Compte rendu UTREIA juillet 2015 DROUET Didier

L’ULTREIA (4-12 Juillet 2015)
Suite au projet initié par Rémi et Jeff nous prenons la route, le samedi 4 juillet 2015, pour rejoindre Barcelone afin de
prendre le départ de la randonnée permanente l’Ultréïa (randonnée qui consiste à effectuer un itinéraire de 1850
km avec 25500m de dénivelé de Barcelone à St jacques de Compostelle). En ce qui nous concerne, cette année nous
nous contenterons de faire la distance Barcelone- Déba (de la mer Méditerranée à la mer Cantabrique) soit un
programme initial de 950 km, 54 cols 1big.
L'équipe cyclos sur les vélos est constituée de Denise, Remi, Jeff, Roland, Alain, Daniel et moi même. Nous sommes
assistés par Etienne et Jean Yves qui ont l’habitude d’accompagner les périples de Rémi.
La descente vers Barcelone se déroule sans encombre, nous sommes partis très tôt d'Angers (5H) car nous sommes
en pleine canicule et dans un Week-end de grand départ en vacances. La traversée de Bordeaux, un peu redoutée, se
passe bien et à part quelques ralentissements. Les kilomètres défilent à bon rythme. La pause repas, à l'ombre,
s'accompagne du chant des cigales. Denise (gâteau au chocolat) et Alain (abricots du jardin) se sont chargés de nous
concocter un excellent dessert.
Vers 15H30 nous sommes à Barcelone, Le GPS nous permet de trouver l'hôtel sans trop de soucis. Le véhicule et les
vélos en sécurité au garage de l'hôtel, nous passons à La distribution des clés des chambres (climatisées) avec
répartition des troupes (Remi-Roland, Daniel-Alain, Jean Yves-Etienne, Denise, Jeff et moi même). Première crise de
rire pour atteindre les chambres, nous voyons Denise faire des allers retours dans l'ascenseur sans trouver le bon
niveau ou se situent sa chambre.
Une douche rapide et nous décidons de partir visiter Barcelone et d'aller voir cette fameuse Sagrada Familia point de
départ officiel de notre randonnée. Cette petite ballade se fait sous une bonne température, nous pouvons admirer
quelques belles bâtisses et autres monuments avant d'atteindre la Sagrada Familia qui possède une architecture
particulière avec un mélange de styles un peu surprenant. (Aux abords et sur la construction initiale viennent se
greffer de nouveaux éléments. Les grues de chantier toujours présentes nous montrent un chantier perpétuel). Sur
le chemin du retour nous nous arrêtons diner (paellas de rigueur !) dans un petit restaurant un peu bruyant, notre
l'hôtel n'assure pas le repas du soir. De retour à l'hôtel Daniel, équipé du GPS, nous indique que nous avons quand
même fait 11.5 km de marche lors de notre petite ballade ! Rendez vous est pris demain matin pour un petit
déjeuner à 7H, chaque matin, la préparation des vélos et le chargement des bagages se fera un quart d'heure avant
l'horaire du petit déjeuner.
1ère étape : Barcelone-Calaf.
Le départ après la traditionnelle photo devant l’hôtel se fait vers 8H15, les GPS indiquent déjà 28°C. Nous partons en
direction de la Sagrada Familia pour rejoindre le lieu de départ officiel. Etienne et Jean Yves ont réussi à se garer (il
est dimanche et les Espagnols ne sont encore réveillés). Une petite photo et c'est officiellement parti ! La sortie de
Barcelone n'est pas très marrante mais comme il n'y a pas trop de circulation cela se passe relativement bien en
restant le plus possible sur les pistes cyclables. Le début de parcours est un peu perturbé par des travaux routiers et
une course cycliste qui nous obligent à prendre des routes parallèles (avec les GPS on arrive facilement à se
réorienter sur le bon itinéraire) par contre nous pensons à nos accompagnateurs qui eux ont moins de facilité à
manœuvrer avec le fourgon et la remorque. Nous empruntons très vite des routes sur les hauteurs qui nous offrent
de très belles vues sur la ville de Barcelone et la mer Méditerranée. Rapidement, Nous perdons Daniel lors de la
traversée d'un village (ses bidons sont déjà vides) il s'est arrêté dans une petite épicerie, le temps de rassembler les
troupes et de redéfinir les règles de fonctionnement du groupe et c'est reparti. Nous retrouvons nos
accompagnateurs après une quarantaine de km, nous avons déjà passé 7 cols, la pose fraicheur est bienvenue, Jeff
nous fait part qu'il ne sent pas en forme olympique sans inquiétude particulière pour autant. Nous repartons, la
température grimpe (35°C), nous escaladons le col de l'Obac (650m) avec une petite variante au sommet pour aller
chercher le col de Tropes. Alain, Daniel et moi même attendons désespérément nos coéquipiers en haut mais
personne n'arrive. Nous décidons de repartir en sens inverse et retrouvons Jeff, Roland et Remi en train de réparer
une crevaison (Denise qui n'a pas vu la variante et qui ne nous a pas vu tourner vers le col est descendue
directement nous croyant devant). Je remonte avec Remi et Roland pour faire le col qui est à moins de 500m, Jeff
nous attend, Alain et Daniel filent récupérer Denise. (A cet instant le groupe est complètement éclaté dans la nature
!). Le col passé nous récupérons Jeff et attaquons la descente très rapide à 4. En bas je retrouve Alain, Rémi nous
rejoint mais pas de Jeff ni de Roland ! Nous repartons en sens inverse et retrouvons nos 2 lascars (Roland a percé à
son tour). Nous reprenons la descente pour rejoindre Denise et Daniel. Jeff qui à été pris de vomissement décroche
dans la descente mais nous rejoint assez vite, le groupe est enfin reconstitué ! L'escalade de la montée vers le
monastère de Monserrat approche. Dans le village au pied de la montée, Jeff juge plus raisonnable d'attendre dans
un bar et de ne pas faire la montée sous cette température qui atteint maintenant les 40°C (il a toujours la poitrine
qui le serre). Au sommet nous attendent Jean Yves et Etienne qui sont installés à l'ombre, Alain repart en fourgon
avec Etienne chercher Jeff, je reste avec J.Yves en attendant nos coéquipiers qui se sont arrêtés dans la montée pour
faire le plein des bidons à une fontaine. Tout le monde regroupé, nous pouvons profiter du ravitaillement préparé
par nos accompagnateurs, les bouteilles d'eau se vident à vitesse grand V ! Les estomacs pleins nous pouvons
repartir, il nous reste une grosse montée et une bonne soixantaine de km à parcourir.
En cours de route nous sommes obligés d'emprunter sur environ 300 m un sentier des chemins de St Jacques de
Compostelle avec portage des vélos car notre itinéraire nous menait directement sur l'autoroute, pas de souci pour
autant car Rémi avait repéré l'endroit sur la carte de route. La chaleur est toujours très présente, le peu d'air qu'il y a
est carrément tiède. L'eau des bidons se réchauffe aussi très vite et nous en consommons une quantité importante
aussi bien pour nous asperger que pour nous hydrater. Nous profitons d'un arrêt dans une station-service pour
refaire le plein et nous rafraichir (10 l d'eau plate et 2 l d'eau gazeuse !). La chaleur faisant son effet, au sommet de
la dernière difficulté Roland a les pieds qui échauffent, Rémi commence à avoir des crampes, il ne souhaite pas faire
la dernière variante (col des Pastors) située à 10 km de l'arrivée. Il la fera quand même à l'insu de son plein gré !
Comme l'étape à été longue nous ne sommes plus que 2 à avoir encore du GPS, il nous a suivi faire cette dernière
variante sans s’en rendre compte.
Il est déjà 18H30, nous arrivons à Calaf, le temps de mettre les vélos et la remorque en sécurité il est temps de
passer à la douche, les chambres climatisées vont être appréciées cette nuit. Le rendez vous est donné pour tout le
monde dans le bar situé en face de l'hôtel, la réhydratation s'y fera en partie, nous y sommes particulièrement bien
accueillis, malgré les difficultés du jour l'ambiance est bonne, à chaque tournée de bière on nous amène olives,
frites, jambons. Jeff nous rejoint après s'être reposé un peu plus. Les visages sont creusés et rougis par cette journée
rendue éprouvante par la chaleur qui doit encore durer plusieurs jours selon Daniel qui se connecte dès qu'il arrive
dans sa chambre. L'horaire du petit déjeuner est négocié à 6H afin de partir à la fraicheur demain matin.
Bilan de la journée : 143km, 3070m de dénivelé, T° moyenne 35.6 °C avec un maxi à 45°C, 13 cols, 1 Big
2ème étape Calaf -Organia
Au réveil, Jeff qui n'a pas fermé l'œil de la nuit me dit qu'il ne se sent pas en forme pour nous accompagner sur le
vélo ce matin. Il préfère aller consulter pour se rassurer car il me dit qu'il a des antécédents familiaux concernant les
problèmes cardiaques. Il a repéré un hôpital à Manresa où Etienne et J.Yves le conduiront.
Heureusement que nous sommes prêts à 6H pour le petit déjeuner car le service au bar n'est pas très rapide, nous
sommes surpris par la présence de nombreux autochtones qui sont là eux aussi pour le petit déjeuner. Avant le
départ, Rémi constate qu'il a de nouveau une roue de son vélo qui est crevée... L'étape ne s'annonce pas trop
difficile, nous apprécions de partir sous une température acceptable d'une quinzaine de degrés. Nous nous
retrouvons assez rapidement sur une route à grande circulation, une nouvelle crevaison de Rémi nous oblige à faire
très attention lors de la réparation sur le bas côté. Nous prendrons le temps de faire plusieurs poses photos devant
différents édifices perchés sur les hauteurs (château, monastère). La traversée d’une petite ville nous oblige à
remonter un escalier, le vélo à la main, pour nous réorienter dans la bonne direction. Après une soixantaine de km,
nous quittons enfin cette grande route pour prendre très rapidement de l'altitude avec la traversée de 2 beaux petits
villages. Surprise pour Rémi et Roland de voir Denise, qui avait pris les devants, revenir en sens inverse, elle pensait
que cette petite route était une variante et faisait demi-tour pour reprendre l'itinéraire. Elle en sera quitte pour
remonter cette côte une deuxième fois ! (quand on aime, on ne compte pas). Le parcours sans trop de difficultés
nous a permis de faire une centaine de km dans la matinée, nous attendons le fourgon à une station service après
avoir fait une petite variante qui comportait 2 cols. A leur arrivée, Jean Yves nous confirme que Jeff à fait un début
d'infarctus, il est pris en charge à l'hôpital de Manresa mais doit attendre mercredi matin pour un transfert vers
Barcelone afin de passer des examens supplémentaires .Nous sommes rassurés. Après le ravitaillement, il ne nous
reste plus qu'une trentaine de km à faire pour finir cette étape. Vers 15H30 nous arrivons à Organia un peu dans le
désordre (Alain et Roland ont filé faire la pancarte sans voir l'hôtel qui est sur la gauche et Denise est montée
jusqu'au village. Ce soir nous n'aurons pas la climatisation dans les chambres mais de gros ventilateurs se chargeront
de faire de l'air frais pour ceux qui le souhaitent. Nous sommes très bien accueillis, le patron ne supporte pas de voir
des bouteilles vides, il refait les stocks aussi vite ! Avant de passer au dîner nous avons droit au premier débriefing,
Etienne et Jean Yves proposent leurs préparations favorites (Epine et Jyves). Nous avons eu un excellent repas avec
boisson servies toujours aussi généreusement et conclu par une dégustation de différentes liqueurs maison...
Bilan de la journée : 133km, 1690m de dénivelé, T° moyenne 31.3 °C avec un maxi à 45°C, 5 cols
3ème étape Organia - El Pont de Suer
Départ avec une température correcte (17°C) pour cette étape, la plus courte de notre périple. Nous avons deux
longues montées au programme (passage à 1300 m) avec une pose repas au sommet de la deuxième ce qui va nous
permettre de finir en douceur aujourd'hui. Nos accompagnateurs nous attendent sur un plateau bien dégagé, il fait
très bon pour le repas qui commence toujours par une part de pastèque ou de melon qui nous amène la fraicheur
qui nous manque cruellement depuis le départ. Les routes commencent à être plus tranquilles et plus touristiques.
Le ravitaillement du matin nous a permis de finir l'excellent cake aux fruits que nous avait préparé Françoise. L'après
midi, pendant un long moment, nous suivons une retenue d'eau avec une couleur émeraude du plus bel effet.
Aujourd'hui aussi nous arrivons relativement tôt à Pont de Suer, là aussi nous sommes particulièrement bien accueilli
(le pastis était même sur la table !) nous rangeons les vélos et la remorque dans une cour. Dans un petit local nous
pouvons mettre nos bidons et le ravitaillement au réfrigérateur. Je fais maintenant chambre commune avec Alain et
Daniel, je constate que Daniel possède un véritable arsenal informatique composé d'un ordinateur portable de
connecteurs, rallonges électriques etc... qui lui permet de faire, dès l'arrivée de l'étape, le tri des photos, de se
connecter à internet (Strava) ... Après la douche et après avoir visionné la fin de l'étape du tour, la température
extérieure étant toujours un peu élevée pour faire une ballade en ville, Alain nous initie à un jeu de carte pour finir
cet après midi : le six qui prend. Une heure avant le repas le débriefing peut se dérouler dehors nous changeons de
breuvage, ce soir c'est Coteaux de l'Aubance, bien frais, offert par J.Yves. Après un repas copieux nous pourrons faire
un petit tour dans le village avant de monter dans les chambres.
Bilan de la journée : 118km, 2200m de dénivelé, T° moyenne 29.4 °C avec un maxi à 40°C, 7 cols
4ème étape El Pont de Suer- Sabinanigo
Avant le départ ce matin nous remettons un peu d'huile sur les chaines. Nous partons pour l'étape la plus longue en
km. Petite fraicheur ce matin, (12°C) dès le départ mais nous attaquons une des deux premières difficultés (près de
1500m). Le deuxième col passé, nous effectuons une très longue descente, avec un passage à très haute vitesse,
dans de magnifiques gorges. Au bas de la descente nous nous faisons surprendre par un faux plat de 3 km à 9 %.
Après une centaine de km, nous retrouvons nos accompagnateurs en haut du col del serrablo (1300m). Jean Yves qui
à eu des nouvelle de Jeff nous annonce qu'il a passé sa coronographie et qu'il lui a été posé un Sten, a priori il n'y
aura pas de séquelle, ni de contre-indication à la poursuite de son activité cycliste. La suite du parcours se fera
essentiellement en descente, à bon rythme malgré le vent défavorable, vers Salbinanigo. Après avoir sécurisés les
vélos et la remorque au sous-sol de l'hôtel, nous montons tous dans l'ascenseur (sauf Alain) pour regagner le Rez de
chaussée et là après la fermeture de la première porte l'ascenseur se bloque (en surcharge), impossible de ré-ouvrir
les portes, aucune commande n'est possible. Heureusement Alain, resté dehors, va prévenir l'accueil, c'est le patron
qui déverrouillera la porte et nous fera sortir. Même si nous ne sommes pas restés enfermés très longtemps, nous
avons attrapé une bonne suée, renfermé à 7 dans un ascenseur et après 160 km de vélo se retrouver sans air ça fait
drôle !
Ce soir le débriefing se fait dans un petit square, repéré par Denise, au pied d'une fontaine, aujourd'hui c'est le
Coteaux du Layon d'Alain qui est l'honneur. Etienne se charge de la découpe du saucisson pour accompagner la
boisson. Daniel, qui a toujours faim, nous rejoint avec une grosse part de pastèque entre les dents !
Bilan de la journée : 157km, 2450m de dénivelé, T° moyenne 26 °C avec un maxi à 38°C, 6 cols
5ème étape Sabinanigo - Burgi.
Début d'étape relativement facile, les températures sont maintenant dans les normes et ne nous font plus souffrir.
En matinée la pause ravitaillement se fait devant le monastère de San Juan de la Pena, très rapidement une
personne nous indique qu’il ne va pas falloir rester stationné trop longtemps devant cette belle bâtisse. Nous
reprenons la route par une descente assez vertigineuse. Nous sommes surpris par la verdeur des paysages,
l’impression de sécheresse n'est pas présente comme chez nous en Anjou. Nous pouvons apercevoir quelques
sommets encore enneigés à l'horizon. La pause repas se fera au sommet de l'avant dernier col. Alain fait tremper son
melon dans le vin rouge à défaut de porto ! Passé le dernier sommet la descente vers Burgui se fait à un rythme
soutenu, toujours avec un fort vent défavorable, à noter une tentative de relai de la part de Roland qui rentre vite
dans le rang après s'être enrhumé ... Cet effort lui vaudra de se faire battre au sprint pour la pancarte ! Cet après
midi nous sommes arrivés de bonne heure, nous faisons une petite ballade dans le village qui est superbe, un petit
cours d'eau aménagé autorise la baignade, une rampe aménagée permet à des jeunes de descendre en canoé
gonflable sans risque aucun. Notre soirée se terminera après le diner par une nouvelle balade digestive à travers les
rues de ce petit village vraiment sympathique.
Bilan de la journée : 131 km, 1900m de dénivelé, T° moyenne 23°C avec un maxi à 41°C, 5 cols
6ème étape Burgi - Oieregi
Ce matin il fait frisquet ((7°C) les manchettes et le journal sont de sortie pour les premiers km. Etape assez facile,
avec ravitaillement bien à l'ombre au sommet de l'avant dernière montée. La descente du dernier col se termine par
une longue ligne droite très pentue mais nous ne pouvons pas en profiter pleinement car les vélos sont très instables
du fait du vent, de plus la route est très passagère.
Nous arrivons très tôt (14H30) sur le lieu d'hébergement, une très belle et vieille maison qui semble presque
abandonnée ! Rémy essaie de joindre la patronne au téléphone mais personne ne répond, nous décidons donc
d’aller nous rafraichir au petit village en attendant nos accompagnateurs. Les niveaux rétablis, nous retournons à
l'hébergement prévu, une dame nous accueille, contrairement à l’apparence extérieure, l'intérieur de la maison est
splendide. La douche prise nous pouvons refaire une partie de six qui prend dans le petit jardinet qui jouxte la
maison.
Ce soir nous devons retourner à pieds au village pour prendre le repas. Avant de partir dîner, nous tentons d'obtenir
l’accord de la patronne pour qu’elle nous serve le petit déjeuner à 7H, sa réponse très évasive nous permet
d'espérer mais elle n'est pas franchement convaincante... Au retour du dîner, elle nous propose une dégustation de
liqueur qu’elle a elle-même concoctée.
Demain nous devons retrouver Thierry qui fera l'étape avec nous. Il est en vacances avec sa femme près de la
frontière. Il doit nous rejoindre à Doneztebe (1/2H de route en voiture pour lui). Nous en serons au début de cette
dernière étape.
Bilan de la journée : 130 km, 2140m de dénivelé, T° moyenne 23°C avec un maxi à 38°C, 8 cols
7ème étape Oieregi – Deba
Comme pressenti la veille, ce matin la patronne de notre hébergement nous fait faux-bond et nous partons sans
avoir eu le petit déjeuner, nous verrons en route si un bar est ouvert. En traversant Doneztebe nous en repérons un
qui fera l'affaire, comme prévu, Thierry et son épouse nous y rejoignent .Ce copieux petit déjeuner nous requinque,
il est temps de repartir, nous donnons rendez vous à la femme de Thierry à Deba vers 17h.
Ce matin il ne fait pas trop froid mais le temps est menaçant les vêtements de pluie sont dans les poches au cas où.
La première variante se présente assez vite, la route présente un bon pourcentage pour atteindre le sommet du col
de Gosrosteta (829m), avant de redescendre nous sommes plusieurs à passer les impers car un gros crachin s'est
installé, il va falloir être prudent dans la descente. Jusqu' au ravitaillement de midi, la suite du parcours est une
succession de montées et descentes pas trop difficiles. Le repas se fait sous un gros crachin et avec les impers, il ne
fait pas très chaud. Après le repas, Il ne nous reste plus qu'une grosse difficulté à franchir, c'est la dernière occasion
pour Roland de montrer à Thierry qui est le plus fort ! Une longue et sinueuse descente nous amène à Deba vers
17H, comme prévu. L'arrivée sur Deba est magnifique, petit village en bord de mer avec une plage coincée entre les
falaises, une petite pose photo s'impose. Nous retrouvons la femme à Thierry près de la plage, le bar nous tend les
bras pour fêter notre fin de périple. Pour rejoindre l'hébergement, ce fut un peu compliqué, tout d'abord nous avons
dû charger les vélos sur la remorque après avoir fait prendre un cul de sac au fourgon qui nous suivait, ensuite le GPS
nous envoyait dans une direction opposée à celle souhaitée, finalement une personne, qui passait la débrousailleuse
devant chez lui, montera dans la voiture à Thierry et nous amènera directement à notre hébergement. Le
propriétaire se chargera de ramener cette personne chez lui après que nous leurs ayons fait goûter les spécialités
Angevines lors du débriefing.
Ce soir l’apéro est offert par Thierry et Françoise : Porto, olives, jambon, toasts...
Le repas se déroulera dans la bonne humeur, comme les Mayennais sont en force au tour de la table (Françoise,
Rémi, Roland, Thierry) nous aurons droit à une leçon de patois et d'histoires locales (n'est ce pas Roland ?) Le dîner
se terminera par la désormais traditionnelle dégustation de liqueurs locales.
Bilan de la journée : 142 km, 3120m de dénivelé, T° moyenne 16.5°C avec un maxi à 28°C, 11 cols.
Retour Deba – Angers
Une dernière mission pour nos accompagnateurs : nous ramener en Anjou. Le trajet retour se déroule sans
problème, nous arrivons vers 15h aux Ponts de Cé. Nos conjoints respectifs nous attendent au local du club pour
partager ensemble un dernier goûter. Rémi se charge du débriefing de notre périple.
Un grand merci à Etienne et à Jean Yves qui ont été aux petits soins avec nous pendant toute cette semaine au cours
de laquelle la bonne humeur à toujours été de mise malgré les péripéties et aléas rencontrés. Nous remercions aussi
Rémi et Jeff pour l''énorme travail effectué en amont (tracé des étapes, recherches et réservations des
hébergements).
Il ne reste plus qu'à se projeter sur la deuxième partie de l'Utréïa (Deba-Saint Jacques de Compostelle) avec un Jeff
en pleine forme cette fois ?