La puce et la petite moufle

La puce et la petite moufle
Écrit par Cécile Charpentier-Grandveau
Illustré par Frédéric Rébéna
Hatier Poche – Premières lectures
Série Contes multicolores – à partir de 5 ans
32 pages
Lecture par l’adulte : GS
Lecture par l’enfant : CP
Activités élève :
Fiche d’identité
Résumé
Un chasseur étourdi oublie une moufle sur une souche. Cette
moufle s’avère bien chaude pour tous les animaux qui
grelottent de froid en plein hiver. Elle est tout d'abord l'abri
d'une souris, puis d'un lapin. Elle devient vite petite pour les
deux, mais ce n'est pas fini, un hibou, un sanglier et un ours y
trouvent encore place ! Les coutures craquent un peu, mais
toute la ménagerie parvient à se tenir chaud. Et, alors qu'une
puce, une minuscule puce, tente de faire son entrée, tout
explose, et les animaux retournent au froid de l'hiver.
Pas à pas, dans un style net, se tisse l'espoir et le « drame »
autour de cette puce de trop, qui dispute la dernière place.
Dans la même série : À la queue leu leu.
Références aux programmes
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Comprendre un texte lu ou entendu
Reformuler le texte dans son propre langage
Former à l’approche littéraire d’une lecture
Faire se rencontrer le livre et le débat autour du livre
Prolonger la lecture par des activités d’interprétation
Produire un texte narratif d’après le livre
La fiche élève, avec ses corrections, peut servir de fiche d’autocorrection dans la classe.
Les élèves sont ainsi autonomes dans leur activité de lecture.
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La couverture
■ La couverture doit-elle refléter une réalité ? On serait tenté de le croire, mais ce n'est pas toujours vrai. Et ici,
justement, ça ne l'est pas.
■ Qu'y voit-on ? Une moufle, une puce dedans, et tout un tas d'animaux qui les regardent. Ils sont six, et nous
les retrouvons tous dans l'histoire. Puce et moufle, ça concorde avec le titre, il n'y a là rien d'inattendu. Sauf
que... aucune scène de l'histoire ne correspond à cette illustration. Parce que quand la puce prend place dans
la moufle, celle-ci contient déjà les autres animaux, et elle explose.
■ Donc, à quoi sert une couverture ? Ici, nous avons un lien entre titre et illustration, ils sont complémentaires.
On imagine ce qui va se passer, même si, en fait, c'est l'inverse qui se produit. Mais on ne sait pas le rôle joué
par les six animaux en arrière-plan. Donc, on a envie de lire le livre. Cette illustration n'est-elle pas là pour que
le lecteur s'interroge et soit incité à ouvrir l'ouvrage ?
■ Cette illustration ne délivre pas l'histoire, elle en est une synthèse a posteriori, quand le lecteur est arrivé à la
fin. Elle fait porter l'intérêt principal sur la puce, qui n'arrive pourtant qu'à la fin. Elle est le reflet d’une situation
qui aurait pu se produire en toute fin.
Les personnages
■ Encore une difficulté, celle de cerner l'importance des personnages et de hiérarchiser leurs rôles. Le
chasseur vient en premier, mais il n'a d'importance que par la conséquence de son étourderie. S'il n'avait pas
oublié sa moufle sur une souche, point d'histoire. Viennent ensuite à tour de rôle les six animaux qui s'installent
un à un dans la moufle, du plus petit au plus gros. Puis vient le tour de l’animal le plus petit de tous, la
minuscule puce, celle par qui le malheur arrive.
■ Discuter du rôle des personnages dans l'histoire. Mettre les souris, lapin, hibou, marmotte, sanglier et ours
dans le même panier, ou dans la même moufle. Donner le pourquoi de cet ordre en crescendo de taille. Parler
de la puce en tant que symbole : elle est un animal très petit, elle n'est pas importante parce qu'elle est puce.
Compréhension de texte
Pendant les lectures (par l’adulte ou l’enfant), il est nécessaire de repérer si l’élève a
correctement intégré les informations données par le texte. Les questions de compréhension
qui suivent, posées à l’oral ou à l’écrit, peuvent permettre d’évaluer la bonne restitution de ces
informations.
Chapitre 1 Un abri pour deux amis
1. En quelle saison se passe l'histoire ?
2. Qui est le personnage cité au début ?
3. Qu'oublie-t-il ?
4. Où oublie-t-il sa moufle ?
5. Quel animal est gelé ?
6. Que pense-t-elle en voyant la moufle ?
7. Que fait-elle dans la moufle ?
8. Qui vient près de la moufle, transi de froid ?
9. Pourquoi la souris accepte-t-elle que le lapin vienne ?
1. L'histoire se passe en hiver.
2. Le personnage cité est un chasseur.
3. Il oublie une moufle.
4. Il l'oublie sur une souche.
5. C'est une souris qui est gelée.
6. Elle pense qu'elle pourrait se réchauffer à l'intérieur.
2
7. Elle s'assoupit.
8. Un lapin vient près de la moufle pour demander un abri.
9. Elle accepte parce qu'elle pense qu'à deux ils se tiendront plus chaud.
Chapitre 2 Les nouveaux venus
1. Qui arrive ensuite ?
2. Que dit le hibou sur le froid ?
3. Pourquoi la souris ne veut-elle pas du hibou dans la moufle ?
4. Comment le hibou vient-il finalement dans la moufle ?
5. Pourquoi une maille fait-elle « crac » ?
6. Qui arrive ensuite ?
7. Que lui dit le hibou ?
8. Grâce à qui vient-elle tout de même dans la moufle ?
1. C'est un hibou noir qui arrive ensuite.
2. Il dit qu'il fait un froid de canard.
3. La souris a peur d'être dévorée par le hibou dans la moufle.
4. Il arrive dans la moufle en insistant beaucoup et grâce au lapin.
5. Une maille fait « crac » parce qu'il n'y a plus beaucoup de place dans la moufle.
6. Une marmotte congelée et fatiguée arrive ensuite.
7. Le hibou lui demande d'aller dans son terrier.
8. Elle vient dans la moufle grâce à la souris, au lapin et au hibou qui ont pitié d'elle.
Chapitre 3 De plus en plus gros
1. Qui arrive ensuite ?
2. Que menace de faire le sanglier s'il ne rentre pas ?
3. Qui arrive ensuite ?
4. À qui l'ours demande-t-il pour entrer dans la moufle ?
5. Comment sont les animaux dans la moufle ?
6. Que voit-on apparaître dans la moufle ?
1. C'est au tour du sanglier de demander une « petite » place.
2. Il menace tous les animaux de les dévorer dans la moufle.
3. L'ours veut entrer maintenant dans la moufle.
4. Il ne demande à personne, il se fraye un passage avec ses grosses pattes.
5. Ils sont comprimés dans la moufle et ils étouffent.
6. On voit apparaître un trou.
Chapitre 4 À qui le tour ?
1. Qui arrive ensuite ?
2. Que se passe-t-il quand elle saute dans la moufle ?
3. Où atterrissent les animaux ?
4. Que fait alors la puce ?
1. C'est une petite puce qui vient après.
2. La moufle explose à cause de cet animal supplémentaire.
3. Ils atterrissent tous dans la neige.
4. Elle s'en va l'air de rien pour chercher un nouvel abri.
Pistes d’exploitation
Un conte moral ?
■ Appartenant à la série « Contes multicolores », cette histoire est donc un conte. Mais qu'a-t-elle d'un conte ?
Elle entre, il est vrai, dans cette littérature du merveilleux qui se transmet. Des animaux souhaitent entrer un à
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un dans une moufle qui craque peu à peu. Même l’ours veut y entrer ! Et il y arrive. Mais c'est la puce qui va
illustrer le « trop c'est trop » : elle va se faufiler et faire exploser la moufle.
■ Cette histoire est bien un conte, elle en a la structure : formule de départ (Un jour d'hiver...) qui plante le
décor, récit truffé d’ellipses et de répétitions, de personnages imaginaires et dénouement, ici malheureux.
■ La situation initiale repose sur l’étourderie d’un chasseur. Suivent des épisodes où nous découvrons les
animaux qui ont froid et se réfugient dans la moufle, du plus petit au plus gros. À chaque fois, dans une
récurrence huilée, une phrase vient appuyer l'entrée de l'animal, en italique, comme une conclusion partielle :
« Les voilà cinq... », « Les voilà six... », et ils n'iront pas jusqu'à sept. Pourquoi donner alors au septième,
qualifié de petit, minuscule, ridicule, après des animaux d'importances croissantes, ce rôle du petit trop ?
Élaborer avec les élèves une morale du type « Tout vient à point à qui sait attendre » ou « Rien ne sert de
courir il faut partir à point », qui résumerait l'album. La goutte d'eau faisant déborder le vase est un peu de ça.
Des bruits qui se lisent
■ Qu'ils soient animaux ou objets tels que la moufle, ils produisent des bruits. Et le livre doit les reproduire le
plus justement sous forme écrite, en onomatopées. Côté animaux il y a bien le brrrr, le hop, le hou hou (si
chaque élève a un livre, on peut les citer ; aux élèves de partir à la recherche du bruit cité et d'en donner les
références à tous), ou encore le boum... boum... lointain de l'ours qui approche ; côté moufle, c'est plutôt les
inquiétants pfuit et crac des mailles qui se désolidarisent.
■ Et puis il y a les grands bruits, de ceux qui éclatent et qui explosent, les PAF et les BOUMBADABOUM pour
lesquels on utilise les majuscules et les points d'exclamation. Parler de la ponctuation qui accompagne le bruit,
du léger pfuit... au PAF !, et de ce qui marque une intensité sonore. Proposer de retrouver les bruits de chute
par terre, les bruits d'eau, les bruits de portes qui claquent... Ainsi pour des productions d'écrits futures, les
élèves peuvent avoir une liste de bruits étoffée.
Un peu de politesse
■ On peut être frappé par la cordialité qui règne entre la souris et le lapin. Relever aux pages 8 et 9 les
formules qui l'indiquent. Entre un « s'il vous plaît » et un « je vous en prie » ces animaux sont d'une politesse
exemplaire.
■ Cette cordialité est celle qui est demandée à l'élève, elle entre dans les compétences civiques et sociales
indispensables pour une bonne entente.
■ Cependant cette politesse ne dure qu'un temps. Les animaux sont tiraillés entre le besoin de se réchauffer et
la taille non extensible de la moufle. Comment chacun agit-il ? Quand le hibou vient, c'est la crainte de se faire
manger qui prédomine chez la souris. Quand la marmotte est là, le hibou nouveau venu la rejette. Finalement
acceptée elle lance un « merci les amis ». C'est un « NON ! » pour le sanglier, mais là pas le choix : c'est
l'accepter ou se faire dévorer. Du registre de la politesse on passe à celui de la menace. L'ours, lui, ne
demande rien, il s'incruste.
■ Recenser en fin de lecture l'ensemble de ces bons et mauvais sentiments. Ils peuvent être écrits au tableau,
en deux colonnes, l'une parlant de ce qu'il faut imiter, l'autre de ce qu'il faut proscrire.
De l'usage de l'italique : marquer une récurrence
■ Une récurrence s'installe peu à peu dans le texte, celle des animaux qui, un à un, s'invitent dans la moufle.
Elle s'accompagne d'un autre phénomène, avec l'inflation en taille des animaux.
■ L'importance croissante des tailles est bien gardée. Dans le premier chapitre ce sont d'abord souris et lapin.
Titre du chapitre : « Un abri pour deux amis », dans une entente cordiale. Ce titre ne laisse pas présager que
de nouveaux entrants viendront. Titre du deuxième chapitre : « Les nouveaux venus », le pluriel indiquant qu'ils
seront au moins quatre à la fin. Tenter, selon le type de lecture choisie (lecture de l'adulte à la classe par
exemple), de faire trouver l'accroissement des tailles à la fin du deuxième chapitre. Titre du troisième chapitre :
« De plus en plus gros », qui révèle cette progression des arrivées par ordre de taille.
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■ Les arrivées d'animaux se font sous une forme constante : dialogue, qui se durcit au fur et à mesure que la
moufle commence à craquer, et passage ponctué par une utilisation de l'italique. Montrer aux élèves cette
écriture penchée. Pourquoi l'auteur a-t-il choisi qu'il en soit ainsi ?
■ Cet italique sonne comme une maxime propre à attirer l'attention du lecteur. Il contient une rime (« Les voilà
quatre bien à l’étroit, avec la marmotte morte de froid. », par exemple), et porte en lui la dramatisation de
l'histoire : l'animal qui arrive se met au chaud en même temps qu'il compromet l'intégrité de la moufle.
■ Ainsi, le lecteur est tenu en haleine. Les élèves disent : « Mais ce n'est pas possible qu'un ours entre dans
une moufle ! » mais ils s'y font. Ils savent progressivement que les coutures cèdent, ils entendent scandé cet
italique qui annonce une fin logique : à un moment tout va exploser. L'histoire n'est qu'une longue montée vers
un climax attristant.
Une sortie peu glorieuse
■ Le chasseur sort de scène sur une étourderie, et l'on n'entendra plus parler de lui. La puce, quant à elle, fait
une sortie imprévisible sous le regard abasourdi des autres.
■ Demander aux élèves, à la fin du troisième chapitre, ce qui peut arriver ensuite. Ces moments d'expression
orale dans la classe permettent de faire formuler avec un vocabulaire et une syntaxe correcte les possibilités
d'une histoire, et d'inviter les élèves à construire une histoire et à participer au schéma narratif.
■ Après son exploit, la puce préfère s'en aller « mine de rien » (p. 29). Elle participe au soufflé qui retombe. Ce
que l’on redoutait finit par arriver. Mais c'est ce minuscule animal qui provoque ce à quoi on s’attendait. La
situation du groupe des six dans la moufle n'était certainement pas viable. Qu'en est-il ensuite ? C'est un
brusque retour à la case départ, tous les animaux sont éparpillés dans la neige, et ils vont à nouveau grelotter.
La puce a été « l’animal de trop », et par crainte de représailles elle repart sur la pointe des pattes ;
assurément, c'est elle qui mettra le moins de temps pour retrouver un abri, qu'elle recherche aussitôt.
■ En production d'écrit, proposer des situations similaires. L'intérêt est, à l'oral ou à l'écrit, de dire ou d'écrire un
texte court qui comporte une cohérence narrative calquée sur celle de l'album. On peut choisir par exemple la
situation d'une personne qui veut bien faire et met à chauffer dans l'eau des légumes, de plus en plus de
légumes ; l'eau portée à ébullition s'échappe de la casserole (ne pas oublier qu'il s'agit d'une situation
dangereuse pour l'enfant), ou celle d'une valise que l'on remplit progressivement jusqu'à ne plus pouvoir la
fermer.
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Lecture d’images
Une image raconte
■ L'image choisie est celle des pages 4 et 5. Elle est ici dépouillée de son décor. Que raconte-t-elle ?
■ Cette illustration est une redite du texte, elle accompagne le texte dans chacun de ses mots. Il est tentant
alors d'entamer la lecture de l'album par cette image : quels sont les mots du texte qui accompagnent l'image ?
■ Sans décor, il est moins évident que nous sommes en hiver, mais la tenue de l'homme laisse penser qu'il fait
froid. Qui est cet homme ? Un archer certainement, puisqu'il porte un arc et des flèches, peut-être un chasseur
puisqu'il semble d'un autre temps. Quel air a-t-il ? Il regarde en l'air, et il a surtout laissé un gant – pardon, une
moufle – sur un tronc coupé que l'on appelle une souche : il est bien étourdi ce chasseur. Chasseur, étourdi,
hiver, moufle, souche, quelle phrase peut-on construire à partir de ces mots ?
■ Cette écriture de phrase à partir d'éléments dessinés montre à l'élève comment articuler à l'écrit les indices et
les informations. Ne pas hésiter à les reprendre, à écrire les versions différentes auxquelles ils ont pensé. Dans
un dernier temps, lire la phrase de l'auteur. Les élèves en seront certainement très proches.
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Fiche élève – La puce et la petite moufle
Boum... boum...
•
• fait une maille
PAF
•
les animaux atterrissent
• Tous
dans la neige.
BOUMBADABOUM
•
moufle explose en mille
• lamorceaux
crac
•
• L'ours approche !
1. Colorie le son [U] dans les mots suivants.
ours – marmotte - moufle – étourdi – lapin - souris –
s'assoupit – hibou
2. Complète avec « on », « ou » ou « oi ».
r......spète – b......dit – m......stache – tr......s – attenti...... –
v......s – s......r
3. Trouve dans le chapitre 4 les mots qui décrivent la puce.
….................................................................................................................
6. Relie le son au moment de l'histoire.
7. Place une barre pour découper les mots de la phrase
suivante.
4. Colorie la case du mot qui est dans le texte.
pivert
hiver
verre
arriver
double
souffle
moule
moufle
malin
sapin
lapin
pain
mauvais
maison
moquer
mêler
5. Recopie la phrase.
8. Dessine la moufle qui explose.
Correction de la fiche élève – La puce et la petite moufle
1.
ours – marmotte – moufle – étourdi – lapin – souris – s'assoupit – hibou
2.
rouspète – bondit – moustache – trois – attention – vous – soir
3.
minuscule – riquiqui – toute petite
4.
pivert
hiver
verre
arriver
double
souffle
moule
moufle
malin
sapin
lapin
pain
mauvais
maison
moquer
mêler
5.
Boum... boum... L'ours approche !
PAF, la moufle explose en mille morceaux !
BOUMBADABOUM ! Tous les animaux atterrissent dans la neige.
Crac fait une maille.
7.
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Correction de la fiche élève – La puce et la petite moufle
1.
ours – marmotte - moufle – étourdi – lapin - souris – s'assoupit – hibou
2.
rouspète - bondit - moustache – trois – attention – vous - soir
3.
minuscule - riquiqui – toute petite
4.
pivert
hiver
verre
arriver
double
souffle
moule
moufle
malin
sapin
lapin
pain
mauvais
maison
moquer
mêler
5.
Boum... boum... L'ours approche !
PAF, la moufle explose en mille morceaux !
BOUMBADABOUM ! Tous les animaux atterrissent dans la neige.
Crac fait une maille.
7.