Je. . . n`existe pas tout seul
Transcription
Je. . . n`existe pas tout seul
Journées d’étude théorico-clinique – Paris, vendredi 7 et samedi 8 octobre 2016 Je . . . n’existe pas tout seul Entre singulier et pluriel, comment conjuguer les liens ? Argumentaire : Dès sa naissance le petit d'homme fait l'expérience fondamentale de la séparation dans une dépendance absolue. Il ne survit pas sans l'autre qui le porte, le nourrit et lui parle. Il hérite d'une place au sein de son groupe familial, porteur de son histoire, inscrit dans une ou des cultures. Il y tissera des liens d'attachement et peu à peu se construira comme sujet. Etre un parmi les autres est une question qui l'occupera tout au long de sa vie notamment à travers son aventure avec le langage où il devra accorder parole singulière et langue commune. Comment construire son identité, son autonomie psychique et sociale dans les différents groupes que nous côtoierons et qui nous influenceront ? Quel viatique se constituer pour concilier l'un et les autres ? le singulier et le pluriel ? Comment exister dans le groupe subi ou choisi : groupe familial, groupe social, groupe générationnel, groupe de pairs, ou groupe professionnel ? Comment au sein de ces divers groupes les processus d'identification, de différenciation et d'individualisation seront-ils réactivés aux différents moments de la vie ? Dans le domaine du soin, quel est l'intérêt d'une clinique groupale ? Comment l'élaborer ? Comment le groupe peut-il devenir un espace de créativité ? En quoi est-il thérapeutique ? Quelles sont ses spécificités de fonctionnement et d'organisation? En suivant le cheminement du petit d'homme de sa naissance à sa mort, nous nous interrogerons sur certains groupes qui marqueront le cours de son existence. Nous réfléchirons aussi sur la place de l'orthophoniste dans les réseaux et les équipes de soin ainsi que parmi ses pairs.