409.8 ko - Ambassade de France en Espagne

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L E
B U L L E T I N
Service Audiovisuel de l’Ambassade de France en Espagne
Mars – Avril – Mai – Juin 2007
Au sommaire
CINÉMA : LOI DU CINEMA DEUXIEME ACTE !
TÉLÉVISION : LA FICTION ET LE PETIT ECRAN
NTIC : TELEFONICA EN PLEIN ACTIVITE
EDITO
À huit mois de la fin de sa législature, M. Zapatero vient de rapidement procéder à un remaniement
ministériel changeant de ministre de la Culture, et remplaçant Mme Carmen Calvo par le directeur de
l’Institut Cervantes, M. Cesar Antonio Molina, avant même la présentation au Parlement de la Loi sur
le Cinéma. Ce remaniement permettra sans doute de donner un nouveau souffle au projet de loi tant les
négociations avec le secteur ont été jusqu’à présent difficiles. La présentation de la loi en Conseil des
Ministres fut d’abord reportée sine die, avant que l’arbitrage de la Vice Présidente Maria Teresa
Fernandez de la Vega ne remette ce projet de réforme sur les rails. Le gouvernement semble néanmoins
décidé à faire aboutir ce projet avant la fin de la législature mais les débats seront sans doute musclés à
la rentrée : le lobby des télévisions privées n’a pas dit son dernier mot et souhaite remettre en question
les obligations pourtant déjà négociées il y a huit ans, les exploitants souhaitent retrouver une liberté
totale et quant à la définition de l’indépendance du producteur cela reste un domaine extrêmement
difficile à définir.
Pour le reste de l’actualité, la compétition télévisuelle continue de faire rage entre les télévisions
privées avec chiffres à l’appui pendant que la réforme de M. Luis Fernandez à la tête du groupe public
RTVE se met en place plus doucement.
Côté musique, si le piratage touche toujours aussi durement l’industrie musicale espagnole, le
printemps et l’été redonnent la part belle aux festivals et concerts. Plusieurs événements d’importance
sur ces derniers mois de mai et juin en attendant les grandes manifestations estivales.
Bon été à tous.
Lilian Saly
CINÉMA – ACTUALITÉ
2
CINÉMA – ACTUALITÉ
LOI DU CINÉ
CINÉMA : DEUXIÈME ACTE
L’avant projet de loi sur le cinéma devait être
présenté à la fin du mois d’avril en Conseil des
Ministres. Mais de nombreuses protestations se
sont élevées contre ces mesures au sein de
l’ensemble du secteur, à la fois de la part des
télévisions par l’intermédiaire de l’UTECA (Union
des Télévisions privées), de la fédération des
exploitants (FEDICINE), du syndicat des
techniciens du cinéma, de l’association des
industries techniques, ou de l’association des
réalisateurs et producteurs, poussant à une
médiation par la vice présidente du gouvernement,
Maria Teresa Fernandez de la Vega.
La médiation de la vice-présidente ayant finalement
réussi à apaiser les esprits, le texte, légèrement
modifié, a pu être présenté au début du mois de juin
en Conseil des Ministres. Mais la controverse n’a
pas été totalement stoppée, même si nombreux sont
les partenaires qui ont semblé satisfaits par cette
médiation.
Les principaux changements et mesures de ce
dernier projet sont les suivants :
- Avantages fiscaux : les entreprises qui financent le
cinema pourront déduire fiscalement un montant
égal a 18% de leur investissement. Cette mesure
vient satisfaire les demandes des producteurs qui
pourront eux aussi, de même que les télévisions, en
bénéficier.
- Investissement des télévisions : L’obligation
d’investissement est maintenue à 5% des revenus
bruts annuels, chiffre en vigueur depuis 1999 et
néanmoins contesté par les télévisions. La tentative
d’augmenter ce pourcentage a échoué.
- Dettes des maisons de production : Les sociétés
ayant des dettes vis à vis des salariés du cinéma ne
pourront prétendre à aucune aide ou subvention du
Ministère de la Culture. Jusqu'à présent cette
mesure ne s’appliquait qu’aux sociétés endettées
auprès des impôts ou de la sécurité sociale.
- Quota de diffusion en salles : Pour préserver
l’industrie espagnole, la loi a établi un système dans
lequel les salles doivent programmer au moins un
jour de films européens pour trois jours de films
américains. L’avant projet de loi assouplit ce quota,
lequel pourcentage se calcule maintenant sur le
nombre de séances et non sur les jours
d’exploitation.
Au cours du mois de juin, suite à la présentation
du texte définitif, les principaux exploitants ont
cependant refusé ce système et ont appelé à la
grève, largement suivie le 19 juin. Quelques
réseaux traditionnels du cinéma d’auteur
diffusant des films en v.o.s.t., et donc moins
pénalisés, se sont quant à eux abstenus. Les
syndicats de comédiens ont également manifesté
leur mécontentement d’avoir été tenus à l’écart
des négociations.
Finalement le texte devrait être présenté dès la
fin de l’été au Parlement. Néanmoins à la suite
de ces difficiles négociations, la Ministre de la
Culture, Carmen Calvo, a perdu son poste,
remplacée le 10 juillet dernier par Cesar
Antonio Molina, ancien directeur de l’Institut
Cervantes. Ce sera lui qui défendra, sans doute
aux côtés de Maria Teresa Fernandez de la
Vega, le projet de Loi du Cinéma dans les
derniers mois de la législature Zapatero.
LORSQUE L’ESPAGNE ACHÈTE LES
PRIMÉS DU FESTIVAL DE CANNES…
L’édition 2007 du Festival de Cannes fut plutôt
bonne pour le cinéma français. La palme d’or fut
attribuée au réalisateur roumain Cristian
Mungiu pour Quatre mois, trois semaines et deux
jours, coproduction Arte/ZDF. Après avoir
respectivement remporté le Prix du Jury et le
Prix de la meilleure réalisation, Persepolis et Le
Scaphandre et le papillon, tous deux coproduction
France 3, ont été achetés en Espagne par
Vértigo Films. Vertigo distribuera aussi My
Blueberry Nights de Wong Kar-wai, Paranoid
Park de Gus Van Sant, Prix Spécial du 60ème
anniversaire, La Forêt de Mogari de Naomi
Kawase, Grand Prix du Jury. Caramel, film
libano-français de Nadine Labaki, coproduction
Arte, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, a
été acheté par Alta Classics. Côté films
hispaniques, Lumière silencieuse, le film mexicain
de Stellet Licht, a reçu le Prix du Jury, et XXY,
le film argentin de Lucia Puenzo, le Prix de la
Semaine de la Critique.
3
CINÉMA – NOUVEAUTÉS
BOXOX-OFFICE ESPAGNOL AU 30 JUIN 2007
FILMS FRANÇAIS OU COPRODUITS PAR
LA FRANCE
LA BIBLE DU CINÉMA FRANÇAIS,
FRANÇAIS, LES
CAHIERS DU CINÉMA,
CINÉMA, VOIT LE JOUR
EN ESPAGNE
Le premier numéro
tant attendu de la
revue
mensuelle
espagnole
Les
Cahiers du Cinéma,
dirigée par Carlos F.
Heredero, est sorti
en mai dernier. Il
existe
déjà
sur
Internet une version
anglaise de
la revue française, mais Cahiers du Cinéma
España est la première version publiée dans un
autre pays. 75% des articles sont élaborés par la
rédaction espagnole tandis que 25% sont des
traductions de la publication française.
Dans son premier numéro, vingt-neuf cinéastes
– parmi lesquels Pedro Almodóvar, Icíar
Bollaín, Guillermo del Toro, Arturo Ripstein et
Víctor Erice – nous disent comment ils
envisagent le cinéma du futur face à l’évolution
du secteur audiovisuel. Ce numéro contient
également des entretiens avec Wong Kar-wai,
Claude Chabrol, Hirokazu Kore-eda et Pedro
Costa, ainsi qu’un dossier sur la loi du cinéma et
une analyse des séries américaines.
OUVERTURE DE L’UGC CINÉ CITÉ
CITÉ
MADRILÈNE DE MANOTERAS
MANOTERAS EN VO
SOUSSOUS-TITRÉE
Les habitants du Nord de la capitale n’auront
plus besoin de traverser toute la ville jusqu’à
Mendez Álvaro pour profiter d’un UGC Ciné
Cité. Le deuxième et plus grand multiplex
madrilène du groupe français a ouvert ses
portes le 30 mai dernier dans le quartier de
Manoteras. Décoration minimaliste ; grâce à ses
20 salles et ses 4000 fauteuils, on y viendrait
plutôt pour assister au couronnement de
Spiderman 3 sur les écrans, mais pas
seulement… Le groupe français UGC se veut
en effet de protéger les films indépendants et
assure une programmation en version originale
avec 35% de films européens.
1
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8
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10
Films
Spectateurs
Hannibal, l’origine du
mal (Aurum)
La Môme (Alta
Classics)
Chromophobia
(Eurocine)
Paris, je t’aime
(Manga)
Smokin’ Aces
(Universal)
Teresa (A. Zeta)
Le Direktør (Golem)
L’Ivresse du pouvoir
(Nirvana Wanda)
La Science des rêves
(Vertigo)
The Backwoods
(Filmax)
595 536
Recettes
(en €)
3 282 414
218 869
1 187 666
147 003
811899
136 274
788990
126 878
688 248
121 156
81 419
72 307
645 804
460 176
405 123
59 324
339 436
47 951
245 812
Notons également le très beau score de Hors de Prix
qui enregistre 39 820 entrées une semaine après sa
sortie, ou celui d’Odette Toulemonde.
Du côté des grosses productions américaines,
Pirates des Caraïbes 3 a très rapidement détrôné
Spiderman 3, avec 3,6 M de spectateurs contre 3,2M
(chiffres enregistrés à la mi-juin 2007). Six jours
après sa sortie, Spiderman 3 avait pourtant vendu
dans le monde entier un nombre d’entrées
équivalent à 373 M$ (274 M€).
FLASH SUR LES « SPANISH FILM
FILM
SCREENINGS »
Du 10 au 12 juin dernier, s’est tenue à Madrid la
deuxième édition des « Spanish Film Screenings »,
présidée par Esperanza Aguirre, présidente de la
Communauté de Madrid. Cette iniative s’inscrit
dans une politique de revalorisation du cinéma
espagnol, notamment en-dehors de ses frontières,
telle que l’envisage Pedro Perez, président de la
Fapae
(Fédération
des
Associations
des
Producteurs de l’Audiovisuel Espagnols). Outre la
projection de cinquante-six films espagnols, des
entretiens et des tables rondes avec des directeurs,
des acteurs et des producteurs du monde entier
furent organisées.
4
TÉLÉVISION – RÉSULTATS FINANCIERS
CHAÎNES PAYANTES : DES CHIFFRES
EN HAUSSE
CHAÎNES HERTZIENNES : LA COURSE
AUX INVESTISSEMENTS
Le groupe Sogecable maintient Cuatro sur le
marché, tout en réduisant sa dette d’un
milliard
d’euros.
L’augmentation
des
investissements publicitaires au lancement des
émissions de Cuatro et l’augmentation du
nombre d’abonnés à Digital+ (84.000
nouveaux abonnés, soit un total de plus de 2
millions de foyers équipés) ont rapporté à
Sogecable 1,6 milliard d’euros, soit 9,3% de
plus qu’en 2005. Cette augmentation de
l’audience s’est essentiellement portée sur les
chaînes thématiques dont l’audience globale
s’est alignée sur celle des généralistes.
Avec une audience croissante, Telecinco et
Antena 3 augmentent leurs bénéfices en 2006.
Telecinco enregistre un bénéfice de 314,25 M€,
soit 8,6 % de plus qu’en 2005. Bénéfice qui est
certes dû à sa programmation, mais aussi à son
investissement publicitaire (30,9 %). Quant à
Antena 3, son bénéfice sur 2006 augmente de
28,2 % par rapport à l’année précédente et
atteint 306,9 M€.
PRISA serait le premier groupe de médias
ibéro-américain, avec un bénéfice net de 229
M€, et souhaite à moyen terme davantage
développer ses activités audiovisuelles.
La naissance de Cuatro et l’achat de Media
Capital, propriétaire de la première chaîne de
télévision portugaise vont permettre au
groupe de gagner du terrain dans le domaine
de la télévision généraliste et gratuite. PRISA
souhaite ainsi développer les productions
audiovisuelles espagnoles et consolider le
groupe El Pais pour en faire le premier
groupe d’information mondiale de langue
espagnole. Du côté de la radio, l’accord vendu
avec le groupe Godo lui permettrait de créer
la plus grande entreprise radiophonique de
langue espagnole, Union Radio, qui regroupe
1200 émissions avec plus de 28 millions
d’auditeurs en Espagne et en Amérique latine.
En ce qui concerne Internet, PRISA comptait
13,7 millions d’internautes réguliers à la fin de
l’année 2006, chiffre qui frôle les 17 millions
actuellement.
Son
bénéfice
net
est
pratiquement le double de celui de l’année
dernière, résultat que l’on doit en partie aux
investissements publicitaires de plus en plus
élevés : actuellement de 30%, la publicité
investie sur les médias du groupe
représenterait bientôt 45,8 % de ce bénéfice.
La Sexta a investi en 2006, soit l’année de sa
création, 60 % des 500 M€ prévus jusqu’à 2010.
L’objectif premier de la chaîne est d’atteindre 7
% de PDA d’ici là, ce qui paraît plutôt bien parti
si l’on se réfère au taux d’audience de 3,5 %
enregistré dernièrement. En outre, la chaîne
entretient de très bonnes relations avec les
annonceurs ; en effet, si La Sexta a perdu 130
M€, la vente des ses espaces publicitaires lui a
rapporté 80 M€. Il faut rappeler que le jour de
sa naissance, le 27 mars 2006, elle avait acheté
en exclusivité les droits de retransmission de la
Coupe du Monde de football qui s’est déroulée
en Allemagne pour 95 M€. Bien qu’elle affirme
ne pas être une chaîne dédiée uniquement au
sport et au football, la chaîne détient également
les droits de retransmission le samedi de
quelques ligues de football (Allemagne, France,
Italie, Pays-Bas, Equateur et Colombie) et les
droits de retransmission des matchs de basket
jusqu’en 2011. Dernier achat de son accionnaire
Mediapro, l’entreprise catalane de Jaumes
Roure, appartenant avec le Grupo Árbol à
Imagina : les droits de la Formule 1 pour les
années 2009 à 2013. L’opération côute plus de 2
milliards d’euros, soit le triple de ce qu’avait
payé Telecinco à TVE. Paole Vasile, conseiller
délégué à Telecinco, qui avait fait une offre
inférieure parle d’un « montant exorbitant ». Il
faut dire que la chaîne de Mediaset perd l’une de
ses « poules au œufs d’or », tant en termes
d’audience que d’achats d’espaces publicitaires.
5
TÉLÉVISION – ÉVOLUTION DU MARCHÉ
PLUS DE PUB À LA TÉLÉ
L’Union européenne a approuvé la révision de la
loi Télévision sans frontières qui régule la publicité
à la télévision, afin de la « moderniser » et
surtout de la rendre plus rentable. La télévision
diffusera 5h de publicité par jour, ce qui
correspond à 12 minutes par heure (comme c’est
déjà le cas en Espagne). La gestion de ces
coupures sera libre selon chaque programme ;
seuls ceux de moins de 30 minutes (contre 35
minutes actuellement) ne pourront être coupés.
Chaque pays pourra appliquer sur le plan
national des législations plus restrictives, mais
tous devront accepter les contenus des autres
pays membres de l’UE qui exportent le plus de
publicité. Ils devront également mettre en place
des codes de conduite pour que les télévisons ne
diffusent pas de publicités sur des produits de
malbouffe, notamment durant des programmes
jeunesse. La télévision sur Internet est pour le
moment exclue de ce projet de loi, lequel sera
voté par le Parlement européen en juillet
prochain.
Côté achats d’espaces, la télévision et la presse
quotidienne sont les supports préférés des
annonceurs, et se répartissent respectivement
44,5% et 25% du total des investissements
publicitaires. Ceux-ci chutent de 5,3% au cinéma
et augmentent de 4,4% à la radio et de 33% sur
Internet. La publicité à la télévision représentait
plus de 3 milliards d’euros en 2006, soit 7,3% de
plus qu’en 2005. Cependant, cette évolution ne
s’est pas faite de façon homogène. Les chaînes
nationales ont vu leurs investissements
publicitaires augmenter de 8,9% tandis qu’ils ont
baissé de 3,1% sur les chaînes autonomiques.
Cette chute s’explique par la perte des droits de
retransmission des matchs de football de
première division qui attirent généralement
beaucoup les annonceurs. Les trois grandes
chaines de TVE qui se répartissent la majeure
partie du marché publicitaire du secteur
enregistrent une évolution similaire. Telecinco
est le leader avec 953 M€, qui équivaut à 30,9%
du total des investissements publicitaires, soit
5,8% de plus que l’année précédente. Suivent
Antena 3 avec 837,4 M€, puis Cuatro avec
186,6 M€, et La Sexta avec 48,2 M€ en six mois.
Le principal annonceur présent sur les médias
est Telefónica, avec 175 M€ d’investissements
publicitaires.
AUDIENCES 2007 : UN PREMIER
SEMESTRE
SEMESTRE À COUTEAUX TIRÉS
Telecinco conserve son leadership en mai, pour le
cinquième mois consécutif avec 20,9 % de part
d’audience, c’est-à dire qu’elle enregistre une hausse
de presque 1 % par rapport au mois d’avril. La
chaîne est en tête sur toutes les tranches horaires, à
l’exception de la matinée et du samedi. Il faut dire
que le football, la Formule 1et les séries y sont pour
beaucoup.... Derrière elle, Antena 3 et TVE-1 se
disputent la deuxième place. Tandis qu’Antena 3 se
maintient seconde avec 17,5 %, TVE-1 perd des
points sur les mois d’avril et de mai, et enregistre
son plus mauvais score de l’année avec 16,6 %. Mais
la situation n’est pas si dramatique, car la chaîne
publique possède un léger avantage sur la tranche
horaire de l’après-midi. Quant à La 2, statu quo : elle
détient le même score aux mois d’avril et de mai :
4,5 %. Les nouveaux entrants ont le vent en poupe.
D’un côté, La Sexta gagne deux points en se
positionnant à 3,5 % ; de l’autre, Cuatro, seulement
un an après sa naissance, atteint un record au mois
de mai avec 8,1 % de PDA. La chaîne généraliste de
Sogecable se porte plutôt bien, si l’on se réfère aux
autres chaînes européennes de ce genre. M6 pour la
France et Channel 4 pour la Grande-Bretagne
enregistraient un score de 6 % en 1984 ; Pro 7 pour
l’Allemagne, 3,9 % en 1991 et La 7 pour l’Italie,
2,4 % en 2001.
TDT : UNE ACCÉLÉRATION NÉCESSAIRE
À la mi-juin 2007, la TDT couvre 80% du territoire
espagnol. 32% des immeubles du pays la reçoivent
déjà par l’antenne collective. Près de 21% des foyers
sont équipés de décodeurs et le nombre
d’équipements vendus (décodeurs et téléviseurs
analogiques) atteint 4,7 millions. Jaime Castellanos,
le président de Impulsa TDT, l’association pour
l’implantation et le développement de la télévision
digitale terrestre en Espagne, a demandé au
Gouvernement d’accélérer ce processus pour
recouvrir tout le pays en avril 2010. Il souhaiterait
également
interdire
la
vente
d’appareils
analogiques, comme c’est déjà le cas en France.
Pour faciliter la transition entre ces deux types de
télévision, Impulsa TDT a signé un accord avec
l’Aetic (Association des entreprises d’Electronique,
de Technologies de l’Information et des
Télécommunications)
pour
informer
les
consommateurs sur ces technologies.
6
TÉLÉVISION – FICTIONS
LA FICTION ET LE PETIT ÉCRAN
Dernière étape de l’expansion de la TDT, la fiction fait également son entrée sur les nouvelles chaines
nationales et autonomiques.
L’arrivée d’un nouveau canal privé (La Sexta) et de quatre nouvelle chaines autonomiques (7RM à
Murcia, TV Aragon, TPA dans les Asturies et IB3 dans les Baléares), toutes en signal analogique en
clair, font de la télévision espagnole la plus fragmentée et la plus concurrentielle d’Europe. De fait les
chaînes se battent afin de trouver toujours plus de contenu et l’augmentation globale du genre fiction
atteint 178h en moyenne par semaine. En 2006, la diffusion moyenne hebdomadaire de films, séries et
fictions TV sur l’ensemble des télévisions (nationales et autonomiques) s’élève à 713h (21,2%). La
fiction représente 11% de l’offre globale tandis que le cinéma ne représente que 10,1%, tendance
historiquement à la baisse.
Quant aux télévisions nationales, elles programment plus particulièrement des séries et des
telenovelas (126h), en comparaison avec leur programmation cinéma (59h). De fait, les films sont plus
protégés sur les chaines publiques régionales (281h) où on retrouve un certain équilibre avec la
diffusion de fictions (244h).
Si Telecinco est leader en matière de production de fiction nationale, les USA représentent 50% de la
fiction et du cinéma diffusés sur les chaines nationales, notamment sur la Cuatro. Les telenovelas
d’Amérique latine occupent le second rang de diffusion de l’offre des chaines autonomiques et
nationales, comme c’est le cas sur Antena 3. La présence de produits européens y demeure très faible
(0.8% sur les chaînes nationales ; 3.5% sur les chaînes autonomiques).
Les horaires de programmation de fiction présentent aussi quelques nouveautés intéressantes. Le
prime time demeure l’horaire préféré pour la production nationale (30h), grâce à l’apport des
télévisions autonomiques à caractère public. En revanche, les productions latino-américaines, se
déplacent progressivement des matinées à l’après midi et parfois même à la soirée.
CHAÎ
CHAÎNES AUTONOMIQUES
matin
après
midi
prime
time
nuit
Espagne
14,18
%
3,9
Am. Latine %
39,42
11
USA
61,18
%
Europe %
16,5 6,12
1,7
Autres
11,18
%
3
Total
132,48
%
35,8
2,05
0,6
8,38
2,3
13,58
3,8
0,5
1,08
0,3
27,46
7,5
17,12
8,14
41,49
4,6
2,2
11,3
0
3,49
52,09
0
1
14
12,45
21,41
109,41
3,4 0,53
5,8 3,56
29,5 12,56
0,2
1,1
3,5
0,09
2,41
15,16
0
0,7
4,1
30,58
8,3
40,21
10,9
231,53 62,4
1,56
Source : El Mundo, 19 mars 2007
CHAÎ
CHAÎNES NATIONALES
matin
après
midi
prime
time
nuit
Espagne
7,36
%
2
Am. Latine %
15,5
4,3
2,01
0,5
5,22
12,55
12,11
3,5
3,3
34,43
9,4
Source : El Mundo, 19 mars 2007
USA
28,01
%
7,5
Europe %
0
0
Autres
0
%
0
Total
51,27
%
13,9
1,4
15,52
4,3
2,24
0,6
0
0
25,4
6,9
0
4,38
0
1,2
14,45
17,13
4
4,6
0
0,37
0
0,2
0
0
0
0
27,4
34,39
7,5
9,3
25,5
7
75,51 20,4 3,01
0,8 0
0
139,26 37,6
7
TÉLÉVISION – RTVE
RTVE FAIT LE GRAND MÉNAGE…
MÉNAGE…
Pour pallier ses problèmes d’audience, La 2
change sa grille de programmes. Elle décide
ainsi de placer en prime time, à 21h30, des séries
internationales, comme Desesperate Housewives le
mercredi ou Cold Case le jeudi, des films les
lundi, vendredi et samedi. Outre l’importance
donnée au cinéma, la chaîne multiplie le nombre
de documentaires. Sont également prévues à
partir du mois de septembre en prime time une
émission en direct dédiée à la musique et
Marcapáginas, une émission quotidienne de sept
minutes consacrée aux livres. La 2 innove en
proposant un nouveau format le dimanche
matin, présenté par des personnes à mobilité
réduite. Cette nouvelle programmation rend
compte de la volonté de Luis Fernández, le
nouveau Président, d’avoir une chaîne plus
culturelle, qui se démarque par son pluralisme et
son respect des minorités.
COUP DE PROJECTEUR SUR LES
PRODUCTIONS TV
Certains producteurs indépendants pèsent de plus
en plus lourds dans les programmes télévisuels et
certains dépassent les 1000 heures de programmes
annuels. Ainsi, sur la saison 2005-2006,
Globomedia a produit 1511 heures ; Gestmusic
Endemol, 1159 heures et Mediapro, 1053 heures.
Globomedia et Mediapro qui forment le noyau dur
de l’actionnariat de La Sexta, ont fusionné en
février de l’année dernière. Globomedia, dirigée
par Emilio Aragon, a vendu à toutes les chaines (y
compris aux chaînes autonomiques) 56
programmes dont Los hombres de Paco, Noche
Hache, El club de Flo, Date et bote, 7 Vidas, Los
Serrano, Fuera de control. L’autre grand groupe
audiovisuel, Endemol, la compagnie néerlandaise
rachetée puis récemment vendue par Telefónica à
Mediaset, comprend les producteurs Gestmusic et
Zeppelin. Gestmusic Endemol, dirigée par Toni
Cruz et Josep Maria Mainat, a signé 19
programmes dont Operacion triumfo, Mira quien
baila !, Alta tension Channel 4 . Mediapro, présidée
par Jaume Roures, en a produit 41 dont Espana
directo, Tal como somos Sport Center Mundial; et
Zeppelin TV, 21 programmes, avec Gran
Hermano, Furor, Chicas en la ciudad et Esta Cocina
es un infierno.
J’AI UNE QUESTION À VOUS POSER EN
VERSION ESPAGNOLE
Le Président du groupe de la RTVE, Luis
Fernández, a décidé d’adapter au petit écran
espagnol l’émission française J’ai une question à vous
poser. Tengo una pregunta para usted a relancé
l’audience de TVE-1 : 5,8 M de téléspectateurs, soit
30,3% de PDA au passage de José Luis Rodríguez
Zapatero ; 6,3 M de téléspectateurs, soit 34,9% de
PDA pour celui de Mariano Rajoy, chef de
l’opposition. Luis Fernández se réjouit de ce succès
dont il se sert pour présenter l’émission comme un
exemple symbolique du changement de TVE et de
son pluralisme. Il assure néanmoins que le choix de
ces deux premiers invités n’enferme pas l’émission
dans un cadre politique, d’autant plus TVE a
l’intention d’inviter des personnes connues du
monde du sport, de la culture et de l’économie. Une
enquête auprès du public a été lancée pour trouver
l’invité de la prochaine émission.
… ET DÉMÉNAGE
Le Conseil de RTVE autorise la construction
d’un nouveau siège. La chaîne publique
abandonnera le siège historique du Prado del
Rey et les installations de Torrespaña, appelées
communément « Pirulí » du nom de la tour de
retransmission d’Abertis. La première étape va
être la négociation d’une convention urbaine
avec la Communauté de Madrid. Le suspens
plane encore sur la localisation du nouveau
bâtiment, qui permettra de centraliser en un
même lieu toutes les installations de la RTVE
jusqu’alors dispersées. Tandis que Luis
Fernández cite déjà le nom de Catatrava comme
futur architecte, les syndicats jugent d’un
mauvais œil ce déménagement, notamment
après la restructuration de l’entreprise, et y
voient
une
opération
essentiellement
spéculative. En effet, selon un groupe d’experts
immobiliers, l’ensemble des terrains actuels de
la RTVE est estimé à 1 milliard d’euros si l’on
se réfère au prix du mètre carré, qui se situé
dans cette zone résidentielle autour de 5300 €.
Luis Fernandez répond que les plus-values
qu’engendreront cette vente ne serviront pas à
payer les 7,8 milliards de dette accumulés par le
groupe mais que la dette sera épongée, sous
forme de versements réguliers à l’Etat.
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TÉLÉVISION ET NTIC – TELEFÓNICA
TELEFÓNICA A LE VENT EN POUPE…
… ET VEND ENDEMOL
Telefónica est l’entreprise espagnole considérée
comme la plus internationale et la plus
européenne.
En
2006,
64%
de
ses
investissements se font en Europe (dont 38%
d’Espagne) et 36% principalement en Amérique
latine. Entre le 31 décembre 2005 et le 9 mai
2006, sa valeur boursière a augmenté de 31,5%,
une évolution qui contraste avec celle des autres
opérateurs européens. C’est que la politique de
César Alierta diffère de celle de son
prédécesseur. Il a en effet modifié l’empire
médiatique construit par Juan Villalonga en
effectuant de nombreuses opérations, comme
l’achat des compagnies tchèque Cesky Telecom
et britannique O2, ou la vente d’Endemol pour la
dernière grande opération qui fit perdre au
groupe plus de 2 milliards d’euros. Alierta n’a
pas hésité à se défaire d’Antena 3 et de Via
Digital, qui a fusionné avec Canal Satélite
Digital, ou à délaisser Terra et Telefónica
Moviles, les deux compagnies mises en bourse
par Villalonga en même temps que TPI-Paginas
Amarillas, vendue l’année dernière à l’entreprise
britannique Yellow. L’entreprise a triplé son
nombre de clients au cours de ces six dernières
années et a rajouté 13 nouveaux pays à ceux sur
lesquelles elle était déjà implantée : elle a ainsi
enregistré en 2006 un bénéfice net de 6,3
milliards d’euros, soit 2,5 fois plus qu’en 2000.
La compagnie espagnole est le troisième
opérateur mondial par son nombre de clients,
derrière deux compagnies chinoises qui agissent
uniquement sur leur marché local. Alierta est
surtout parti à la conquête de l’Europe - certes
initiée par Villalonga – marquée par son entrée
sur le marché tchèque en 2005. Il a en outre créé
un nouvel organigramme qui responsabilise ses
entreprises en fonction de leur répartition
géographique
avec
Telefónica
Espagne,
Telefónica Amérique latine et Telefónica O2
Europe.
Cette année aura surtout été marquée par la
vente d’Endemol pour 2,6 milliards d’euros à un
consortium composé par Mediaset, le groupe de
Silvio Berlusconi, la banque américaine
Goldman Sachs et la société d’investissement
hollandaise Cyrte, dont John de Mol, le cofondateur d’Endemol, détient 30%. La société
Endemol est surtout connue pour la production
des programmes populaires Gran Hermano,
Operación Triunfo, La Casa de tu vida, La Granja,
ou Allá tu. Ainsi Mediaset contrôlera à 75% la
chaîne de télévision la plus rentable d’Espagne,
Telecinco, dont elle possédait déjà 50%.
QUAND BRUXELLES
BRUXELLES SANCTIONNE
TELEFÓNICA
En ce début du mois de juillet, la Commission
Européenne a condamné Telefónica à verser
151,8 M€ pour avoir abusé de sa position
dominante sur le marché espagnol des connexions
Internet haut débit ADSL. Bruxelles qui avait
déjà sanctionné Deutsche Telekom (pour 12,6
M€) et Wanadoo (pour 10,35 M€) dénonce les
tarifs excessivement élevés de Telefónica,
pourtant validés par la Commission du Marché
des Télécommunications (CMT). En effet, les
consommateurs espagnols ont été obligés de
payer 20% de plus que ce que paient le reste des
pays de l’Europe des Quinze. Telefónica a quant à
elle augmenté son bénéfice de 7,7% pour le
premier trimestre de l’année 2007, enregistrant
ainsi un score de 1, 257 milliard d’euros. Neelie
Kroes, la commissaire à la concurrence, a accusé
Telefónica de mettre en danger l’entrée de
nouveaux concurrents sur ce marché.
QUELQUES CHIFFRES
L’Espagne est le pays d’Europe qui a le taux de piraterie le plus élevé, avec 32%, suivi par l’Italie (25%).
Seulement 3% des internautes paient pour télécharger des morceaux de musique, et 2% pour des films. Le
nombre d’internautes en Espagne a augmenté de 9% en un an, passant ainsi de 12,1 millions de personnes
en mars 2006 à 13,2 millions en mars 2007.
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NTIC
LE « CANON » DIGITAL EST BIEN EN
RETARD
La redevance digitale est une taxe sur les
équipements audio, vidéo et de reproduction,
mise en place pour compenser la perte
économique que les auteurs et éditeurs subissent
avec le droit à la copie privée. Elle devrait être
appliquée depuis le 29 juillet 2006, dans le cadre
de l’entrée en vigueur de la LPI (la nouvelle Loi
sur la Propriété Intellectuelle), mais son
montant n’a toujours pas été fixé par le
Gouvernement.
Aussi,
les
entreprises
technologiques
espagnoles,
portées
par
l’association ASIMELEC, dénoncent le fait que
les auteurs puissent réclamer le versement
rétroactif de cette taxe. Les associations de
consommateurs ont quant à elles réuni en mars
dernier plus d’un million de consommateurs,
regroupés
sous
l’appellation
« Todoscontraelcanon ». Ils dénoncent une
confusion entre la piraterie et la copie privée en
expliquant que le Gouvernement, en réformant
la LSSI (Loi de Services de la Société
d’Information), permettrait aux sociétés de
droits d’auteurs, telle la SGAE, de censurer
certains contenus sans autorisation judiciaire. Le
Tribunal de Défense de la Concurrence a rejeté
les plaintes de Todoscontraelcanon et a de plus
confirmé que le prix fixé pour la redevance sur
les CD était absolument légal.
DE NOUVELLES
OUVELLES OFFRES
Sogecable et Telefónica ont signé un accord
proposant Trio +, une offre intégrant le produit
Duo de Telefónica (ADSL et téléphone fixe)
avec la télévision de Digital +, et qui sera
commercialisé le 30 novembre prochain.
Telefónica bénéficiera ainsi des abonnés de
Digital +, notamment ceux qui vivent dans des
villes de moins de 10.000 habitants. En effet, la
moitié des abonnés n’a pas accès à une
connexion haut débit ADSL. Digital + Móvil,
la plateforme de télévision mise en marche par
Vodafone Espagne et Sogecable en décembre
2006, diffuse pour la première fois en Espagne
un film sur l’écran d’un téléphone portable. Ce
nouveau service qui compte déjà 140.000 clients
permet de retrouver la programmation de
Canal + DCine, une nouvelle chaîne dédiée aux
films à succès.
RAZRAZ-DEDE-MARÉE SUR YOUTUBE
En suivant l’exemple de la BBC, Antena 3 a
créé sa propre chaîne sur le portail Internet de
Youtube avec 10 à 15 clips vidéo proposés
chaque semaine, relatifs à des programmes
d’information ou à des séries. Cuatro a aussitôt
suivi en exportant également sur Youtube ses
programmes et séries les plus connus.
NOMINATIONS
UN NOUVEAU MINISTRE DE LA CULTURE
Dans le cadre de la refonte ministérielle opérée par José Luis Rodríguez Zapatero, César Antonio
Molina succède à Carmen Calvo au Ministère de la Culture. Cet homme de lettres connu pour avoir
dirigé le Círculo de Bellas Artes de Madrid et l’Institut Cervantes est attendu sur sa défense de la loi du
cinéma. Il reprend en effet un projet complexe, sur lequel Carmen Calvo dut faire face à de nombreuses
critiques de l’ensemble du secteur.
AUTRES NOMINATIONS
Dès son arrivée, César Antonio Molina nomme Carmen Caffarel, l’ancienne présidente de la RTVE,
pour lui succéder à la direction de l’Institut Cervantes.
Il désigne également à la tête de l’INAEM (Arts de la Scène et Musique) Juan Carlos Marset, autre
homme de lettres, en remplacement d’Antonio Campos Borrego.
Julián Martínez quitte de lui-même la direction du Círculo de Bellas Artes.
Quant à Carmen Calvo, elle devient viceprésidente du Congrès.
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FESTIVALS DE PRINTEMPS
Pour sa troisième édition, CULTURA URBANA, qui s’est tenu à Madrid les 11 et 12
mai derniers, a rencontré un très gros succès auprès du jeune public espagnol et s’impose
comme le principal rassemblement musical en Europe pour la scène rap et hip hop. Près
de 35.000 personnes ont pu assister au triomphe de six groupes français, Birdy Nam
Nam, DJ Netik, C2C, Cut Killer, Booba et Hocus Popus, qui ont notamment partagé
la scène avec la chanteuse espagnole Mala Rodríguez.
Pour sa quatorzième édition, le FESTIVAL SONAR de Barcelone, référence
incontournable dans le domaine de la musique électronique, a présenté, du 14 au 16 juin
dernier, huit groupes français face à un public de plus de 80.000 personnes. Le public
espagnol et étranger a ainsi pu découvrir ou redécouvrir C2C et Hocus Pocus au Sonar
de jour, Château Flight, Miss Kittin, ou encore les artistes français du label Ed Bangers
avec DJ Mehdi, Uffie Feadz et Justice, au Sonar de nuit. Le Sonar de nuit a également programmé les
américains Beastie Boys, Moogwai ou Jeff Mills ainsi que la célèbre chanteuse espagnole Mala
Rodríguez. Quant la révélation française de l’année, Justice, elle a enflammé la scène devant près de
17.000 personnes.
ILS SONT PASSÉS EN ESPAGNE
•
MARION COTILLARD,
COTILLARD, pour la sortie de La Môme
•
AUDREY TAUTOU le 5 juin, pour la sortie de Hors de Prix
•
BORIS
BORIS CYRULNIK le 22 mars,
mars, pour la parution de De Cuerpo y alma
•
DENIS DERCOURT le 21 juin, pour la sortie de La Tourneuse de pages
pages
•
GÉRALD HUSTACHEHUSTACHE-MATHIEU le 21 juin, pour la sortie d’Avril
•
JULIE DELPY le 22 juin pour Deux jours dans Paris
•
ERICERIC-EMMANUEL SCHMITT
SCHMITT le 4 juillet pour la sortie d’Odette Toulemonde
•
BRIGITTE ROÜAN le 9 juillet pour la sortie de Les Travaux, on sait quand ça commence…
•
Et aussi pour des concerts : Marcel et son orchestre le 17 avril à Barcelone, Joakim le 18 mai
à Barcelone, Sergent
Sergent Garcia le 18 mai à Madrid, Justice et Busy P le 19 mai à Madrid, Pink
Martini le 29 mai à Barcelone, Aline de Lima le 31 mai à Madrid, Nelson le 31 mai à
Madrid, Mamani Keita le 8 juin à Barcelone…
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NOUS CONTACTER
Une seule référence pour se tenir informé de la présence culturelle
française en Espagne : www.vivelaculture.com
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