C) et D) L`Afrique du Sud vers 1980 pour l`élève

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C) et D) L`Afrique du Sud vers 1980 pour l`élève
L’Afrique du Sud vers 1980
TERRITOIRE
L’Afrique du Sud est l’un des plus grands pays d’Afrique.
Seulement 10% du territoire est cultivable, le reste étant
trop sec ou trop montagneux.
En 1980, le pays est divisé en provinces et en homelands.
Provinces : territoires administrés et gouvernés par les
Blancs.
Homelands : territoires créés par le gouvernement blanc
et sont réservés aux noires.
Le climat varie beaucoup à l’intérieur du pays : il est
tempéré sur les côtes et dans les montagnes du sud, plus
chaud et humide à l’est et très sec au nord. L’hiver (de
mai à juillet), les régions montagneuses sont souvent
enneigées alors qu’il est possible de bronzer sur les plages du nord, au bord de l’océan Indien!
L’approvisionnement en eau potable est très difficile.
Les Homelands
Ils sont créés dans le but de chasser les Noirs du territoire de l’Afrique du Sud. Les Noirs sont obligés d’aller vivre dans le
homeland créé pour leur ethnie et n’ont pas le droit d’en sortir comme ils le veulent.
Les homelands occupent 13% du territoire de l’Afrique du Sud, alors que les Noirs forment plus de 75% de la population.
Les textes, modifiés ou non, proviennent de la Commission scolaire des Hautes-Rivières
L’Afrique du Sud vers 1980
POPULATION
L’Afrique du Sud compte environ 26 millions d’habitants vers 1980.
Les noirs (75%)
Le gouvernement les appelle les Bantous, mais ils se désignent comme Africains.
Ils ont été divisés par l’État en dix groupes ethniques et on leur a attribué à chacun un territoire, le homeland, où ils sont
obligés de s’établir. Le tiers des Africains noirs habitent dans les centres urbains, où ils forment plus de la moitié de la
population. Ils habitent près des villes pour pouvoir aller y travailler.
Les blancs (13%)
Les Blancs d’Afrique du Sud ne constituent environ que 16% de la population totale du pays. On les appelle les Afrikaners et ils
parlent l’afrikaans. Il y a aussi les Anglais, d’origine britannique.
Les Blancs sont d’origine européenne ou britannique. Ils sont venus s’installer en Afrique du sud étant donné la richesse du
sous-sol et les terres propices à l’agriculture ainsi qu’à l’élevage du bétail
L’anglais et l’afrikaans sont les deux langues officielles du pays. Les Afrikaners ont habité les zones rurales et ils forment encore
en 1980 la grande majorité des agriculteurs. Plus de la moitié des Afrikaners vivent en milieu urbain. Les Anglais forment une
population urbaine et plus aisée, impliquée dans l’exploitation minière, l’industrie et le commerce.
Les Métis d'Afrique du Sud et les Asiatiques (12%)
Les Métis sont issus des mariages entre Blancs et Noirs dès le début de l’arrivée des Européens. Ils travaillent surtout comme
ouvriers agricoles ou industriels. Ils constituent environ 10% de la population. Les Métis forment un groupe social pauvre et
discriminé. Les Métis parlent afrikaans et sont plus scolarisés que les Noirs, mais moins que les Blancs.
Le groupe des Asiatiques est surtout constitué d’Indiens venus travailler sur les exploitations agricoles à partir des années 1860.
Ils forment en 1980 environ 3% de la population du pays. Ils sont également discriminés.
Les textes, modifiés ou non, proviennent de la Commission scolaire des Hautes-Rivières
La société québécoise vers 1980
ÉCONOMIE
Un territoire généreux aux ressources diversifiées...
L’Afrique du Sud est l’un des pays les plus riches et les plus développés d’Afrique. Dans certains quartiers aisés, le mode de vie
est comparable à celui des occidentaux, mais dans d’autres, la misère est grande. Les industries et le commerce y sont
quand même florissants.
Le pays est l’un des plus grands fournisseurs de métaux précieux au monde. L’or constitue la moitié de ses exportations. Son
sol est très riche (or, chrome, manganèse et alumine). Près de 20% des diamants du monde proviennent d’Afrique du Sud.
… qui ne profite qu’aux Blancs
Le profit de toutes ces exportations, qui augmente d’année en année, est empoché par moins de 17% de la population,
c’est-à-dire les propriétaires Blancs. Les Blancs ont de meilleurs emplois et de meilleurs revenus.
Les Blancs, propriétaires de 85% du territoire agricole, engagent les jeunes Noirs à très bas salaires pour cultiver les terres.
La majorité des noirs vit dans la pauvreté et l’insécurité financière.
La société québécoise vers 1980
TRANSPORTS ET COMMUNICATIONS
L'Afrique du Sud ne dispose pas de grands fleuves navigables, ce qui a de tout temps compliqué le transport des nombreuses
richesses naturelles du pays. Le réseau de chemins de fer est donc des plus importants dans le transport des marchandises et
des personnes. Dans les grandes villes, les transports en commun sont peu développés et utilisés presque uniquement par les
Noirs. Les Blancs se déplacent dans leurs automobiles.
Les textes, modifiés ou non, proviennent de la Commission scolaire des Hautes-Rivières
La société québécoise vers 1980
GOUVERNEMENT
L’Apartheid
Le régime de l’apartheid n’a pas été instauré du jour au lendemain. Les conflits entre les Blancs et les Noirs ont existé dès les
premiers jours de la colonisation.
La politique de l’apartheid
Officiellement, l’apartheid est le fait de séparer les Blancs des Noirs, de faire en sorte qu’ils n’aient pas les mêmes droits.
L’Apartheid vise à assurer le développement séparé des communautés ethniques. Il est motivé par la peur des Afrikaners
(blancs) d’être assimilés par les populations noires qui les entourent. L’objectif est de faire en sorte que les Blancs soient
majoritaires en Afrique du Sud. Ainsi, on déplace les Noirs dans les homelands.
Ce n’est donc pas une société démocratique. Le pouvoir n’appartient pas à l'ensemble des citoyens. Les Noirs ne peuvent
pas exercer leurs droits en votant. Il y a donc beaucoup de discrimination, car on sépare et on traite les Noirs différemment
des autres, de façon moins bonne.
La vie sous le régime de l'Apartheid… La discrimination !
Chaque groupe doit résider dans un lieu particulier et n’a pas les mêmes règles.
Exemples de règles :
o Interdit aux Blancs et non-Blancs de se fréquenter.
o Les Noirs doivent obligatoirement avoir toujours un laissez-passer où il est mentionné leur race. Ils doivent d’ailleurs le présenter pour passer
les postes frontaliers pour aller travailler.
o Il y a des lieux publics (écoles, restaurants, autobus, toilettes, piscines, etc.) réservés exclusivement aux Noirs et ceux-ci sont séparés des
Blancs.
o Les Noirs sont dans l’obligation d’accepter tout emploi qui leur est offert sous peine de poursuite.
o Les Noirs ne peuvent pas posséder des terres ailleurs que dans les homelands.
o Pour préserver la pureté de leur race, Les Blancs ne peuvent avoir des contacts sociaux et culturels. Les mariages entre race sont interdits.
Les textes, modifiés ou non, proviennent de la Commission scolaire des Hautes-Rivières
La société québécoise vers 1980
RÉALITÉS CULTURELLES
Les cultures blanches
Les langues parlées par les Blancs sont l’anglais ou l’afrikaans, pour les Afrikaners.
Les cultures noires
Chacune de des nations noires a sa langue et sa propre culture. La majorité des Noirs sont chrétiens, surtout catholiques, ou
associés à différentes églises protestantes.
Activités : La musique et la danse. À l’époque de l’apartheid, alors que toute activité intellectuelle était interdite, ces formes
d’expression demeuraient un des rares domaines où le régime n’intervenait pas pour les contrôler ou les interdire.
Santé et éducation
L’éducation… Début de l’inégalité
Les enfants noirs doivent se rendre à pied à l’école. Ils doivent souvent marcher plus de 10 km tandis que les enfants blancs
ont droit aux autobus scolaires.
L’afrikaans est la langue d’enseignement. Les enfants noirs ne connaissent pas cette langue. Ils prennent donc du retard
dans leur scolarité.
Les blancs disposent de dix universités tandis que les noirs en n’ont que cinq.
Les textes, modifiés ou non, proviennent de la Commission scolaire des Hautes-Rivières