La Chambre d`agriculture et vous Un outil de

Transcription

La Chambre d`agriculture et vous Un outil de
La Chambre d’agriculture et vous
En bref
Bilan travail en élevage laitier
Laboratoire d’œnologie
Un outil de diagnostic et de progrès
Accréditation confirmée
Dans le cadre de l’accord Cofrac,
le laboratoire d’œnologie de la
Chambre d’agriculture de la Drôme
a subi un audit de contrôle le 23
avril. Réalisé par une personne externe, cette visite visait à vérifier la
conformité des procédures et la qualité des mesures réalisées par le laboratoire d’œnologie.
Après une journée de contrôle,
l’auditeur n’a formulé aucune remarque tout en félicitant l’ensemble
de l’équipe pour la rigueur et le sérieux du fonctionnement.
Cela permet ainsi à cet outil de la
Chambre d’agriculture de la Drôme
de conforter son positionnement
comme partenaire privilégié du secteur de la viticulture des Côtes-duRhône septentrionales.
Plantes à parfum,
aromatiques
et médicinales
Démonstration
de désherbage
Depuis le 20 avril, des visites de
démonstration de désherbage sur
culture de lavande et de lavandin
vous sont proposées.
Pour que ces visites ne vous échappent pas, notez bien les dates et lieux
proposés :
- Jeudi 13 mai, de 14 h 30 à 16 h
30, à Mévouillon (Séderonnais), sur
la D234 menant à la Ferme expérimentale. La parcelle sera fléchée à
partir de la route.
- Lundi 17 mai, de 14 h 30 à 16 h
30, à Chamaloc (Diois), en suivant
la flèche à partir du pont de la
D 518, situé à l’entrée de Chamaloc,
en venant de Die.
Pour plus de renseignements,
contactez la Chambre d’agriculture
de la Drôme au 04 75 82 40 00.
Volailles de Chambaran
Des perspectives
de développement
L’étude volailles de qualité sur le
territoire des Chambaran, engagée
en partenariat entre la Chambre d’agriculture de la Drôme et l’Association des producteurs de volailles
fines du Dauphiné, révèle des perspectives de développement encourageantes.
Deux stagiaires se sont vu confier
ce dossier. Julie Vuillet étudie l’aspect
production. L’étude de marché est
conduite par Benjamin Barriol.
Julie a effectué une enquête auprès des producteurs dont les résultats définitifs leur seront restitués
fin juin. Un travail spécifique est en
cours sur le cahier des charges.
Benjamin quant à lui, explore les
différents circuits de commercialisation et engage un travail sur l’image, la promotion et l’aspect
« communication » du produit permettant ainsi d’en élaborer une stratégie commerciale. Ce volet se
finalisera fin mai.
Contacts : Jean-Michel Costechareyre (tél : 04 75 82 40 00), Jean-Pierre Chevalier (tél : 04 75 45 66 74).
Dernièrement, la
Chambre d’agriculture a
conduit des bilans de
travail auprès de deux
groupes d’éleveurs de
vaches laitières. Des
bilans appréciant travail
d’astreinte, travail
saisonnier et temps
disponible... afin de
mieux se situer et
progresser.
« En élevage,
l’organisation
mise en place
tend à occuper la maind’œuvre
disponible ».
Ensuite, certains élevages
présentaient
un sous-équipement
(exemple : une
salle de traite
1 x 6 postes
pour 55 vaches, alors que
oici deux ans, une enquête sur
d’autres dispoles besoins en formation des
saient d’une
éleveurs laitiers réalisée par les
de 1 x 6 pour
contrôleurs laitiers avait, entre autres,
30 vaches ou
fait ressortir une demande en termes
bien d’une de 2
d’organisation du travail.
x 6 pour 50 vaC’est pourquoi, dès fin 2002, la Chamches). Un
bre d’agriculture de la Drôme, en la perécart de temps
sonne de son ingénieur lait, Jean-Pierre
de traite de
Manteaux, a engagé un travail sur ce
deux heures et
thème avec un groupe de huit éleveurs
demie deux
laitiers dits « de plaine » (c’est-à-dire
fois par jour,
pratiquant un système ensilage de maïs
La Chambre d’agriculture a conduit des bilans de travail
sur l’année
plus herbe), répartis sur tout le dépardans dix-sept élevages de bovins laitiers du département.
(360 jours)
tement de Die à La Motte-de-Galaure.
c’est pas moins de 1 800 heures ! Des
Cette action a débuté au cours de l’Le travail d’astreinte,
écarts ont aussi été relevés dans l’orgahiver 2002-2003 avec l’appui du « Trale travail de saison...
nisation en tant que telle, liés à l’agenviescope », une méthode dont l’objectif
cement des bâtiments (fonctionnels ou
est de connaître le point de vue d’éleA partir des questionnaires, un bilan
non), à la part du travail mécanisé et du
veurs sur leur travail dans leur exploi(basé sur une méthode mise au point par
travail manuel... Cependant, d’une matation et leurs attentes pour l’avenir. Ceci
l’Inra et l’Institut de l’élevage) a été dresnière générale, le travail d’astreinte est
au travers de cinq questionnaires porsé pour chaque exploitation. Ce bilan a
apparu plus lié à l’organisation et à la pertant sur les temps de travaux, les condiconsisté à reconstituer le travail sur une
sonne qu’à la taille de l’exploitation.
tions de travail, la qualité de vie,
année entière en distinguant le travail
l’organisation et les relations dans le trad’astreinte (travail quotidien, non « difvail ainsi que l’équipement. « Cela a perférable ») du travail de saison (lié aux
... et le temps disponible
mis de situer chaque exploitation puis
cultures, comme les foins, ou aux anide comparer les unes par rapport aux
maux, leur sortie au pré, les changeDans le cadre du diagnostic, pour
autres mais aussi de savoir ce qu’ils souments de parcs, la sortie du fumier des
chaque exploitant du groupe, une fois
haitaient améliorer, explique Jean-Pierbâtiments...).
le travail d’astreinte et le travail de sai« Cette méthode, constate Jeanson situés, a été calculé le temps dispoPierre Manteaux, apporte une
nible, c’est-à-dire le temps restant (sur
précision intéressante puisqu’ella base de journées de huit heures) pour
le englobe tous les travaux, en prela gestion, l’entretien du matériel et des
nant en compte l’heure où ils
bâtiments, la formation, les réunions,
débutent et l’heure où il finissent.
les responsabilités professionnelles... et
En outre, le fait de reconstituer
le temps libre. Et là aussi, des disparisur une année les temps de tratés ont été mises en évidence : de 200 à
vaux est intéressant car cela per1 200 heures de temps disponible par permet de mettre en évidence une
sonne.
éventuelle complémentarité enParmi les dix-sept exploitations diatre travail d’astreinte et travail de
gnostiquées (huit de plaine et neuf du
saison. Une complémentarité obsVercors), des expériences intéressantes
ervée dans les exploitations du
sont à signaler. Exemples : externalisaVercors où le travail de saison se
tion d’une partie du travail de saison (efsitue essentiellement au prinfectué par une entreprise) ; groupage
temps, tandis que l’été est une
des vêlages pour arrêter la traite penpériode creuse en termes de tradant deux mois en été et ainsi pouvoir
vail d’astreinte puisque les aniprendre « une bouffée d’oxygène » et des
maux pâturent jour et nuit. Et ce,
vacances ; création d’un Gaec entre deux
d’autant plus que les élevages spéexploitations, l’une drômoise et l’autre
cialisés en lait produisent peu de
ardéchoise, situées à 12 kilomètres de
céréales et n’ont pas d’autres atedistance, complémentaires en termes
Jean-Pierre Manteaux, ingénieur lait à la
liers de diversification. Les sysde travail de saison et avec répartition
Chambre d’agriculture.
tème tout à l’herbe ont une
du travail de traite.
souplesse que n’ont pas les éleA l’avenir, « le chantier va se poursuivages de plaine. »
vre dans le cadre des références. D’aure Manteaux. Et, d’emblée, on s’est
Et parmi ces élevages de plaine, la ditres groupes démarreront si la demande
aperçu qu’un point d’insatisfaction chez
versité règne : ils peuvent être spécialien est faite, en essayant de cibler des
l’un des éleveurs n’en était pas forcésés, diversifiés, avoir des vêlages très
ment un chez un autre. »
éleveurs proches les uns des autres afin
groupés ou au contraire toute l’année,
Une autre action a démarré en 2003
de pouvoir utiliser les visites comme
avoir de gros ou de petits quotas, dispoauprès d’un groupe de neuf éleveurs
support de la formation. Et pourquoi
ser de beaucoup ou de peu de maindu Vercors ayant un projet d’atelier
pas, si l’on veut favoriser l’aspect prod’œuvre... Chez les éleveurs spécialisés,
commun de transformation du lait à
ximité, avec des groupes réunissant des
d’importants écarts ont été constatés
Saint Julien/Saint Martin-en-Vercors.
éleveurs de bovins laits, bovins allaientre exploitations, à trois niveaux. D’aLe bilan travail a permis de mesurer,
tants, caprins, voire d’ovins..., indique
bord, le travail d’astreinte représentait,
pour chaque exploitation, la compatiJean-Pierre Manteaux, avant de souliselon l’élevage, de 30 à 90 heures par UGB
bilité de cette nouvelle activité avec
gner : « Le bilan travail est un élément
(moyenne nationale : autour de 45), s’exl’atelier principal (répercussions sur
de diagnostic et de progrès ».
pliquant entre autres par le nombre de
le temps disponible, périodes de surpersonnes travaillant sur l’exploitation.
charge de travail...).
A. L. ■
V
En bref
Enquête
Recensement
des besoins
de main-d’œuvre
en élevage
Au cœur de l’actualité, l’emploi agricole dans le secteur de l’élevage (bovins-caprins-ovins-aviculture) connaît
des difficultés : des exploitations de
moins en moins familiales, un vieillissement de la population agricole, une
croissance du salariat, une pénurie
de main-d’œuvre… Plusieurs obstacles à la réalisation des travaux et au
développement de l’exploitation.
La profession agricole (la Chambre d’agriculture de la Drôme, la
FDSEA, la Fédération départementale des services de remplacement et
l’Association départementale pour
l’emploi et la formation en agriculture) a donc décidé de lancer un recensement des besoins de
main-d’œuvre en élevage.
Afin de faire le point sur les nécessités en personnel, les éleveurs vont
prochainement recevoir une enquête : identification du besoin, quantification, périodicité, durée, contenu,
délai… Eleveurs drômois, répondez
nombreux !
A partir de cette évaluation, des actions spécifiques aux difficultés identifiées pourront être organisées, ou
tout simplement des informations
complémentaires à vos projets pourront être apportées.
Si vous n’avez pas reçu cette enquête et que vous souhaitez faire part
de vos besoins, n’hésitez pas à le signaler à l’Adefa (tél : 04 75 43 48 22)
ou à la Chambre d’agriculture (tél :
04 75 82 40 09) pour que l’on puisse
vous la faire parvenir.
Jeudi 27 mai
Journée
grandes cultures bio
Une journée régionale bio, organisée par la Chambre régionale d’agriculture, aura lieu jeudi 27 mai à
Chabeuil sur l’exploitation de François Sausse, agrobiologiste.
Figurent au programme, le déchaumage (comparaison d’outils) et
le désherbage de cultures de printemps (comparaison d’outils de binage et de buttage). En outre, des
stands d’information seront consacrés aux semences bio, au co-compostage de déchets verts, à la qualité
des céréales bio, aux filières bio régionales... (programme détaillé en
page 10 de L’Agriculture Drômoise
n°1638 du 29 avril).
Coût de la journée : 15 euros par
personne (chèque à libeller à l’ordre
de l’« agent comptable de la Chambre d’agriculture de la Drôme »).
Inscriptions avant le 15 mai : bulletins disponibles sur le site internet
www.pep.chambagri.fr/bio et par téléphone auprès de Mme Hilaire à la
Chambre d’agriculture de la Drôme
au 04 75 82 40 23.

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