Les premiers pas de l`antiâge

24 SEPTEMBRE 04
Quotidien Etranger
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BOULEVARD EMILE JACQMAIN 127 - BOITE 3 1000 BRUXELLES - BELGIQUE - 02 211 28 88
Les premiers pas de l'antiâge
BRUXELLES-BORDEAUX V "La médecine antiâge n'en est encore qu'à
ses balbutiements. Connaître le processus de vieillissement est une chose,
savoir comment l'enrayer en est une autre. Et s'assurer qu'une substance,
quelle qu'elle soit, puisse le contrer sans créer d'autres dommages en est encore une autre."
Cette analyse, point central d'un récent dossier consacré, par nos confrères de Test Santé, aux suppléments alimentaires antiâge, rejoint les
propos tenus ces jours-ci, à Bordeaux, par le Pr Alain Favier, attaché à
l'Université de Grenoble (France). L'un des axes majeurs de ses recherches? Scruter l'action des radicaux libres, des déchets créés par la combustion de l'oxygène (notamment) dans l'organisme, et qui vont se multiplier, se transformer en missiles agresseurs de nos cellules.
Les radicaux libres sont impliqués - entre autres - dans le processus
cancéreux, ainsi que dans le vieillissement. La médecine s'y intéresse
donc de très près, tout comme l'industrie cosmétique. Mais, mais... Parlant des produits antiâge, "le corps change de multiples façons, d'où la difficulté pour les chercheurs de trouver LA substance qui stoppera le tout".
Autrement dit, et sauf preuve contraire formelle qui n'existe toujours
pas, les fabricants qui affirment avoir mis au point la molécule miracle,
celle qui rajeunit d'un coup de baguette magique, sont des menteurs.
L'option la plus crédible passe par la combinaison soit de plusieurs
produits (l'un pour la peau, l'autre pour les ongles, encore un pour la cellulite. ..), soit de plusieurs substances dans un même conditionnement.
Le Pr Favier a collaboré au développement d'un complexe (presque)
tout-en-un (Inversion Femme, voir ci-contre). Une infidélité à son travail
de chercheur universitaire? "Pourquoi ne pourrions-nous pas donner notre avis, orienter la mise au point d'un produit cosmétique en nous référant
à nos connaissances scientifiques ?" M fond, c'est vrai, ce n'est pas plus
mal.
N/Réf. : 0022110801
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24 SEPTEMBER 04
FOREIGN
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The first steps of anti-aging
BRUSSELS – BORDEAUX – ‘Anti-aging medicine is still in its infancy. Knowing the aging
processes is one thing, knowing how to slow them down is another. And knowing for sure
that a substance, of any nature, can stop it without causing other damage is something
completely different.’
This analysis, central point of a recent dossier dedicated by our colleagues of ‘Test Santé’ to
anti-age food supplements, is closely linked to the words of Prof. Alain Favier of the
University of Grenoble (France). One of the main purposes of these studies? Examining the
action of free radicals, the substances created by the combustion of oxygen (in particular) in
the organism, and which will multiply and transform into missiles attacking our cells.
Free radicals are –among other things- involved in the cancer process, as well as in the
aging process. The medical world is very interested in them, as well as the cosmetic industry.
But, but ... When talking about anti-aging products one has to take into account that “the
body changes in many ways, hence the difficulty for scientists to find THE substance which
will stop it all”. In other words, and without proof to the contrary which is still lacking, the
manufacturers claiming to have found the miracle molecule that rejuvenates you with one
swing of a magic wand, are liars.
The most credible option is the combination of several products (one for the skin, another for
the nails and yet another for cellulite, etc.), or of several substances in one product.
Prof. Favier has collaborated on the development of a (nearly) all in one complex (Inversion
Femme, see above). Infidelity towards his work as university scientist? “Why shouldn’t we be
allowed to give advice, to develop a cosmetic product based on our scientific knowledge?” In
fact, he is right, it can’t be such a bad thing after all.