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Les Chroniques de la rue Généreux Édition du 24 mai 2016 LA RUE QUI DONNE… ET QUI DONNE… Bientôt la foire commerciale Comme tous les ans (à vrai dire, deux fois l’an), nous retenons notre souffle à l’approche de la foire commerciale de l’avenue du Mont-Royal, qui doit avoir lieu du 2 au 5 juin prochain. Lors des dernières éditions de cette foire commerciale, le détournement de la circulation sur le tronçon de la rue Généreux entre Cartier et Chabot avait généré le passage de pas moins de 60 véhicules motorisés en une demi-heure, le jeudi matin (premier jour de l’événement). Et je ne parle même pas, ici, du bruit (klaxons hystériques) et des dangers (cycliste frappé) que cela avait occasionné… Il reste à voir si, cette année encore, le loisir sera laissé à l’association des commerçants elle-même de décider du mode de détournement de la circulation et de la signalisation (particulièrement peu efficace) à cet effet. © Eve Paquette (textes et photos) Bienvenue à cette première édition des Chroniques de la rue Généreux! Il faut le dire d’emblée: notre titre est trompeur. Car elle parcourt une partie du Plateau, cette rue Généreux, bien cachée derrière l’Avenue du Mont-Royal, avec quelques hoquets; puis, par soubresauts, elle reprend son cours. Or, ces Chroniques ne concernent qu’un tout petit tronçon de cette rue — la demie d’un demi-soubresaut, soit celui qui relie les rues Cartier et Chabot. C’est du local de chez local, me direz-vous: qu’est-ce qu’on en a à faire quand on n’y habite pas? Rien, sans doute. Sauf que nos déboires, c’est-à-dire ceux des riverains et riveraines de ce demi-soubresaut de rue, 1 Les Chroniques de la rue Généreux Édition du 24 mai 2016 vont peut-être vous divertir. Ou vous consoler des aléas de votre propre vie. Bien sûr, si ça se trouve, je documenterai aussi les «bons coups» de la Généreux. Force est de constater, cependant, que ces moments de grâce sont si… évanescents, disons-le ainsi, qu’il faudrait une âme de bouddha bienheureux pour les percevoir. Je me bouddhifierai au besoin, c’est promis! Et pourtant, on essaie de rendre ça beau! Bon, d’accord, cette photo date un peu (2013)… mais la vue de mon balcon arrière, aujourd’hui, est sensiblement la même. Il va sans dire que le fait de subir quotidiennement des «dépôts sauvages» de vidanges, ça rend la tâche d’embellissement et de propreté difficile, voire titanesque… surtout quand les plaintes à la Ville n’aboutissent qu’une fois sur quinze. Pour la sécurité, on repassera… Aujourd’hui: en primeur, dumping de gravats! Oui, la journée a été… éprouvante. Nous avons eu droit à des déversements de toute la terre et de toute la gravelle de la cour d’un voisin, directement contre notre palissade. En pleine rue Généreux. Toute la journée, avec le bruit des camions, pelles mécaniques et engins à chenilles de diverses dimensions. Je ne sais pas comment ça fonctionne, moi une pose de drain français, mais je n’aurais jamais pensé que ça demandait de vider et de remplir autant de trucks de terre. Ni de la dumper sur ma clôture. Je suis certaine que vous brûlez d’envie de savoir ce qui s’est passé après deux appels à la Ville en avant-midi. Avouez que le suspense vous excite! Derrière chez moi, il y a une ligne rouge tracée sur le béton de la ruelle Cartier-Chabot, à quelques mètres de l’embouchure de la rue Généreux. Elle a été peinte là par des parents, pour indiquer à leurs enfants la limite à ne pas dépasser en jouant. En effet, la vitesse à laquelle circulent les véhicules de toutes sortes sur la Généreux (dans les deux sens! — mais nous y reviendrons une autre fois) constitue tout bonnement une invitation à la catastrophe. © Eve Paquette (textes et photos) Oh, allons donc… C’est trop facile, je vous laisse deviner. 2 Les Chroniques de la rue Généreux Édition du 24 mai 2016 À NE PAS MANQUER DANS UNE PROCHAINE ÉDITION: Encore des vidanges! Quelques fêtards attardés, peut-être? Et un article passionnant sur la double personnalité de la Généreux. © Eve Paquette (textes et photos) 3