Fédération québécoise du canot et du kayak
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LE SENTIER MARITIME DU SAINT-LAURENT ET SES ROUTES BLEUES : Un moyen de rendre accessible les cours d'eau de la Communauté Métropolitaine aux embarcations à faible tirant d'eau. Mémoire présenté par la Fédération québécoise du canot et du kayak À la Commission de l'aménagement de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) Dans le cadre De la Consultation sur le projet de Plan Métropolitain d'aménagement et de développement (PMAD) OCTOBRE 2011 La Fédération québécoise du canot et du kayak remercie la Communauté Métropolitaine de Montréal de lui offrir l’occasion de faire valoir ses points de vue sur le Plan d'aménagement et de développement de la CMM. FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DU CANOT ET DU KAYAK 4545, av. Pierre-De Coubertin, C.P. 1000, Succ. M Montréal QC H1V 3R2 Tél. : 5142523001 Téléc. : 5142523091 Site Internet : www.canot-kayak.qc.ca Courriel : [email protected] Dans le présent document, le masculin est utilisé sans aucune discrimination et dans le seul but d’alléger le texte. Il inclut le genre féminin de façon non discriminatoire chaque fois qu’il désigne des personnes. i TABLE DES MATIÈRES 1. LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DU CANOT ET DU KAYAK ................................1 Mission et interventions .............................................................................................1 Les membres................................................................................................................1 Les différentes activités de canotage.......................................................................2 L’importance sociale et économique ........................................................................2 2. LE SENTIER MARITIME DU SAINT-LAURENT ET SES ROUTES BLEUES .......4 2.1 Le concept d'un sentier maritime .............................................................................4 2.2 Les objectifs du Sentier maritime du Saint-Laurent ..............................................4 2.3 Le Sentier maritime du Saint-Laurent et ses routes bleues .................................4 3. LE PLAN MÉTROPOLITAIN D'AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT ET LE SENTIER MARITIME DU SAINT-LAURENT..................................................................6 3.1 Le Plan et les Routes bleues de Montréal ...............................................................6 3.2 Notre appui ..................................................................................................................6 B I B L I O G R A P H I E ................................................................................................................7 R É F É R E N C E ...........................................................................................................................7 1.1 1.2 1.3 1.4 i Plan Métropolitain d'aménagement et de développement LISTE DES SIGLES UTILISES CQL Conseil Québécois du Loisir FQCK : Fédération québécoise du canot et du kayak MRNF : Ministère des Ressources naturelles et de la Faune MTO : Ministère du Tourisme PMAD : Plan métropolitain d’aménagement et de développement SÉPAQ : Société des établissements de plein air du Québec SMSL : Sentier maritime du Saint-Laurent ZIP : Comité Zone d’intervention prioritaire Mémoire - Fédération québécoise du canot et du kayak ii Plan Métropolitain d'aménagement et de développement PREMIERE PARTIE PRESENTATION DE LA FQCK ET DES ACTIVITES 1. LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DU CANOT ET DU KAYAK 1.1 Mission et interventions La Fédération québécoise du canot et du kayak (FQCK) est un organisme sans but lucratif qui a pour mission de faciliter la pratique des activités de canot et de kayak poursuivies comme loisirs, hors de toute compétition. Depuis 1969, la Fédération œuvre à rendre accessible les rivières et autres plans d'eau à tous les pagayeurs et agit pour la préservation des lacs et des rivières dans leur état naturel. La FQCK assure la formation d'enseignants en canot et en kayak de mer, la promotion de la sécurité sur les plans d’eau et du respect de l’environnement. Elle assure aussi la production de documents utiles à la pratique de ses activités telles que : le Guide des Parcours canotables du Québec, cartes-guide et relevés d’une centaine de rivières et circuits de lacs, des Guides de pratique et d’encadrement sécuritaire du canot et du kayak de mer, Canot-camping et kayak de mer au Québec, etc. Un centre d’information virtuel de tous les parcours canotables du Québec est également en développement sur le site Internet de la FQCK. La FQCK est gestionnaire de l’activité canot-camping dans la Réserve faunique La Vérendrye, en partenariat avec la Sépaq. Elle est responsable du Festival d’eau vive de la Haute-Gatineau et du Fonds pour la préservation des rivières. La Fédération coordonne également le développement du Sentier maritime du Saint-Laurent et de ses routes bleues en partenariat avec le Ministère du Tourisme (MTO). La Fédération offre des services d’expertise technique dans plusieurs domaines reliés au monde du canotage et du kayak de mer, parmi lesquels on retrouve : l’évaluation du potentiel récréatif d’un réseau hydrographique, la réalisation de relevés, la production de cartes-guide, de toposguide et autres moyens d’information, l’aménagement de parcours et le développement d’équipements spécialisés. De même, elle est en mesure d’assumer la mise en place de routes bleues au Sentier maritime du Saint-Laurent. Il est reconnu que les interventions de la Fédération contribuent au développement durable de la pratique d’activités de plein air et génèrent d’importantes retombées économiques pour l’industrie, notamment pour la vente d’équipements, l’accroissement des activités des producteurs en tourisme d’aventure et écotourisme et l’augmentation générale de l’achalandage touristique dans les différentes régions. Sa contribution à la prévention dans les domaines de la santé et de la sécurité, de même que dans la promotion de saines habitudes de vie est tout aussi indéniable. C'est dans ce contexte que le gouvernement du Québec reconnaît et soutient financièrement la Fédération québécoise du canot et du kayak. 1.2 Les membres La Fédération compte une cinquantaine de membres corporatifs dont des clubs, des camps de vacances, des écoles, entreprises et autres associations répartis sur le territoire québécois ainsi Mémoire - Fédération québécoise du canot et du kayak 1 Plan Métropolitain d'aménagement et de développement que plusieurs milliers de membres individuels. À l’exception des routes bleues, organismes composant le Sentier maritime du Saint-Laurent dont le mandat est spécifique et régional, la Fédération n’a pas de structure de représentation par région. Bien que les kayakistes d’eau vive soient représentés par la Fédération québécoise du canoëkayak d’eau vive ces derniers utilisent les mêmes rivières que les canoteurs d’eau vive. 1.3 Les différentes activités de canotage Le canotage est une activité de plein air qui découle directement de l’histoire et de l’imaginaire québécois (légendes, coutumes). Ayant adopté des Autochtones ce moyen de transport inégalé, les voyageurs et les coureurs des bois l’ont utilisé pour parcourir un immense territoire autrement inaccessible. Aujourd’hui, le canot nous permet de renouer avec notre passé, de prendre contact avec la nature et de s’imprégner de paysages lacustres et fluviaux magnifiques. Bien que les matériaux d’aujourd’hui aient remplacé l’écorce, il est resté pour la très grande majorité des pagayeurs le moyen de transport le mieux adapté au Québec pour avoir accès aux régions et aux sites de camping restés à l’état plus ou moins naturel et vivre une expérience en harmonie avec ce milieu. Cependant bien que le canot-camping soit de loin la forme de canotage la plus pratiquée, il s’est développé au cours des années d’autres applications du canotage de manière assez importante pour qu’aujourd’hui on considère ces formes de pratique comme des disciplines en soi. Ainsi, nous retrouvons le canotage en eau calme consistant en sorties d’une journée ou moins, généralement effectuées sur un plan d’eau paisible tels un lac ou une section de rivière à faible courant que ce soit pour une sortie en famille, la photographie, l’observation de la nature, la pêche ou simplement pour s’évader quelques heures. Le canotage en eau vive est pratiqué sur des rivières ou sections de rivières comprenant du courant et des rapides. Au fil des ans, les formes et matériaux ont beaucoup évolué, offrant aux consommateurs un large éventail de bateaux très adaptés à ce milieu, résistants aux chocs et à l’abrasion L’équipement de sécurité s’est également spécialisé (sac à corde, ballons de flottaison, VFI, etc.). Souvent faite à la journée, avec retour le soir au camp fixe ou à la maison, cette activité consiste à manœuvrer entre les obstacles en utilisant au mieux la force et la variation des courants afin de toujours travailler avec l’eau. Quand le canotage devient art! Véritable ballet aquatique, la canotgraphie est l’art d’exécuter des chorégraphies en canot avec grâce et contrôle. Elle peut impliquer une ou plusieurs embarcations, parfois avec un thème musical. Cet art se pratique avec un canot d’eau calme sur un plan d’eau abrité du vent. Ce qui différencie le kayak de mer des autres types de kayak est la présence de compartiments étanches aux deux pointes du kayak. Ceux-ci assurent la flottabilité de l’embarcation et permettent de transporter du bagage pour un ou plusieurs jours. Si ces embarcations sont à l’aise sur tous les plans d’eau, la pratique au Québec se divise en deux catégories : les plans d’eau douce et le milieu maritime. 1.4 L’importance sociale et économique La contribution des activités de plein air, dont le canotage et le kayak de mer à l’économie et à la qualité de vie des Québécois. Mémoire - Fédération québécoise du canot et du kayak 2 Plan Métropolitain d'aménagement et de développement Notre intention ici n’est pas de reprendre ce que l’on connaît déjà et qui a été largement démontré entre autres par le MRNF1 et qui est également traité dans le mémoire du Conseil québécois du loisir (CQL)2 déposé dans le cadre de cette consultation. En tant que membre du CQL la FQCK partage le contenu et en est un des signataires. Toutefois, il nous apparaît utile de rappeler certaines notions qui s’appliquent plus particulièrement au monde du canotage pris dans son sens large. Dans le cadre de ce mémoire, le canotage englobe les activités de pagaies et se définit comme la pratique d’une activité physique dans un environnement naturel permettant de vivre une relation de proximité, voire intime, avec la nature et d’admirer les panoramas. La nature est à la fois la fin et le moyen du canotage. L’appréciation de la nature compte autant que l’activité physique elle-même, à travers la fréquentation des rivières, lacs, de même que le SaintLaurent. Ainsi compris, le canotage est une façon de vivre qui implique des comportements et des actes qui soient en accord avec l’environnement, favorisant le développement d’attitudes socialement positives à l’égard du patrimoine naturel. 1 2 La faune et la nature ÇA COMPTE! GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. FAPAQ. 2004 Le Loisir de plein air et l’affectation du territoire public [Les enjeux de pérennisation et de développement des sentiers et des lieux de pratique de loisir de plein air sur le territoire public]Septembre 2010 Mémoire - Fédération québécoise du canot et du kayak 3 Plan Métropolitain d'aménagement et de développement DEUXIEME PARTIE 2. LE SENTIER MARITIME DU SAINT-LAURENT ET SES ROUTES BLEUES 2.1 Le concept d'un sentier maritime Un sentier maritime est un réseau de mises à l’eau, d'abris sécuritaires, d'aires de repos, de services d'hébergement et d'alimentation, de campings rustiques et commerciaux. Le concept a d’abord été élaboré en fonction des plus petits usagers soit les pagayeurs. En effet, les besoins en matière de sécurité pour les amateurs de canotage et de kayak sont beaucoup plus importants que pour les autres embarcations pouvant parcourir de plus grandes distances (petits voiliers, zodiacs, etc.). Les sentiers maritimes sont cartographiés et parfois balisés. Quoiqu’il existe plus de 40 sentiers maritimes en Amérique du Nord, le premier à avoir été mis sur pied est le Maine Island Trail, géré par le Maine Island Trail Association (MITA) qui est devenu le modèle de référence pour le Saint-Laurent. Plusieurs sentiers maritimes se sont développés dans des environnements sauvages souvent fragiles, dans des zones où l’on côtoie des estivants ou encore dans des secteurs carrément urbains comme le Sentier maritime de la rivière Hudson qui s'ouvre sur Manhattan. Dans l'Est du Canada, il y a présentement quelques projets actifs et en développement, soit les sentiers maritimes des Mille-Îles en Ontario, de la Nouvelle-Écosse et des Îles de la Madeleine. 2.2 Les objectifs du Sentier maritime du Saint-Laurent - Mettre en valeur le Saint-Laurent et le rendre plus accessible; - Prévenir la détérioration des milieux naturels en les protégeant d'une utilisation intensive et désordonnée; - Favoriser les relations harmonieuses entre les usagers et les propriétaires riverains; - Développer un intérêt pour la protection des écosystèmes au sein de la population riveraine et des utilisateurs; - Favoriser la sécurité des usagers; - Générer une nouvelle source d'attraction, de visibilité et de retombées économiques pour l'industrie touristique. Comme cela se vit ailleurs en Amérique du Nord, nous souhaitons faire du Sentier maritime une source de fierté populaire, de mise en valeur responsable de la biodiversité du littoral et des îles du Saint-Laurent. Le Sentier deviendra complémentaire aux autres réseaux de sentiers et parcs linéaires en privilégiant l’utilisation d’aires communes et en contribuant à la diversification récréotouristique. 2.3 Le Sentier maritime du Saint-Laurent et ses routes bleues Le territoire du Sentier maritime du Saint-Laurent couvre le Saint-Laurent (fleuve, estuaire et golfe) à partir de l’Ontario jusqu’aux frontières du Labrador et du Nouveau-Brunswick (Matapédia). Il exclut toutefois (pour le moment) tous les tributaires indépendamment de leur importance. Mémoire - Fédération québécoise du canot et du kayak 4 Plan Métropolitain d'aménagement et de développement Étant donné que le Saint-Laurent compte plus de 2 500 km de rives, les intervenants du milieu ont choisi de développer le Sentier maritime par tronçons nommés routes bleues. Tout en gardant à l’esprit la souplesse des moyens utilisés pour gérer les Routes bleues, une série de critères communs doivent être respectés tel que, l’information nécessaire concernant le réseau de sites disponibles, la sécurité sur terre et sur mer ainsi que la classification des zones de pratique et des itinéraires, les critères concernant la sélection et la pérennisation des sites du Sentier maritime, les cartes des Routes bleues, etc. Toutes les informations essentielles concernant le fonctionnement du Sentier et la navigation sur le Saint-Laurent se retrouve dans Le Guide bleu. Il s’agit d’un outil de référence convivial, commun à toutes les Routes bleues à l’exception des cartes propres à chaque Route bleue. Ces cartes présentent principalement les sites composant le sentier et les usages autorisés par les propriétaires (campements, aires de repos, arrêts d’urgence). Certaines cartes sont rendues disponibles gratuitement, tandis que d’autres sont disponibles via l'adhésion au Sentier maritime. Ces dernières présentent un réseau composé de sites d'accès public mais également de sites privés, dont l’accès est strictement réservé aux membres en vertu d'ententes avec les propriétaires riverains. Naturellement, la mise en place du Sentier maritime attire de nouvelles clientèles susceptibles d’affecter certains milieux fragiles s’ils sont mal informés. La FQCK et ses partenaires favorisent l’encadrement des comportements en proposant un code d’éthique et en faisant connaître les ressources du milieu par l’intermédiaire d’un programme de sensibilisation (incluant un comité d’intendance, des journées de nettoyage, etc.). En juin 2011 la Route bleue du grand Montréal était inaugurée rejoignant les cinq routes bleues en opération soit la Route bleue des Voyageurs (rivière des Mille Îles), la Route bleue du sud de l’estuaire, couvrant le territoire entre Berthier-sur-Mer et Les Méchins, la Route bleue des baleines couvrant le secteur entre Sacré-Cœur et Baie-Trinité, la Route bleue de la Gaspésie s’étendant de Les Méchins à Pointe-à-la-Croix et la Route bleue Québec/Chaudière-Appalaches couvrant le territoire entre Deschambault-Grondines et Sault-aux-Cochons sur la Rive-Nord, Leclercville et Saint-Vallier sur la Rive-Sud, ainsi que l’Île d’Orléans. Dans les prochaines années nous prévoyons l’ouverture de La Route bleue de Charlevoix qui fera le lien entre Québec et Tadoussac de même que la Route bleue Lac St-Pierre/ les deux Rives et du Haut-Saint-Laurent qui se joindront à celles du Grand Montréal assurant ainsi le déploiement complet du SMSL. Considérant la proximité et les liens avec leur milieu, les Routes bleues ont la responsabilité de recueillir les données sur le terrain, de faire le suivi des ententes avec les propriétaires riverains et de mener les activités d’intendance. Le rôle de la FQCK est de coordonner l’ensemble du développement du SMSL et dans une certaine mesure soutenir les routes bleues en services techniques et professionnels. Il est utile de préciser qu’une route bleue est gérée par un organisme à but non lucratif, dans certain cas créé uniquement pour ce rôle et dans d’autres cas géré par un organisme dont la mission est compatible avec le développement d’une route bleue. Ainsi la Route bleue du Grand Montréal est sous la gouverne du Comité ZIP Ville Marie, tandis qu’Éco-Nature a la responsabilité de la Route des Voyageurs. Mémoire - Fédération québécoise du canot et du kayak 5 Plan Métropolitain d'aménagement et de développement 3. LE PLAN MÉTROPOLITAIN D'AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT ET LE SENTIER MARITIME DU SAINT-LAURENT 3.1 Le Plan et les Routes bleues de Montréal Nous avons été impressionné et heureux de trouver dans le plan la volonté manifeste de vouloir mettre en valeur le milieu naturel, le milieu bâti et les paysages dans une perspective intégrée et globale à des fins récréotouristiques (objectif 3.5 de l’Orientation 3 du Plan). Nous y voyons là tous les éléments nécessaires à la création signature unique et exceptionnelle pour Montréal à l'instar de celle du Chesapeake Bay Gateway Network (Référence : page 7) et dans lequel les routes bleues de Montréal et des Voyageurs se greffent tout naturellement. Malgré que ces routes soient ouvertes et en opération et considérant les limites du territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal il reste encore du travail à faire pour que toutes les routes bleues soient reliées entre elles et permettent la circulation en continue. Comme le Plan prévoit déjà un lien (passage nautique projeté / canal de Soulange entre autre) ce serait pertinent de concilier tous les efforts de tous les acteurs afin de permettre le lien avec la Route bleue du Haut-St-Laurent, actuellement en développement. De même il serait important de compléter les portions de la route bleue de Montréal plus particulièrement les rives de la couronne ouest et sud ouest ainsi que quelques sections de la rive droite du fleuve Bien que l’esprit d’un sentier maritime est d’approcher la nature telle qu’elle est, sans la modifier nous comprenons que les passages nautiques projetés s'adresseraient aux embarcations ayant un tirant d'eau nécessitant des ouvrages tels des écluses et des travaux de dragage. Nous estimons cependant que l'accent devrait être mis, dans un premier temps, sur la fluidité de la navigation en rive en obtenant l'ensemble des autorisations nécessaires et en assurant la continuité de la navigation par l'ouverture de portage et éventuellement la création de sites de camping. 3.2 Notre appui Le Sentier maritime offre un cadre sécuritaire et agréable pour des activités nautiques non motorisées qui gagne toujours en popularité. Pour les communautés riveraines, le Sentier maritime du Saint-Laurent est un attrait qui participe à la diversification de l’offre et de la clientèle récréotouristique. Le projet s’adresse à une clientèle variée et permet de maximiser l’utilisation des infrastructures existantes (ex. marinas, quais, parcs). Il favorise également l’émergence d’activités de sensibilisation, d’observation, d’interprétation et d’événements nautiques. En sommes nous appuyons fortement la Comm iss io n de l 'am énage me nt de la C o mm un a ut é mét ro po l i t a in e de M o nt ré a l ( C M M ) à me t t re e n œ u v re l 'o b jec t if 3 , 5 pa rt i cul i è re me nt e n co nsi d é ra nt ; a) L ' a u g me ntat io n des es pa ces pub l i cs e n r iv e en tr e a u t re po ur d es f ins d ' ac cès a u p l an d 'ea u ( ces a cc ès p o uva nt s e l i m ite r à un s i m pl e s en t ie r). b) Créant des liens de navigation lorsqu’un obstacle obstrue le cours naturel d’un cours d'eau en ouvrant un portage le plus court possible. c) Prévoyant des espaces pouvant être utilisés à des fins d’emplacement de camping rustique. Mémoire - Fédération québécoise du canot et du kayak 6 Plan Métropolitain d'aménagement et de développement Nous estimons que ces éventuels espaces seraient admissibles au Fonds bleu et la FQCK et ses partenaires régionaux seront heureux de contribuer, dans la mesure de leurs moyens, à finaliser l'accessibilité à toutes les sections de la Route bleue du Grand Montréal. BIBLIOGRAPHIE Fédération québécoise du canot et du kayak. 2011. « Le cadre conceptuel du Sentier maritime du SaintLaurent ». 5e édition. Montréal. 20 p. Fédération québécoise du canot et du kayak. 2011. « Le cadre opérationnel du Sentier maritime du SaintLaurent ». 5e édition. Montréal. 104 p. Fédération québécoise du canot et du kayak. 2011. « Le Guide de développement d’une Route bleue ». 5e édition. Montréal. 80 p. Fédération québécoise du canot et du kayak. 2011. « Guide bleu Sentier maritime du Saint-Laurent ». Montréal. 58 p. RÉFÉRENCE Mission Grâce à un système de partenariat des parcs, refuges, musées, sites historiques et des sentiers maritimes s'étendant sur le bassin versant, le réseau de passerelles de la Baie de Chesapeake permet l'accès à l’eau au public américain pour que celui-ci puisse profiter, comprendre et apprécier les ressources naturelles, culturelles, historiques et récréatives ainsi que les valeurs de la Baie de Chesapeake et ses rivières et s'engager dans leur gestion. Vision Imaginez un réseau de sites naturels, culturels, historiques et récréatifs liés dans toute la région de la Baie de Chesapeake. Pensez à visiter ces endroits pour en apprendre davantage sur les diverses légendes de la baie, expérimenter son histoire et ses beautés naturelles. Vous pouvez voyager d'un site à un autre, canoter un sentier maritime, prendre un traversier ou faire une visite touristique en voiture. Peut-être vous porterez-vous volontaire quelques temps pour aider à restaurer une terre humide ou un lieu historique. Vous trouverez facilement des informations sur les sites liés à la Baie de Chesapeake, ses Mémoire - Fédération québécoise du canot et du kayak 7 Plan Métropolitain d'aménagement et de développement légendes et ses aventures à travers la série de ses passerelles. En effet, ce réseau deviendra votre guide et votre point d’entrée à l’expérimentation et l’apprentissage de la Baie de Chesapeake. Il s'agit de la vision du réseau de passerelles de la Baie de Chesapeake. Le réseau de partenariat des sites évolue au fil du temps, ajoutant de nouveaux sites, de nouvelles informations et de nouvelles voies afin d’explorer sa région. Aider les gens à comprendre et à apprécier la Baie de Chesapeake grâce à ce réseau de lieux particuliers est plus que simplement du tourisme. Toutes les personnes qui y vivent, y travaillent ou visitent la région ont une influence certaine sur la Baie. Unifier la valeur des gens du milieu dans la compréhension de la Baie en tant que système faisant partie intégrante de l'effort de conservation et de restauration de l'environnement naturel de la Baie. Changer la façon dont les gens perçoivent la Baie, en interprétant ses ressources est une étape significative vers la création d'un engagement plus large, de restauration et de conservation de la Baie. Il s'agit d'un aspect fondamental de la vision du réseau de passerelles. Mémoire - Fédération québécoise du canot et du kayak 8