MNAM - Essentiel Santé Magazine

Transcription

MNAM - Essentiel Santé Magazine
MA MUTUELLE
Savoir-faire
et service
sur mesure
MA SANTÉ
Question santé:
qui peut vous
informer?
Parents, ados:
que faire face
à une addiction?
NOTRE VIE
Lutter contre
les inégalités
Le magazine bimestriel de votre mutuelle - n° 16 - septembre 2010
magazine
Essentiel
Édito
Visitez notre
BLOG !
.
LE GOUVERNEMENT CHOISIT
DE TAXER VOS GARANTIES!
Le gouvernement vient d’annoncer que
pour contribuer à couvrir la dette de la
Sécurité sociale, il instaure une taxe de 3,5 %
sur vos garanties plutôt que d’augmenter
équitablement les recettes de l’assurance
maladie. Le milliard ainsi récolté pèsera
naturellement d’autant plus lourd dans
vos budgets que vos revenus sont modestes.
Ceux d’entre vous qui ont choisi d’effectuer
un effort financier supplémentaire pour avoir
une meilleure couverture complémentaire
seront également davantage mis à
contribution. Cette taxe est injuste et
inéquitable. Elle est contraire au principe de
1945 qui veut que chacun de nous contribue
au financement de l’assurance maladie
en fonction de ses moyens. Pour réduire
le déficit de l’assurance maladie,
le gouvernement aurait pu faire le choix plus
équitable d’augmenter les recettes en
tenant compte des possibilités de chacun.
Au lieu de cela, année après année, il réduit
le déficit par des prélèvements et des taxes
qui augmentent le coût de vos garanties et
il accroît votre reste à charge en réduisant
les remboursements de l’assurance maladie.
Harmonie Mutuelles est opposée à cette taxe
qui n’est en rien solidaire et qui va renforcer
les difficultés d’accès à une protection
complémentaire santé!
Guy Herry, Président d’Harmonie Mutuelles
Le 1er septembre 2010
Pour plus d’informations, voir le supplément joint
à ce numéro.
Contact lecteurs: essentielsantemagazine
@harmonie-mutuelles.fr
Magazine bimestriel paraissant cinq fois par an, édité par
Harmonie Mutuelles (union soumise aux dispositions du livre III
du code de la mutualité). Siret: 479834012000 11.
8, boulevard de Beaumont – CS 11241 – 35012 Rennes cedex.
Directeur de publication: Guy Herry. Pages spéciales:
Prévadiès, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Côtes-d’Armor,
Finistère, Ille-et-Vilaine, Lorraine, Morbihan, Normandie, Pays
de la Loire, Harmonie Mutualité, Harmonie Anjou, Atlantique,
Auvergne, Berry, Ile-de-France Régions, Indre, Limousin,
Méditerranée, Touraine, Vendée, MNAM et Mutuelle Existence.
«Essentiel Santé Magazine» est sous copyright. Tirage
2255640 exemplaires. Le numéro: 0,51 € TTC. L’abonnement:
2,55 €. Publication membre de l’APM, du SPS et de la FNPS.
Conception-réalisation:
Paris. Photo de la couverture: Birgid Allig/plainpicture. Impression: Presses de
Bretagne, ZI Sud-Est, rue des Charmilles, 35577 CessonSévigné cedex. N° Commission paritaire: 0912 M 018162.
ISSN: 1771-2718. Dépôt légal: à parution.
2
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
,
os rubriques
Retrouvez v
s
m
s foru
des infos, de
www.essentiel-sante-magazine.fr
MA MUTUELLE
PAGES SPÉCIALES
De la page 3 à la page 9, actualités, conseils pratiques sur
les services mis à votre disposition par votre mutuelle.
MA SANTÉ
10 QUESTION SANTÉ : OÙ S’INFORMER ?
Des questions sur des symptômes, des maladies ou
un médicament? Suivez le guide.
14 PARENTS, ADOS :
QUE FAIRE FACE À UNE ADDICTION ?
16 CHOISIR UN SPORT POUR SES ENFANTS
18 ACTUALITÉ SANTÉ
19 FICHES SANTÉ
Les traitements orthodontiques, les tarifs des professionnels
de santé
21 ACTUALITÉS
NOTRE VIE
22 LUTTER CONTRE LES INÉGALITÉS
Zoom sur les associations qui aident les plus démunis
au quotidien.
26 ÉPICERIES SOCIALES ET SOLIDAIRES
27 ACTUALITÉS
28 LA SMAR
29 PRIORITÉ SANTÉ MUTUALISTE
L’accompagnement des personnes dépendantes
30 FORUM
Ce numéro comporte des encarts: «Participez à la vie de votre mutuelle» pour Harmonie Anjou; «Les
rencontres santé» pour Harmonie Indre (une partie des destinataires); «Assemblée générale de
Prévadiès 24juin 2010» pour toutes les éditions Prévadiès; «Vos assemblées locales 2010» pour Côtesd’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan; «Statuts et règlements mutualistes», « MNAM et MNAM
OM – Faits et chiffres 2010» et «Préserver leur vue et leur avenir – Morbihan et Normandie» pour la
MNAM; «Le gouvernement choisit de taxer vos garanties plutôt que d’augmenter équitablement les
recettes de l’assurance maladie» pour toutes les éditions.
SAVOIR-FAIRE ET
SERVICE SUR MESURE
A. BERNARD
Harmonie Médical Service, une
réalisation du groupe Harmonie
Mutuelles, adapte sur mesure
le matériel médical (fauteuil
roulant, lit médicalisé…). Ses
conseillers écoutent les patients et
définissent avec eux leurs besoins
en fonction de leur handicap,
mais aussi de leurs habitudes de
vie, de leur environnement et
de leurs problèmes particuliers.
Ils imaginent les modifications
que le technicien va devoir apporter
au matériel standard – maintien
de la tête, emplacement des
commandes, pilotage à distance
pour la télévision, la hi-fi,
les portes… – pour fournir au
patient un matériel personnalisé.
Pour en savoir plus :
www.harmonie-medical-service.fr.
Tél. : 05 49 00 55 45.
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
3
Ma mutuelle
MNAM
“Vos délégués
en assemblée”
LE TEMPS FORT DE L’ANNÉE. Chaque année, les délégués de votre
mutuelle se retrouvent en assemblée générale et décident des grandes orientations
politiques et économiques. Retour sur les principales questions abordées en 2010.
POINT DE VUE
« Un rapprochement
en bonne voie »
Bertrand Laot, président
de la MNAM
4
F. RHODES
L’année 2009 a été
marquée par
le référencement de la
MNAM par le ministre de la
Défense pour la protection
sociale complémentaire de
ses ressortissants. 2010
sera, quant à elle, marquée
par le rapprochement
avec la mutuelle du
ministère de l’Agriculture
(SMAR) au sein de l’union
Harmonie Mutuelles.
L’intervention de son
président, Jean-François
Guillou, a d’ailleurs été
l’un des moments forts de
notre assemblée générale.
Tous les élus et militants se
mobilisent déjà pour mener
à bien ce projet sous
les meilleurs auspices.
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
L’
assemblée générale est toujours l’événement fort de
l’année pour une mutuelle.
Lieu d’échanges et de débats,
parfois vifs et passionnés, c’est le
moment où les délégués s’expriment et
décident au nom des adhérents qui les ont
élus. À La Rochelle, les 29 et 30 juin derniers, l’assemblée générale de la MNAM
« nouveau format » n’a pas échappé à la
règle. Les 34 nouveaux délégués, sur les
106 élus en avril, ont amené fraîcheur et
interrogations, bousculant un peu le déroulement traditionnel. L’assemblée générale 2010 a malgré tout statué
sur de nombreux points, en particulier sur le remboursement
des médicaments à vignette
orange. Les délégués ont aussi
envisagé l’avenir, avec
notamment l’annonce d’un projet de rapprochement avec
la mutuelle du
ministère de
l’Agriculture
(SMAR).
Luc Choubrac,
vice-président de la MNAM
“
Suite à la mise en place d’un
quatrième taux de remboursement
des médicaments à 15 % (médicaments à
vignette orange), le conseil d’administration
de la MNAM avait décidé, en octobre
dernier, de continuer à prendre en charge
les médicaments concernés jusqu’à
la décision de l’assemblée générale.
Fallait-il ensuite suivre la position de la
Mutualité Française qui estime que ces
médicaments, dont le service médical
rendu est jugé insuffisant, ne doivent
pas être remboursés par les mutuelles?
Ou devait-on continuer à les prendre
en charge? Et si oui à quel taux?
Ces questions ont fait l’objet d’un débat
fructueux. Au final, la majorité des
délégués s’est prononcée en faveur de
la poursuite de la prise en charge de ces
médicaments par la MNAM, au taux de
65 %. Les délégués ont en effet estimé
que, dans cette période de crise,
il ne fallait pas pénaliser davantage les
malades. La décision a été prise pour un
an. Le projet de loi de financement de la
Sécurité sociale, votée à la fin de l’année,
GRENIER PHOTO
L’assemblée générale : un lieu de débat et d’échanges.
pourrait en effet prévoir une baisse
du taux de remboursement pour
de nouvelles classes de médicaments.
Ce qui provoquerait un transfert
de charges important vers la MNAM.
La question reviendra donc à l’ordre du
jour de l’assemblée générale 2011.
Laurent Magnant,
secrétaire général de la MNAM
“
L’arrivée de la SMAR dans l’union
Harmonie Mutuelles au 1er janvier
2011 ne passe pas inaperçue dans le petit
monde de la Mutualité. Elle rejoint la MNAM
en tant que mutuelle professionnelle,
et déjà le dialogue s’installe. La SMAR
et la MNAM ont aujourd’hui les mêmes
préoccupations. Toutes deux sont
référencées par leur ministère respectif,
l’Agriculture et la Défense, pour protéger
actifs et retraités. Toutes deux sont de
taille modeste et doivent aller au-delà des
attentes de leurs adhérents, actuels et
«à venir». Or l’union fait la force. La mise
en commun des moyens, du «réseau»,
et les valeurs partagées donneront un
nouvel élan et une nouvelle dimension à
nos mutuelles comme à l’union. À l’heure
où la réflexion est bien engagée sur
l’avenir d’Harmonie Mutuelles, la SMAR
arrive à point nommé. Mais rien n’est
acquis. Il nous faut mesurer les enjeux et
les conséquences, pour ne pas perdre
le cap: préserver l’intérêt de tous les
adhérents, et leur offrir de nouvelles
perspectives.
Propos recueillis par Marie-France Lacour
L A MN AM EN CH
IFFRES*
• 89
965 chef de fam
ille
• 129 579 persson
• 882 bénéficiairenes protégées
• 88 millions d’eu s de la CMU
• 64 millions eu ros de cotisations
ros de prestatio
• 69 000 contd’
ra
ts
de prévoyance ns
*Chiffres 2009.
Complément d’info
Suite à notre dossier sur l’aide à domicile paru
dans Essentiel Santé Magazine n° 15 (juin 2010),
si vous voulez connaître les conditions détaillées de
ce service, contactez votre service d’assistance au
numéro cristal 09 69 32 20 75 (appel non surtaxé).
UNE MUTUELLE
SOLIDAIRE
L’assemblée générale de la MNAM
a approuvé le montant
prévisionnel annuel du budget
social, soit 7 millions d’euros.
Cette somme servira à financer
les allocations maternité
d’adoption, l’aide à la première
installation, l’assistance à
domicile et les secours
exceptionnels. Elle alimentera
également le fonds d’entraide qui,
chaque année, permet à la
mutuelle de prendre en charge
les cotisations des orphelins et
enfants handicapés de plus de
20 ans, des enfants à partir du
3e rang de moins de 21 ans ; et de
réduire celles d’un certain nombre
d’adhérents, notamment les
retraités de 60 ans et plus
disposant de faibles revenus.
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
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GARO/PHANIE
Ma mutuelle
MNAM
REMBOURSEMENT.
Votre enfant a besoin d’un
appareil dentaire ? Vous
devez vous équiper d’une
prothèse auditive ou
renouveler vos lunettes ?
Demandez un devis et
envoyez-le à votre mutuelle.
=
Un devis un remboursement
sans surprise
E
ngager des frais de santé est un
acte important et vous voulez
connaître le montant de votre remboursement. Il vous suffit d’envoyer à votre mutuelle un devis détaillé du
professionnel de santé consulté. Elle pourra
ainsi calculer la prise en charge du régime
obligatoire, le remboursement de la partie
complémentaire selon votre garantie et les
frais restant éventuellement à votre charge.
Ce qu’il faut savoir
• Traitements prothétiques ou orthodontiques: contrairement aux soins dentaires,
les tarifs sont fixés librement, mais votre
chirurgien-dentiste est tenu par la législation de vous fournir un devis détaillé.
• Audioprothésie : votre audioprothésiste
doit vous remettre un devis avant l’achat
d’un appareil auditif, en indiquant séparément le prix de l’audioprothèse et le prix global des prestations d’adaptation.
• Lunettes ou lentilles : votre opticien est
6
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
tenu d’établir un devis. Dans la plupart des
cas, il le transmettra lui-même à la mutuelle.
• Hospitalisation : pour une intervention
prévue à l’avance, demandez aussi l’établissement d’un devis, notamment pour
connaître le montant des éventuels dépassements d’honoraires.
• Cas particulier: sachez aussi que les
médecins exerçant en secteur 2 doivent obligatoirement vous délivrer un devis lorsque
le coût des actes est supérieur à 70 euros.
Dans tous les cas, n’hésitez pas à demander plusieurs devis pour bénéficier du meilleur rapport qualité prix.
Brigitte Imber
En savoir plus
Appelez un conseiller
de votre mutuelle
(Coordonnées page 9).
LE SAVIEZ-VOUS ?
« Le devis dentaire :
comment ça marche »
Pour le remboursement de vos
prothèses, votre dentiste établit un
devis détaillé (position de la dent,
codification de l’assurance maladie,
prothèse fixe ou amovible…) qui
précise les soins qui vous seront
prodigués, les matériaux utilisés et le
montant des honoraires. C’est sur la
base de ce devis que votre mutuelle
pourra vous indiquer (après contact
avec votre chirurgien-dentiste si
nécessaire), quelle sera la prise en
charge de votre régime obligatoire,
de la partie complémentaire, variable
selon votre garantie, ainsi que
les frais restants éventuellement
à votre charge.
AGENDA
GETTY IMAGES
Prochaines
rencontres santé
Dans le cadre de Priorité Santé Mutualiste, les unions territoriales et régionales
mutualistes organisent prochainement des rencontres santé.
• Le 3 octobre : « Rando santé
mutualité », randonnée pédestre
gratuite, village santé et visite guidée
culturelle et archéologique du village.
Salle des fêtes d’AvignonetLauragais (31), de 8 h à 17 h.
• Le 5 octobre : conférence-débat sur
la cyberaddiction. Auditorium salle
Gérard-Philippe à La Garde (83),
de 19 h à 21 h.
• Le 7 octobre : programme
d’accompagnement des adultes
en surpoids ou obèses pour leur
permettre d’acquérir de nouvelles
habitudes alimentaires, en vue d’une
perte de poids durable. ClermontFerrand (63). Renseignements au
04 73 16 63 42.
• Le 21 octobre : conférence-débat
« Les amours de vieillesse » sur
la sexualité avec l’avancée en âge.
Espace culturel Avel Vor, rue de
la Fontaine blanche, à Plougastel
Daoulas (29), de 13 h 30 à 17 h 30.
Les rencontres santé sont gratuites et ouvertes à tous. Pour en savoir plus, vous
inscrire ou connaître toutes celles qui se déroulent près de chez vous, appelez
Priorité Santé Mutualiste au 39 35 (prix d’un appel local depuis un poste fixe) ou
rendez-vous sur www.prioritesantemutualiste.fr.
NOUVEAUX ÉLUS
Suite à l’assemblée générale
des 29 et 30 juin derniers
(voir article p. 4 et 5), voici
la nouvelle composition des
conseils d’administration.
Conseil d’administration
MNAM:
Roger Allard, Gilles Ancelin,
Bernard Andersen, Claude
Bellin, Régine Brusseau,
Michel Carayol, Luc Choubrac,
Aline Eudo, Patrick Faure,
Claude Gac, Agnès Kevorkian,
Bernard Lagrange, Bertrand
Laot, Joëlle Lepoittevin,
Laurent Magnant, Jacques
Martres, Christian Mayer,
Pierre-Yves Natus, Franck
Pageot, Gilbert Pistoresi,
Robert Prenant, Roger-Gabriel
Prudent, Laurent Rahn et
Alain Renaut.
Conseil d’administration
MNAM OM:
Bernard Augier, François
Casanova, Françoise
Gueguen et Sylvie
Surbled. Huit autres
administrateurs seront
désignés prochainement.
À noter: l’élection
d’Emmanuel Bouton, Alain
Moreau et Christian Puluhen
à la commission de contrôle.
SANTÉ PRATIQUE : RECEVEZ VOS RELEVÉS EN LIGNE
Avec le site internet Santé pratique,
https://santepratique.mfpservices.fr,
vous pouvez consulter en quelques
clics vos derniers remboursements
de soins, localiser les professionnels
ou les établissements de santé les
plus proches de chez vous et accéder
à des informations santé…
Dorénavant, vous bénéficiez d’un
nouveau service, qui vous permet de
recevoir tous les mois vos relevés
de prestations en ligne. Il prend effet
après l’envoi d’un dernier décompte
papier suivant votre demande.
Des alertes e-mail vous préviennent
ensuite dès qu’un nouveau relevé est
disponible sur votre espace. C’est
moins de papiers à trier et à ranger,
et vous avez l’assurance que
vos relevés sont conservés dans
un espace dédié et sécurisé.
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
7
MNAM
SANTÉ
14 services de soins
et d’accompagnement
mutualistes
S. BEUCHERIE
- La Valette-du-Var, 608, avenue de
l’Université. Tél.: 0494207520.
- Lorient (56), boulevard CosmaoDumanoir, galerie commerciale l’Orientis.
Tél.: 0297645659.
- Toulon (83), place Albert-1er,
18, rue Mirabeau. Tél.: 0494185434.
La MNAM met à votre disposition ses
services de soins et d’accompagnement
mutualistes, qui vous garantissent des
coûts maîtrisés.
• Six centres d’optique Les Opticiens
Mutualistes à:
- Cherbourg (50), 54, rue Gambetta.
Tél.: 0233885560.
- Hyères (83), 1, rue Jean-Aicard.
Tél.: 0494126120.
- Lanester (56), 44, avenue FrançoisBilloux, centre Alpha. Tél.: 0297765686.
• Six centres de santé dentaire à:
- Cherbourg-Octeville (50),
10, rue des Vendits, parc d’activités
des Fourches. Tél.: 0233876480.
- Cogolin (83), 4, rue des Vignerons.
Tél.: 0494971187.
- Lanester (56), 44, avenue
François-Billoux, centre Alpha.
Tél.: 0297766303.
- Lorient (56), 3 A, place FrançoisMitterrand. Tél.: 0297648282.
- Ruelle (16), 164, rue Marie-Curie.
Tél.: 0545656500.
- Toulon (83), rue Berrier-Fontaine,
BP 1410.
Tél.: 0494185262.
• Deux centres d’audioprothèses à:
- Hyères (83), 1, rue Jean-Aicard.
Tél.: 0494126120.
- Toulon (83), 18, rue Mirabeau.
Tél.: 0494185436.
CANCER
DONNEZ POUR
LA RECHERCHE
MÉDICALE
Créée en 1987 par la Mutualité
Fonction publique, la Fondation de
l’Avenir soutient des équipes de
recherche dans de nombreuses
disciplines. Parce que le cancer reste
la première cause de mortalité
en France, la Fondation de l’Avenir
renouvelle, du 15 au 19 novembre,
sa campagne « Urgence cancer ».
Il s’agit de récolter des fonds auprès
du grand public pour contribuer
au financement de projets qui vont
permettre de mieux cibler les
traitements, de prévenir les récidives
et de renforcer la qualité de vie
des malades. Parallèlement,
des événements scientifiques
seront organisés avec le soutien
de partenaires mutualistes,
dont la MNAM.
Pour faire un don et s’informer
sur la semaine « Urgence cancer »,
rendez-vous sur le site
www.fondationdelavenir.org.
11 novembre : tous aux Foulées de la Manche
Comme chaque année, des adhérents et des salariés de la MNAM participeront,
le 11 novembre, à Cherbourg, aux Foulées de la presse
de la Manche. Rendez-vous populaire devenu
incontournable, cette course de 6 ou 11 km
dans les rues de la ville a rassemblé plus
de 3 000 participants l’an dernier. Les
partenaires de la MNAM seront également
présents, notamment la Banque fédérale
mutualiste, Les Opticiens Mutualistes,
la Société Générale et AMF Assurances.
8
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
LES PRESSES DE LA MANCHE
Ma mutuelle
RUGBY TOURNOI DE L’ENAC
BORDELAIS
DES PERMANENCES À VOTRE SERVICE
Gironde
• Bordeaux
- AIA, 145, quai de la Souys:
lundi, mercredi et vendredi
de 9 h à 12 h.
- HIA Robert-Picqué, route de
Toulouse, à Villenave-d’Ornon,
bâtiment 046, 1er étage
du hall de la restauration:
16 novembre de 11 h à 13 h.
• Cazaux
- CEV, bâtiment IE salle 113:
1er mardi du mois de 11 h à
14 h et 3e jeudi du mois de
12h30 à 14 h.
- BA 120, mess des sousofficiers: 3e jeudi du mois de
11 h à 12h15.
• Mérignac
- DSAC, niveau 2, bureau
2356: mardi (sauf le 1er du
mois) de 14 h à 16h30
et jeudi, sur rendez-vous,
de 14 h à 16h30.
- CRNA, bureau 116: 1er jeudi
du mois et 4e mardi du mois
de 9 h à 11 h.
- CESNAC, salle de réunion
«qualité», 1er étage:
3e mardi du mois de 9 h à
11 h.
- SIA, salle de conférence,
rez-de-chaussée: 4e mardi
du mois de 9 h à 11 h.
- Météo France, rez-dechaussée, salle B 03: 1er jeudi
du mois de 14 h à 16h30.
- Self du personnel
aéroportuaire, stand
d’information près de l’espace
café: 1ers et 4es jeudis du mois
de 11h45 à 13 h.
- BA 106, stand d’information
au self du personnel:
2e mardi du mois de 11h30
à 13 h.
• Saint-Médard-en-Jalles
- CAEPE, self du personnel:
1er jeudi du mois et
3e mardi du mois de 11 h
à 13 h.
Landes
• Mont-de-Marsan
- BA 118, stand d’information
au mess mixte: 1er lundi
du mois de 11h30 à 14 h.
• Biscarosse
- CELM, stand d’information
au self du personnel:
1er mardi du mois de 11h30
à 13h30.
Pyrénées-Atlantiques
• Pau
- BCAAM, Caserne Bernadotte,
au Cercle Mess: 18 novembre
de 11 h à 13 h.
POUR CONTACTER
VOTRE MUTUELLE
MNAM
122, rue de Javel
75739 Paris cedex 15
VOS CONSEILLERS EN AGENCE
Vos conseillers sont à votre disposition pour
répondre à vos questions et vous accompagner.
G. HAMEL
La MNAM était partenaire, en juin, du tournoi de rugby qui
regroupe chaque année les anciens et les nouveaux
étudiants de l’École nationale de l’aviation civile (Enac).
195 joueurs, répartis en
7 équipes masculines et
4 équipes féminines, ont
disputé cette édition 2010,
qui se déroulait à Toulouse.
Les équipes des anciens de
l’Enac de Toulouse, les Pink
Floyd et les Spices, finissent
en tête du classement.
VOS CONSEILLERS AU TÉLÉPHONE
• Contrats Santé Plus : 0 810 00 56 56*, du lundi
au vendredi de 9 h à 17 h.
• Contrats G1, G2, G3 et offre référencée :
0810005522*, du lundi au vendredi de 9h à 17h.
• Recouvrement des cotisations : 0 810 01 00 08*,
du lundi au vendredi de 8 h 30 à 11 h 30 et de
13 h 30 à 16 h 30.
• Études personnalisées : 0 800 00 71 01**,
du lundi au vendredi de 9 h à 18 h.
• Adhérents DCNS : 0 810 00 44 56*, du lundi au
vendredi de 8 h 30 à 17 h 30.
*Prix d’un appel local depuis un poste fixe. **Gratuit depuis un poste fixe.
SUR INTERNET
www.mnam.fr
Les informations de la mutuelle, les coordonnées
des agences, l’actualité, les services… et votre
espace personnalisé.
POUR CONTACTER
VOTRE MAGAZINE
Contact :
[email protected]
8, boulevard de Beaumont
CS 11241 – 35012 Rennes cedex.
Tél.: 02 23 25 24 00
Ou sur le blog :
www.essentiel-sante-magazine.com
Directrice presse-rédactrice en chef : Anne-Marie
Guimbretière. Assistante de direction : Armelle Collouard.
Rédactrices en chef adjointes : Brigitte Imber et MarieFrance Lacour. Membres des comités de rédaction :
M. Arrivé, T. Blanchette, R. Boucher, Ch. Brillet, P. Brun,
S. Carvounas-Augier, C. Celette, F. Condamin, F. Cotta,
A. Dessus, B. Fallaix, É. Garlaschelli, B. Garros, Ch. Goupil,
D. Guerling, N. Henry, P. Hervé, N. Huvet, B. Jourdan,
J.-Y. Larour, J.-C. Lhomme, L. Magnant, A. Magnin, M. Martin,
J.-J. Mérour, Ph. Morel, F. Morgen, A. Murat, A. Noirault, J. Piot,
N. Pitron, C. Prévot, P. Renault, J. Rochoux, B. Rousseau-Sadon
et P. Tirel.
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
9
Ma santé
Le médecin reste
la première source
d’informations santé.
Question santé:
où s’informer?
10
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
… tandis que la télé arrive
à la 5e place.
Le pharmacien est
en 4e position…
Dossier réalisé par Véronique Vidalou
Illustrations : Clément Perrotte/Comillus
E
n avril 2010, une étude du
conseil national de l’ordre des
médecins a révélé que le médecin reste la première source d’informations santé pour 89 % des Français,
devant internet (64 %), les proches (64 %),
le pharmacien (63 %), la télé (55 %), les livres et magazines (33 %) et la radio
(32 %). Et vous, savez-vous à qui accorder
votre confiance ?
“
Vous avez une question
sur des symptômes,
une maladie, ou encore
un médicament ?
Pour vous informer,
de nombreuses sources,
médicales ou non,
sont à votre disposition…
Suivez le guide.
”
La radio arrive en 7e position
des sources d’informations santé.
Jamais sans mon médecin!
C’est ce que répondent en majorité les Français interrogés sur leur façon de s’informer
en matière de santé… La loi du 4 mars
2002 relative aux droits des malades a d’ailleurs mis l’information au cœur de la relation
médecin-patient. L’essor des pages internet
consacrées à la santé bouleverse également la teneur des consultations. Parfois
agacés par des patients qui arrivent avec un
autodiagnostic constitué sur la toile, les médecins admettent cependant que la qualité
du dialogue croît avec le niveau de connaissance des patients. Fort de la confiance
dont il bénéficie, le médecin est ainsi le
mieux à même d’orienter le patient vers des
sites fiables, ou toute autre source documentaire, complémentaires des explications
données en face à face.
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
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Ma santé
“
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
“
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12
”
Comment faire bonne pioche parmi des milliers de sites ? D’abord, en fuyant les promesses de remède miracle. Ensuite, en
consultant les sites de santé officiels, ceux
d’associations et d’institutions reconnues… Enfin, en privilégiant les sites dotés
du logo HONcode. Ce label, reconnu par la
Haute autorité de santé (HAS), garantit le
respect des règles de transparence quant
au financement du site, ainsi que les
bonnes pratiques éditoriales (citer auteurs
et sources, dater les articles, séparer
contenu éditorial et publicité). Mais attention : cela ne veut pas dire que les informations sont vérifiées et validées par la HAS.
Famille, amis, collègues:
oui mais…
Partager son expérience avec son
entourage ou avec d’autres
patients procure un soutien
psychologique d’autant
plus essentiel que l’on
est confronté à un souci
important. Discuter santé
avec ses proches permet
également de s’informer
sur des antécédents familiaux, de s’exprimer sur le don
d’organe, ou encore d’aborder
des sujets sensibles, tels qu’addictions, dépression ou maladies
sexuellement transmissibles, notamment
avec des adolescents. Souvenons-nous
cependant que chaque cas est unique et
exige un diagnostic professionnel.
“
”
Internet, avec précaution
Pharmacie, un relais santé
de proximité
Le docteur en pharmacie est un professionnel de santé de proximité, à l’écoute des patients. Il s’est engagé, sous
serment, à respecter un
code de déontologie,
qui place au cœur
de ses missions
l’information, la
prévention, le
conseil et la formation des patients au bon
usage du médicament. Ce code stipule également que
le pharmacien est tenu
d’actualiser ses connaissances et de respecter le secret professionnel. Les plus de 22 500 officines qui
maillent le territoire sont donc autant d’espaces de conseil vers lesquels se tourner.
“
”
Télé, radio, livres
et magazines
UN NUMÉRO
DE TÉLÉPHONE :
le39 35
Vous vous interrogez sur une
maladie et ses traitements,
les facteurs de risque,
la prévention, le dépistage,
les démarches administratives ou
vos droits en tant que patient…
Appelez le 39 35* ! Du lundi
au vendredi, de 9 h à 19 h, un
conseiller Priorité Santé Mutualiste
vous écoute, vous répond et vous
apporte des informations validées
par des experts. Sur demande,
il vous adresse plus d’informations
par courrier ou mail et peut
vous proposer de participer à une
rencontre santé près de chez vous.
*Vous devrez ensuite communiquer le code de votre
mutuelle (voir fiche p. 29).
QUESTIONS À…
Étienne Caniard, membre du collège
de la Haute autorité de santé (HAS) et en charge
de l’information.
La loi du 4 mars 2002 rend
obligatoire l’information
des patients. Pourquoi ?
Il y a quelques années, on entendait
parfois des médecins dire :
« Je préfère un patient non informé,
que mal informé. » Ce n’est plus
le cas. Chacun sait qu’un patient
informé est plus observant,
comprend mieux les messages
de prévention, est davantage acteur
de sa santé. C’est d’autant plus
important que le malade chronique
vit des années avec sa pathologie.
Quels conseils pouvez-vous
donner aux patients ?
Exercer son esprit critique,
c’est-à-dire multiplier les sources
d’information, comparer les avis et
DR
Le sérieux de l’information audiovisuelle
se mesure d’abord à la qualité des intervenants. Sont-ils reconnus dans leur
domaine ? Cherche-t-on à expliquer, à
transmettre un message de santé publique ou à tirer vers le sensationnel, via
la présentation de cas extrêmes ?
De même, les auteurs de l’article ou de l’ouvrage de santé citent-ils leurs sources et références bibliographiques ? L’éditeur est-il
clairement identifié ? La publication est-elle
validée par un collège scientifique ou médico-social ? En l’occurrence, la caution des
agences sanitaires gouvernementales, qui
publient par ailleurs leurs propres documents, est un gage de fiabilité.
se rappeler qu’il n’existe pas
une vérité absolue.
Sur internet, il faut penser à
replacer l’information dans son
contexte : qui est l’auteur
du site, la date de mise à jour…
Parfois, certaines informations
sont inexactes ou ne sont pas
appropriées, car nous ne cherchons
pas tous la même chose.
Enfin, parler de ce qu’on a lu
ou entendu avec son médecin,
lui demander conseil…
Retrouver l’interview complète sur
www.essentiel-sante-magazine.fr,
rubrique « Ma santé »,
« Prévention ».
En savoir plus
Ministère de la Santé et des Sports
Hon Select
Un service d’informations est disponible au
0 820 03 33 33 (0,12 € TTC/min), du lundi
au samedi, de 9 h à 19 h. Ou sur internet :
www.sante.gouv.fr (rubrique « Les dossiers
de la santé ») et www.sante.fr (rubrique
« Annuaire et adresses utiles »).
Un moteur de recherche qui permet
d’identifier les sources d’information, à partir
de 3 000 termes médicaux :
www.hon.ch/HONselect/index_f.html.
www.essentiel-sante-magazine.fr
Plus d’infos : rubrique « Ma santé », puis
« Prévention ». Et partagez vos expériences dans
« Mes forums », puis « Ma santé ».
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
13
Ma santé
Parents, ados
Que faire face
à une addiction ?
DEVENIR DÉPENDANT n’est pas une question d’âge. Un adolescent peut être
alcoolique, comme un parent peut être accro au cannabis. Quels sont les signaux
d’alarme ? Comment la famille doit-elle réagir ? Témoignages.
Mon fils s’est enfermé
dans sa bulle
“
Arthur a toujours joué aux jeux
vidéo, se souvient Marianne*. Mais
les vrais problèmes sont apparus à 13 ans.
Au collège, les relations sont devenues difficiles avec ses camarades. Et puis il a
découvert les jeux en réseau. Ses performances virtuelles lui donnaient
confiance en lui. Quand les résultats
scolaires ont commencé à chuter,
que les autres activités (sport, sorties…) ne l’ont plus intéressé,
nous nous sommes inquiétés. Il
restait enfermé dans sa chambre
comme dans une bulle. Nous avons
abordé la question un soir. Nous lui
avons dit que nous nous faisions du
souci. Nous avons conclu un marché :
une heure d’écran contre une heure de
sport ou de lecture. Il a choisi de se mettre à l’aïkido. Peu à peu, il a passé moins
de temps devant ses jeux. »
BURGER/PHANIE
Je me suis inscrite
à un groupe de soutien
familial
14
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
“
Mon père est alcoolique
depuis longtemps, témoigne
Marine*, 20 ans. En grandissant, j’ai
compris qu’il se passait quelque
chose. Avec ma mère, nous ne parlions
jamais de ces sautes d’humeur. J’ai
souffert de ce silence. J’avais honte
même avec mes copines. Un jour, je
suis allée voir l’infirmière scolaire et
j’ai tout déballé. Elle m’a donné des
adresses de groupes de soutien pour
les proches. En rentrant, j’en ai parlé à
ma mère, qui s’est inscrite à une
séance. Et moi j’ai suivi une réunion de
jeunes. Cela nous a fait un bien fou. J’ai
repris confiance en moi. Ma mère a
convaincu mon père d’entreprendre un
sevrage alcoolique. »
Je ne l’ai pas jugé
“
Un après-midi, je suis rentré tôt de
mon travail, raconte Pascal*. J’ai
trouvé Jérémy, mon fils de 16 ans, allongé
sur son lit, les yeux rouges. L’odeur ne
laissait aucun doute : il venait de fumer
un joint. J’ai eu envie de l’engueuler !
Pourtant, je l’ai laissé reprendre ses
esprits. Je l’ai prévenu sur les risques.
Mais je ne l’ai pas jugé. Malgré notre discussion, j’ai vu qu’il continuait de fumer en
cachette. Comme je ne savais pas à qui
me confier, j’en ai parlé à mon médecin
généraliste. Il m’a conseillé les consultations jeunes consommateurs. Là-bas, la
personne qui nous a reçus a cherché à
POINT DE VUE
« Ni diabolisation, ni banalisation »
comprendre pourquoi il fumait. Aujourd’hui, Jérémy n’est pas totalement guéri,
mais il est sur la voie. »
Propos recueillis par Claudine Colozzi
*Les témoins ayant souhaité rester anonymes,
tous les prénoms ont été changés. Pour ces
mêmes raisons, les photos de ce dossier ne sont
pas celles des personnes interviewées.
QU’EST-CE
QU’UNE ADDICTION ?
On parle d’addiction quand une
personne ne peut plus se passer
d’un produit (tabac, alcool, drogues,
médicaments…) ou d’une pratique
(jeu, nourriture, achat, internet,
sexe…), malgré leur effet toxique
sur sa santé ou sa vie sociale.
Des conseils simples peuvent
aider à prendre conscience de
la situation de dépendance dans
laquelle une personne se trouve
et l’amener à se faire aider.
En effet, dans la majorité des cas,
les troubles addictifs nécessitent
un accompagnement médical,
psychologique et social.
Les parents ont un rôle essentiel
à jouer dans la prévention des
consommations de substances
psychoactives (cannabis, alcool,
drogues de synthèse, cocaïne…)
par leurs adolescents. Toutefois, ils
doivent ajuster leur réaction selon
la fréquence de la consommation
(occasionnelle, répétée ou
régulière). Un adolescent qui rentre
ivre d’une soirée ne sombre pas
forcément dans l’alcoolisme.
Il est important de lui expliquer
les risques liés à telle ou telle
consommation et de lui exprimer
son inquiétude. Il faut surtout éviter
la diabolisation ou la banalisation
DR
VOISIN/PHANIE
Les groupes de
soutien procurent
de l’écoute et
du partage
aux proches
des personnes
dépendantes.
en privilégiant l’écoute et le
dialogue. En cas de consommation
régulière, il est préférable de se
faire aider. Des centres de soins,
d’accompagnement et de
prévention en addictologie
(CSAPA)* existent partout
en France. Ils proposent
des consultations gratuites
et anonymes. »
Dr Alain Rigaud, psychiatre,
président de l’Association nationale
de prévention en alcoologie et
addictologie (ANPAA)
*Liste disponible sur
http://internet.anpaa.asso.fr.
En savoir plus
À lire
Les addictions, mieux les connaître, réagir et
s’en libérer, François Hervé, éd. Dangles, 2010,
23 euros.
Ces dépendances qui nous gouvernent.
Comment s’en libérer ? Dr William Lowenstein,
éd. Le Livre de Poche, 2007, 6 euros.
Sur internet
• Drogues Info Service :
www.drogues-info-service.fr
• Drogues & dépendance :
www.drogues-dependance.fr
• Mission interministérielle de lutte
contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) :
www.drogues.gouv.fr
• Portail européen (alcool, drogues, addictions) :
www.addictionsinfo.eu
• www.essentiel-sante-magazine.fr
rubrique « Ma santé », puis « Prévention ».
Et partagez vos expériences
dans « Mes forums », « Ma santé ».
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
15
Ma santé
ORÉDIA
Football, natation,
danse, escrime, judo,
équitation… le choix est
vaste ! Il n’est pourtant
pas toujours facile
de trouver le sport qui
conviendra le mieux
à votre enfant. Le point
sur les critères à
prendre en compte.
Emmanuelle Manck
t
r
o
p
s
n
u
r
i
s
i
Cpouhr (oet avec) son enfant
Commencez par vous
renseigner sur les activités
proposées près de chez vous.
Présentez ensuite à votre
enfant de la documentation
(brochures, livres, sites
internet), en lui indiquant
quels sont les sports
qu’il peut pratiquer (budget,
emploi du temps, rythme
scolaire…). Faites
le tour des clubs avec lui, qu’il
puisse voir de quoi il s’agit,
et suggérez-lui d’essayer les
sports qui lui plaisent le plus:
les associations offrent
souvent des journées d’essai.
16
SPORT POUR
2lUNCHAQUE
ÂGE
L’activité sportive doit être
adaptée à ses capacités
et à son développement
psychomoteur. Avant de
choisir, renseignez-vous
sur l’âge minimum requis.
À savoir: certains clubs
proposent des activités
ludiques, appelées «baby
sport», pour les enfants de
3 mois à 5 ans. Ils peuvent
alors commencer à jouer
avec un ballon, apprendre à
sauter, se familiariser avec
l’eau… Vers 6-7 ans, ils
peuvent s’inscrire à des
initiations au sport, avant
d’opter, vers 10-15 ans,
pour la pratique classique.
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
SES ENVIES
3lÉCOUTER
ORÉDIA
1l
S’INFORMER
SUR LES
SPORTS
Aime-t-il l’eau, la nature,
les jeux de balle? Préfère-t-il
jouer seul ou en équipe?
A-t-il envie de pratiquer un
sport qu’il a découvert à
l’école? Veut-il faire comme
les copains ou comme
les sportifs à la télé?
Pour trouver le sport qui
lui conviendra le mieux,
il est important d’écouter
ses goûts et ses envies.
Rappelez-lui aussi que
le sport demande des efforts,
mais que l’important n’est
pas d’être le premier mais
de participer et de progresser
à son rythme…
PRENDRE EN
COMPTE SON
4l
TEMPÉRAMENT
5l
Votre médecin traitant,
ou un médecin du sport,
peut vous conseiller en
fonction de la morphologie
de votre enfant et de son
état de santé (scoliose,
surpoids…). Il vérifiera
aussi l’absence de
contre-indication au sport
et établira un certificat
médical, nécessaire pour
s’inscrire dans la plupart
des clubs.
6l
PHOTONONSTOP
CONSULTER
SON MÉDECIN
LE LAISSER
CHANGER D’AVIS
Votre enfant peut se
tromper. Si le sport qu’il a
commencé ne lui plaît
plus, interrogez-le sur
ses raisons : est-ce une
première impression,
un découragement
temporaire ? A-t-il besoin
d’être rassuré ou aidé
sur un point particulier ?
Si ce sport ne lui convient
véritablement pas, inutile
de le forcer. Laissez-le
tenter autre chose :
le sport doit rester
un plaisir.
Rien de grave : n’insistez
pas. Proposez-lui d’autres
activités pour bouger,
car c’est essentiel pour
la santé ! Par exemple :
marcher plus souvent, se
balader en forêt le weekend, jouer au ballon, faire
du vélo en famille…
PHOTONONSSTOP
Il est important de proposer
à votre enfant un sport
dans lequel il se sentira à
son aise. Écoutez-le. Par
exemple, si vous estimez,
parce qu’il est timide, qu’un
sport collectif peut l’aider
à s’insérer, sachez tout
de même que s’il se sent
forcé, il risque de se replier
davantage sur lui-même.
Dans ce cas, préférez
un sport individuel
qui demande de la
concentration (tennis,
tir à l’arc…).
Si besoin, laissez-le
en essayer plusieurs.
SPORT ?
7lETPASS’ILLE N’AIME
POINT DE VUE
« L’activité physique
aide l’enfant à bien grandir »
L’activité physique joue
un rôle fondamental
dans la croissance et le
développement de l’enfant.
Elle renforce la solidité
des os, fortifie le cœur et
les poumons, et prévient
le surpoids. Aucune activité
n’est plus recommandée
qu’une autre: l’enfant
doit seulement faire ce
qui lui plaît.
Avant de se lancer, il est
essentiel de consulter
un médecin pour connaître
ses aptitudes réelles.
Dans certains cas comme
le diabète, l’asthme ou
l’obésité, l’enfant doit
prendre les précautions
que son médecin a
indiquées, et si besoin,
effectuer des séances
d’entraînement à l’effort.
Dr Gilles Daudet,
pédiatre et médecin du sport
à Lyon. Auteur de La médecine
du sport de l’enfant et de
l’adolescent, avec J.-M. Dupuis,
éd. Ellipses, 2001.
En savoir plus
À lire
Sur internet
• Votre enfant et le sport,
Michel Binder, éd. Marabout, 2008,
5,90 euros.
• À vos marques, prêts, bougez…
et sportifiez-vous ! La santé et
le bien-être par l’activité physique,
Dr Patrick Bacquaert et Dr Frédéric
Maton, éd. Chiron, 2009, 18 euros.
www.essentiel-sante-magazine.fr
Découvrez les principaux bénéfices
(psychologiques et physiques)
des sports les plus courants :
rubrique « Ma santé », « Promotion
de la santé ».
Partagez vos expériences : rubrique
« Mes forums », « Ma santé ».
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
17
Ma santé
105
millionsd’euros
Ce sont les économies
réalisées sur les médicaments
en 2009 grâce aux grands
conditionnements.
La liste des médicaments
concernés est disponible sur
www.mutualite.fr (recherchez
« Médicaments pour 3 mois »).
TABAC
Pour les adhérents des mutuelles de la Mutualité Française,
un programme d’accompagnement personnalisé par
téléphone peut également vous être proposé. Appelez
Priorité Santé Mutualiste au 39 35 (prix d’un appel local)
et indiquez le code de votre mutuelle (voir page 29).
Un site : www.tabac-info-service.fr
Sur ce site, vous trouverez des informations sur le sevrage,
des conseils, des adresses et contacts utiles. Vous y
trouverez aussi des témoignages et pourrez y faire part de
votre propre expérience.
18
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
NIE
Un numéro : le 39 89
Appelez Tabac Info Services au 39 89, du lundi au samedi,
de 9 h à 20 h (0,15 euro/min). Un spécialiste vous informera
et vous aidera à préparer votre arrêt : choisir une date,
apprendre à gérer les difficultés… Si vous le souhaitez,
vous pouvez également être suivi gratuitement par un
tabacologue. Pour cela, il vous suffit de prendre rendez-vous
au 39 89 : le tabacologue vous rappellera ensuite au moment
voulu.
TEK IMAGE
/SPL/PHA
Vous avez décidé d’arrêter de fumer, mais vous vous
posez des questions sur les moyens d’y parvenir.
Et si vous demandiez conseil à un tabacologue ?
L’Association pour la recherche
sur le cancer (Arc) et la Fnath,
association des accidentés de
la vie, publient une brochure
Cancers professionnels:
des clés pour agir*.
L’objectif: faire connaître et
reconnaître les cancers
professionnels. En France,
un cancer sur dix aurait
une origine professionnelle.
*Disponible gratuitement sur
www.arc-cancer.net et www.fnath.org
(faire une recherche par titre).
Ou sur demande : par téléphone, au
01 45 59 59 09, ou par courrier à ARC, Service
Donateurs – BP 90003 – 94803 Villejuif cedex.
LE SEXTASIES : SPL/PHANIE
Des aides
pour arrêter
CANCERS
PROFESSIONNELS
DES CLÉS POUR
AGIR
PÉTITION
NON AU BISPHÉNOL A
Le bisphénol A (BPA) est une substance utilisée dans
la composition de nombreux plastiques. Il est présent
dans les biberons, les films alimentaires, les boîtes
de conserve… Il est pourtant soupçonné de provoquer
des désordres hormonaux, de l’hyperactivité, du diabète.
En application du principe de précaution, la Ligue contre
le cancer lance une pétition en ligne pour demander
son interdiction : www.ligue-cancer.net.
Ligue contre le cancer, 14, rue Corvisart, 75013 Paris
PRÉVENTION
ASSURANCE MALADIE
Les traitements
orthodontiques
Les tarifs
des professionnels
de santé
DENTITION
CONVENTIONNEMENT
L’orthodontie permet de corriger l’alignement des
dents et des mâchoires. Au-delà d’un avantage
esthétique, ses bénéfices sur la santé sont nombreux.
Avant de consulter un professionnel de santé, mieux
vaut savoir s’il est conventionné par l’assurance
maladie et s’il pratique ou non des honoraires libres.
Les tarifs seront différents, et les remboursements
aussi. Explications.
MÉDECIN
C’est le plus souvent le
dentiste (lors d’une visite
de suivi annuel) qui
constate la nécessité d’un
traitement d’orthodontie :
dents en avant, écartées
ou qui se chevauchent…
L’idéal est de commencer
un traitement pendant
l’enfance (dès 6 ans) ou
à l’adolescence. Mais il est
tout à fait possible de
le faire plus tard, y compris
à l’âge adulte.
Mise à jour septembre 2010
LE TRAITEMENT
Le traitement dure de
9 à 30 mois et nécessite
une consultation chez
l’orthodontiste toutes les
six semaines environ. Il
peut nécessiter l’extraction
de dents saines. D’autre
part, il impose une
hygiène dentaire stricte et
d’éviter les aliments durs
ou collants.
COMBIEN ÇA COÛTE ?
Les tarifs sont libres, et
donc très variables : en
moyenne entre 600 et
1 000 euros (mais parfois
jusqu’à 2 000 euros)
pour 6 mois de traitement.
Si celui-ci démarre
avant le 16e anniversaire,
l’assurance maladie
rembourse 193,50 euros
par semestre
(6 semestres maximum).
Attention : une demande
d’entente préalable est
nécessaire.
Si l’enfant a plus de 16 ans,
il peut, dans certains cas,
bénéficier d’une prise en
charge pour un semestre.
Renseignez-vous auprès
du régime obligatoire.
La mutuelle peut, selon
votre garantie, et selon
le cas, compléter tout
ou partie de la prise en
charge. Pour les patients
bénéficiaires de la CMU
complémentaire, le tarif
maximum applicable est
de 464 euros par semestre
pour les moins de 16 ans.
Il est pris en charge à
100 %.
*Dans le cadre du parcours de soins
coordonnés, c’est-à-dire si vous
consultez votre médecin traitant ou
êtes adressé à un confrère par celui-ci.
Attention, hors de ce parcours,
l’assurance maladie ne rembourse
que 30 % du tarif de base.
**Voir le numéro de février (n° 13),
page 31.
VOISIN/PHANIE
QUI ET QUAND
CONSULTER ?
La mutuelle prend en
charge les 30 % restants
et, selon le niveau de
garantie, tout ou partie
du dépassement.
• Non conventionné : il n’a
pas adhéré à la convention
nationale, il fixe lui-même
ses tarifs. L’assurance
maladie rembourse sur
la base du tarif d’autorité,
très inférieur au tarif de
convention (par exemple,
0,61 euro pour une
consultation chez un
généraliste). Selon
la garantie souscrite, la
mutuelle peut compléter
sur la base du ticket
modérateur.
Mise à jour septembre 2010
VOISIN/PHANIE
Si le médecin, généraliste
ou spécialiste, est :
• Conventionné secteur 1 :
il applique le tarif fixé
par la convention
nationale conclue entre
l’assurance maladie et les
représentants syndicaux
de la profession.
L’assurance maladie en
rembourse alors 70 %*.
La différence est, selon la
garantie, prise en charge
par la mutuelle (hors
participation forfaitaire
de 1 euro).
• Conventionné secteur 2 :
il pratique des honoraires
libres et il est autorisé
à pratiquer des
dépassements
d’honoraires avec tact et
mesure**. L’assurance
maladie rembourse
toujours 70 % du tarif
prévu dans la convention*.
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
19
ASSURANCE MALADIE
PRÉVENTION
CONVENTIONNEMENT
DENTITION
Les tarifs
des professionnels
de santé
Les traitements
orthodontiques
«Le suivi du traitement
est essentiel »
CHIRURGIEN-DENTISTE
• Conventionné : il peut relever du secteur 1, c’est-àdire appliquer les tarifs conventionnels de l’assurance
maladie, ou du secteur 2, et il peut alors pratiquer des
dépassements d’honoraires sur les tarifs des prothèses
dentaires. Certains praticiens disposent d’un droit
permanent à dépassements. Dans tous les cas, le
remboursement par l’assurance maladie est effectué
sur la base du tarif conventionnel. Même chose pour
les mutuelles qui peuvent, selon le contrat souscrit,
apporter un complément plus important.
• Non conventionné : il est libre de ses tarifs. Le
remboursement est fixé sur la base du tarif d’autorité.
INTERVIEW DU DR ALAIN BÉRY, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE D’ORTHODONTIE.
QUELS SONT LES BÉNÉFICES DES TRAITEMENTS
ORTHODONTIQUES ?
Le sourire, mais aussi l’harmonie du visage sont
améliorés, parfois de manière spectaculaire.
Les bénéfices se mesurent aussi, à long terme, sur la
santé : meilleure mastication et donc meilleure digestion,
moins de caries, moins de pathologies de la gencive et
de l’os de la mâchoire, longévité accrue des dents…
QUELS SONT LES DIFFÉRENTS TRAITEMENTS?
LES AUTRES PROFESSIONNELS DE SANTÉ
Chaque traitement est différent d’un patient à l’autre.
Il utilise une ou plusieurs techniques associées, en
fonction des problèmes observés chez le patient. Exemple:
• le traitement multi-attaches (en métal ou en
céramique) sur la face visible des dents est le plus
rapide. Mais il est contre-indiqué en cas de surface
de dents irrégulière ou de risques de caries. Il peut
parfois être associé à une chirurgie maxillo-faciale ;
• le traitement sur la face cachée des dents est invisible
mais plus long, plus cher et contraignant (hygiène
difficile, précautions alimentaires accrues). Il est
contre-indiqué en cas d’os et de gencives fragiles ;
• les gouttières transparentes, invisibles et amovibles
durant les repas, sont chères et nécessitent une
véritable coopération du patient, qui doit les porter en
permanence, sous peine d’échec.
Sages-femmes, infirmiers, masseurskinésithérapeutes, orthophonistes, orthoptistes,
pédicures-podologues, laboratoires d’analyses :
lorsqu’ils sont conventionnés, leurs actes sont, dans
le cadre du parcours de soins coordonnés, remboursés
par l’assurance maladie (hors franchise) et
la mutuelle, selon la garantie souscrite. S’ils ne sont
pas conventionnés, le tarif d’autorité est appliqué.
À savoir : certains actes ne sont pas remboursés
par l’assurance maladie, mais ils peuvent être
partiellement pris en charge par la mutuelle.
Renseignez-vous auprès d’un conseiller.
• Avant de prendre rendez-vous
Consultez le site de l’assurance maladie : http://amelidirect.ameli.fr ; le site de l’ordre des médecins :
www.conseil-national.medecin.fr/annuaire ; ou posez
la question au secrétariat du professionnel de santé.
• Sur place
Le conventionnement est mentionné sur sa plaque
professionnelle. Dans la salle d’attente doivent être
obligatoirement affichés : les tarifs ainsi que le prix
des actes les plus courants et le montant de leur
remboursement par l’assurance maladie. Pour tout
acte dépassant 70 euros, ou à réaliser lors d’une
consultation ultérieure, le praticien a l’obligation de
délivrer un document écrit.
20
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
POURQUOI EST-IL IMPORTANT DE SUIVRE
SON TRAITEMENT JUSQU’AU BOUT ?
Mise à jour septembre 2010
Mise à jour septembre 2010
CONNAÎTRE LE SECTEUR CONVENTIONNEL ET
LES TARIFS PRATIQUÉS
Le traitement est progressif et agit sur la durée.
Même une fois l’appareil retiré, le patient doit porter
un appareil de nuit, amovible : c’est la phase dite de
contention. Elle est essentielle pour que les résultats
obtenus soient définitifs. De plus, les visites chez
l’orthodontiste sont essentielles pour la progression
du traitement puis la vérification des résultats.
POUR EN SAVOIR PLUS :
Le site de la Fédération
française d’orthodontie :
www.orthodontie-et-vous.fr.
VOISIN/PHANIE
PRÉVENTION
Le vaccin contre la grippe,
bientôt disponible
Dès les premiers jours d’automne, le vaccin contre la grippe saisonnière 20102011 sera disponible en pharmacie. Il est vivement conseillé aux personnes
de plus de 65 ans, mais aussi aux personnes fragilisées par certaines affections
de longue durée (ALD), ainsi qu’aux personnes souffrant d’asthme ou de
broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO).
Le vaccin est pris en charge à 100 % par l’assurance maladie pour ces
populations à risque. Pour les autres, la mutuelle peut, selon la garantie
souscrite, prendre son coût en charge.
HAMILTON/REA
Accident vasculaire cérébral: les signes qui doivent vous alerter
150000 personnes sont touchées, chaque année, par un accident vasculaire
cérébral (AVC). Sans prise en charge rapide, des lésions irréversibles (par exemple,
un handicap moteur) peuvent se produire. Dès les premiers symptômes, il est
donc important d’appeler immédiatement le 15. Trois signes doivent vous alerter:
la paralysie ou l’engourdissement brutal d’un côté du corps, des difficultés à parler
ou comprendre, une diminution soudaine de la vision d’un œil.
AUDITION
MUTUALISTE
CANCER :
NON AU DÉPISTAGE SYSTÉMATIQUE
Avant d’organiser un dépistage systématique,
le ministère de la Santé et des Sports doit être sûr que
ce dernier compte plus d’avantages que d’inconvénients.
C’est le cas du cancer du sein et du cancer colorectal,
qui, lorsqu’ils sont détectés tôt, ont plus de chance
d’être guéris.
Concernant le cancer de la prostate, la HAS recommande
aux médecins d’inviter les hommes à se faire dépister
au cas par cas, et à les informer des conséquences
des traitements. En effet, certaines formes de cancer
évoluent lentement. Systématiser leur dépistage
risquerait de :
• détecter des cancers précoces, qui ne se seraient
jamais déclarés du vivant de la personne, ou qui
n’auraient pas forcément évolué ;
• soumettre les patients à des traitements parfois
inutiles et aux effets secondaires non négligeables :
incontinence, troubles de l’érection…
1,4
MILLIARD D’EUROS
Ce sont les économies
réalisées en 2009 grâce
aux médicaments
génériques. Elles auraient
pu se porter à 2 milliards
si tous les assurés avaient
accepté les génériques.
Source : Mémento
Médicaments 2010, publié
par la Mutualité Française
sur www.mutualite.fr (faire
une recherche par titre).
Le réseau Audition
mutualiste propose
des solutions auditives
à des prix maîtrisés.
Vous pouvez retrouver
sur son nouveau site
www.auditionmutualiste.fr
des informations sur
les centres, les offres,
les nouveautés, les actions
de prévention…
Un moteur de recherche
(« Où nous trouver ? »)
vous permet également
de localiser le centre
le plus proche de chez vous.
Pour en savoir plus, consultez le site www.has-sante.fr
(faire une recherche : « Recommandations sur
le dépistage du cancer de la prostate »).
HAS, 2, avenue du Stade de France,
93218 Saint-Denis La Plaine cedex. Tél. : 01 55 93 70 00.
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
21
MEYER/TENDANCE FLOUE
Notre vie
ROPÉENNE
ANNÉE EUcia
É PROCLAretMéÉE
le.
2010 A ÉTntr
so
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de la lutte co
SANTÉ
a
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LES DE
INÉGALITÉS SOCIA
22
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
CONTRIBUER
À LA LUTTE
CONTRE LES
INÉGALITÉS
SOCIALES
DE SANTÉ
LONGTEMPS SALUÉE POUR LA QUALITÉ
DE SON MODÈLE DE PROTECTION SOCIALE,
la France doit aujourd’hui faire face à un développement
croissant des inégalités de santé. Les aides publiques ne
suffisent plus à les réduire, et des initiatives individuelles
ou collectives se mettent en place, montrant qu’il est
possible d’agir !
L’
espérance de vie des Français
augmente régulièrement, mais
elle varie selon la catégorie
sociale à laquelle ils appartiennent. Ainsi, la différence d’espérance de vie
est de sept ans entre les ouvriers et les
cadres supérieurs. Alors même que ces
deux catégories disposent d’un emploi, d’un
logement et sont insérées socialement. Pire
encore: les inégalités sociales de santé ne
cessent de s’accroître. Et on annonce une
baisse des dépenses publiques alors même
que des études récentes montrent qu’une
baisse des budgets sociaux se traduit systématiquement par une augmentation des
dépenses de santé, voire de la mortalité.
atalité!
Les inégalités sont devenues plus importantes en France que dans d’autres pays
européens. À tel point qu’elles sont inscrites dans les priorités des agences régionales de santé (ARS) récemment mises
en place. La France a des progrès à faire
en matière d’égalité des chances devant la
santé. C’est en tout cas ce qui ressort du
récent rapport du haut conseil de la santé
publique « Les inégalités sociales de
santé : sortir de la fatalité ».
Les déterminants socio-économiques
sont avancés comme étant les principales
causes de production de ces inégalités. Ils
touchent à des domaines qui paraissent a
priori éloignés de celui de la santé : l’éducation, l’accès à l’emploi, les conditions de
travail, l’âge de la retraite, la politique de
logement, les relations sociales… Pour
lutter contre ces inégalités face à la mort,
à la maladie, au handicap et à l’accès aux
soins, des politiques publiques se mettent
en place, mais elles ne suffisent pas. Des
initiatives privées, les accompagnent et
sont devenues indispensables si l’on veut
réduire les inégalités sociales de santé.
• www.apriles.net :
l’Agence des pratiques
et initiatives locales
recense les actions
sociales entreprises
dans différents
domaines.
Tél. : 01 44 07 02 52.
• www.fapil.net :
le site de la Fédération
des associations
et des acteurs pour la
promotion et l’insertion
par le logement permet
de se renseigner sur les
agences immobilières
à vocation sociale.
Tél. : 01 48 05 05 75.
• www.centre-alco.org :
toutes les activités du
centre interculturel
de documentation et de
ressources, l’actualité
des animations et
ateliers de médiation
culturelle.
Tél. : 03 22 69 65 00.
3,5 millions
de personnes sont non ou
mal logées en France
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
23
Notre vie
Accès à l’éducation
“
“
Redonner
aux élèves
l’estime de soi
ZIR/SIGNATURES
“
Marie-Martine Lombard, chargée de mission
organisation, méthode, communication,
conseil général de la Drôme.
Accès à un logement décent
“
Offrir aux
plus démunis
l’occasion de partir
d’un bon pied
“
Le quartier du Plan était un espace
hérissé de barres de béton. En 2008, les
travailleurs sociaux de la ville ont identifié
une dizaine de femmes isolées, alternant
travail précaire et minima sociaux.
Aidées par le conseil général, ces femmes
ont bénéficié d’une formation horticole
et ont replanté des massifs de verdure.
« Avec l’aide d’un peintre décorateur, les
participantes ont aussi agrémenté des
halls d’immeubles de fresques colorées,
explique Marine-Martine Lombard.
Cette action, qui améliore les conditions
de vie du quartier, a permis à ces femmes
de se prouver qu’elles étaient capables
d’agir et de créer du lien social. »
Cyril Jouet, propriétaire de plusieurs
logements confiés en location à une agence
immobilière à vocation sociale (AIVS), Rouen.
P. BARD /SIGNATURES
24
Mhammed El Hiba, directeur du centre
interculturel Alco, Amiens.
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
Issu d’un milieu ouvrier, Cyril a connu
pendant de longues années le logement
précaire. Il a tout de même pu faire
des études de commerce et, aujourd’hui,
il conjugue réussite professionnelle et
engagement social. « Lorsque j’ai eu les
moyens d’investir, je me suis rappelé
ma vie d’avant, et j’ai voulu proposer aux
plus défavorisés un logement à un prix
inférieur de 20 à 40 % à celui du
marché. » Propriétaire de plusieurs biens,
Cyril les loue via la Nouvelle Régie 76,
une agence immobilière à vocation
sociale (AIVS) basée à Rouen. Ces
logements sont situés à Elbeuf, ville
sinistrée par l’effondrement de la filière
textile. Ses locataires ? « Des personnes
au RMI ou au RSA. Avec un logement
décent, ils sont mieux dans leur tête et
dans leur peau, et peuvent donc plus
facilement trouver un emploi. »
Depuis plus de sept ans, Alco intervient
auprès de jeunes en situation d’exclusion
scolaire temporaire. « Ces élèves de
collège sont généralement exclus pour
quelques jours en raison de violences
verbales ou physiques », précise
Mhammed El Hiba. Le centre les
accueille de 9 h à 12 h pour des cours
de rattrapage. De 14 h à 16 h, les jeunes
réalisent un exposé et le présentent
devant la classe. Enfin de 16 h à 18 h,
ils aident leurs cadets des classes
primaires à faire leurs devoirs.
« L’exclusion contribue à démobiliser
ces élèves et les laisse seuls dans
la rue… poursuit le directeur du centre.
L’initiative d’Alco les responsabilise,
évite un dangereux “décrochage” et
leur redonne l’estime de soi. »
F. LEVILLAIN/SIGNATURES
Grâce aux
femmes, le quartier
du Plan de Valence
reprend des
couleurs
“
Accès à des conditions
de vie et un environnement
satisfaisant
Accès à l’égalité
des chances
Accès aux soins
et à la prévention
“
“
ACHDOU/URBA IMAGES
Accès à l’emploi
“
Rebondir
au service des
besoins de santé
de la région
“
Depuis le début d’année, l’Apec
expérimente, avec plusieurs entreprises,
un dispositif d’embauche sans CV.
« L’objectif est d’écarter tout risque de
discrimination. L’annonce consiste
en un questionnaire de 15 à 30 points
invitant le candidat à réagir sur des
situations professionnelles concrètes »,
explique Élisabeth Shemtov. Les retours
des postulants et des recruteurs
s’avèrent positifs. Pour les premiers,
ce dispositif garantit l’égalité
des chances. Les seconds y voient
l’opportunité de détecter des profils
originaux, qui constituent une richesse
pour l’entreprise.
Carole Soulard, coordinatrice emploi,
association Parenthèse, Toulaud.
L’association Parenthèse a engagé il y a
deux ans un projet original. Objectif :
réinsérer des personnes en difficulté, tout
en répondant aux besoins de santé de la
région. « Nous accueillons des personnes
sans travail depuis environ un an et nous
leur proposons un emploi en contrat aidé
en maisons de retraite. Elles bénéficient
simultanément d’une préparation au
concours d’entrée à la formation d’aidesoignant, commente Carole Soulard.
Cette action leur permet de rebondir et
aide le département, l’Ardèche, à faire
face à la pénurie d’aides-soignants. »
Les mutuelles animent un système
de solidarité et de prévoyance assurant
l’accès à des soins de qualité à leurs
adhérents, à l’exemple du développement
de garanties adaptées à leurs
besoins et de l’information santé leur
permettant de prendre soin de leur santé
et celle de leurs proches. Et aussi
l’accompagnement social pour aider les
adhérents confrontés à des difficultés
financières, les informer sur leurs droits
ou démarches à accomplir, participer
au financement des soins coûteux, les
accompagner en leur apportant une
expertise et des services.
BURGER /PHANIE
R. KLUBAY/SIGNATURES
“
Élisabeth Shemtov, directrice générale
adjointe de l’Association pour l’emploi
des cadres (Apec).
Les mutuelles,
acteurs majeurs
de l’économie
sociale
“
Le recrutement
sans CV :
un gage d’équité
et de richesse pour
l’entreprise
Afin de préserver l’anonymat des personnes
aidées, les photos de ce dossier ne sont pas
celles des associations citées.
Dossier réalisé par Cyrille Desombre
En savoir plus
Sur internet
• www.leciss.org : le collectif interassociatif sur la
santé. Tél. : 01 40 56 01 49.
• www.inegalites.fr : le site de l’observatoire des
inégalités. Tél. : 02 47 44 63 08.
• www.hcsp.fr : site du haut conseil de la santé
publique propose notamment en téléchargement
le rapport « Les inégalités sociales de santé :
sortir de la fatalité ». Tél. : 01 40 56 79 80.
• www.halde.fr : la haute autorité de lutte contre
les discriminations. Tél. : 08 1000 5000.
• www.essentiel-sante-magazine.fr
Faites part de vos initiatives dans
« Mes forums », « Ma santé ».
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
25
F. BENAGLIA/ILLUSTRISSIMO
Notre vie
En France, 3,6 millions
de personnes ont à peine
7 euros par jour pour
vivre. Pour les aider à
s’en sortir, les épiceries
sociales et solidaires
se multiplient. Leur
credo : « Pas d’assistés,
que des acteurs ! »
Épiceries sociales et solidaires,
mode d’emploi
L
es épiceries sociales et solidaires
proposent en libre-service des
produits alimentaires et, parfois,
des produits d’hygiène, des cosmétiques, des jouets… Le tout à faible
coût : environ 10 à 20 % du prix habituel.
Ces épiceries ont en effet pour objectif
d’apporter une aide matérielle, tout en préservant la dignité de chacun (lire le point
de vue). Elles sont aussi des lieux
d’échanges, où sont organisés des ateliers
et des animations pour rompre l’isolement
et créer un cadre de solidarité active.
Des clients
à durée déterminée
Seules les personnes en situation précaire
peuvent faire leurs achats dans les épiceries
sociales. Admises sur des critères socio-économiques et familiaux, elles peuvent accéder
à l’épicerie pour une durée déterminée: généralement, de trois à six mois, mais cela peut
aller jusqu’à deux ans. Les économies réalisées sur le budget alimentaire doivent leur
permettre de réaliser un projet: par exemple,
faire réparer leur voiture, effacer une dette ou
offrir des vacances à leur famille.
26
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
Que sont ces épiceries
d’un nouveau genre?
Qu’elles soient «sociales», c’est-à-dire nées
d’une initiative municipale, ou «solidaires»,
c’est-à-dire d’origine associative, ces épiceries impliquent un ensemble de partenaires
et de financements publics, associatifs et
privés. Il en existe près de 500 en France,
avec chacune leur mode de fonctionnement. Pour trouver leurs coordonnées ou
créer une nouvelle épicerie, adressez-vous
à votre mairie et/ou l’Association nationale
de développement des épiceries solidaires
(Andes), un contact indispensable pour
entrer dans la démarche.
POINT DE VUE
« 95 % des personnes
souhaitent payer »
www.essentiel-sante-magazine.fr
Le succès des épiceries sociales
et solidaires montre que la précarité
s’étend à de nouvelles couches
de la population, en ville comme à la
campagne. La plupart des personnes
concernées ne pensaient pas devoir
recourir un jour à l’aide alimentaire.
Ne plus pouvoir nourrir leur famille
du jour au lendemain porte atteinte
à leur estime de soi… C’est pourquoi
95 % de ces personnes refusent
l’assistanat. Elles veulent payer,
à hauteur de leurs moyens, pour garder
leur dignité. Les épiceries solidaires
leur proposent en plus un accueil
convivial, une écoute, et des activités
pour rompre leur isolement.
retrouvez plus d’informations et de témoignages,
rubrique « Notre vie », « Solidarité », et partagez vos
expériences, rubrique « Mes forums », « Notre vie ».
Claire Salomon, responsable
du pôle Animation à l’Andes
Véronique Vidalou
En savoir plus
Association nationale de développement
des épiceries solidaires (Andes)
7, rue de Domrémy, 75013 Paris. Tél.: 0144240930.
Site : www.epiceries-solidaires.org
EN CAS
D’URGENCE
Vous cherchez une crèche,
un jardin d’enfants ou une
assistante maternelle ?
Pour vous aider à trouver
une solution près de chez
vous, la Caisse nationale
des allocations familiales
a créé un site internet :
www.mon-enfant.fr.
Un simulateur vous permet
même de calculer le coût
de revient de la garde.
Réseau
professionnel
Accompagner les entrepreneurs handicapés
Chaque année, plus de 3 000 personnes en situation de
handicap créent leur entreprise. Elles se confrontent
trop souvent aux a priori des investisseurs, des partenaires
et des clients potentiels. Pour les aider à développer leurs
projets, Didier Roche, entrepreneur non-voyant, a créé
un réseau : l’Union professionnelle des travailleurs
indépendants handicapés (UPTIH). Au programme :
un accompagnement personnalisé, des rencontres et
débats, des contacts professionnels, etc.
Pour en savoir plus : UPTIH, 10, rue aux Ours, 75003 Paris.
Tél. : 01 42 71 08 68. Site internet : www.uptih.fr.
ICE
PHOTONONSTOP
PLAINPICTURE
MODES DE GARDE
TROUVEZ
UNE SOLUTION
En cas d’accident,
les services d’urgence
peuvent avoir besoin
de contacter l’un de vos
proches pour obtenir
des informations
médicales (allergies,
médicaments,
antécédents…).
Pour savoir qui est
la personne à
appeler parmi tous
les contacts du
répertoire de votre
téléphone, il suffit
d’ajouter devant
son nom les lettres
ICE (In Case of
Emergency).
Enfin, assurezvous que cette
personne connaît
vos antécédents
médicaux.
INFORMATIONS PERSONNELLES
CONNAÎTRE SES DROITS, LES DÉFENDRE, SE PROTÉGER
Vous recevez souvent des publicités par courrier, par mail ou sur
votre téléphone portable ? Vous êtes exaspéré par les démarcheurs ?
Vous n’arrivez pas à supprimer des informations personnelles sur
un site internet ?
Pour vous aider à connaître vos droits et à les exercer, la Commission
nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) met à votre
disposition sur son site internet www.cnil.fr de nombreux outils :
dossiers d’information, modèles de courrier, plainte en ligne, etc.
Une permanence juridique est également assurée par téléphone au
01 53 73 22 22, du lundi au vendredi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h.
Cnil, 8, rue Vivienne, CS 30223, 75083 Paris cedex 02.
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
27
Harmonie et vous
• Assurance santé
et prévoyance :
proposer des garanties
adaptées aux besoins
des adhérents et les aider
à préparer l’avenir.
• Prévention :
informer et former les
adhérents pour qu’ils
puissent prendre soin
de leur santé et de celle
de leurs proches.
• Accompagnement :
aider les adhérents
confrontés à des difficultés
financières, les informer
sur leurs droits ou
les démarches à accomplir,
participer au financement
des soins coûteux,
les accompagner en leur
apportant une expertise
et des services.
La Smar
rejoint
Harmonie Mutuelles
LA SMAR*, mutuelle de la fonction publique, dont 60 %
des adhérents sont des salariés du ministère de l’Agriculture,
rejoindra Harmonie Mutuelles le 1er janvier 2011.
DR
Nos 3 métiers
S
econde mutuelle de la fonction
publique à adhérer à Harmonie
Mutuelles, la Smar devient la cinquième composante du groupe
aux côtés d’Harmonie Mutualité, de Prévadiès, de Mutuelle Existence et de la
MNAM**. Parmi les raisons de ce choix : le
réseau de proximité de l’union et son offre
de services, et aussi, bien sûr, son adhésion aux orientations stratégiques d’Harmonie Mutuelles, qui viennent d’être
adoptées par les assemblées générales de
l’ensemble des composantes et qui reposent sur la volonté « d’accompagner les
adhérents tout au long de leur vie et de les
aider face aux aléas de l’existence ». L’entrée de la Smar, qui rassemble 72 000 personnes, dans le groupe portera à plus de
4 millions le nombre de personnes couvertes en complémentaire santé par Harmonie Mutuelles.
*Société de secours mutuels du personnel du ministère
de l’Agriculture et du Ravitaillement.
**Mutuelle nationale de l’aviation marine.
28
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
Harmonie Mutuelles en chiffres
• plus de 4 millions de personnes
protégées en complémentaire santé,
dont 57 % individuellement et 43 % par
l’intermédiaire de leur entreprise ;
• près de 500 000 personnes gérées
au titre du régime social des
indépendants (RSI) ;
• 33 000 entreprises adhérentes
• 3 700 collaborateurs
• 280 agences
PRIORITÉ SANTÉ
MUTUALISTE
Accompagner
les personnes
dépendantes
DR
Comment organiser le maintien à domicile au retour
d’une hospitalisation ou lorsque l’on est confronté
à une perte d’autonomie? Comment trouver
un établissement d’hébergement pour vous ou
l’un de vos proches? Priorité Santé Mutualiste
vous propose un service d’accompagnement
personnalisé par téléphone.
MÉTIER
Le conseil
par téléphone
En appelant Priorité Santé
Mutualiste, vous pourrez
bénéficier d’une série de
rendez-vous téléphoniques
avec un conseiller, expert
des questions sociales et
familiales. Lors de votre
premier entretien, celui-ci
vous écoutera et vous
questionnera pour identifier
vos problèmes et détecter
vos besoins.
Une écoute attentive, une bonne maîtrise des outils
informatiques, une connaissance pointue des garanties, des
règles de gestion, des procédures de la mutuelle… autant de
compétences nécessaires pour gérer les appels des adhérents.
« Nous répondons à toutes sortes de questions sur les prestations
(prise en charge, remboursement, délai de versement…),
la gestion des garanties (changement de situation familiale,
professionnelle…), les cotisations (mode de règlement, difficulté
de paiement…) », explique Christine Rolland, chargée des appels
au pôle téléphonique de la Mutuelle nationale de l’aviation marine
(MNAM) à Brest. Sa formation lui permet d’identifier les besoins
des adhérents et de leur apporter des réponses adaptées.
Les centres d’appels traitent les demandes d’adhésions, prennent
les rendez-vous pour les conseillers mutualistes, renseignent
sur les professionnels de santé pratiquant le tiers payant,
les dépassements d’honoraires…
Brigitte Imber
AIDE AU CHOIX D’UN
ÉTABLISSEMENT
Lorsque le maintien à
domicile s’avère difficile,
votre conseiller vous
accompagne dans le choix
AIDE À L’ORGANISATION d’un établissement. Il vous
DU MAINTIEN À DOMICILE guide également dans vos
démarches et vous indique
Pendant une à plusieurs
les aides financières
semaines, selon votre
auxquelles vous avez droit.
situation, votre conseiller
vous informera sur
vos droits. Mieux: il vous
LE SUIVI
aidera à identifier vos
Une fois le programme
besoins d’aides et il vous
terminé, votre conseiller
accompagnera dans
vous proposera
vos démarches (par
deux rendez-vous de suivi,
exemple auprès des centres un mois puis trois mois
locaux d’information et
après, pour faire le point
de coordination
avec vous sur l’avancement
gérontologique) ou
de vos démarches.
il vous orientera vers
Brigitte Imber
EN PRATIQUE
Mise à jour septembre 2010
L’écoute au cœur du métier
« Lorsqu’un adhérent nous appelle, poursuit Christine Rolland,
nous consultons son dossier, nous l’écoutons et, si besoin,
nous reformulons sa demande, pour être certains de l’avoir bien
comprise. Nous apportons toujours une réponse précise et
complète. Si, la plupart du temps, elle est immédiate, elle peut
parfois nécessiter des recherches. Nous rappelons alors
l’adhérent ultérieurement pour lui donner l’information qu’il attend
ou le mettre en relation avec les interlocuteurs appropriés.
Notre objectif, vis-à-vis de nos adhérents, est de leur donner
satisfaction. C’est un métier très valorisant, surtout quand,
à la fin de nos échanges, ils nous remercient pour notre accueil. »
des interlocuteurs
spécialisés dans
l’aménagement du
logement et les organismes
qui peuvent aider à leur
financement.
Appelez le 39 35 (prix d’un appel local), du lundi au
vendredi de 9 h à 19 h, et communiquez le code
à 4 chiffres* de votre mutuelle.
*Pour les adhérents Prévadiès : 4291 ; Harmonie Mutualité : 6295 ; MNAM : 6209 ;
et Mutuelle Existence : 3248.
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
29
PRIORITÉ SANTÉ
MUTUALISTE
FORUM
Accompagner
les personnes
dépendantes
DR
« Un suivi individuel
pour chacun »
s
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s
Le
G
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L
B
U
D
ISABELLE ROCHEBOIS, ASSISTANTE
SOCIALE AU CENTRE DE CONTACT PSM
QUELLES SONT LES ATTENTES EXPRIMÉES?
Les familles attendent de notre part une écoute
bienveillante, sans jugement. Elles ont besoin de prendre
du recul et de se déculpabiliser à l’idée de placer un proche
dans un établissement. Celles qui sont déjà engagées dans
des démarches de maintien à domicile souhaitent obtenir
une confirmation ou un complément d’information sur une
démarche qui leur apparaît difficile à mettre en œuvre.
QUELLES SONT LES DIFFÉRENTES ORIENTATIONS
PROPOSÉES?
Tout d’abord, le Centre local d’information et de
coordination (Clic) du territoire de l’adhérent ou la Maison
départementale des personnes handicapées (MDPH)
pour l’évaluation – ou la réévaluation – des aides sociales.
En cas de maintien à domicile, les interlocuteurs sont
le Centre communal d’action sociale (CCAS), le conseil
général pour l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA)
et, bien sûr, le médecin traitant. Pour une hospitalisation,
nous orientons vers le médecin du service pour un avis
médical et/ou vers l’assistante sociale pour les démarches
administratives relatives à l’APA. Si un maintien à domicile
n’est pas envisageable, nous aidons et accompagnons les
personnes dans les démarches à entreprendre pour choisir
un établissement adapté à leur situation et à leurs besoins.
Mise à jour septembre 2010
COMMENT ASSUREZ-VOUS LE SUIVI?
Un premier rendez-vous téléphonique permet de faire
le point sur la situation de la personne. Elle bénéficie
ensuite d’un suivi individuel avec un dossier personnel,
confidentiel, mis à jour au fur et à mesure de l’évolution de
sa situation. L’accompagnement s’arrête lorsque l’adhérent
a obtenu toutes les informations qui lui sont nécessaires
ou lorsqu’un professionnel du secteur médico-social de
proximité prend le relais.
30
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
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retrouvez votre
magazine, et même plus, avec, chaque
semaine, de nouveaux articles dans les
rubriques « Ma santé » et « Notre vie ».
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numéros d’Essentiel Santé Magazine.
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• Parents, ados : faire face
aux addictions
VOS
• Choisir un sport pour
ES
TÉMOIGNnoAG
(et avec) son enfant
s
de
À l’occasion
prochaines enquêtes,ueillir
• Des initiatives pour lutter
les
cia
so
nous souhaitons recur
contre les inégalités
des témoignages po
de santé
un article sur le choix
les
d’un équipement optique.
• Les épiceries socia
ZOOM SUR…
• L’information santé : comment identifier les
« bons » sites internet de santé ? (rubrique
« Prévention »)
• Sports pour enfant : leurs principaux
bénéfices (rubrique « Prévention »)
• Et encore plus d’adresses, de contacts et de
témoignages sur les sujets du magazine…
QUESTIONS / RÉPONSES, COURRIER DES LECTEURS
« Quelle sera la prise en charge de ma mutuelle
si je suis hospitalisée ? Est-ce qu’elle me
remboursera de tous mes frais ? »
Maryline G., Nice (06)
Selon votre garantie, si vous
êtes hospitalisée, votre mutuelle
complétera en totalité ou
en partie les frais qui n’auront
pas été couverts par votre
régime obligatoire, à l’exception
des forfaits instaurés par le
gouvernement sur les médicaments
et sur certains actes médicaux,
ainsi que les franchises sur
les boîtes de médicaments ou
les transports.
Il faut savoir qu’en dehors du coût des
soins médicaux et de l’hébergement
(ticket modérateur sur les frais de
séjour et honoraires de surveillance),
une hospitalisation engendre d’autres
dépenses qui ne sont – le plus souvent – prises en charge que partiellement. C’est le cas des consultations,
pré- et postopératoires du chirurgien,
de l’anesthésiste, dépassements d’honoraires (systématiques dans certaines spécialités), médicaments prescrits, forfait journalier hospitalier, forfait
de 18 euros sur les actes médicaux
supérieurs ou égaux à 91 euros ou
dont la cotation (coefficient K) est
égale ou supérieure à 50. Mais aussi :
séances de rééducation, séjour en centre postopératoire, frais de transport,
chambre particulière et frais dits « de
confort » : télévision, téléphone, frais
d’accompagnants.
«Ma conjointe est gravement malade et j’aimerais
pouvoir lui consacrer plus de temps, mais mon
métier ne me le permet pas. Pouvez-vous me
dire s’il existe des aides spécifiques dans
ma situation? »
RÉACTIONS
À CHAUD…
Alzheimer
Votre page alzheimer m’a arrêtée.
Je déplore souvent le silence total qui
est fait sur la maladie. Terrible aussi
l’incurabilité de Parkinson. Je suis
victime de ce fléau et ce qui manque
le plus, c’est le bénévolat presque
inexistant et qui pourrait nous aider
à vivre mieux de temps en temps.
Suzanne H.
Sur le bruit
Dans l’article publié dans le numéro
de juin, vous ne précisez pas – dans
votre schéma sur les niveaux de bruit –
les durées au-dessus desquelles le
bruit devient intolérable. Cela m’aurait
pourtant semblé utile.
Gérard D.
Réponse de la rédaction
Effectivement, le format du journal ne
nous permet pas toujours de donner
toutes les informations utiles, qui
trouvent souvent leur prolongement
sur le blog du journal. Si cela vous
intéresse, il faut savoir, par exemple,
qu’un bruit de 85 décibels devient
dangereux pour l’audition au bout de
2 heures, un bruit de 90 décibels au
bout de 30 minutes, alors qu’un bruit
de 110 décibels devient intolérable
au bout de 30 secondes et qu’un bruit
de 120 décibels et plus se traduit par
une douleur immédiate.
Jérôme K., Azay-le-Rideau (37)
POUR NOUS
CONTACTER
Il existe des aides financières
sur lesquelles vous pouvez
vous renseigner auprès de la
maison du handicap la plus
proche de chez vous, qui pourra
vous indiquer si vous pouvez
en bénéficier.
Elle pourra également vous informer sur
les autres aides auxquelles vous pouvez prétendre. Sachez qu’il existe un
congé de soutien familial qui permet
– sous certaines conditions – de suspendre son activité pour s’occuper
d’un proche malade.
En tant qu’aidant familial, vous pouvez
aussi bénéficier, sous conditions de
ressources, d’une affiliation gratuite
à l’assurance vieillesse du régime
général.
SUR LE BLOG
www.essentiel-sante-magazine.com
PAR COURRIEL
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PAR COURRIER
8, boulevard de Beaumont CS 11241 - Rennes cedex
Essentiel Santé Magazine - septembre 2010
31
À PARTIR DE
*Prix conseillé pour l’achat d’une monture de la collection WWF (sélection présentée en magasin) équipée de deux verres unifocaux indice 1,5 organiques blancs durcis, diamètre standard et correction
-6/+6, cyl 2, et d’une monture de la collection 2ème Paire WWF (sélection présentée en magasin) équipée de deux verres unifocaux indice 1,5 organiques durcis blancs, diamètre standard et correction
-6/+6, cyl 2 ou teintés catégorie 3 diamètre standard et correction -5/+5, cyl 2. Les deux équipements sont à correction identique. Offre valable dans les magasins participant à l’opération jusqu’au 30 août
2011 et non cumulable avec d’autres offres, promotions et avantages. Dans la limite des stocks disponibles. Visaudio SAS- RCS Paris B 492 361 597 au capital social de 140 000 euros.
Préserver leur vue
et leur avenir
PACK
À SA VUE
129
€*
Les Opticiens Mutualistes ont conçu pour les enfants de 6 à 10 ans le Pack 2 PAIRES WWF À SA VUE.
Pour votre enfant, 2 paires de lunettes de marque WWF :
La première, issue de la collection WWF est équipée de 2 verres correcteurs blancs,
La seconde, à choisir parmi la collection 2ème Paire WWF est équipée, selon votre choix de 2 verres
correcteurs blancs, permettant ainsi à votre enfant d’avoir une paire de secours en cas de casse ou
de perte, ou de 2 verres correcteurs solaires afin que votre enfant bénéficie d’une paire de lunettes
à sa vue en toutes circonstances et d’une véritable protection face au soleil.
Les montures WWF sont distribuées EN EXCLUSIVITE dans le réseau Les Opticiens Mutualistes.