Gabon / Culture : Les pirates de la musique gabonaise neutralisés….

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Gabon / Culture : Les pirates de la musique gabonaise neutralisés….
19-07-2011
Arrêtés par la PJ pour avoir piraté des œuvres artistiques des artistes. Qui n’arrivent pas toujours à vivre de
leurs arts, du fait de ces pratiques peu orthodoxes. Dix pirate de la musique gabonaise , à savoir deux Camerounais
(Yankey Njafou, 26 ans et Kader Moustapha, 37 ans), deux Congolais (Chamane Judicael, Adelke, 21 ans et Vital Souvi,
37 ans ) et six Gabonais (Mindanga Mouteli, 31 ans, Valère Mezui M’Obame, 12 ans, Fleury Assoumou, 27 ans,
Yves Moussirou, 25 ans , Vicky Minko Othogho, 20 ans et Davy Moussounda, 22 ans ) viennent d’être arrêtés
par les agents de la police judiciaire (PJ).
Cette arrestation intervient au lendemain de la plainte déposée par l’un des promoteurs des artistes gabonais,
MC, propriétaire de la Maison de production et de distribution de la musique gabonaise, qui dispose de plus de 20 000
CD originaux non vendus, du fait que « lorsqu’un artiste vient enregistrer son album chez moi, c’est pour
qu’il puisse vivre de son art. Or, depuis plusieurs décennies, il est rare de trouver un artiste gabonais s’est
enrichi grâce à ce qu’il fait ».
Ne pouvant plus supporter longtemps cet état de choses, du fait du retard accusé par la mise en place des droits
d’auteurs, le promoteur a décidé de prendre le taureau par les cornes, en allant porter plainte contre les pirates à
la PJ. Les agents des forces de l’ordre, qui se sont appuyés sur l’article 325 du Code pénal, qui
condamne la piraterie des œuvres intellectuelles, ont commencé à ratisser large en arrêtant tous ceux qui
pratiquent frauduleusement la multiplication des CD de la musique gabonaise.
Ainsi, des appareils de multiplication aux CD, tous a été sais par les agents de la PJ, pour décourager les férus de
cette pratique. Selon les présumés pirates eux-mêmes, « une fois le CD sorti, nous le multiplions et vendons à des prix
défiant toute concurrence, Afin de nous faire un peu de sous pour nourrir nos familles ».
Cherchant à se justifier à tout prix, l’un d’eux a même demandé aux agents de s’attaquer
également aux autres pirates qui téléchargent la musique sur internet. Précisions qu’avec le développement
technologique, en dehors des CD, ces pirates utilisent aujourd’hui des clés USB, qu’ils vendent à vil prix.
Espérons que leur arrestation contribuera à freiner ce phénomène qui prive les artistes des retombées de leur art.
Source : L’Union
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