Journal Déclic Citoyen Numéro 1
Transcription
Journal Déclic Citoyen Numéro 1
Numéro 1 Octobre 2014 DÉCLIC CITOYEN DÉCLIC CITOYEN : UN OUTIL DE RÉFLEXION PARTICIPATIF Vous découvrez le premier numéro du journal de l'association Déclic Citoyen. Avant d'aller plus loin dans nos échanges, il convient de la présenter. Voici donc, en lieu et place du traditionnel édito que vous trouverez dès le second numéro de ce journal, quelques lignes d'explication au sujet de Déclic Citoyen. Indépendante de tout parti politique, l'association Déclic Citoyen est un rassemblement d'hommes et de femmes soucieux de défendre et de promouvoir les valeurs de la gauche sur l'agglomération du Puy-en-Velay. Quelles valeurs ? La laïcité, l'entraide, la justice sociale, la tolérance, le vivre ensemble, la culture accessible pour tous,… et tant d'autres qui sont garantes du bon fonctionnement de notre société et du respect de nos droits les plus fondamentaux : éducation, accès aux soins, travail, liberté d'expression, insertion, accès au logement,... L'actualité locale, que ce soit au sein des communes ou bien au niveau de l'agglomération, nous donne hélas l'occasion de relever des atteintes aux valeurs qui nous sont chères. Nous ne pouvons pas les accepter sans rien dire. Il ne s'agit pas de critiquer sans réfléchir, mais de pointer du doigt les injustices et les actions politiques locales lorsqu'elles vont à l'encontre de l'intérêt commun. Nous souhaitons également valoriser et encourager les tendances reflétant les valeurs fondamentales qui nous animent, qu'il s'agisse d'initiatives personnelles, collectives, politiques... Le journal que nous vous distribuons expose des faits que nous avons relevés et que nous jugeons inacceptables. Il ne reprend ni l'ensemble de nos actions ni l'ensemble des éléments que nous relayons. Vous en apprendrez d'avantage en nous rencontrant ou en consultant notre blog ainsi que notre page Facebook. Nous restons à votre disposition. Vous pouvez également nous rejoindre. Nous sommes une association participative et ouverte à tous. Nous travaillons collectivement et nous considérons que c'est en agissant ensemble que nos idées prennent du sens ! Rejoignez-nous ! Nos coordonnées : Association Déclic Citoyen 27 boulevard Saint-Louis 43000 Le Puy-en-Velay Téléphone : 06 87 04 18 12 Courriel : [email protected] Page Facebook : Declic.citoyen Blog : decliccitoyen.hautetfort.com DÉRAPAGES AUTOUR D'UN SCOOTER. Voila le début de l'histoire : un automobiliste arrêté à un feu rouge est dépassé par un jeune en scooter qui grille le feu... Incivilité hélas ! fréquente qu'il faut condamner sans hésiter, bien sûr, et réprimer car elle met des vies en danger. Il y aurait eu une personne âgée qui traversait aussi, mais... on n'en est pas très sûr, ainsi que sur la distance en centimètres qui a séparé la voiture du scooter. N'écoutant que son courage, l'automobiliste prend en chasse le délinquant, le rattrape, le secoue un peu et l'admoneste vertement. Jusque-là, rien de très choquant. Ce conducteur fait d'autant plus preuve de civisme qu'il est le maire du Puy, détenteur de l'autorité de police, et l'on peut seulement regretter que ses fréquentes absences ne lui permettent pas de réguler plus souvent la circulation. Mais il menace carrément le jeune scootériste de lui faire faire des travaux d'intérêt général : aller au centre technique municipal et prendre un balai pour nettoyer les rues. Là, ça ne va plus : si le maire a le pouvoir de police, il n'a pas celui de justice, et la peine doit être prononcée par la Justice ! Il y a en l'espèce une confusion des pouvoirs qu'un ancien ministre ne peut ignorer ! Et depuis quand le fait de balayer les rues est devenu une punition ? Qu'on propose un stage Sécurité routière, qu'on demande un travail auprès des accidentés serait certainement plus formateur pour ce jeune et plus en rapport avec la faute commise. Et le tout prononcé par la Justice dont c'est la fonction, encore une fois.... Et puis, il y a le buzz fait autour de cette affaire, bien résumé par l'interview du père du jeune : « mon fils a fait une bêtise, je suis le premier à le reconnaître et à prendre mes responsabilités, mais se servir de cet incident à des fins politiques, ça, non ! » À quelles fins politiques ? Eh bien, comprenez-vous, c'est bien vu d'apparaître en Zorro de l'ordre public et l'on prévient quand même (un peu) la presse locale pour que les braves genssimples-des classes-moyennes le sachent... Sauf que le Petit Journal de Canal + a éventé la manœuvre et... vous connaissez la suite ! LES TÉNORS DE LA DROITE ALTI-LIGERIENNE DÉNONCENT LES DÉRIVES ULTRA-DROITIÈRES Le sénateur Gérard Roche a récemment déploré la dérive ultra-droitière du député-maire Laurent Wauquiez dans les médias. Il n'est pas le premier à déplorer cette position puisque Jacques Barrot l'avait fait avant lui. Leur inquiétude est fondée : on ne plaisante pas avec les idées d'extrême droite. L'histoire est là pour nous rappeler ce qu'il peut advenir lorsqu'on agite le spectre de l'intolérance. Il est très dangereux de banaliser les idées du Front National. Messieurs Barrot & Roche auraient-ils créé un monstre qu’ils ne contrôleraient plus ? Les commentaires suite aux propos de Gérard Roche sont très nombreux sur Internet. Il est d'ailleurs saisissant de constater à quel point les affidés de Laurent Wauquiez lui vouent un culte aveugle et sans réserves ! Ces commentaires méritent un éclaircissement : Laurent Wauquiez est un homme de conviction, parfaitement sincère. Il tiendra toutes ses promesses. Il exterminera les assistés, punira les chômeurs en les astreignant à des tâches humiliantes, mettra au pilori sur la place publique les scooteristes imprudents après les avoir jugés et condamnés dans sa mairie, désignera à la vindicte populaire les sodomites et les communistes pour qu'ils soient lapidés. Et les classes toujours plus moyennes pourront jouir du spectacle. Demain sera terrible... SABOTAGE ORGANISÉ ! On peut penser ce que l'on veut de la réforme des rythmes scolaires, mais elle doit être légalement appliquée partout dans l'intérêt premier de l'enfant. Monsieur le maire a un avis tout à fait différent et il le fait valoir ! Il proclame que le manque d'aides financières de l’État est le motif principal de son refus d'appliquer cette réforme. Ne l'at-on pas cependant entendu bien souvent dire, alors qu'il était à la tête d'un ministère, que le manque de moyen n'excusait pas tout ?... Alors de quoi s'agit-il ? Eh bien oui, il s'agit d'un véritable manque de volonté politique et ce sont les enfants qui en font les frais... C'est inadmissible ! M. le maire, il y a bien d'autres lieux pour se livrer à des luttes politiciennes. L’école de la République s'est construite autour de valeurs sûres et prépare les élèves à vivre en société, à devenir des citoyens responsables... Est-ce pour cela que vous sabotez l'esprit de cette réforme, qui au travers de ces nouveaux rythmes devrait permettre aux enfants de mieux apprendre et de découvrir des activités diversifiées ? Est-ce pour cela aussi que vous n'avez pas constitué de dossier auprès de la CAF, vous privant de ce fait de la somme de 50€ par enfant ? Alors que proposez-vous aux enfants des écoles publiques primaires de notre ville ? Une heure d'activité tous les 15 jours... Et que dire des études surchargées où tout accompagnement aux devoirs s'avère impossible... suivies d'une longue heure de garderie. Un beau fiasco, c'est sûr et une colère bien justifiée des parents d'élèves. Quel dommage que l’éducation à l'école primaire, principale compétence d'une mairie, soit ainsi maltraitée et que l'intérêt général éducatif porté par cette réforme soit sacrifié au profit de basses querelles politiciennes. QUAND LA COMMUNE DU PUY SACRIFIE LE BIEN-ÊTRE DE SES ENFANTS Un peu partout sur le département, des initiatives permettent la mise en place de la réforme des rythmes scolaires. La commune du Puy-en-Velay fait figure de mauvaise élève... Les parents manifestent, pétitionnent et réclament une application intelligente de la réforme avec 2 à 3 heures hebdomadaires d’activités de qualité. Aucune réponse pertinente ne leur est apportée. La rentrée est une catastrophe. Monsieur le Maire, sans doute trop occupé par le « grand retour » de Nicolas Sarkozy a disparu. Il laisse ses adjoints répondre aux questions des journalistes. Le constat est affligeant. On a vu : - des études à 30/35 élèves qui sont rentrés chez eux sans avoir fait leurs devoirs ! - des activités à 27 enfants par animateur qui n’ont rien pu mettre en place, dans de telles conditions. - des animateurs envoyés dans les écoles pour « faire quelque chose », sans liste des élèves sous leur responsabilité, ni numéro des parents à prévenir en cas d’urgence ! - des enfants oubliés qui sont restés une heure, livrés à eux-même dans la cour ! - des enfants porteurs de handicap qui n’ont pas été pris en compte. Ils se sont retrouvés à devoir regarder leurs camarades ! - des agents municipaux qui ont désormais des horaires de coupures. Certains se retrouvent seul avec 18 enfants sans pouvoir en accompagner un aux toilettes ou en soigner un autre, sous peine de laisser seuls les autres. On a encore réduit leurs horaires pour qu’ils puissent assurer les accueils des centres de loisirs, de 6 h à 9 h, pendant les vacances ! La réforme des rythmes scolaires intelligemment appliquée devrait permettre à tous les enfants l’accès à des disciplines sportives ou culturelles. Elle devrait permettre à ceux qui sont en difficulté scolaire de prendre confiance en eux. Cela s’appelle l’égalité des chances. Au Puy-en-Velay, on ne peut que constater le désengagement de la Mairie qui semble sacrifier les écoles publiques. PARC DE STATIONNEMENT BERTRAND DE DOUE Le parc de stationnement Bertrand de Doue a été inauguré et ouvert en mars 2014. Notons que les travaux ont été financés par la communauté d'agglomération soit 28 communes (60 000 habitants). Alors que la campagne des municipales bat son plein il est ouvert gratuitement. À cette occasion de belles affiches sont installées à l'entrée. À chaque période électorale ses cadeaux... Les Ponots et les usagers de la gare ferroviaire caressent enfin l'espoir d'avoir un jour des stationnements accessibles et bien pensés. Mais toutes les bonnes choses ont une fin ! Les échéances électorales étant passées, le stationnement devient payant à compter de septembre. On enlève prestement les belles affiches. S'en suit une grille tarifaire complexe. Nous notons l'apparition d'un tarif de groupe préférentiel pour le personnel d'organismes, d'administrations et d'entreprises (minimum 20 personnes par abonnement). Laurent Wauquiez avait fièrement annoncé cette mesure lors du conseil communautaire du 19 juin 2014. Se pose la question de savoir s'il restera de la place pour les usagers de la gare (nous sommes sur un pôle d'échange intermodal qui fait l'objet de subventions soumises à conditions). Les 180 places risquent de ne pas suffire... À moins que les tarifs ne soient dissuasifs pour les usagers ? IPNS - NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE