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Position de Bitume Québec en lien avec l’entrevue de M Leclerc,
sous-ministre adjointe au MTQ, accordée au quotidien Le Soleil
Un texte publié dans le quotidien Le Soleil du 18 mai dernier rapportait que le ministère
des Transports (MTQ) a décidé de reconstruire les principales autoroutes de la région de
Québec en béton-ciment.
Certes, le MTQ a pris position avec son orientation ministérielle pour le choix des types
de chaussée jusqu’en 2014. Cependant, Bitume Québec est d’avis que certains propos
méritent d’être recadrés.
Des précisions importantes
Dans un premier temps, il faut préciser qu’il s’agit d’un choix retenu lorsque la chaussée
entière sera à refaire. Il est illusoire de croire que les autoroutes de la région de Québec
seront entièrement en béton. Bien entretenues, les sections en bonnes conditions
devraient rester en asphalte.
En deuxième lieu, le texte paru laisse croire aux lecteurs du journal qu’une route en béton
pourrait avoir une durée de vie de 50 à 75 ans. Aucune route en béton ni même en
asphalte n’a eu cette espérance de vie au Québec. Malheureusement, rien ne laisse
croire que les prochains gouvernements dégageront les budgets récurrents nécessaires
permettant de telles durées de vie.
Quelle que soit la route construite, il importe de respecter son cycle d’entretien. Nous
savons tous qu’une chaussée en asphalte doit être resurfacée tous les 10 à 12 ans pour
conserver ses qualités et sa longévité. De façon générale, le MTQ semble négliger
l’entretien pour les chaussées en béton; lequel se doit d’être également conséquent. De
plus, l’entretien du béton devrait toujours être envisagé en asphalte. Les enrobés
demeurent la solution la plus adaptée pour contrer les problèmes de glissance et du bruit
de roulement qui caractérisent les surfaces en béton.
L’asphalte, la voie logique
Les propos cités par la sous-ministre adjointe aux infrastructures, Mme Anne-Marie
Leclerc, dévalorisent injustement notre industrie et ses travailleurs. Bitume Québec aurait
aimé une juste reconnaissance envers les chaussées souples qui offrent un potentiel
énorme.
Par sa décision de remplacer l’asphalte par le béton, le MTQ semble avoir oublié
l’avancement technologique des bitumes et des enrobés spéciaux ainsi que toutes les
formes de recyclage dans son équation. Nos études économiques et environnementales
démontrent plus que jamais la viabilité de notre produit, et ce, même en couche épaisse
sur les routes à fort trafic.
De plus, les études prouvent aussi que les enrobés bitumineux sont de loin la solution la
plus propice et la plus performante dans une perspective de développement durable
puisque les enrobés sont 100 % recyclables.
En terminant, rappelons que les consortiums des partenariats public-privé ont choisi les
enrobés au Québec pour des projets autoroutiers, et ce, pour les 35 prochaines années.
Seul les enrobés peuvent répondre aux coûts et à la qualité de service de ces nouveaux
tronçons de route. Ceux-ci seront réalisés selon les plus hauts standards québécois en
termes de confort de roulement pour l’usager.
Renseignements : Mireille Lallier
Agente d’information
Tél. : 450 922-2618
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