiers,
au vu de tous, autour du banquet,
sans avoir l’air d’un glouton ? D’où
une certaine inertie à répondre aux
invitations des organisateurs, ce qui
explique leurs injonctions pressantes...
« Quand l’appétit va, tout va » (MarieClaude) Certes, le méchoui n’est pas
une coutume particulièrement bretonne,
mais certains gaulois savent importer les
coutumes étrangères à la Bretagne, et
« un méchoui vaut mieux que deux, tu
l’auras » Annie ; d’ailleurs « Mouton
d’Août, Pâques au poulet ! » (E.S...)
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Nos apéritifs, eux, sont bretonnants :
muscadet, cidre, accompagnés de lançons frits.
Cet été, ils ont été accompagnés par l’orgue de Barbarie de Bernard, qui a tourné
plusieurs fois, nous enchantant de ses
plus belles ritournelles ; nous avons pu
observer le mécanisme de ce bel instrument et admiré le travail de ceux qui perforent les bandes de papier...
Bernard et son orgue de Barbarie
Une autre belle surprise nous est venue d’Erwan qui
nous a accueillis au retour de plage derrière sa crêpière professionnelle, nous faisant profiter de son métier de vendeur de crêpes sur les marchés de Brest :
une fin d’après-midi exceptionnelle ; un savoir-faire en
appelant un autre, Denis a descendu de son bungalow
une soupe angevine, et le mariage interrégional fut
tout à fait réussi.
Il faut boire avec modération, même si un bon verre
porte à la poésie : « le bleu du ciel se reflète dans la
mer » (Ségolène), l’œil vague, en fin de repas. Mais
« un chant vaut mieux que cervoise éventée »
(Anonyme), car les repas se veulent chantants; Anachroniques et Tourdion sont maintenant bien connus
des goélands qui se posent sur nos toits, guettant les
miettes; l’année prochaine, gageons que nous leur apprendrons l’italien avec Va Pensiero !
Mais revenons en Bretagne : « Trop d’artichauts tue l’artichaut »
dit Magali, qui n’a pas toujours le même point de vue que son père
sur le fait qu’il faille consommer les produits régionaux. Je la rejoins
en osant avancer que le Kouign Aman est un peu écœurant, mais
on me rétorque « il faut mieux se faire un Kouign Aman que
couiner à Vannes » (Anonyme)
En cet été particulièrement ensoleillé, les petits déjeuners
contemplatifs furent exquis :
« Qui voit Fréhel a la vie
belle » (Odile) ; oui, le soleil se
lève juste derrière le Cap Fréhel,
et poursuit sa course en donnant
à l’îlot Saint-Michel toute une
gamme de couleurs suivant
l’heure de la journée, les éventuels nuages se chargeant de
foncer les teintes de temps à autres.
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Mais Fréhel, c’est aussi le but d’une belle balade : longer la côte à vélo, sur la nouvelle
piste cyclable, ou à pied, est un ravissement, et c’est aussi une bonne façon de ne pas
engranger trop de kilos (voir paragraphe précédent).
Mais on peut varier les promenades en
changeant de cap, vers celui d’Erquy.
Cette année la végétation étant en retard, sans doute à cause du printemps
pluvieux, les bruyères donnaient de
magnifiques couleurs à la lande qui
borde le sentier des douaniers.
Le Cap Fréhel
L’ilôt Saint-Michel
Une autre façon de faire du sport nous est offerte :
Jean-Pierre appuie son échelle sur le bungalow à repeindre, un ou deux par été, et nous pouvons la
monter et descendre à satiété, tout en profitant du
bon air de la mer, et du vent breton, car « le vrai
monde c’est dehors, et dehors on va chez le coiffeur » (Denis)
Mais il est temps de parler du moment exceptionnel de cet été : la kermesse, organisée de main de maître par Annie ! Petits et grands ont donné le meilleur d’eux-mêmes
devant les défis de toutes sortes :
Le lancer d’anneaux
La course en sac
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Les gauloises et les gaulois se sont affrontés
dans les jeux traditionnels de leurs ancêtres : lancer d’anneaux, tir au pistolet, pêche
à la ligne, planter la queue de l’âne en aveugle, jeu musical, photographie (invention
gauloise…) dans les silhouettes d’Astérix et
Obélix, chamboule-tout… ...et surtout mémorable combat des femmes contre les hommes en tirant sur la corde apportée par Didier « Arrêtez de tirer sur la ficelle »
(Annie), où l’important était de ne pas glisser sur l’herbe pour faire gagner son camp.
Tir au pistolet… (à eau !)
Les femmes s’en sont bien tirées, ce qui a fait dire à un
homme : « Homme qui tire n’amasse pas moule ».
Gauloise prête à en découdre avec les Gaulois
Le soir, après avoir soufflé les 50 bougies des 5 gâteaux d’anniversaire, nous avons pu
rêver en regardant s’envoler 50 lanternes magiques dans la nuit étoilée et chanter des
berceuses aux enfants au doux son de la guitare...
Ces maximes et proverbes ont été écrits au 15 août, jour de méchoui et de kermesse,
jour où nous n’avons pas eu le temps d’aller profiter des joies de la plage et de la baignade. Ceci explique qu’il n’y ait pas de proverbe sur l’eau, les vagues, le sable... Ils restent à écrire pour l’année prochaine !
Odile Darnault
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Devoirs de vacances
Deuxième sujet : Mes Choralies à Vaison-la-Romaine
Sujet proposé (le lecteur remarquera que certains élèves - par pur esprit de contradiction - ont préféré traiter le sujet qui n’était pas proposé…)
« Vaisonnaises, vaisonnais chéri(e)s,
« Je sais que ça vous gonfle quand je vous demande de m'écrire quelques lignes pour
notre journal adoré, mais à cœur vaillant rien d'impossible, donc je persévère…
« Au lieu du pensum habituel sur le thème « Mon atelier, c'était le pied », chacun d'entre
vous pourrait-il m'écrire quelques lignes sur le thème : « Mon coup de cœur aux Choralies » ?
« Bien entendu si votre "coup de cœur" a été... votre chef de chœur (en tout bien, tout
honneur, cela va sans dire) c'est OK ! (si c'était votre voisine soprane 2 ou votre voisin
basse 1, on préfère ne pas savoir… « pour la paix des ménages »)
« Mes très chers co-vaisonnais que j'adore, d'avance je vous remercie des milliards de
fois et je m'incline bien bas devant vos plumes magnificentes*. »
Florence
* magnificentes : mot franglais employé uniquement pour cirer les pompes...
Prix « Mon atelier c’était le pied » : Denis Thuillier !
Avec une belle unanimité, les choristes de l’atelier 10
(Gospels) ont eu un « coup de cœur » pour… leur
chef d’atelier, Denis Thuillier, ce qui ne surprendra
pas ceux parmi nous qui ont eu l’occasion de travailler avec lui dans les années passées.
On commence par Patricia (Le Berre) :
«10 jours dans la joie et la bonne humeur grâce à un
chef de chœur dynamique et plein d’humour.
«C’était l’atelier gospel avec Denis
Thuillier, ou comment faire bouger
en rythme, sans partition (10
chants en anglais avec accent
américain ou assimilé) 80 personnes néophytes, parfois un peu raides….mais nous y sommes arrivés. Quel challenge en si peu de
temps ! Et pour finir un concert endiablé, chaud, chaud… sous le
soleil de Vaison et les clameurs
d’un public conquis. Les photos
parlent d’elles même…. »
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Claude (Especel) en remet une couche :
« Au risque de paraitre peu original, voire de manquer d’imagination je déclare que mon
coup de cœur aux choralies c’est (je cite) “mon atelier c’était le pied”.
« Mes camarades colocataires
et moi avions choisi l’atelier
Gospel avec Denis Thuillier. J’avais déjà fait un petit stage avec
Denis, sous l’égide de “ParisEst”, ça m’avait bien plu. J’avais
envie de chanter encore sous sa
direction, je n’ai pas été déçu. Je
dis chanter mais c’est aussi bouger : on marque les temps avec
les pieds, les contretemps avec
les mains, on se tourne vers la
gauche, puis vers la droite, tout
ça si possible en même temps
que les autres ou du moins la
majorité des autres.
« Il faut dire que Denis a un tel charisme, une telle énergie communicative, un tel enthousiasme et un tel humour qu’on ne peut que prendre du plaisir sous sa direction.
J’aime bien aussi quand il dit : “non, non, ne chantez pas ce qui est écrit sur la partition,
d’ailleurs ne la regardez pas, chantez ce que je vous chante”. Il faut dire que lui n’a pas
besoin de partition, il connait les quatre voix par cœur.
« Et puis, cerise sur le gâteau, il y a son inséparable pianiste et ami : Mathieu Le Nestour. Un virtuose du clavier et un excellent chanteur, à tous les deux quelle équipe ! Et le
soir, après le spectacle, on les retrouvait place Monfort autour d’un piano, pour faire
chanter et bouger tous les couche-tard jusqu’au bout de la nuit. »
Et Gérard (Noël) nous donne l’explication de tout ça !
Oui, mon atelier c'était le pied, ou plutôt les pieds. En effet, le premier jour les pieds ont
travaillé plus que la voix. J'avais
choisi Denis Thuillier , et je ne suis
pas le seul, en souvenir d'un stage
Paris-Est. Son dynamisme, ... sa
complicité avec le pianiste nous emballaient. Mais coordonner tous ces
mouvements, ça n'est vraiment pas
mon truc, je suis loin d'être
« multitâches ». Parmi les stagiaires,
il y avait des groupes de jeunes qui
semblaient ne s'intéresser que très
modérément à la chose... beaucoup
dormaient... Jusqu'au concert, et là,
ils se sont réveillé et nous ont entraîné. Il suffisait de les suivre et tout devenait plus "facile". Dans l'intervalle, on a appris qu'il s'agissait des jeunes de Fusion de
Vénissieux... Voilà mon atelier c'était le pied mais ce fut aussi mon coup de cœur.
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Prix du « non vocal » : Les Percussions Claviers de Lyon
Prix décerné à l’unanimité par Marie-Claude (Loigerot) !
« Mon coup de cœur des Choralies : Les Percussions Claviers de
Lyon.
Il y a trois ans j’avais déjà été complètement « bluffée » par la virtuosité de ce groupe de percussions.
Nous avions pu alors assister à un
concert tout en nuances, finesse et
subtilité sur des œuvres de Bach
mais aussi un autre plus pétillant et
plein d’humour avec leur participation au spectacle Offenbach.
Cette année encore ils nous ont
montré leur grand talent et leur
maîtrise technique. Leur concert
au gymnase a été - comme le titre
de la pièce de Debussy qu’ils ont
jouée - un « feu d’artifice » : leurs
mains partant dans tous les sens,
sans oublier les pieds tout aussi
actifs, certains ayant même 2 partitions, l’une devant, l’autre derrière
et des instruments tout autour
d’eux.
Pour finir nous avons assisté à un
Carmina Burana grandiose où
avec les 2 pianos ils ont su remplacer tout un orchestre.
Ce groupe là mérite d’être entendu et apprécié à sa juste valeur !
Pour info: ils ont donné un concert à Montreuil sous Bois le 26 décembre.
Prix « La relève est assurée » : Leioa Kantika Korala
C’est le coup de cœur de Catherine (Cataldi) :
« Pour ma part j'ai été littéralement impressionnée par la chorale des jeunes du pays
basque espagnol "Leioa Kantika Korala »
(NB : chœur du conservatoire de Leioa, ville
du Pays Basque espagnol, pas loin de Bilbao, pour ceux qui connaissent…)
« Tous ces jeunes emportés par un dynamisme sans faille nous ont démontré que le
chant choral a encore de l'avenir.
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« Des chorégraphies audacieuses exécutées dans la joie mais sans laisser de côté rigueur et précision. Certainement beaucoup de travail et de contrainte mais quelle bonheur pour nous spectateurs dans ce théâtre antique. »
Opinion partagée par la « p’tite jeune » des choralies, Elsa (Toutlemonde) :
« J'ai eu un vrai, gros, énorme coup de cœur
pour les ados de Leioa Kantika Korala, ça
m'a vraiment scotchée. Et le spectacle de clôture par tous ces enfants sur scène était d'une
qualité tellement supérieure à beaucoup de
concerts écoutés au cours de la semaine (j'ai
été un peu déçue par les concerts de l'aprèsmidi) J'en aurais presque oublié que j'avais
une très grosse crève ! »
« Je garde en mémoire vraiment beaucoup d'excellents souvenirs, mais assurément le
moment des chants communs était une vraie révélation pour moi. J'ai appris à aimer,
de façon totalement inattendue pour
moi, des chants de styles très différents.
Si on m'avait dit que j'allais prendre autant de plaisir à chanter du Brahms, je
ne l'aurais jamais cru (à noter d'ailleurs
que j'ai ressenti autant de plaisir à chanter "In stiller nacht" que de souffrance
lors de la soirée "Aimez-vous
Brahms ?" !!!) »
« Il paraît qu'en chantant ensemble les
cœurs des choristes se mettent à battre
à l'unisson, et c'est assez incroyable
mais c'est vraiment quelque chose que
j'ai ressenti à plusieurs reprises sur un "Ay linda amiga", "Deep river" ou..."Le cœur
des hommes" !
Et bien entendu, je retiens l'extrême convivialité, et ce moment où nous nous sommes
retrouvées à chanter avec les Gabonnais "Lalala, je ne l'ose dire" dans les couloirs du
théâtre antique de façon spontanée, un autre très beau moment. »
« Quant à l'atelier (Atelier 13 : Chanson Française, direction Jacky Locks) j'ai adoré !
«Je trouve ça quand même fatiguant pour la voix de chanter autant sur une dizaine de
jours, quelques petits conseils au départ de la quinzaine sur « comment survivre aux ateliers » seraient les bienvenus pour les
chanteurs non habitués. Quand même la
bonne humeur et les blagues légendaires
de Jacky ont rendu tout ça beaucoup plus
facile et convivial ! Ahhh la petite tape sur
les fesses de bon matin !! »
NDLR : l’échauffement vocal « à la Jacky »
(après les vocalises sur « muscat - bière vodka ») se conclut rituellement par une
tape amicale sur les fesses de son voisin !
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Prix de l ’Explication de Texte : Jacky Locks
«
Amsterdam » de Jacky (Brel) expliqué aux choristes de l’atelier 13
(Chanson contemporaine, plutôt que « Nouvelle chanson française »
comme on croyait... ) par Jacky (Locks)
Sujet :
Vous tenterez d’obtenir une interprétation « virile » du texte suivant,
sachant que 50% des choristes sont non-francophones et/ou un peu
ramollis par la torpeur induite par la chaleur et le chant des cigales :
Dans le port d’Amsterdam y’a des marins qui mangent
Sur des nappes trop blanches des poissons ruisselants
Et ça sent la morue jusque dans l’coeur des frites
Que leurs gross’ mains invitent à revenir en plus (…)
Dans le port d’Amsterdam y’a des marins qui boivent
Et qui boivent et reboivent, et qui reboivent encor’
Ils boivent à la santé des putains d’Amsterdam
De Hambourg ou d’ailleurs, enfin ils boivent aux dames …
Et ils pissent comme je pleure, sur les femm’s infidèles...
Et c’est parti pour « Jacky explique Jacky » !
« C’est une chanson populaire : n’en faites pas une valse !
Lancez-leur la morue et la frite à la figure ! On tient la morue, on lâche la frite ! Il faut y penser : « Je vais faire une
belle morue et une petite frite » Tenez-moi cette morue à
bout de bras, mais ne tenez pas la frite !! »
« Maintenant il y a des ténors qui tiennent la frite : la frite se
mange, ne la tenez pas ! »
« Votre visage est un livre ouvert : je sais qui souffre, je sais
qui a bu… »
« A un moment, les sopranes 2, vous lâchez les sopranes 1 :
vous allez chercher la frite plus bas… C’est cette note là qui
fait se hisser les voiles ! C’est elle qui fait que la fille la mieux
épilée ressemble à King-Kong ! »
« Pas de métal dans la voix, mesdames les sopranes : j’ai toujours peur de me faire attaquer par un dentier ! Plus sensuel,
marqué d’un érotisme plus torride… Cette chose indicible qui
rend la chose presque superfétatoire !!! «
« Par contre vos voyelles doivent être yoyotisées et non nutellisées… »
« Et maintenant, je vais juste apprendre aux basses à faire pipi ensemble… »
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Leçon de Franglais number one
Milo and Alessandro chez les Gaulois
Sainte vache* ! C’est good de venir en Brittany au mer-bord . La beauté d’Erquy nous a
assommé avec une plume – c’est la moustache des chats ici.
On peut jouer avec ses french friends
(sans Facebook – c’est un real realitéshow here) ou simply sit down and regarder.
Il y a une Treasure Island, et rock-pools et
mussels and poissons to catch et manger.
Et les mums and dads ne nous bother
pas car ils sont aldon’t see them boire
and eating tout le timeways taking the
apéro. (They think we )
Il y a un ski-slope artificiel que nous descendons sur nos surf boards. Et puis il y a les
cliffs to climb comme Maurice Herzog ou James Bond
It ne pleut que sometimes, et comme yous peut all voyer, nous avons appris a lot de
french aussi.
Merci, Kur Van Delleste !
Pcc : leur Grandad,
Milo and Alessandro
Antoine Boileau (seulement avec du pastis…)
Erquy, juillet 2013
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Leçon de Franglais Un Hundred
Le Carol de Noël
« Et les moutons ? » disent les shepherds,
« Qui les garde dans notre absence ? »
« Blimey », dit le holy angel,
« OK, je les garde for the nonce. »
God rest you,
heureux gentilhommes,
Let rien vous déranger,
Car Jésus-Christ, notre bon
Sauveur,
Fut né dans un petit manger.
A travers le bleak midwinter
On and on les bergers went,
Et ils chantaient tous : “Hosanna !”
Mais ils ignoraient what it meant.
Dans la ville du royal David,
Parmi les donkeys et les vaches,
Et il était un très bon bébé,
Well-behaved, sans nappy rash.
« Listen », dit Mary, en regardant
Bébé Jésus, mild et meek.
« Ecoutes-tu les jolies chansons
Des carol-singers ? Ah, c’est chic ! »
Overhead une étoile brillante
Fut un signe pour les 3 rois.
Ce star, était-elle la fameuse comète
De Monsieur Halley ? Je ne sais pas.
C’est all go, là, dans le cattle shed –
Rois et shepherds, vaches et mules.
« C’est really nice », dit Papa Joseph,
“D’avoir company à Yule”.
Dans les champs, les shepherds
dormaient,
Et leurs moutons dormaient aussi,
Quand soudain une grande voix parla :
“Wakey wakey ! Listen to me !”
Seul absent est le poor angel
Avec les moutons, o’er the lea.
« Mon Dieu, c’est froid ! » exclame l’angel,
Et Dieu répondit vite : « Tant pis »
Dans un cattel shed vous verrez
Le fils de Dieu, qui est votre roi.
Allez-y, et say I sent you.
Allez, allez ! Ce n’est pas far.
So raise the gobelet, lève le tankard
Broach le Beaujolais nouveau !
Et drink un toast : « Un très bon health
A pauvres angels dans le snow ! »
God rest you, heureux gentilhommes,
Allons enfants de la patrie,
Car Jésus-Christ, notre bon Sauveur
A son birthday aujourd’hui
Extrait de « Le Bumper book of Franglais » - 2010
(Miles KINGTON – éditorialiste à PUNCH et au TIMES)
32
Le Carol de Noël (suite…)
Et maintenant le « vrai » Carol de Noël (en anglais dans le texte) celui que chantent les
« carol singers » en allant de maison en maison selon la tradition anglaise…
(Pour notre prochain concert de Noël ?)
33
Utilisation des fichiers midi et mp3 pour l’apprentissage des chants
Jean ROSSI
74 % des choristes utilisent les fichiers midi ou mp3 dont :
o
40 % les fichiers mp3
o
32% les 2 types
o
28 % les fichiers midi
80 % les utilisent sur PC, dont
o
35 % avec Windows Media Player
o
les 65 % restants sont répartis entre différents lecteurs…
et parmi les 26 % qui ne les utilisent pas :
o
44% ne savent pas comment le faire….
o
33 % déchiffrent la musique et n’en ont pas besoin…
o
le reste n’est pas équipé ou n’a pas le temps…
Depuis plus de dix ans, il est proposé aux choristes de pouvoir apprendre les chants à l’aide
de fichiers musicaux, diffusables sur ordinateur,
baladeur, chaîne Hifi, autoradio, smartphone
etc…
Je ne présente ici que la synthèse du sondage,
le rapport complet est accessible en ligne (voir
site)
Les fichiers mp3 sont principalement utilisés
pour être écoutés sur des baladeurs, ou en voiture….où les fichiers midi ne sont pas supportés.
Le besoin de « formation » aux outils ressort
de certains commentaires. Ceci est confirmé
par le fait que la moitié des choristes non utilisateurs ne le font pas faute de connaissance suffi-
Nous sommes passés de la diffusion par cassettes, aux CD et désormais à internet, qui est
utilisé par plus de 95 % des choristes.
Il m’a paru important de faire un sondage auprès des choristes sur l’usage de ces fichiers
afin d’optimiser le service proposé en y apportant éventuellement des améliorations.
sante…
L’action principale consécutive à ce sondage est
donc adressée à ceux qui n’utilisent pas le service par manque de connaissance ou qui ont
des difficultés pour l’utiliser.
Le sondage a été diffusé par Internet du 27 octobre au 10 novembre 2013 auprès de 67 choristes dont 17 nouveaux choristes.
Nombre de réponses exprimées : 35 soit 52%.
Dans un « Comment faire pour » accessible
en ligne, beaucoup plus détaillé que l’existant,
je vous en livre les principes dans cet article en
invitant les choristes à le télécharger sur le site
de Vent d’Est.
Ce nombre bien que faible est suffisant pour
avoir un bonne idée de la situation. Il est cependant regrettable que si peu de choristes n’y ait
répondu…
34
1. Téléchargement de fichier
2. Comment utiliser un fichier midi
Pour pouvoir utiliser un fichier (midi ou mp3)
sur un appareil de diffusion musicale, il faut tout
d’abord pouvoir le « télécharger » depuis le
site Internet et pouvoir le copier sur son ordinateur (PC, Mac, tablette ou smartphone). Il faut
donc que l’ordinateur en question puisse accéder à Internet.
Le téléchargement consiste à copier un fichier
proposé sur site Internet vers un support personnel (Disque dur de PC ou Mac, mémoire sur
tablette ou smartphone).
De nombreux logiciels sont disponibles gratuitement.
Sur un PC Windows, de base est installé Windows Media Player, sur un Mac, Quick Time
Player.
Ces logiciels permettent l’audition des fichiers
(midi ou mp3) mais pas de voir les notes à l’écran.
Dans le « Comment faire pour », je montre un
tableau comparatif entre les différents logiciels
que j’ai pu tester et qui sont disponibles au téléchargement sur le site Vent d’Est.
Une fois le média enregistré sur le support
adapté à votre usage, il est nécessaire d’utiliser
le logiciel de diffusion musicale adapté à l’usage
que vous voulez faire de ce média.
Parmi les logiciels gratuits disponibles, ma préférence va à Midi Sheet Music. En effet, celui-ci
a le grand avantage de jouer et d’afficher les
notes des fichiers midi.
Il est possible de choisir les portées visibles à
l’écran et de modifier la vitesse d’exécution
sans changer la tonalité.
Le fichier midi (extension .mid) possède 2
avantages : 1/ sa faible taille (quelques Koctets) et 2/ la possibilité de visualiser les notes à
l’écran pendant l’écoute, si bien sûr on utilise un
logiciel permettant cette fonctionnalité. Nous
verrons dans la suite de l’article qu’il en existe
plusieurs utilisables gratuitement.
Il est disponible en version PC (Windows et Linux), Mac, Smartphone (Android), mais pas sur
Iphone.
Il présente cependant un défaut : pas toujours
utilisable sur les baladeurs basiques dits
« mp3 » type Ipod et autres….
Son seul petit défaut, les menus sont en Anglais….Mais je détaille son utilisation dans le
« Comment faire pour » afin que tous puissent
l’utiliser sans problème.
C’est pour cette raison, que je propose également l’usage de fichier mp3 (extension .mp3),
identique sur le plan auditif au fichier midi et qui
est utilisable sur les baladeurs cités plus haut.
3. Comment utiliser un fichier mp3
A l’inverse du fichier midi, il n’est pas possible
de voir les notes à l’écran, même sur un ordinateur et sa taille est plus conséquente (x 1000
par rapport aux fichiers midi).
Son usage est plus simple car ne nécessite pas
l’utilisation de logiciel spécifique. Tous les
« players » de base ou ajoutés par l’utilisateur
sur un ordinateur, tablette, smartphone et bien
sûr les baladeurs lisent désormais les fichiers
mp3.
En souhaitant que le plus de choristes possible puissent à l’avenir utiliser pleinement ce service bien
utile pour le déchiffrage et permettre ainsi de venir aux pupitres et aux répétitions en toute sérénité et
se consacrer pleinement à l’expression musicale.
Je profite de la diffusion de cet article pour renouveler mon appel à toutes les bonnes volontés qui pourraient participer à la création des fichiers, je fournis les logiciels, la documentation et la formation…Merci d’avance….
35
Les Petits Princes...
4 naissances en cette fin d’année : une jeune maman (comme c’est notre chef
de chœur Astrid, on devient tous tontons et tatas !) et 3 grands-mères, toutes
très fières de leurs petits chéris, évidemment ! Je les laisse vous les présenter :
Astrid Delaunay, Christophe et Raphaël vous présentent
:
THEO DELAUNAY
« Bonjour !
« Je viens d'offrir un des plus beaux cadeaux de Noël 2013 à mes parents et mon grand
frère ! Je m'appelle Théo et je suis né juste avant Noël, le dimanche 15 décembre 2013
à 20h23 pour profiter des fêtes avec toute la famille : 51 cm de douceur et 3 kg 310 de
bonheur à croquer. J'ai hâte de venir vous rencontrer et vous écouter, car dans le ventre
de maman, j'ai déjà pu profiter de votre talent musical ! ».
MarieMarie-Chantal Bernard et Antoine ont un second petit-fils :
« Avec une semaine de retard, ANATOLE ("soleil levant" en
grec) a montré le bout de son nez le 29 novembre. Tout
s'est bien passé, la maman Maeva et le bébé (3,650 kg) vont
très bien. Le papa Thomas et les grands-parents aussi ! »
Martine Gèze et Frédéric sont à nouveau grands-parents eux aussi :
« Un petit MAXENCE est né le 18 novembre 2013 à Caen au
foyer de notre fils Renaud Gèze (ancien de la Chanterie Vent
d'Est ) et de Virginie, deux ans et demi après son frère Alexis.
C'est notre troisième petit fils. »
Et
JeanJean-François Combier et Geneviève ont eu leur premier petit-fils :
« JULIEN est né le 21 Novembre. Merveilleux cadeau d’anniversaire
pour son grand-père. Joie pour toute la famille. Il est en pleine
forme, sa maman se remet bien de son accouchement et son papa
…aussi. Nous sommes des grands parents comblés et heureux. »
(NB : Jean-François a été Chef de Choeur de Vent d’Est avec
Claude Boulicot, et Président de la Région A Cœur Joie Paris-Est)
(Note de la rédactrice : Je sais bien qu’on a besoin de recruter des ténors et des basses,
mais quand même… si on a perdu la recette des filles, c’est la fin de l’espèce !)
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En souvenir de Ghislain Hulin
Ghislain Hulin, mari de Chantal Hulin (alto), nous a quittés
le 14 octobre 2013. Il avait 66 ans.
Beaucoup d’entre nous ont pu accompagner Chantal et ses
filles, Nathalie et Emilie, en chantant pour elles et pour lui
lors de ses obsèques le 21 octobre dernier.
Voici l’hommage de Marie Magarian, qui s’était liée d’amitié
avec Ghislain à l’occasion du voyage de Vent d’Est en Europe de l’Est en 2005 :
« Chère Chantal,
« Dans ces moments douloureux que la vie réserve à chacun de nous, il est difficile parfois de trouver les mots justes, ceux qui réconfortent. En dehors du fait que je partage ta
peine et celle de tes proches, je souhaite te parler de Ghislain et évoquer quelques faits.
Je ne saurais dire l'année où il est entré dans la famille Vent d'Est, mais je me souviens
comme si c’était d’aujourd'hui de notre première rencontre, qui m'a marquée à jamais.
Ses yeux limpides, son regard doux avec une lueur mélancolique m'ont saisie, et pour
cause : il m'a rappelé un être qui m'était cher et que je ne voyais plus. Je le lui ai dit sur
le champ, il m'a semblé un peu gêné...
Restaurant Otocec en Slovénie...
instant d’harmonie, de tendresse et d’amour
« Lors de notre voyage en Europe de l’Est,
en 2005, par le plus grand hasard je me
suis retrouvée à la même table que lui pour
le repas. Notre sujet de conversation avait
été l'ex-URSS, lui pour y avoir séjourné
dans un cadre professionnel, moi pour y
avoir vécu une vingtaine d'années. Nos
points de vue divergeaient parfois, mais
dans l'ensemble nous étions d'accord. Ce
jour-là, j'ai découvert aussi un homme de
culture : il m'en mettait plein les yeux et les
oreilles ! Je me souviens lui avoir dit que je
n'avais pas fait mes études en France et
que, de ce fait, j'avais des lacunes en littérature et dans d’autres domaines. »
« Par la suite et à chaque fois qu’il t'a accompagnée, j'avais plaisir à le voir tout en respectant le temps qu'il voulait prendre ou donner selon son état de santé. J'avais pour
Ghislain une grande amitié, de la tendresse, il avait une place particulière dans mon
cœur. Aujourd'hui je partage votre chagrin, espérant que mon épanchement sincère,
mes souvenirs et mes impressions seront appréciés à leur juste valeur.
« Demain nous unirons nos
voix pour Ghislain. »
Marie Magarian
37
A notre ami Francis Montsarrat
( 19451945-2013)
Par Martine Gèze
Francis était mon copain depuis 32 ans depuis notre entrée à la chorale Vent d'Est la même année, en septembre 1981, et nos deux fils ainés sont amis depuis cette
époque.
C'était un joyeux compagnon, un
compère jovial, reconnaissable dans
les années 8O à ses grandes moustaches (qu'il a coupées après) et à sa
voix de stentor. Dans l'annuaire Vent
d'Est de 1989-90 il note qu'il "adore le
chocolat noir et la Suze". C'est vrai
qu'il était bon vivant, trop même, il aimait engloutir toutes les nourritures
terrestres et les dernières années ont
été assombries par la maladie entrainée par ces excès.
Francis lors d’un concours-dégustation
de vins et fromages d’Auvergne
Gardons en mémoire celui qui "aimait la musique classique, la musique religieuse, l'art
lyrique". Sa belle voix de basse qu'il avait travaillée avec de bons professeurs à Paris
quand il avait dans les 20-25 ans lui a permis de chanter soliste, à Vent d'Est et ailleurs.
Ainsi en 1997 avec Micha Stafford il parodie le Bel Canto dans la «Insalata italiana» et
en 2005, il incarne Pluton dans Orphée aux Enfers, que nous avons chanté avec Nathalie Royer .
Francis appréciait et écoutait en permanence les grandes voix. Gabriel Bacquier était
son idole car aussi bon chanteur que comédien. Sa grande culture du chant lyrique lui
permettait des discussions sans fin avec son ami à Vent d'Est le ténor Louis Dufour
(décédé en 2008), lui aussi grand amateur d'art lyrique.
38
En 2008 Francis écrivait, toujours dans l'annuaire : "j'aime éprouver la manière dont la
musique entre dans les mots. Toujours chanter car c'est une respiration nécessaire".
Francis aimait toutes les fêtes, les rassemblements où il chantait à pleine voix. Nos soirées déguisées le mettaient en joie et j'aime me souvenir qu'en janvier 2003 (pour préparer le voyage à Prague et en Europe centrale) nous avions pu chanter des extraits du
Faust de Gounod. Francis incarnait bien sûr Méphistophélès, Jean-Luc le docteur Faust
vieux puis jeune, Marguerite étant tour à tour Nicole Lopez puis Florence, avec au piano
notre accompagnateur Christian.
Martine, Christian, Jean-Luc (Faust jeune),
Francis (Méphisto) et Florence (Marguerite)
Francis (Méphisto)
et Jean-Luc (le vieux Faust )
Enfin Francis aimait Erquy et y a passé souvent en famille les deux premières semaines
de juillet. Avec ses fils il fréquentait l'école de voile.
Une de ses grandes joies fut l'entrée de son jeune fils Ambroise dans la Maitrise de Paris en 1989, qu'il fréquenta jusqu'en 1993. L'amour du chant se perpétuait donc dans
cette famille du Pays catalan où l'on aime tant chanter de père en fils.
Sa femme Danielle a été exemplaire, l'ayant accompagné tout au long de sa maladie
d'Alzheimer. Francis avait pu encore chanter le Gloria de Vivaldi en 2010 avec nous tous
de la Région Paris Est. Après, il n'était plus le même. Mais il a dû être heureux d'écouter, du fond de l'église de Nogent, les choristes de Vent d'Est au dernier concert de Januibe en décembre 2012.
Francis nous a quittés cet été, le 21 juillet, en Auvergne où il aimait tant séjourner dans
son chalet (et déguster du Saint Nectaire fermier !)
Il a retrouvé ses racines dans le caveau de Rivesaltes où nous entourions Danielle, Tristan, Ambroise et son vieux père Adrien. Lors de la messe d'enterrement il avait tenu à
ce que l'on fasse entendre un extrait du Requiem de Verdi, œuvre que Francis avait
chantée avec nous tous de Vent d'Est et la chorale de Choisy le Roi en 2009.
Salut Francis, tu nous écoutes toujours de là-haut, je le sais, car tu écrivais, toujours sur
l'agenda Vent d'Est de 2005-2006 :
"Francis
"Francis est toujours proche de vous" !
Martine Gèze
39
LES RECETTES DE NOS CHEFS
Brigitte-Marie BONNEL
nous propose deux entrées rafraîchissantes que les
choristes ont eu l’occasion d’apprécier au piquenique dans les jardins présidentiels en juin 2013.
Caviar d’aubergine
(préparé la veille ou le matin pour le soir)
Mettre à cuire au four, environ 40/ 45 min , selon la
grosseur, 4 belles aubergines bien charnues.
Les sortir du four et les glisser dans un sac plastique
pour les laisser transpirer pendant environ 1 heure.
Oter la peau et mettre la chair dans le mixeur, après
l’avoir laissée égoutter plusieurs heures, si possible.
Mixer la chair égouttée avec 2 ou 3 belles gousses
d’ail, sel, poivre, 1 yaourt à la grecque ou velouté, de
l’huile d’olive et un filet de citron
Mettre au frais et servir avec des gâteaux salés, en
baguette ou plats, ou du pain grillé….
Houmos
Mettre le contenu d’une boite ou d’un bocal de
pois chiches égouttés dans le mixeur.
Ajouter le jus d’un citron, 2 belles (ou 3 petites)
gousses d’ail épluchées, un yaourt style grec , de
l’huile d’olive, et pour varier, des graines de sésame grillées, ou du curry, ou du cumin en poudre ou du gingembre frais….on peut aussi remplacer le yaourt par de la crème de soja….
Mettre au frais et servir comme ci-dessus.
40
BON APPETIT !
La rédaction ne recule devant rien pour vous distraire :
dans ce splendide numéro, 2 pages de jeux !
I. LES MOTS CROISES de Christian LEMAIRE
1
2
3
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11 12
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3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
HORIZONTAL
VERTICAL
1
Ouverture de l’opéra de 4 sous, chanté par
Vent d’Est (3 mots )
2 Ministériels, ils sont souvent rapidement
exécutés – Habitants.
3 Petits individus – De large dimension.
4 Site de vente Internet, phonétiquement
francisé. – Grave sans être automatiquement triste.
5 Divinités Romaines. – Se « les gèle »,
vraisemblablement.
6 Buste, sans queue ni tête. – Ne se fait dans
ses réserves qu’en cas d’urgence.
7 Préposition. – Pronom personnel.
8 Installer solidement ?
9 Titane – Recruter ;
10 Bâtiment léger employé le plus souvent
sur des fleuves.
11 Roi burlesque. – Prénom d’un chanteur
anglais anobli.—C’est-à-dire.
12 Début de rumeur. – Utilisé dans les frigos. –C’est le 83.
1
Personne capable d’agir sur un comportement.
2 Peuples. – Conditionnel. – Ingéré.
3 Incontestables pour certaines vérités. –
Début de cuite.
4 Etat Africain, (capitale Nairobi) – Lettres d’inélégant.
5 Bout d’allumette. – Chercher, avancer
dans l’obscurité.
6 Land allemand. – Petit canal d’écoulement.
7 En matière de. – Son utilisation mondiale aurait évité bien des ennuis.
8 Argon – Coup.
9 Etat d’Afrique australe (capitale Windhoek). – Un allemand.
10 Cirés. – Vieux courroux.
11 Fentes. – Aber.
12 Du sexe, peut-être mais pas comme
ça. – Amuser.
41
II. Quiz culturel de notre verbicruciste Christian
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
Qui a peint « Les raboteurs de parquet » ?
Qui était Emile Antoine Bourdelle ?
A votre avis ou se situent les rémiges?
Que signifie « In situ » ?
Comment se nomment les habitants d’Erquy ?
Qui a composé « Sur un marché persan »?
Henri IV et Michel Ange auraient ils pu se rencontrer ?
« Infoutu » est-il un mot français?
Comment se nomment la 1ère et la 2ème vertèbre cervicale ?
Que veut vraiment dire le dicton « Pierre qui roule n’amasse pas mousse » ?
Qui a construit la 1ère pile atomique à uranium en 1942 à Chicago ?
Qui a peint « L’Allégorie du printemps » et « La naissance de Vénus »exposés
au musée des Offices à Florence ?
13 Quels fleuves traversent Porto et Lisbonne?
14 Combien de mètres font un mille marin ou mille nautique et un mille terrestre ?
15 Dans le chant des Légionnaires « Tiens voila du boudin … » qu’est ce que le
boudin ?
Réponses dernière page
III. Baccalauréat technique de la musique et de la danse
(Métropole septembre 2009)
Pour chaque question, une seule des trois réponses proposées est exacte. Le candidat indiquera sur sa copie, sans
justification, la réponse choisie.
Chaque réponse exacte rapporte 1 point, une réponse fausse ou une absence de réponse est comptée 0 point.
Les questions font référence à la gamme de tempérament égal. Dans cette gamme :
— l’octave est divisée en douze demi-tons égaux séparant les notes; cela se traduit mathématiquement par le fait
que la suite des fréquences des notes est géométrique de raison q, où q est le nombre réel strictement positif tel que
q^12=2;
— les notes d’une octave sont : DO, DO#, RE, RE#, MI, FA, FA#, SOL, SOL#, LA, LA#, SI;
— à chaque octave est associé un indice n entier naturel; les notes d’une octave portent l’indice de cette octave;
ainsi LA3 correspond à la note LA de l’octave d’indice 3 et LA4 correspond à la note LA de l’octave d’indice 4 située
au dessus de l’octave d’indice 3;
— une quinte contient sept demi-tons;
— la fréquence, exprimée en Hertz, du LA3 est de 440.
On considère un individu qui perçoit les sons dont la fréquence, exprimée en Hertz, est comprise entre 50 et 15000.
1. La fréquence, exprimée en Hertz, de la note FA5 est :
a. 554 b. 1397 c. 1760
2. Le nombre de notes LA d’octaves différentes que l’individu peut percevoir est :
a. 7
b. 8
c. 9
3. La plus basse note audible pour cet individu est :
a. SOL0 b. SOL#0 c. LA0
4. Le nombre entier d’octaves commençant par DO que cet individu peut percevoir est :
a. 7 b. 8
c. 9
Réponses dans le prochain numéro (pour vous
laisser le temps de combler vos lacunes) . N’hésitez pas à interroger vos
chefs de pupitre!
5. En ajoutant neuf quintes à la note DO3 on trouve la note :
a. DO#8 b. RE8 c. RE#8
6. En ajoutant n quintes à la note D03 on trouve un MI audible par l’individu considéré. Le nombre n vaut :
a. 4
b. 5 c. 6
42
Et pour les prochaines vacances , n’oubliez pas !
Comme beaucoup d’entre vous le savent déjà, vous recevrez en temps et heures un document d’explication et d’inscription à notre camp d’Erquy. Un « weekend de travail » est aussi organisé tous les ans au printemps pour préparer le camp.
Les nouveaux choristes qui veulent avoir une idée de l’ambiance peuvent se reporter à l’article page 22 de ce numéro ou à tous ceux parus dans les précédents journaux.
43
SOLUTIONS MOTS CROISES
HORIZONTALEMENT
VERTICALEMENT
1 Aristocrates
2 Baronnies - Ne
3 Riante - Atres
4 Enta - Récréer ( recréer )
5 Vu - Rieuses
6 Ires - Ut - STAM (estampe )
7 Aar - Iséo - Am
8 TGV - Retsinas
9 I E - Mis - Titra
10 Osait - Liners
11 Dribleuses
12 Sonos - Est - Se
1 Abréviations
2 Rainurages
3 Irat(tari) - Erv (Nervi ) - A D N
4 Sonars - Miro
5 T N T - Iritis
6 Onéreuses
7 Ci - Eutet (Tétue ) - LLE
8 Réacs - Osties ( pOSTIEreS)
9 Astres - Iinut ( INUIT )
10 Restantes
11 Enée - Amarres
12 Sesrom ( MORSES ) - Sasse
QUIZ
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
Gustave Caillebotte en 1875.
Sculpteur français(1861-1929 ). Son atelier à Paris est devenu un musée.
Ce sont les grandes plumes aux extrémités des ailes des oiseaux.
Dans son milieu naturel.
Les REGINEENS.
Albert William KETELBEY, compositeur et chef d’orchestre anglais (1875-1959 )
OUI. Henri IV(1553-1610) Michel Ange (1475-1564 )
Oui, c’est être incapable de. ( on s’en serait un peu douté !! )
La 1ère : ATLAS ; la 2ème : AXIS .
On ne s’enrichit pas en changeant souvent de métier ou de pays.
Variante : A trop se disperser on ne bâtit jamais rien.
C’est Enrico FERMI (1901- 1954 ),Physicien italien.
Sandro BOTTICELLI (1444-1510 ),de son vrai nom Alessandro di Mariano di Vanni
FILIPEPI . ( Il a bien fait de le raccourcir.. !!! )
Toute l’équipe-journal a été heureuse
de vous présenter ce nouveau numéro
et espère que vous l’avez apprécié.
Les photos sont principalement de
Brigitte-marie Bonnel, Marie-Chantal
Bernard , Olivier Duhamel, JeanMarie Herlem, et Michel Loigerot .
(Merci aussi aux photographes occasionnels). Tous les articles non signés
sont de l’une des deux « rédac en
chef », Florence ou Marie-Chantal.
Nous vous donnons rendez-vous au
numéro 148 !
44
L’équipe-journal 2014
Marie-Chantal Bernard
Didier Brochet
Huguette Bouygues
Hervé Calvarin
Dominique Fonbonnat
Odile Darnault
Olivier Duhamel
Marie-Claude Loigerot
Christian Lemaire
Florence Sarthou
Coordination
Marie-Chantal Bernard
Réalisation
Marie-Chantal Bernard
Florence Sarthou
Relecture
Hélène Eveleigh
Antoine Bernard
Relations extérieures
Carnet familial
Florence Sarthou
Dessins
Huguette Bouygues
Jean Renaud
Le Chœur Vent d’Est
Centre des Bords de Marne
2, rue de la Prairie
94170 LE PERREUX sur Marne
Site Internet : http://www.lechoeurventdest.fr

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