Résumés et Programme - Université Abderrahmane Mira

Transcription

Résumés et Programme - Université Abderrahmane Mira
Préambule
La
journée
d’étude
sur
la
Zoologie
Appliquée
et
l’Ecophysiologie Animale organisée par le Laboratoire de Zoologie
Appliquée et d’Ecophysiologie Animale, est un événement annuel qui
se veut être un point de rencontre et de dialogue entre tous les
chercheurs affiliés au LZA (Enseignant chercheurs, Doctorants;
Magisters, Masters 2 et Ingénieurs) en plus d’invités de choix dans les
domaines intéressants le laboratoire.
Les journées ont pour objectifs de faire le point sur les résultats
et bilans de recherches de chaque chercheur. La rencontre sera un
cadre de concertation et d’assistance à la recherche.
Chaque année une espèce animale est mise en évidence pour son
intérêt dans le domaine pratique et appliquée. Cette année le choix est
portée sur le Cincle plongeur, Cinclus cinclus (Aves, Cinclidés).
Pour le Comité d’organisation JELZA 201 3
Pr. Riadh MOULAÏ
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Programme de la Journée d’Etude
sur la Zoologie Appliquée et
l’Ecophysiologie Animale
Le 25 Juin 2013
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25 juin 2013
08h30 : Accueil et Inscription des Participants.
09h00 : Allocution d’ouverture
 Directeur du Laboratoire de Zoologie Appliquée et d’Ecophysiologie Animale
(L.Z.A) : Pr. Riadh MOULAÏ
 Présentation du Cincle plongeur, Cinclus cinclus (Aves, Cinclidés) :
Mr Abdelaziz Franck BOUGAHAM
Thème 1 : Faune terrestre
1ère Séance
Président : Mme Samira BENHAMICHE-HANIFI (LZA, U. Béjaia)
Rapporteur : Mme Rachida GHERBI-SALMI (LZA, U. Béjaia)
09h30: CHELLI A. (LZA, U. Bejaia), étude bioécologique des coccinelles dans des
milieux agrumicoles et forestiers
de la grande Kabylie et étude du
comportement alimentaire de Coccinella algerica face au puceron noir de la
fève Afis fabea.
09h45: GHERBI-SALMI R. et DOUMANDJI S. (LZA, U. Béjaia), Variation
annuelle du régime alimentaire des poussins du Héron garde-bœufs dans la
basse vallée de la Soummam des années (1998 et de 2006 à 2008).
10h00: BOUGAHAM A. F., MOULAÏ R. et O’HALLORAN J. (LZA, U. Béjaia),
Écologie trophique de la Bergeronnette des ruisseaux Motacilla cinerea dans la
région de Bejaia (Algérie).
10h15: BENHAMICHE-HANIFI S. et MOULAÏ R. (LZA, U. Béjaia), Impact de la
population des Goélands leucophées (Larus michahellis) sur la flore de l’îlot
d’El Euch situé sur la côte ouest de Bejaia (Algérie).
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10h 30: AISSAT L. AKOUCHE Z., BOUYAHMED H. et MOULAÏ R. (LZA, U.
Béjaia), Fauna Diversity of Petit Cavallo Island (Jijel, Algeria).
10h45: AIT HABIB S., BOUDJEMAA L., BOUGAHAM A. F. et MOULAÏ R.
(LZA, U. Béjaia), Données préliminaires sur le régime alimentaire du Cincle
plongeur (Cinclus cinclus) dans la région des Babors occidentale (Bejaia,
Algérie).
11h00: REMINI L. et MOULAÏ R. (LZA, U. Blida), Aperçu sur la diversité des
papillons de jours dans le parc zoologique d’Alger.
11h15: SAIDI A., BERKANE S. et MOULAÏ R. (LZA, U. Béjaia), Les papillons de
jours sont ils influencés par la diversité florale ? Cas d’un matorral au Parc
national de Gouraya (Bejaia).
11h30 : Débat
Thème 2 : Faune des milieux aquatiques
dulçaquicoles
2ème Séance
Président : Dr. Fatah ZOUGGAGH (LZA, U. Bouira)
Rapporteur: Mr. Seddik BACHIR (LZA, U. Bejaia)
11h45: MANSOURI D., BENAMIROUCHE C., HADID T., MOUSSAOUI M.,
BACHA M. et RAMDANE Z.
(LZA, U. Bejaia),
Structure et
fonctionnement des communautés ichtyologiques du bassin versant de la
Soummam ; Influence de l’environnement sur la dynamique et les
performances de l’ichtyofaune : Cas de l’Anguille d’Europe (Anguilla
anguilla L.1758).
12h00: AMALOU Djamel et MOULAÏ R. (LZA, U. Bejaia), Ichtyofaune des eaux
continentales de la région de Bejaia (Algérie) : Diversité et distribution
spatiale.
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12h15: BACHIR S., DOUMANDJI S. et LOUDIA Y. (LZA, U. Bejaia), Statut et
distribution des populations de loutre d’Eurasie (Lutra lutra l.) en Kabylie de
Sebaou (nord d’Algérie).
12h30: BELKACEM R. et BACHIR S., (LZA, U. Bejaia), Premières données sur
l’écologie trophique des populations de la loutre d’Europe dans le golf de
Bejaia.
12h45: ZOUGGAGH F. (LZA, U. Bouira), Model d’une typologie des zones
humides d’eaux courantes Algérienne : Cas du réseau hydrographique de la
région de Bejaia.
13h00: Débat
13h15: Déjeuner
Thème 3 : Faune marine et Ecophysiologie animale
3ème Séance
Président : Dr. Zohir RAMDANE (LZA, U. Bejaia)
Rapporteur : Melle Djamila IDER (LZA, U. Bejaia)
14h15: BETATACHE ALIK O. (LZA, U. Bejaia), La sensibilisation sur l’État du
Stock et le Repos Biologique du Poisson.
14h30: IDER Dj., ICHALAL K. et RAMDANE Z. (LZA, U. Bejaia), Etude de la
relation taille-poids et du coefficient de condition chez deux espèces de
poisson provenant de la ferme aquacole d’azeffoune (Algérie).
14h45: ICHALAL K., IDER Dj. et RAMDANE Z. (LZA, U. Bejaia), Etude de l’âge
et de la croissance de la daurade provenant de la ferme aquacole d’azeffoune
(Algérie).
15h00: RAMDANE Z. (LZA, U. Bejaia), Les parasites des poissons: indicateurs
potentiels de la biologie de leurs hôtes et de la qualité de l’environnement.
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15h15: AIT ZOURA S., AGNANA S., IDER Dj. et RAMDANE Z. (LZA, U.
Bejaia), Etude de la reproduction de Boops boops (Linné, 1758) pêchée dans
le golf de Bejaia.
15h30: AISSAT A., RAMDANE Z. et AISSAT F. (LZA, U. Béjaia), Etude de la
reproduction et de la croissance de Sarpa salpa (Linnaeus, 1758) sur les côtes
algéroises.
15h45: BENMOUHOUB-HACHEMAOUI K. et MOUHOUB-SAYAH C. (LZA, U.
Béjaia), Etude des variations de la température corporelle chez le Hérisson
d’Algérie Atelerix algirus au cours de l’automne et de l’hiver
16h00: Débat
16h15: Pause café
16h45: Recommandations et Clôture des journées (JELZA 2013)
 Election du président du comité d’organisation de la JELZA 2014 ;
 Election de la meilleure communication orale (M2, Magister et
Doctorant);
 Election de l’espèce animale mascotte de la JELZA 2014.
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Etude bioécologique des coccinelles dans des milieux agrumicoles et forestiers de la
grande Kabylie et étude du comportement alimentaire de Coccinella algerica face au
puceron noir de la fève Afis fabea.
CHELLI Abdelmadjid
Laboratoire de Zoologie Appliquée et d’Ecophysiologie Animale
Université A.MIRA de Bejaia
Nous avons recensé de l’année 2007 et la fin de l’année 2008 dans les différents
milieux lors de nos échantillonnages mensuels 18 espèces de coccinelles. Ces coccinelles se
répartissent dans dix (10) tribus appartenant à cinq (05) sous familles qui sont : les
COCCINELLINAE, SCYMNINAE, CHILOCHORINAE, COCCIDULINAE et STICHOLOTIDINAE.
Celle des COCCINELLINAE est quantitativement plus importante, avec ses 04 tribus, elle
renferme à elle seule huit (08) espèces dont cinq (05) appartiennent à la tribu des Coccinellini
La deuxième sous famille, numériquement importante après celle des COCCINELLINAE est
celle des SCYMNINAE, représentée par quatre (04) espèces appartenant à la même tribu qui est
les Scymnini.
Les deux premières sous familles sont suivies par celles des CHILOCHORINAE avec 03
espèces réparties dans deux (02) tribus et celles des COCCIDULINAE avec 02 espèces réparties
également dans deux (02) tribus et enfin la sous famille des STICHOLOTIDINAE représenté que
par une (01) espèce.
Sur les 18 espèces de coccinelles inventoriées dans cette région, 08 espèces dominent
en nombre dans nos différents échantillons mensuels, il s’agit de : Adalia decimpunctata,
Coccinela algerica, Oenopia doublieri, Psyllobora (Thea) vigintiduopunctata, Hippodamia
(Adonia) variegata appartenant à la sous famille des (COCCINELLINAE) qui est d’ailleurs
la plus représentée en nombre d’espèces suivit de la sous famille des (CHILOCHORINAE)
avec 02 espèces à savoir ,Scymnus subvillosus et Scymnus interruptus, et enfin la sous famille
des (SCYMNINAE) avec seulement une seule espéce qui est Chilocorus bipunctatus.
Nous avons pu distinguer 03 groupes de coccinelles en fonction de la proie
consommée.
- Les Ahidiphages qui se nourrissent de pucerons, c’est le groupe le plus important car il
compte 10 espèces dont la source principale de nourriture est les pucerons.
- Les Coccidiphages qui se nourrissent des cochenilles, ce groupe est relativement
important car il compte 05 espèces Coccidiphages.
- Les Mycophages qui se nourrissent de champignon est le groupe le moins représenté en
espèces car il ne compte que 03 espèces.
Au sein des coccinelles aphidiphages une coccinelle indigène Coccinella algerica est testée
sur une espèce de puceron qui Afis fabae, le puceron noir de la fève pour évaluer son potentiel
de prédation sur ce dernier. Cette étude a révélé que cette coccinelle montre une voracité
relativement importante lorsque les individus sont affamés et que le potentiel de prédation
augment sous l’effet du groupe.
Mots clés : Coccinelles - Coccinella algerica - Pucerons – Bio écologie – Comportement
alimentaire – Agrumes – Chênaies.
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Variation annuelle de régime alimentaire des poussins du Héron garde-bœufs dans la
basse vallée de la Soummam des années (1998 et de 2006 à 2008)
Rachida GHERBI-SALMI (1) & Salaheddine DOUMANDJI (2)
(1)
(2)
Laboratoire de Zoologie Appliquée et d'Ecophysiologie animale, Faculté des sciences de
la nature et de la vie, Université de Bejaia – 06000 Bejaia, Algérie
[email protected]
Département de Zoologie Agricole et Forestière, Institut national Agronomique, ElHarrach, 16200 Alger.
La présente étude s’est déroulée dans la basse vallée de la Soummam à El-Kseur, près
de Bejaia (Petite Kabylie, 36°43' N, 05° 04' E), région qui est limitée au Nord par la mer
méditerranéenne. Le Héron garde - boeuf est un oiseau en pleine expansion géographique.
Afin d’étudier le régime alimentaire des poussins, 267 regurgitats ont étaient récoltés durant
la période de leurs alimentation qui correspondait aux mois de mai, juin, juillet, Aout et
septembre pour l’année 1998 et le mois de juin et juillet pour les années 2006, 2007 et 2008.
Tous les régurgitas collectés ont été conservés individuellement dans des piluliers datés et
numérotés en leur ajoutant de l’alcool à 70°. La trituration et la détermination de leurs
éléments ont été faites au laboratoire sous une loupe binoculaire. L’analyse de leur contenu
nous a permis d’identifier 4911 proies appartenant à 125 espèces pour les quatre années qu'a
duré notre étude. Nous avons constaté que le régime alimentaire des poussins du Héron gardeboeufs est fondé essentiellement sur les Insectes. Les Diptères essentiellement représentés par
des larves de Brachycères dominent largement leur spectre alimentaire.
Mots clés : Régime alimentaire, Héron garde-bœufs, poussins, Régurgitas, Basse vallée de la
Soummam.
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Écologie trophique de la Bergeronnette des ruisseaux Motacilla cinerea dans la région de
Béjaia (Algérie)
Abdelazize Franck BOUGAHAM (1), Riadh MOULAÏ (1) et John O’HALLORAN (2)
(1)
Laboratoire de Zoologie Appliquée et d’Écophysiologie Animale, Faculté des sciences de
la nature et de la vie, Université de Béjaia-06000 Béjaia, Algérie.
(2)
School of Biological, Earth and Environmental Sciences, University College Cork, Ireland.
E-mail: [email protected], [email protected], [email protected]
L’écologie trophique de la Bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea), a fait
l’objet d’études relativement bien détaillées en Europe. Cependant, aucune étude n’a été
menée sur l’écologie et la biologie de l’espèce au niveau de la limite sud de son aire de
nidification, c’est à dire en Afrique du nord et notamment en Algérie. Le régime alimentaire
de la Bergeronnette des ruisseaux Motacilla cinerea de la région de Béjaia, est étudié par
l’analyse des échantillons de fientes (90 fientes). Les résultats préliminaires ont montré que le
menu trophique de l’espèce est basé sur les proies aquatiques (51,79%). Parmi ces proies les
Coléoptères sont les plus consommés (331 individus: 45,52%). Cependant, le régime
alimentaire de l’espèce varie en fonction des périodes principales du cycle reproducteur.
Durant les premiers mois de la saison de reproduction (pré-positale, février-mars), le régime
alimentaire de l’espèce est assez diversifié (91 Taxons-proies et H’ = 3.36 bits), prédominé
par des proies de tailles moyennes (5 à 8 mm). En période de couvaison, l’espèce capture
principalement les proies aquatiques en générale de plus grandes tailles (20 à 32 mm). En fin
de la saison de reproduction (nourrissage, juin-juillet), la stratégie alimentaire des
Bergeronnettes évolue et change en exploitant le milieu terrestre (31 Aquatiques, 30
Terrestres) pour répondre aux exigences de la reproduction.
Mots clés: Bergeronnette des ruisseaux, stratégie alimentaire, Bejaia, Algérie.
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Impact de la population des Goélands leucophées (Larus michahellis) sur la flore de l’îlot
d’El Euch situé sur la côte ouest de Béjaia (Algerie)
BENHAMICHE-HANIFI Samira et MOULAÏ Riadh
Laboratoire de Zoologie Appliquée et d’Écophysiologie Animale, Faculté des sciences de la
nature et de la vie, Université de Béjaia-06000 Béjaia, Algérie.
Beaucoup d’oiseaux, tel que le goéland leucophée (Larus michahellis), utilisent les
milieux insulaires pour y nicher ; ils recherchent la tranquillité et une protection contre les
dérangements, ce qui favorise leur multiplication, d’où l’accroissement de plus en plus
pesante de leurs populations. Ceci n’est pas sans incidence sur la phytocénose des milieux
convoités. Des variations peuvent s’effectuer sous l’influence de perturbations; c’est dans
cette optique que notre travail vise à estimer dans une première étape, l’état de l’îlot El Euch
(situé à l’Ouest de Bejaia) à travers le niveau de sa phytodiversité. Les sites insulaires sont
sujets à certains changements, notamment ceux liés à la composition et à l’abondance de la
végétation vasculaire. L’étude réalisée, a consisté à connaître la composante de la végétation
vasculaire de l’îlot d'El Euch, où l'effectif de Goélands atteint 164 couples en période de
nidification. Un inventaire de plantes vasculaires a donc été établi suivi d’une analyse
qualitative de la composante floristique. Nous avons dénombré 60 espèces.
Les taxons thérophytes et hémicryptophytes dominent dans ce milieu avec une
moyenne respective de 40 % et 23.33 %. Ces taxons sont soumis à l’influence de la
méditerranée d’où l’affiliation de la majorité des plantes (48.33 %) au type phytochorique
« Méditerranéen ». Pour le mode de dispersion, ce sont les zoochores et anémochores qui sont
en dominance (35 %). L’analyse semi quantitative de la flore nous montre la présence de deux
faciès : Une végétation basse, constitué essentiellement de matorral bas dégradé structuré
autour de Pistacia lentiscus et Phyllirea media, et une formation de type pelouse
thérophytique où les rudérales s.l. sont les plus dominantes (68.33%).
La présence du Goéland leucophée en nombre de plus en plus important contribue à
un changement de la végétation ; c’est ce qui explique en parti le phénomène de
rudéralisation.
Mots clé: Goélands leucophées, Flore insulaire, diversité, Ilot d’El Euch.
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Fauna Diversity of Petit Cavallo Island (Jijel, Algeria)
Lyes AISSAT (1), Zoubida AKKOUCHE (1), Hani BOUYAHMED (1) et Riadh MOULAÏ (1)
(1)
Laboratory of Applied Zoology and Animal Ecophysiology, Faculty of Nature and Life
Sciences, University of Bejaia 06000, Algeria
The study of patterns that explain the richness and diversity of living organisms within the
continental islands, connected to the continent over geological time, or oceanic islands,
mostly of volcanic origin, remains a major theme in ecology and biogeography of populations
or populations.
In Algeria terrestrial wildlife inhabiting the islands has been little studied, only the seabirds
were more or less well treated. It is against this background that fits our study to assess the
faunal diversity of the island of Petit Cavallo is located on the coast west of Jijel (Algeria).
Taxa that hold our intention branches belong to the Arthropods, Molluscs and Vertebrates.
The results show the existence of 191 species of arthropods composed mainly of insects,
two species of terrestrial pulmonate mollusks, 3 species of Reptiles, 22 species of Birds and
one species of Mammals, represented by the black rat, Rattus rattus. Insects are the most
represented with 140 species belonging to 66 families and 9 orders. Regarding species
richness by order of insects, the order Coleoptera is best represented.
Furthermore, the presence of a large colony of Yellow-legged Gull, Larus michahellis, can
influence the composition and structure of animal species on the island.
Key words: island, fauna, Diversity, Jijel.
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Données préliminaires sur le régime alimentaire du Cincle plongeur (Cinclus cinclus)
dans la région des Bâbors occidentale (Bejaia, Algérie)
Safia AIT HABIB, Lynda BOUDJEMAA, Abdelazize Franck BOUGAHAM et Riadh
MOULAÏ
Laboratoire de Zoologie Appliquée et d’Écophysiologie Animale, Faculté des sciences de la nature et de la vie,
Université de Béjaia-06000 Béjaia, Algérie.
E-mail: [email protected], [email protected], [email protected].
L’étude du régime alimentaire du Cincle plongeur, Cinclus cinclus est réalisée dans la
région des Babors occidentales qui se situe au nord-est de Béjaia.
Pour la réalisation de ce travail, 45 fientes recueillies entre avril et juin 2011 sont analysées.
Elles contiennent 1191 Taxons-proies qui se répartissent entre 4 classes dont la plus
importante est celle des Insectes (1128 individus). Parmi ces derniers, les Philopotamidae sont
les mieux représentés avec 438 individus (36,76%). Les Taxons-proies les plus consommées
par le Cincle plongeur, sont Philipotamidae sp2 et Philipotamidae sp3 avec un taux de 20,40%
et 11,58% pour chacun des Taxons.
L’analyse des tailles des proies montre une préférence pour les Taxons de15 mm qui
comptent 284 individus (23,84%). Ils sont dominés par les Philopotamidae sp2 (243 individus)
et Philopotamidae sp3 (138 individus). La diversité des espèces ingérées par le Cincle
plongeur est égale à 3,09 bits, et l’équirépartition registre une valeur de 0,71. La
représentation graphique (COSTELLO) du régime alimentaire a montré que le Cincle
plongeur des Babors occidentales est généraliste.
Mots clés : Cincle plongeur, régime alimentaire, période de reproduction, Babors occidentales
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Aperçu sur la diversité des papillons de jours
dans le parc zoologique d’Alger
REMINI Louiza (1), et MOULAI Riadh (2)
(1)
(2)
: F.A.V.B. Université de Blida
: Laboratoire de Zoologie Appliquée et d’Ecophysiologie Animale. Université de Béjaia
Les papillons sont exposés à bien des menaces. Parmi celles-ci, la modification des
milieux est la plus évidente. Il est possible de considérer les papillons de jour comme des
indicateurs de l’évolution des milieux et des paysages. Ils constituent un merveilleux exemple
de relations entre les espèces animales et végétales.
L’objectif de notre étude est de préciser la diversité, l’écologie des Rhopalocères et
hétérocères diurnes fréquentant divers milieux naturels de l’algérois. Le site choisi est le parc
zoologique d’Alger, ce dernier est un parc suburbain ou la végétation couvre environ 200
hectares, riche et diversifié tant en flore qu’en faune. Il renferme particulièrement une
communauté abondante et variée mais qui reste peu connue.
Les observations et les captures réalisées durant une année dans les trois stations : pelouse,
matorral haut et un matorral arboré dégradé, nous ont permis d’apprécier la richesse de
chaque station, de déterminer l’abondance et l’écologie des espèces recensées. Les familles
les plus abondantes sont les Pieridae, les Lycaenidae, et les Nymphalidae ; d’autres familles
intéressantes sont présentes mais avec des fréquences faibles
Mots clés :
Papillons de jour, parc zoologique, diversité, Pieridae, Lycaenidae, Nymphalidae
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Les papillons de jours sont ils influencés par la diversité florale ? Cas d’un matorral au
Parc National du Gouraya (Bejaia)
SAIDI Amine, BERKANE Sonia et MOULAÏ Riadh
Laboratoire de Zoologie Appliquée et d’Ecophysiologie Animale, Université de Bejaia,
Email : [email protected]
L’étude menée sur la relation fleurs-papillons de jours au Parc national de Gouraya
(Bejaïa) durant le printemps 2013, a permis de travailler sur un total de 27 espèces de
papillons de jour et 53 espèces de plantes à fleurs. Sur les 27 espèces de papillons recensés, 11
seulement ont fréquentées des fleurs et sur les 53 espèces de plantes en fleurs, 22 ont été
visitées par des papillons. L’étude a montré que la richesse spécifique des papillons ne
dépendait pas de celle des fleurs. Les espèces de papillons qui ont montré des préférences
spontanées envers les fleurs sont : Pieris rapae envers Oxalis pes-caprae, Anthocharis belia
envers Coronilla valentina et Lathyrus articulatus, Gonepteryx cleopatra envers Convolvulus
althaeoides, Callophrys rubi envers Viburnum tinus et Coronilla valentina, Vanessa cardui
envers Cistus monspnliensis et enfin, Macroglossum stellatarum envers Viburnum tinus.
Zygaena algira florae, ne semble pas avoir de préférences envers des espèces de fleur en
particulier, et est considéré comme généraliste dans ses choix. En général, les papillons
recensés ont montré une préférence envers les couleurs jaune et blanche. En outre, quelques
espèces de papillons semblent avoir un penchant non négligeable pour les fleurs de couleurs
bleues à violettes, ces espèces sont Pieris brassicae, Pieris rapae et Gonepteryx cleopatra.
Macroglossum stellatarum a visité exclusivement les fleurs de couleurs blanches, et enfin,
Anthocharis belia a été le seul à avoir visité une fleur de couleur fuchsia.
Mots clés : Papillons de jours, fleurs, printemps, matorral bas
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Structure et fonctionnement des communautés ichtyologiques du bassin versant de la
Soummam ; Influence de l’environnement sur la dynamique et les performances de
l’ichtyofaune : Cas de l’Anguille d’Europe (Anguilla anguilla L.1758)
Dalia MANSOURI, Chabane BENAMIROUCHE, Tawfiq HADDID, Mahmoud BACHA,
Zouhir RAMDANE
E-mail : [email protected]
Laboratoire de Zoologie Appliquée et d’Ecophysiologie Animale, Université de Bejaia 06000
La situation actuelle de l’ichtyofaune algérienne en général et celle de la Soummam en
particulier est précaire et fragilisée (Pollutions, aménagement de barrages, destruction des
frayères, introductions d’espèces, etc…). Nos écosystèmes aquatiques sont devenus de
véritables réceptacles de toutes formes de pollutions et sont les premiers à subir les
conséquences générées par des activités économiques croissantes et par une forte évolution
démographique.
La Soummam, l’un des plus grand cours d’eau d’Algérie, renferme près de 36 % des
espèces de poissons des eaux continentales algériennes. Cela précise d’une part son rôle de
réservoir de la biodiversité ichtyologique nationale et d’autre part sa fonction d’écotone à son
embouchure. La compréhension du fonctionnement et la préservation de cet écosystème est
primordiale au maintien de la biodiversité et au renouvellement des ressources.
La population d’anguilles européennes est en net déclin depuis les années 1980. Les
raisons sont multiples et complexes : une dégradation de leurs habitats (obstacles à
leurs migrations anadrome et catadrome, pollutions, aménagements des rivières), la
surpêche, les pathogènes (dont le parasite invasif Anguillicola crassus, le virus
EVEX…), le changement climatique (modification du courant du Gulf Stream)…
Ce travail porte sur l’étude de l’infestation d’anguille d’Europe par Anguillicola
crassus, parasite de la vessie natatoire, et son impact sur la croissance et les conditions
physiologiques du poisson.
Mot clés : Anguilla anguilla, Anguillicola
physiologiques, ichtyofaune.
crassus, parasitisme, croissance, conditions
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Ichtyofaune des eaux continentales de la région de Bejaia (Algérie) :
Diversité et distribution spatiale
AMALOU Djamel et MOULAÏ Riadh
E-mail : [email protected]
Laboratoire de Zoologie Appliquée et d’Ecophysiologie Animale
Des investigations ichtyologiques sont menées dans la région de Bejaia (Nord de
l’Algérie). Des pêches expérimentales des poissons ont été réalisées en utilisant une batterie
de filets maillants de fabrication artisanale de différentes mailles et de taille, un trémail et un
épervier. La diversité et la distribution spatiale de l’ichtyofaune ont été étudiées.
L’échantillonnage à été réalisé durant la période allant d’Avril 2010 à Décembre 2012. Au
total 32 stations ont été échantillonnées entre 0 et 1000 mètres d’altitude, appartenant à 11
cours d’eaux et une lagune.
L’étude de la composition spécifique et la distribution spatiale de la faune
ichtyologique des cours d’eau et des ruisseaux de la région de Bejaia a permis d’inventorier
19 espèces appartenant à 14 genres et 10 familles. Les mugilidés et les cyprinidés sont les
mieux représentés avec respectivement 5 et 4 espèces chacune, soit respectivement 26,31% et
21,05 %. Parmi cette ichtyofaune, 16 espèces sont autochtones et trois sont introduites. Avec
ses 19 espèces, la région de Bejaia abrite près de 40% de l’ichtyofaune des eaux continentales
algériennes.
Cette étude nous montre également d’une part que c’est l’Oued Soummam qui
présente la richesse spécifique la plus élevée avec 16 espèces soit 84,21% dont 15 espèces,
soit 93,75% sont inventoriés uniquement au niveau de l’Embouchure. Par contre c’est l’Oued
Amacine qui est le moins diversifié avec seulement 2 espèces, soit 11,11 %. D’autres parts,
cette répartition nous montre également l’occurrence la plus importante observée chez
l’anguille européenne Anguilla anguilla et le Barbeau
Barbus callensis, avec
respectivement 100 % et 91,66 %. De plus, cette étude nous permet de localiser la Blennie
fluviale Salaria fluviatilis uniquement dans la partie Est de la région de Bejaia, soit au niveau
de Oued Agurioune et ses affluents.
Mots - clés : Diversité, distribution spatiale, Ichtyofaune, cours d’eaux, Bejaia.
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Statut et distribution des populations de loutre d’Eurasie (Lutra lutra l.) en Kabylie de
Sebaou (nord d’Algérie).
BACHIR Seddik1, DOUMANDJI Salaheddine2 & LOUDIA Yamina3.
1
2
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie, Université de A/Mira de Bejaia,
route Tharga Ouzemour,BP 06000 Bejaïa,
Mail: [email protected]
Département de Zoologie, Ecole Nationale des Sciences Agronomiques (Ex- INA), ElHarrach, Alger.
3
Département Sciences biologiques de l’environnement. [email protected]
Suivant le protocole UICN appliqué à l’inventaire des populations de loutre d’Eurasie
(Lutra lutra L.) en Kabylie de Sebaou 60 stations (UTM 5x5 Km) ont été échantillonnées
durant les hivers 2009/2010 ; 2010/2011. La présence de l’espèce est vérifiée dans 51% des
habitats aquatiques prospectés, représentant les bassins : Côtier Algérois-Est, les variables
stationnelles corrélées positivement à la présence de la loutre sont la profondeur et la
productivité piscicole des cours d’eau.
La synthèse cartographique de nos résultats montre des différences statistiquement
significatives dans la distribution et la densité des populations de ce Mustélidé entre les
différents Oueds du sous bassin du Sebaou.
Mots clés : Lutra lutra, habitats, Kabylie, distribution, populations, UICN, Sebaou
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Premières données sur l’écologie trophique des populations de loutre d’Europe
dans le golf de Bejaia
BELKACEM Rosa & BACHIR Seddik
Département de sciences biologique et de l’environnement, FSNV,
Université A. MIRA –Béjaia
E-mail : [email protected]
La loutre d’Eurasie Lutra lutra continue à survivre dans nos lacs et nos rivières. Notre
étude de régime alimentaire au cours de l’année 2010, s’est fondée sur l’analyse de 234
épreintes de loutre récoltées chaque saison dans trois stations dans la région de Bejaia,
correspondant à différents types d’habitats aquatiques. Les restes d’au moins 954 proies ont
été identifiés. Le régime est dominé par les mugilidés suivi par les cyprinidés et les
anguillidés.
En termes d’espèce l’analyse révèle que l’anguille est la proie la plus consommée
suivie par la carpe argentée et la gambusie. Autres vertébrés et invertébrés ont marqué leurs
présences dans ce régime. Les fluctuations saisonnières et les variations spatiales sont peu
marquées, exceptant quelques cas, exemple des anguilles qui sont moins consommées en
hiver, contrairement aux mugilidés qui sont plus prisés pendant cette saison. Et aussi exemple
des oiseaux, des amphibiens et des échinodermes qui sont plus recherchés à la lagune
Tamelaht que les autres stations ; notant que ces variations spatiales ne peuvent pas être
vraiment significatives car ces trois stations sont spatialement très proches.
Mots clés : Lutra lutra, régime alimentaire, habitats, Bejaia.
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Model d’une typologie des zones humides d’eaux courantes Algérienne : Cas du réseau
hydrographique de la région de Béjaia.
Fatah ZOUGGAGHE
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et des Sciences de la Terre
Université AMO de Bouira, Algérie
Email : [email protected]
Dans les milieux humides d’eaux courantes, les caractéristiques physiques et
environnementales de ces milieux influence la structuration et la répartition des communautés
faunistiques. Il faut signaler que les variations de la faune d’une saison à l’autre et d’une
station à l’autre est en relation avec les variations des paramètres environnementaux. Pendant
la période des basses eaux, généralement on aura une zone de concentration de la faune et cela
peut créer une certaine compétition entre les espèces à cause de cette réduction d’espace. Par
contre pendant la période des hautes eaux, l’importance des zones de colonisation et la
diversité d’habitat réduit cette compétition.
Le but de cette typologie est de délimiter des entités géographiques dans lesquelles les
écosystèmes d’eaux courantes devraient présenter des caractéristiques communes. Il s’agit
d’une approche descendante, liant le fonctionnement de l’écosystème aux caractéristiques du
bassin versant et basée sur le concept de contrôle hiérarchique des écosystèmes.
Le présent travail se place dans le cadre de l’étude de la typologie des zones humides,
notamment les milieux lotiques (d’eaux courantes) dans le but de montrer les variations et les
changements de l’état de santé de ces milieux en fonction des variations et des changements
climatiques, soit à l’échelle locale, régionale ou nationale en se basant sur les descripteurs
biologiques (les macro-invertébrés aquatiques).
Mots clés : Typologie, Zone humide, Eaux courantes, Algérie, Réseau hydrographique.
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La sensibilisation sur l’état du stock et le repos biologique du poisson
BETATACHE-ALIK Ourida
Département des sciences biologiques de l’environnement
Faculté des sciences de la nature et de la vie
Université Abderrahmane MIRA de Bejaia, Targa Ouzemmour 06000 Bejaia-Algérie
E-mail : [email protected]
L’état d’exploitation du stock des poissons est en disparition non seulement dans
le golf de Bejaia mais sur toute la bande littorale Algérienne. Ainsi, des mesures définitives
prise sur le repos biologiques, et d’autre temporaires dans le but de la Sauvegarde du stock
halieutique.
L'estimation de la mortalité par pêche, naturelle et totale sont des paramètres
importants à suivre pour mettre en évidence l’état du stock du poisson. Ainsi le rapport
entre le taux de la mortalité par pêche et le taux de la mortalité totale préconise une
surexploitation de nombreuses espèces menacées de disparition.
Mots clés : Poisson, Stock, Repos Biologique, Algérie.
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Etude de la relation taille-poids et du coefficient de condition chez deux espèces de
poisson provenant de la ferme aquacole d’Azeffoune (Algérie).
IDER Djamila1, ICHALAL Keltoum.1, RAMDANE Zouhir.1, 2
Université A/mira – Laboratoire de Zoologie Appliquée et d’Ecophysiologie Animale, Targa
ouzemour, Béjaïa (06000), Algérie.
E-mail : [email protected]
La daurade royale, Sparus aurata, L. et le loup bar, Dicentrarchus labrax, L. sont
deux espèces à grande importance économique (pisciculture). Un bon nombre de spécimens
(n=103) a été examiné aussi bien dans le milieu naturel qu’au niveau de la ferme aquacole
d’Azeffoune (Algérie). Ces deux espèces ont été examiné pour étudier la relation taille-poids
et le coefficient de condition K de Fulton (paramètres biologiques). Pour la totalité des
spécimens examinés, la longueur totale, la longueur standard, la longueur à la fourche, le
poids total et le poids éviscéré ont été mesurés. La détermination du sexe a eu lieu après
dissection pour chaque individu. Nos résultats montrent que les valeurs de taille varient entre
6 et 31 cm pour le loup bar et entre 4 et 32 cm pour la daurade, quant aux poids, ils varient
entre 10 et 500 g chez le loup bar et entre 8 et 600 g chez la daurade. Chez cette dernière, la
relation taille-poids montre une croissance minorante chez les mâles (coefficient d’allométrie:
b=2,29) et majorante chez les femelles (coefficient d’allométrie: b=3,30). Pour le loup bar, la
croissance est minorante chez les deux sexes (coefficient d’allométrie: b=2,08 chez les mâles;
b=2,55 chez les femelles). Le coefficient de condition révèle une différence statistiquement
significative (P>0,05) entre les spécimens d’élevage et sauvages de la daurade, et une
différence statistiquement non significative (P<0,05) entre les spécimens d’élevage et
sauvages du loup bar. Généralement nos résultats concordent avec ceux signalés en
Méditerranée.
Mots-clés: Sparus aurata, Dicentrarchus labrax, Relation taille-poids, Coefficient de
condition, Algérie.
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Etude de l’âge et de la croissance de la daurade provenant de la ferme aquacole
d’azeffoune (Algérie).
ICHALAL Keltoum1, IDER Djamila1, RAMDANE Zouhir 1, 2
1 Université A/mira Laboratoire de Zoologie Appliquée et d’Ecophysiologie Animale
E-mail : [email protected]
La daurade royale, Sparus aurata, L est une espèce facile à élever (pisciculture),
présentant de ce fait, un intérêt économique assez particulier. Les spécimens examinés (n=75)
de cette espèce ont été obtenus au niveau de la ferme aquacole d’Azeffoune située dans la
région centrale du littoral algérien. Une fois la biométrie est réalisée, l’étude de l’âge a eu lieu
par scalimétrie. Pour l’étude de la croissance, nous avons appliqué le model de Von
Bertalanffy (1938) via l’utilisation du logiciel Fishparm (Prager et al., 1994). Nos résultats
révèlent que les tailles des spécimens varient entre 4 et 32 cm et les poids entre 8 et 600 g.
Chez la daurade, l’âge des spécimens examinés varie entre 1 et 3 ans. Le taux de croissance
est plus important durant les deux premières années du cycle de vie de cette espèce. Les
paramètres de croissance linéaire calculés sont: L∞= 33,4cm (taille asymptotique), K= 0,69
(coefficient de croissance par an), t0= - 0,63 (âge théorique du poisson lorsque sa taille est
nulle). Pour la croissance pondérale, les paramètres obtenus sont: W∞=444g (poids
asymptotique), K= 0,28 (coefficient de croissance par an), t0= -1,01 (âge théorique du poisson
lorsque son poids est nul). Nos résultats corroborent avec ceux enregistrés en Méditerranée.
Mots clés : Sparus aurata, Age, Croissance, Ferme aquacole, Algérie.
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Les parasites des poissons: indicateurs potentiels de la biologie de leurs hôtes et de la
qualité de l’environnement.
RAMDANE Zouhir
Université de Bejaia, FSNV, laboratoire de zoologie appliqué et d’écophysiologie animale
E-mail: [email protected]
Les parasites du domaine marin appartiennent à plusieurs taxons distincts. Presque
toute espèce d’organisme à vie libre porte des parasites. Ces derniers contribuent de façon
significative à la biodiversité, par le nombre et la variété des espèces existantes. A part leurs
contributions à la biodiversité, ces parasites sont des indicateurs potentiels de plusieurs
aspects de la biologie de leurs hôtes et des contraintes environnementales. Au niveau de nos
côtes les recherches réalisées dans ce domaine bien précis sont éparses et peu nombreux. Ceci
nous a motivé à entreprendre une bonne partie des travaux de recherche sur la parasitologie
des organismes aquatiques (biodiversité et indicateurs biologiques). Les résultats de recherche
obtenus (ou envisagés) sur les deux aspects évoqués précédemment ont pour but la fourniture
de données scientifiques aux services concernés afin de promouvoir le monitoring de
l’environnement marin côtiers et le management des ressources ichtyologiques à grand intérêt
économique (domaine d’application).
Mots-clés: Parasites, indicateurs, qualité de l’environnement, ressources ichtyologiques
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Etude de la reproduction de Boops boops (Linné, 1758) pêchée dans le golf de Bejaia
AIT-ZOURA Souad.1, AGNANA S.1, IDER D.1, RAMDANE Z.1,2
1/ Université A/mira - Faculté des Sciences de la Nature, Département de biologie TCSN,
Targa ouzemour, Béjaia (06000), Algérie.
2/ Laboratoire de Zoologie, Université A/mira - Faculté des Sciences de la Nature, Béjaia
(6000), Algérie.
Auteur correspondant E-mail : [email protected]
Ce travail vise l’étude de la reproduction de la bogue, Boops boops (Linné, 1758),
échantillonnée au niveau du golf de Béjaia durant la période s’étalant du mois de Février au
mois d’Avril. L’étude de ce paramètre biologique a été effectuée macroscopiquement sur les
(gonades de 65 femelles) et microscopiquement (11 gonades femelles) incluant les différentes
classes de taille. La taille à la première maturité sexuelle est de 13,65 cm correspondant à
l’âge de 2ans. Nos résultats révèlent la présence de 5 stades macroscopiques et 8 stades
microscopiques. L’étude histologique révèle la présence de deux tissus, le premier est un
ensemble des ovocytes à différents stade de maturité (asynchrone) avec l’état d’atrésie, et le
deuxième sont des cellules sexuelles mâles. Il s’agie de l’existence d’hermaphrodisme chez
Boops boops L. L’espèce étudiée (N=200) manifeste un taux de masculinité (0,57) plus
important que celui de féminité (0, 32) et un sexe ratio (0,57) légèrement en faveur des mâles.
Mots clés: Boops boops, reproduction, golf de Bejaia.
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Etude de la reproduction et de la croissance de Sarpa salpa L., 1758 sur les côtes
algéroises
AISSAT Assia.1 RAMDANE Z.1, 2 AISSAT F.3
1/ Université A/mira – Faculté des Sciences de la Nature, Département de biologie TCSN, Targa ouzemour,
Béjaia (06000), Algérie.
2/ Laboratoire de Zoologie, Université A/mira – Faculté des Sciences de la Nature, Béjaia (6000), Algérie.
3 /Laboratoire d’Halieutique- Université des Science et de la Technologie « Houwari Boumedienne »
USTHB-Alger, Algérie.
Le présent travail consiste à étudier la biologie de la saupe, Sarpa salpa (Linnaeus,
1758). L’échantillonnage a eu lieu au niveau des côtes algéroises entre le mois de Novembre
et le mois d’Avril. En effet, 585 individus ont été examinés au niveau du laboratoire
d’halieutique de l’USTHB. Cet étude s’intéresse en premier lieu à l’étude de la croissance par
l’analyse des structures d’âge; directe c'est-à-dire par otolithometrie et indirecte par
l’utilisation du modèle de Bhattacharya (1967) et l’analyse des structures de taille pour la
détermination des paramètres de croissance L∞, K et t0, croissance relative et pondérale.
L’étude de la croissance a été réalisée à l’aide du logiciel FISAT II (1.2.0). En deuxième lieu
nous nous sommes intéressés à l’étude de la reproduction de la saupe par le calcul du RGS,
RHS et K de Fulton. Les résultats acquis à partir de l’examen des otolithes on révélé six
groupes d’âge rencontrés chez l’ensemble des individus traités et on a peu confirmés ces
groupes d’âges par la méthode du Bhattacharya, concernant les paramètres de croissance on a
peu les déterminé par la méthode Tomlinson et Abramson et par l’analyse de structure de
taille L∞ =41.72, K=0.21 et t0= -0.03. L’espèce étudiée manifeste un taux de masculinité
(48,18%) plus important que celui de féminité (12,17%). La période de ponte se déroule en
automne. Nos résultats révèlent que le foie contribue significativement dans la reproduction
de la saupe.
Mots clés: Sarpa salpa, croissance, reproduction, période de ponte, côte algéroise.
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Etude des variations de la température corporelle chez le Hérisson d’Algérie
Atelerix algirus au cours de l’automne et de l’hiver
Benmouhoub Hachemaoui Karima, Mouhoub Sayah C,
Laboratoire de Zoologie Appliquée et d’Ecophysiologie Animale, Université de Bejaia
Le Hérisson d’Algérie est un petit mammifère dont la biologie est très peu connue.
L’espèce Atelerix algirus occupe essentiellement l’Afrique du nord, et en particulier tout le
nord de l’Algérie sur la bande située entre les plateaux sahariens et les chaînes montagneuses
de l’Atlas jusqu’au littoral méditerranéen.
L’étude des variations de la température corporelle (Tc) chez le hérisson a nécessité d’élever
des animaux en captivité dans des cages ou dans des parcs.
Afin de suivre l’évolution de la température corporelle (Tc) du Hérisson d’Algérie au cours
différentes périodes de l’année (période de repos et période active) sans perturbation, nous
avons utilisé des "temperature loggers" ou systèmes iButton (Dallas Maxim Integrated
Products, UK). Les émetteurs sont implantés dans cavité abdominale des animaux
anesthésiés.
L’étude est réalisée en environnement semi-naturel (au niveau de l’animalerie de
l’université de Bejaia), et en environnement naturel (extérieur) dans des enclos.
Au cours de l’automne et de l’hiver en milieu semi naturel, l’alternance des phases de torpeur
(Tc<33°c) et des phases d’eu thermie est très marquée avec : de novembre à début décembre,
des torpeurs journalières (courte durée [<12h], amplitude faible[Tc min 17-29°c],puis de mi
décembre à début mars de longues phases de torpeur (durée :2 à 7 jours, grande amplitude [Tc
min 9,7-13°c proche des Ta min ] et fin mars ,des torpeurs journalières comparables à celle
observée en novembre.
L’étude effectuée chez des animaux dans des conditions environnementales
extérieures, caractérisées par des fluctuations thermiques nycthémérales avec des amplitudes
très marquées, à partir de la fin de l’été (fin août à mi-septembre) ou du début de l’automne
(début octobre) jusqu’au début de l’hiver (fin décembre à fin janvier). Cette expérimentation
qui a donc commencé plus tôt que la précédente (en salle) a confirmé la présence de
nombreuses torpeurs journalières (< 24 h et débutant dans la deuxième partie de la nuit de
0:00 à 8:00 h) dès la fin de septembre et en début d’octobre. A partir de la fin d’octobre, les
torpeurs journalières sont remplacées par des torpeurs plus longues, variables d’un animal à
l’autre. En conditions extérieures, les torpeurs présentent des décours similaires à celles
obtenues en salle mais leurs caractéristiques sont sensiblement accentuées (durées plus
longues : 4 à 9 jours et, Tcmin plus basses : de 7,6 à 2,2 °C). Ces longues torpeurs sont notées
en décembre et janvier, en même temps que les minima saisonniers (Ta entre 5 et 0 °C).
Cette étude a montré clairement que le hérisson d’Algérie présente toutes les caractéristiques
d’un véritable hibernant avec ces variations individuelles et, une tendance à une meilleure
qualité de l’hibernation chez les femelles et les jeunes sub-adultes que chez les males.
Chez le Hérisson d’Algérie, la thermorégulation observée au cours de l’automne et de l’hiver
montre donc une forte tendance à l’hétérothermie et offre la possibilité à cet animal de
pouvoir s’adapter en permanence aux variations fluctuantes et rapides de son environnement
subtropical
Mots clés : Hérisson d’Algérie, Atelerix algirus, température corporelle, torpeur.
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