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Économie Loisirs Culture Philippe Neige, coutelier, ferronnier et sculpteur p. 21 La Nébuleuse BD en ébullition p. 33 L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines Isabelle Pinçon expose au Printemps des poètes p. 17 www.saint-quentin-en-yvelines.fr DOSSIER Saint-Quentin, ça conte ! Votre supplément culturel détachable en pages centrales o 1,07 - Mars 2010 - n 251 à Saint-Quentin Un jour, une heure Danse du Gange Mercredi 3 février, 17 h 45. © C. Lauté Danse, exposition, projections, ateliers culinaires… Le 6e Festival du cinéma indien, organisé à l’UGC Ciné-Cité de Montigny du 3 au 9 février, a donné lieu à une quinzaine d’animations à SQY Ouest et à l’Espace Saint-Quentin. La famille du cirque Mercredi 10 février, 14 h 35. © C. Lauté Depuis le mois dernier, le cirque familial Joseph-Bouglione a dressé son chapiteau à la base de loisirs. Jusqu’au 2 mai, jongleurs, trapézistes, tigres et autres clowns, ici en répétition, font de chaque représentation un spectacle toujours aussi fascinant. Lumières sur l’obscurité © C. Lauté Mercredi 10 février, 18 h 16. Une pause longue et des effets de faisceaux lumineux simultanés. Les 10 et 11 février, dans le hall du bâtiment universitaire Vauban à Guyancourt, l’exposition « Lumières sur l’obscurité » a fait la lumière sur la technique du light painting, au travers de quelques œuvres photographiques du jeune artiste Jadikan. LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o I3I édito sommaire Sport loisirsmém 12 36 © S. Blondeau J.J.Kraemer Kraemer ©©J.J. 32 © C. Lauté culture Le pari de l’intelligence Un jour, une heure à Saint-quentin 3 L’actualité en images. actualités © C. Lauté Saint-Quentin-enYvelines fait le pari de l’intelligence. Notre territoire s’est donné les moyens de construire des équipements publics, scolaires, universitaires, mais aussi culturels, de grande qualité afin que chacun ait un accès ouvert à l’enseignement et à la culture. Pour ne parler que de culture, peu de territoires possèdent un réseau de médiathèques équivalent, une scène nationale et dix salles de spectacle. Voilà une des forces et un des facteurs de l’attractivité de notre agglomération. La Fête du conte « Raconte-moi une histoire », dont vous découvrirez les cou- lisses dans ce nouveau numéro du Petit Quentin, est l’une des manifestations phares émanant de cette politique de service public. Mais vous le savez, à Saint-Quentinen-Yvelines, notre ambition n’est pas de raconter des histoires, ce qui compte, ce sont les actes. Si nous avons construit des services publics, comme ceux de la culture, ils sont aujourd’hui mis en danger par la transformation de la taxe professionnelle. Faudra-t-il, à terme, remettre en question ces services publics ? La question est posée par certains. Nous ne le souhaitons pas. Toucher au service public, c’est remettre en cause la politique de solidarité qui est à la base de toute notre action, chacun doit en être conscient. Robert Cadalbert Président de la communauté d’agglomération Conseiller régional d’Ile-de-France I4I LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o Saint-Quentin-en-Yvelines 7 Les femmes à la fête. 8 Le vélo lance son cycle. Communes 9 Semaine du handicap, à Élancourt. 10 6e Marche de l’espoir, à Montigny-le-Bretonneux. L’agglo et vous : réseau, 11Qununeuentiop régie Le réseau fibre optique s’appellera Quentiop. culture 12 R ésidence sans frontières Auteur, acteur et metteur en scène de théâtre, Dorcy Rugamba intervient dans le cadre des Bruissements de la langue. dossier smémoire vive 22 © J.J. Kraemer © D. Huchon / Musée de la ville 44 15 E n bref Regards de femmes, festival chanson jeune public… 17 Le mariage dévoilé La médiathèque Jean-Rousselot présente une installation d’Isabelle Pinçon. économie 18 En bref Saint-Quentin, ça conte ! À l’occasion des dix ans de la Fête du conte, du 2 au 16 avril, Le Petit Quentin se penche sur un genre universel qui a gagné ses lettres de noblesse à Saint-Quentin-en-Yvelines. dossier 24 T oute une histoire Cap vers l’entreprise, rencontre économique… Les médiathèques organisent toute l’année des rencontres autour du conte. 19 A lter Pro : les métiers de la vente en alternance 27 « Le conte permet l’apprentissage de la vie » Des formations par apprentissage aux métiers du commerce. Interview croisée entre Patrick Houdin et Nathalie Brisac, sur les valeurs et les mythes du conte. 20 E n bref 28 Il était plusieurs fois L’actualité économique de Saint-Quentin. 21 L es lames du forgeron Philippe Neige, coutelier, ferronnier et sculpteur à Magny-les-Hameaux. Le conte comme médiateur culturel. 30 Un vrai festival ! Les temps forts de la 10 e édition de la Fête du conte. Loisirs 32 Ateliers, bijoux & fantaisie Découvrez les ateliers bijoux de Patricia. 33 B ulles de banlieue L’association La Nébuleuse BD n’a pas fini de plancher. 34 A genda Vos rendez-vous loisirs jusqu’au 2 mai. sport 36 En bref Course du printemps, Écotrail... 38 A genda Vos rendez-vous sportifs du 6 mars au 11 avril. 40 H ip-hop football Rencontre avec Alexis Mougeolle, n° 1 du freestyle football en France. Vous ne recevez pas Le Petit Quentin ? Contactez-nous au 01 39 44 76 10 ou par courriel : [email protected] Vous pouvez aussi le télécharger sur : www.agglo-sqy.fr/petit-quentin société 41 En bref L’actualité sociale et santé de l’agglomération. 43 L ’emploi solidaire L’association Chantiers Emplois Eserpy intervient dans le champ de l’aide à la personne. mémoire vive 44 J osé Subira-Puig ou l’amour du bois Entrez dans l’atelier du créateur de La Grande Girouette, œuvre située à Guyancourt depuis 1987. Tribune libre 46 Divers droite, PC et apparentés, PS et apparentés Les groupes politiques de l’agglomération s’expriment. LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o I5I Saint-Quentin actualités Expos, débats, ateliers… À Saint-Quentin-en-Yvelines, plusieurs communes proposent des festivités en lien avec la Journée de la femme, gratuites pour la plupart d’entre elles. Le 8 mars même, Le Scarabée à La Verrière invitera la population à une restitution des ateliers photographiques présentés le mois dernier dans nos pages, avant le one-womanshow de Sofia Aram à 20 h 30. À Trappes, La Merise et l’Association culturelle de Trappes (ACT) organisent Regards de femmes du 8 au 14 mars (lire p. 15). D’autres animations – expositions, débats, ateliers – seront organisées dans les centres socioculturels de la commune, dans le cadre d’une semaine intitulée « Un temps pour elles ». Renseignements et tarifs éventuels : Guyancourt Tél. : 01 30 43 45 44 (Malika Filali) La Verrière Tél. : 01 30 13 87 44 (Le Scarabée) Magny-les-Hameaux – Tél. : 01 30 52 22 00 (centre social Albert-Schweitzer) Montigny-le-Bretonneux – Tél. : 01 39 30 30 75 (service jeunesse – vie des quartiers) Trappes – Tél. : 01 30 13 98 53 (Catherine Carrau) Programmes sur les sites des communes www.saint-quentin-en-yvelines.fr Office de tourisme Échappées en Pays de la Loire Présent au Salon des ranOffi de To sme Saint-Quce données, des sports et des de entin-enuri -Yveline Échappées s en voyages nature du 26 au Pays de la Lo 16 mars 12 ire juin 28 mars à Paris porte de Versailles, l’Office de tourisme en profite pour s’évader un peu… Pour la première fois, son équipe consacre une exposition à une région française, montée en partenariat avec TV Fil 78. « Échappées en Pays de la Loire » se tiendra du 16 mars au 12 juin et proposera cinq stands sur les cinq départements constituant la région. Leur offre touristique sera à l’honneur, avec dégustation de produits du terroir et présentation de costumes traditionnels. ■ du à Nantes (44) - © D.Morton/CRT Pays de la Loire - au - La Tour Lu © C. Lauté E n France, la Journée internationale de la femme est officiellement célébrée depuis 1982. Mais cette journée particulière marquera ses cent ans cette année. C’est en effet en 1910, à Copenhague (Danemark), qu’une confédération internationale de femmes socialistes du monde entier a créé cet événement, dans le but de promouvoir le vote des femmes. Aujourd’hui, le message est devenu plus convivial que contestataire, même si de nombreuses manifestations soulignent le chemin qu’il reste à parcourir pour donner à la femme toute sa place dans la société. À Guyancourt, la ma ison de quartier AugusteRenoir organise, le 6 mars de 14 h à 23 h, une journée lors de laquelle se succéderont ateliers (sophrologie, shiatsu, m a q u i l l a ge …), stage de danse orientale, discussion avec Armelle Le Bras-Chopard, spéc ia l iste de la mixité (lire Le Petit Quentin n° 250, février 2010, p. 17) et spectacle d’improvisation théâtrale. Le 13 février, une rencontre sera organisée autour d’un repas et d’une séance photo sur le thème de la Grèce antique. À Magny-les-Hameaux, le centre social Albert-Schweitzer présente, en partenariat avec L’Estaminet, la 4e Semaine de la femme, du 8 au 13 mars, sur le thème de l’Inde (lire p. 15 et p. 35). L’occasion de s’initier notamment aux danses, cuisine, maquillage et massage indiens. Des projections, des débats, des sorties et un spectacle seront également proposés. Enfin, à Montigny-le-Bretonneux, c’est tout un mois, du 15 mars au 10 avril, qui se déclinera au féminin. Les maisons de quartier, les gymnases, le club Le Village et la ludothèque accueilleront expositions, tournois sportifs, ateliers, débats et concert. ■ Vous avez aimé un spectacle annoncé dans l’une des salles de Saint-Quentin-en-Yvelines ? Vous avez apprécié la convivialité ou l’originalité d’un atelier ? Grâce au lien « publier un commentaire », partagez avec les internautes de l’agglomération vos impressions sur les manifestations culturelles ou de loisirs auxquelles vous avez participé. ■ Gagnez des entrées crédits photos : Tourisme Verre de Muscadet fluvial sur la Mayenne © (44) © B. Rivière/CRT L.Massillon/CRT Pays de la Loire Pays de la Loire - Ruelle du - Catamarans Vieux Mans dans la baie (72) - Port-Joinville,l’île des Sables-d’Olonne d’Yeu (85) © M.Thiery/CRT (85) © M.Thiery/CRT Pays de la Loire Pays de la Loire La Journée internationale de la femme, le 8 mars, donnera lieu à de nombreuses animations dans les communes de l’agglomération. Publiez vos commentaires n Les femmes à la fête C’est nouveau, c’est sur le Net E x positio Événement Delesequat, sustrud et, sim iuscidu ipissed tat Delesequatp dolenisi issed tat dolenisi EnTréE Libr E - du mardi Office de au samedi de 10 h 30 Centre commer Tourisme de Saint-Q cial Espace Saint-Quentin uentin-en-Yvelines - 3, place 78185 MontignRobert Schuman y-le-Bretonneux à 18 h 00 Office de tourisme 3, place Robert-Schuman, Espace Saint-Quentin à Montigny-le-Bretonneux Numéro Indigo : 0 820 078 078 (0,15 € TTC/min) Ouvert du mardi au samedi de 10 h 30 à 18 h www.officedetourisme.agglo-sqy.fr Retrouvez les dossiers du Petit Quentin sur TV Fil 78 jusqu’au mois de mai : Du 12 mars au 8 avril - La Fête du conte : samedi, lundi, mercredi, vendredi à 22 h ; dimanche, mardi, jeudi à 18 h - L’emploi : samedi, lundi, mercredi, vendredi à 18 h ; dimanche, mardi, jeudi à 22 h Du 9 avril au 13 mai - L’université : samedi, lundi, mercredi, vendredi à 22 h ; dimanche, mardi, jeudi à 18 h - La Fête du conte : samedi, lundi, mercredi, vendredi à 18 h ; dimanche, mardi, jeudi à 22 h LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o I7I Saint-Quentin actualités Déplacements < 146 598 > Le vélo lance son cycle C’est le nombre d’habitants à SaintQuentin-en-Yvelines en 2007, selon les données fournies par l’Insee sur la population légale municipale. Ils se répartissent de la façon suivante : 27 613 à Élancourt, 28 563 à Guyancourt, 8 779 à Magny-les-Hameaux, 34 038 à Montigny-le-Bretonneux, 29 327 à Trappes, 6 125 à La Verrière et 12 153 à Voisins-le-Bretonneux. ■ La Maison de l’environnement consacre son prochain trimestre d’animations aux bienfaits de la petite reine. Observatoire de la ville Plus d’infos sur www.saint-quentin-enyvelines.fr/chiffres Université © M. Lemoine Le site internet rénové M oyen de locomotion écologique par excellence, la bicyclette constitue le thème de la nouvelle programmation trimestrielle de la Maison de l’environnement, des sciences et du développement durable, à Magny-les-Hameaux. Sous l’intitulé « À bicyclette ! », de nombreuses animations sont organisées du 2 mars au 29 mai : expositions, randonnées, goûters scientifiques, projections, ateliers… Ce mois-ci, l’exposition « Le vélocipède à l’affiche » s’installe à la Maison de l’environnement du 2 au 30 mars. L’histoire des techniques qui ont donné naissance aux vélos d’aujourd’hui y sera retracée. Le 6 mars, à 15 h, le centre de ressources de l’équipement intercommunal accueillera le public (à partir de 6 ans) pour un après-midi consacré à la sécurité routière. Enfin, le 27 mars à 15 h, les participants au goûter scientifique « Le vélo de l’énergie », préparé en partenariat avec l’Agence locale de maî- I8I LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o trise de l’énergie (Alme), testeront leur dépense énergétique lors d’un effort à bicyclette. Itinéraires faciles En avril et en mai, quelques temps forts sont à noter sur vos agendas. Du 30 mars au 29 mai, l’exposition « À vélo citoyens ! » aura pour objectif de promouvoir l’usage du vélo en ville. Le 10 avril, une rando’vélo vous emmènera sur les itinéraires faciles de l’agglomération, à parcourir seul ou en famille. Enfin, les 26 et 29 mai, des ateliers « initiation à la sécurité routière » seront animés par la Fédération française de cyclisme. ■ Du 2 mars au 29 mai Animations gratuites Maison de l’environnement, des sciences et du développement durable 6, rue Haroun-Tazieff à Magny-les-Hameaux Tél. : 01 30 07 34 34 www.maisondelenvironnement.agglo-sqy.fr Nouveau graphisme, navigation simplifiée, actualité en un clic, espace vidéo… Depuis le 15 janvier, le site internet de l’université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) a modernisé son image. L’actualité est accessible dès la page d’accueil, notamment la journée portes ouvertes de la faculté de médecine, le 13 mars de 14 h à 17 h 30 au bâtiment d’Alembert à Guyancourt. Par ailleurs, l’UVSQ a été choisie comme université pilote pour mettre en place un système de collecte des téléphones portables usagés. Des bornes ont été installées depuis le 19 janvier, dans le cadre de ce projet développé par Fondaterra en vue de sensibiliser les étudiants au développement durable. ■ www.uvsq.fr Élections régionales Droit au vote ! Les 14 et 21 mars se déroulent les élections régionales. Pour mémoire, les conseillers régionaux, élus à partir d’un scrutin de liste pour une durée ramenée à quatre ans, interviennent notamment dans les domaines de l’éducation (lycées), de l’enseignement supérieur et de la recherche, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, du développement économique et de l’aménagement du territoire. ■ communes actualités Élancourt Semaine du handicap 7e Nuit et 7e art Le samedi 20 mars, le pavillon WaldeckRousseau accueille la 7e édition de la Nuit de la gymnastique. L’événement, organisé par la ville en partenariat avec l’ESG Gym et le club de gymnastique rythmique, aura pour thème le cinéma et les musiques de films. Sur un scénario original, dix équipes, soit cent cinquante « acteurs gymnastes », feront la part belle au 7e art au cours d’un spectacle donné à deux reprises dans la journée. ■ L a déficience auditive sera à l’honneur lors de la 7e édition de la Semaine du handicap, organisée par la ville d’Élancourt du 22 au 27 mars. Un cycle de découverte de la langue des signes sera initié à cette occasion. Deux séances gratuites donneront aux participants des bases pour communiquer avec les personnes sourdes ou malentendantes. La première sera dispensée par un professeur de LSF, la langue des signes française (au choix, le 20 mars, le 10 avril ou le 29 mai), la seconde par un enseignant sourd (le 19 juin prochain). À partir de septembre, Gratuit Tél. : 01 30 66 44 31 (service social) www.ville-elancourt.fr Magny-les-Hameaux Nettoyage de printemps C omme douze autres communes du Parc naturel régional (PNR) de la Haute-Vallée de Chevreuse, Magny-les-Hameaux se mobilise et mobilise ses habitants à l’occasion de la deuxième édition de son grand Nettoyage de printemps, samedi 27 mars au matin. Organisée par le PNR, en collaboration avec les communes concernées, les syndicats de collecte, l’Agence locale de maîtrise de l’énergie, la Maison de l’environnement et des associations locales (Passerelles et Trotte-sentiers notamment), l’opération repose sur l’implication de personnes bénévoles attachées à leur cadre de vie. La propreté et le respect de l’environnement ne concernent pas que les espaces naturels. En l’occurrence, le 27 mars, il s’agira pour les participants de procéder, équipés de gants et sacs-poubelle fournis, au ramassage des déchets dans les rues de Magnyles-Hameaux. En 2009, la première édition de ce Nettoyage de printemps avait rassemblé, dans la forêt et sur les sentiers cette fois, environ 80 amoureux de l’environnement, qui avaient ramassé 20 m3 de déchets. ■ Participation gratuite et bénévole Rendez-vous à 9 h 30 © C. Lauté © J.J. Kraemer la ville proposera des cours de LSF. Des interventions de sensibilisation, notamment sur la cécité et le handisport, sont prévues dans les écoles maternelles et élémentaires de la commune. La rencontre avec les chiens guides d’aveugles devrait ravir les enfants ! Le personnel municipal, dans son plan de formation annuel au handicap, sera mis en situation de handicap, avant de pouvoir échanger avec des spécialistes de la communication sourds-entendants en entreprise et des bénévoles de l’Association des paralysés de France (APF). Enfin, la 7e Semaine du handicap donnera lieu à la signature de la charte « Commune handicap », reprenant les différents engagements de la ville en la matière. ■ Guyancourt Le 20 mars au pavillon Waldeck-Rousseau Représentations à 16 h et 20 h Tarifs : 5,30 € adultes, 1,90 € enfants Billets et renseignements au 01 30 48 33 33 (service des sports) www.gym-guyancourt.com Permanence du Ciop La Boutique info jeunes organise régulièrement, en partenariat avec le Centre d’information et d’orientation professionnelle des Yvelines (Ciop), des permanences destinées aux collégiens, lycéens, étudiants et jeunes sortis du système scolaire âgés de 14 à 25 ans qui cherchent leur voie. Les prochaines se tiendront les mercredis 10 mars et 14 avril, de 14 h à 17 h. Avec pour guide Frékia Benamirouche, conseillère en insertion professionnelle, les participants découvrent les différentes possibilités qui leur sont offertes en fonction de leur profil, de leur parcours et de leurs aspirations – alternance, apprentissage, formation, etc. ■ sur le parvis de l’hôtel de ville Boutique info jeunes Renseignements et inscriptions au Sur rendez-vous – 2 quater, rue du Moulin 01 30 52 09 09 (Éléna Maussion) Tél. : 01 30 48 33 99 www.parc-naturel-chevreuse.fr www.groupe-ciop.com LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o I9I communes actualités Montigny-le-Bretonneux 6e Marche de l’espoir Bio et pas cher Pour cette 6 e édition, les marcheurs solidaires ont rendez-vous au club Le Village à Montigny, avec un choix de quatre parcours de 5, 10, 15 ou 20 km. À noter que le circuit de 5 km est accessible aux personnes à mobilité réduite et que les trois autres randonnées bénéficient d’un ravitaillement. Lors des cinq premières éditions, près de 1 100 marcheurs au total ont parcouru 9 000 km et contribué à soutenir trente-quatre projets à hauteur de 12 000 €. ■ © C. Lauté imanche 14 mars, le Lions club Mont ig ny-les -Troi s -Vi l lages organise, en partenariat avec les communes de Guyancourt, Montigny-leBretonneux et Voisins-le-Bretonneux, la 6e Marche de l’espoir. Le principe ? Vous versez la somme que vous voulez en faveur de l’un des cinq projets solidaires sélectionnés par l’association et par les conseils municipaux des jeunes et des enfants des villes partenaires. Une trentaine de Verriérois ont décidé de manger bio en faisant une bonne action. En créant une association pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap), des produits frais issus de l’agriculture biologique leur sont livrés, une fois par semaine dans un local au Scarabée, par un agriculteur de Corancez, près de Chartres. En s’engageant pour un an à acheter un panier familial hebdomadaire composé de cinq sortes de légumes et d’une sorte de fruit – au prix de 15 €, ou un demi-panier à 7,50 € –, les adhérents de l’association permettront à ce producteur de bénéficier d’un revenu garanti. Si le projet vous intéresse, contactez la présidente, Béatrice Goodman, et rejoignez la liste d’attente. ■ Renseignements auprès de Béatrice Goodman au 09 52 12 96 54 Dimanche 14 mars, de 9 h à 18 h Rendez-vous au club Le Village, 1, rue Ondine à Montigny – participation minimum 5 € Inscription et renseignements au 06 81 84 40 79 (Claude Gateaud) ou sur http://marchedelespoir.lions-m3v.org © C. Lauté D La Verrière Trappes Une soirée étoilée Voisins-le-Bretonneux I I10I LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o Chacun cherche son Voisins © S. Blondeau nstallé depuis l’année dernière à Trappes, le Cirque dans les étoiles propose des Soirées étoilées. La première, intitulée « La Tournée générale », se déroulera le samedi 20 mars, à 20 h 30, sous le chapiteau Étoile. Ce sera l’occasion, pour les artistes en résidence et des invités – musiciens, jongleurs, acrobates, circassiens, etc. –, de présenter, autour d’un verre dans une ambiance cabaret, leurs créations. Le public découvrira et encouragera ainsi la jeune génération, alors que les professionnels du spectacle auront la possibilité de dénicher de nouveaux talents ou de suivre des artistes confirmés. Pour mémoire, le Cirque dans les étoiles propose également un spectacle, des ateliers de découverte et de perfectionnement, et une école du cirque. Celle-ci organise, outre ses cours heb- domadaires, de nombreux stages, notamment pendant les vacances scolaires. Le prochain, ouvert aux enfants et aux adolescents de 7 à 16 ans, aura lieu du 1er au 5 mars. ■ Samedi 20 mars, à 20 h 30 Chapiteau Étoile – 2, av. Beethoven à Trappes Entrée avec une consommation : 5 € (participation au chapeau pour les artistes) Réservation indispensable au 01 30 51 57 86 www.lecirquedanslesetoiles.fr Depuis le début de l’année, le site internet de Voisins-le-Bretonneux, www.voisins78.fr, propose un nouveau graphisme, des contenus plus simples et plus d’interactivité. Mais son originalité réside dans la création d’un portail intitulé « Chacun cherche son Voisins ». Accessible dès la page d’accueil, il crée un lien entre les habitants de la commune, en leur permettant de partager des informations sur leurs centres d’intérêt (collections, recherche de partenaires sportifs…) et d’échanger des services (baby-sitting, jardinage, bricolage…). Il suffit de créer votre « portrait », avec vos informations personnelles et vos annonces, pour recevoir les messages concernant vos demandes. Les annonces du portail similaire créé à Montigny, « entre Ignymontains », y sont également consultables. ■ www.voisins78.fr www.chacuncherchesonvoisins.com l’agglo et vous Très haut débit Quentiop : un réseau, une régie Les travaux de raccordement des 5 000 premières prises du nouveau réseau très haut débit (THD) déployé à Saint-Quentin-en-Yvelines viennent de commencer. Le réseau, dénommé Quentiop, sera désormais géré par une régie. L e 15 janvier dernier sont parus les arrêtés gouvernementaux pour l’application de la loi de modernisation de l’économie sur le très haut débit (THD). Après plusieurs mois d’attente, ils établissent désormais de façon officielle le droit au THD pour tout habitant d’un immeuble, l’obligation du précâblage en fibre optique des immeubles neufs et, surtout, le cadre des conventions qui lieront propriétaires – individuels, copropriétés, bailleurs – et opérateurs. Un nouveau site internet © C. Lauté Pour répondre à une obligation juridique, une régie a été mise en place par la communauté d’agglomération. « Pour les Saint-Quentinois, cela ne change pas grand-chose », rassure Yves Machebœuf, vice-président de la CA en charge des grands projets et président de la régie nouvellement créée. « Cette régie est à partir d’aujourd’hui leur interlocuteur unique pour toutes les questions relatives au réseau Quentiop. » Quentiop ? C’est le nom que les responsables du projet ont donné au nouveau réseau fibre optique de Saint-Quentin-enYvelines : « Quenti » pour Saint-Quentin Les premiers boîtiers de raccordement à la fibre optique seront installés ce mois-ci dans les logements et les entreprises. et « op » pour optique et/ou opérateur. Pour informer au mieux les habitants et les entreprises sur l’évolution du déploiement du réseau, un site internet spécifique a également été créé : www.quentiop.fr. Sur celui-ci, une fiche contact permet aux particuliers et aux professionnels intéressés de se faire recenser pour être raccordés en fibre optique. « Le plan de déploiement du réseau, au-delà des 5 000 premières prises, sera établi en fonction de cette demande », précise Yves Machebœuf. Fibrer son habitation, c’est l’avenir Le site internet de la régie répondra également aux principales interrogations techniques que se posent les Sa int- Quent inois. « Nombreux sont les habitants de l’agglomération qui ont démontré un réel enthousiasme autour de ce projet, explique Yves Machebœuf. Reste à faire comprendre au reste de la population que le raccordement de leur habitation – gratuit, rappelons-le ! – est une façon d’anticiper l’avenir en se dotant des moyens techniques d’accès aux services du THD. » Le déploiement de Quentiop ne répond pas forcément à un besoin immédiat pour tout le monde en très haut débit, mais il permet de créer l’architecture physique qui accueillera à terme des services variés et spécifiques proposés par des opérateurs spécialisés. Les premiers opérateurs de services sont espérés d’ici l’été à SaintQuentin-en-Yvelines. Dès leur arrivée, chacun, particulier ou entreprise, fera librement son choix de souscription auprès d’eux. « Il faut simplement avoir à l’esprit que les services proposés – vidéo surveillance, assistance à la personne, vidéo conférences, etc. – deviendront sûrement incontournables à terme, d’ici un, deux ou dix ans. Fibrer son habitation, c’est l’avenir ! », conclut Yves Machebœuf. ■ Arnaud Thomelin Renseignements sur www.quentiop.fr LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o I 11 I culture Bruissements de la langue Résidence sans frontières En résidence artistique avec le réseau des médiathèques de Saint-Quentin-en-Yvelines, Dorcy Rugamba, auteur, acteur et metteur en scène de théâtre rwandais, a choisi de vivre chez l’habitant, à Trappes. Une expérience qui nourrira son prochain spectacle. © J.J. Kraemer D orcy Rugamba a fui le Rwanda en avril 1994, à l’âge de vingtcinq ans, une semaine après le massacre de sa famille, survenu le premier jour du génocide des Tutsis – un million de morts en trois mois. L’esprit et le cœur à vif, l’étudiant en pharmacie qu’il est alors se pose à Paris, puis rejoint Bruxelles, où il achève ses études. Mais sa vie est ailleurs, du côté de l’art dramatique, du théâtre, d’une littérature dans laquelle il s’immerge pour se transformer en acteur du drame qu’il a vécu. « Et de tous les drames similaires qui l’ont précédé, qui sont autant de clés de compréhension de notre époque et de la condition d’homme aujourd’hui », souligne celui qui considère l’écriture comme un moyen d’être au monde. Un moyen d’être avec les gens aussi, comme ces inconnus qu’il observe à la manière d’un frère ou d’un chercheur, pour en tirer la matière qui donnera vie à des personnages singuliers. Dorcy Rugamba lira quelques-uns de ses textes, le samedi 20 mars à la médiathèque du Canal. à Trappes, vivant chez l’habitant une semaine par mois, de mars à juin. « Je Artiste en résidence, invité par la com- vais interviewer et regarder vivre, chez eux pagnie Théâtre suivant dans le cadre des et sur leur lieu de travail, des personnes Bruissements de la langue – en partena- ouvertes à ma démarche afin de puiser riat avec le réseau des médiathèques –, l’inspiration dans leur vécu, sans utiliser Dorcy suit son intuition en s’intéressant d’éléments biographiques. » Après un preaux déracinés venus dans l’espoir de vivre mier repérage en février, Dorcy s’apprête ici une vie meilleure. Bretons, Algériens, à poser sa valise à la résidence pour perMaliens, Auvergnats, sonnes âgées Jean-FourRoumains, Italiens, Porcassa à Trappes, en mars. « Mon objectif est de tugais… Comment ont« J’ai besoin de différentes trouver ce qu’il y a de ils vécu la déchirure du sources, dont la parole des commun au parcours départ ? Sont-ils parveaînés, pour prendre le pouls de tous les hommes. » de cette ville, lieu de brasnus à se réinventer une nouvelle vie ? Et si oui, sage où des gens de tous les Dorcy Rugamba. comment ? « Mon objectif coins du monde se croisent est de trouver dans la position de celui qui se et vivent ensemble. Trappes sera à la fois mon transplante ailleurs, dans le drame qui est le terrain d’observation et le décor de mon trasien, ce qu’il y a de commun au parcours de vail d’écriture. » À partir de ces rencontres plurielles, tous les hommes. » Pour cela, l’auteur décide de s’installer émaillées de témoignages, de notes prises Une nouvelle vie I 12 I LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o sur le vif et d’impressions personnelles, l’auteur construira son texte et imaginera son prochain spectacle. Fragments d’œuvres Puis viendra le temps de la présentation au public, avec un premier rendez-vous le samedi 20 mars, à 20 h à la médiathèque du Canal, pour une rencontre avec des auteurs et différents spécialistes, sur le thème « le théâtre est-il lisible ? ». L’occasion pour Dorcy de lire des textes en préparation, des fragments d’œuvres à venir, dont Le Petit Quentin vous tiendra informé. ■ Dominique Ciarlo Lire sur les Bruissements de la langue le numéro de janvier 2010 p. 16 Médiathèque du Canal à Montigny-le-Bretonneux Tél. : 01 30 96 96 23 www.mediatheques.agglo-sqy.fr 10 0 2 s r a En m ! e t n o c a ç s n a x i D du , la Fête histoire ufflera o conte s ne -moi u récits aConte lines. R e u q rs des en-Yve à trave istoires e h n en, ir ti s w a n e E e ll in de be atrick int-Qu l’imag t dans Para, P ’artifice vril 2010 à Sa e d y s a u p G fe m s e ar ar un s le te u 16 a Pralin C’est p gez dan vec Ethyène, s du 2 a au 31 m et voya bougie a s lli, ix ts e d o te r s u s Jusqu’ nts vulnérables m a e s s cult nt de line C a t s pis vola ontinents et le rbanet, Caro ur… In ta te n a u tr n uté… r s U lines r, illu uez su s, les c nouvea Mario Expositio en-Yve tural mbarq graveu ez une s siècle épito Matéo, ic E , ir p e le r t v s tr … r n u uentine in e e o h Q s c P iv r é Pe ic , tn e d n v w u in o r s a l’ a ! a u ip tr t qui illes/S s. ayla D ine Gr me, vo écouvrir ierre Chaple e Versa ’auteur Amand ble, Jihad et L l du program Venez d de P Marieersité d conteurs et d iversaire. ésaire fi a . iv C s S u n e A é u u lt ! d l’ u im tre tenir cs de s, de ux ad 60 0e ann èque A le Théâ s s’abs les ban ervés a écialiste ffiche de ce 1 Médiath ts 01 30 16 11 s chaste sivement rés trouver ésence de sp a le e n r l’ il e e e à m r d e O ie n n lu pr er v tes exc occasio Renseig es, en ur donn des con s c’est aussi l’ x tables rond s ayon po r r c a u u te e d m n d é a jou i 13 Les co e pour ugeault colloqu Samed l – Rencontre 0 cale Bo vec un s a a ril 201 P a e usic riat avec le u 16 av rs, m stratric a role ! u a le 2 ll p c ’i u y L la D C a plet l’art de partena r du 8 m gramme com 19h00 – es, Place à à parti o r p De 17h àns le cadre de soQn uentin-en-Yveliniste rez le nte ell tDa découv 0e Fête du co r de Sain avec la violonc ton. 1 e e s et su tr tt e â e u é c q Th de nelle Ather diathè .fr y é n r q o m e s ti d s p l lo e ie le a .agg dans tre exc Sonia W thèque du Can duconte rencon ww.fete 20/21/25/26 96 00 Média w 6 9 0 3 6 96 ts 01 nemen 01 30 9 Renseig nuit d élection man La esse, s o n r u n s. e o J s r Ka Yveline Pour ions Os tin-enaux édit e Saint-Quen Anatole France d èque 7 21 cteurs Médiath nts 01 30 50 9 unes Le e m e n Prix Je ig ense R 8 mars Jeudi 1ier Roman - Prem son roman r d’auteurs u rencontraeud Lethielleux pinoon (éd. Stock).s le c y C – re 19h is oui N s 7-Ma e avec M tr Rencon D èque de 2 89 39 6 Médiath ts 01 30 nemen Renseig rs i 20 ma ] ? d e m a S lisible re est-[ilans le cadre Le Théât d O’ COMMUNiCATiON • © PASCALE BOUGEAULT ars di 17 mteurs e r c r e M s lec des jeune y Jimenes ix r P – 0 u 3 15h blié e avec G Rencontr es otages, pu ant s Édition tre Suiv le ronde 2 0h –Taba compagnie Théâ langue invite lesmporaine. L nts de la écriture conte du Canal isseme l’ èque des Bru t questionne Médiath 6 96 00 e s 01 30 9 le a ts n tr e m e Théâ n ig e Rens conte Fête du tu es (2) la t n a d ui ilité pen nterai q n sensib tu lis, je te co avril. e t u to e ortraits te moi ce qu nal du 2 au 30 othèque a ez ces p on ibli Retrouv xposition RaC iathèque du C lement, à la b dition de ce d a l’e é eé g r e é m nde. d iè ir la s m o r lo e du Mo ntinlera à de rev elines, la pre u e u e u o R r é n Q s é n o n td n ti o a io vit dit Sain -Yv qui se n vous est d ues de ! Une in donnée ec les é ntin-en casio diathèq ce d’honneur raits t int-Que llaboration av c t é s a r ’o e S m o L r p e s u d e le le d la s s, en co itaire Galerie tradition dan urs ont une p t page blanche cole des loisir univers alisé en 2008, é e ate l’ ne é u tr s e r é t s e c d r s g a lu s il s a ’e r il a n n u C s o n trav nes : le lustrate ur est c les rayo en-Yveli e, un temps le s. Auteurs et il ont arpenté Renseignements : l, r é a u est lanc uer des lecte e ce 10e festiv d oq 01 30 96 96 20 / 21 / 26 pour cr ’édition invitée bre dernier. d to c n Retrouvez l’actualité des médiathèques sur : o o is n ma tre e rencon www.mediatheques.agglo-sqy.fr à votre en bref culture Festival Regards de femmes © MattiasLundblad Le festival Regards de femmes s’installe à Trappes du 8 au 14 mars. Films, spectacles, expositions et rencontres seront présentés sous le signe du féminin pluriel pour cette 6e édition. Rokia Traoré se produira le 13 mars à La Merise. F aire évoluer les mentalités tout en faisant la fête. Dans ce mélange des genres réside la force du festival Regards de femmes, monté par l’Association culturelle de Trappes (ACT). Pour la sixième fois, ce festival – organisé à l’occasion de la Journée de la femme, le 8 mars, et intitulé « Un temps pour elles » – s’installera dans les lieux culturels de la commune. Proposés et animés aussi bien par des artistes que par des associations locales et les personnels des centres sociaux, rencontres, expositions, débats, projections, spectacles, ateliers et concerts se succéderont du 8 au 14 mars pour donner la parole aux femmes du monde entier. Côté scène, l’affiche est belle, avec notamment la création de la compagnie Cabas Les Yeux pour (9 mars, 20 h 30 à La Merise), Femmes en rhapsodie (11 mars, 18 h 30 à l’auditorium de l’école de musique et de danse) et le concert de Rokia Traoré, Victoire de la musique en 2009 (13 mars, 20 h 30 à La Merise). Le regard des hommes sera évoqué à plusieurs reprises, notamment lors de la projection de Et eux, qu’en disent-ils ?, interviews d’hommes sur la condition féminine réalisées par les femmes du comité de quartier Merisierssud (12 mars, 19 h 30 au centre socioculturel des Merisiers). Ce film sera présenté en ouverture d’une soirée festive avec un débat sur le microcrédit et une exposition de photos de femmes de Trappes. Photos, slam et films À noter également, la rencontre entre les photographies d’Aïssatou Baldé sur le thème de la sensualité et le travail mené sur le corps par Miss Käely et ses slameurs au sein d’un atelier d’écriture (13 mars, 16 h à la médiathèque Anatole-France). Quant au cinéma Le Grenier à sel, il projettera Number one, parodie loufoque de la société marocaine réalisée en 2009 par Zakia Tahiri (8 mars, 14 h), ainsi que Les P’tits Trésors du grenier, film d’animation destiné aux 7-10 ans accompagnés de leurs parents (10 mars, 14 h). Le festival jouera les prolongations avec l’exposition des photographies d’Aïssatou Baldé jusqu’au 27 mars à la médiathèque et le one-woman-show Sacrifices de l’humoriste Nouara Naghouche à La Merise (23 mars, 19 h 30). L’artiste rencontrera, quelques jours avant, les femmes de Trappes pour évoquer son parcours et le leur. ■ Du 8 au 14 mars La Merise à Trappes – www.lamerise.com Programme et tarifs au 01 30 13 98 51 Lire aussi ci-contre et p. 7 Sur la route de l’Inde Bollywood night À l’occasion de la Journée de la femme et de la 3e édition de Femmes du monde, la ville de Magny-les-Hameaux organise une semaine indienne, du 8 au 13 mars, intitulée « Sur la route de l’Inde ». L’occasion d’un étonnant parcours initiatique : expositions, spectacles, ateliers danse, défilé en saris, soins du corps, cuisine… La manifestation aura pour point d’orgue une Bollywood night, le 12 mars à L’Estaminet, où il sera comme toujours histoire de familles et d’amours mouvementées, chantées avec des voix sucrées et dansées avec volupté. ■ Vendredi 12 mars L’Estaminet à Magny Tarif : 6 € – renseignements et réservations au 01 30 23 44 28 www.estaminet78.fr Lire aussi p. 7 et p. 35 Édition Une étude tentaculaire Camorra italienne, Cosa Nostra italoaméricaine, mafia russe, tr iades chinoises, yakuzas japonais, cartels latino-américains… Dans Atlas des mafias, qu’elle vient de publier en collaboration avec Fabrizio Maccaglia, Marie-Anne MatardBonucci dresse en cartes un état des lieux planétaire du crime organisé. Enseignantchercheur associée au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines de l’université de Versailles – Saint-Quentin, elle se penche sur toutes les stratégies des mafias : trafics, corruption, pénétration dans l’économie légale… À la lumière de cet ouvrage captivant, une chose est sûre, la « pieuvre » est partout, y compris où on ne l’attend pas. ■ Atlas des mafias Marie-Anne Matard-Bonucci et Fabrizio Maccaglia – Autrement éditions, 80 p., 17 € Dominique Ciarlo LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o I15 I en bref culture Ferme de Bel-Ébat Un programme danse Jeune public À tout bout de chant À l’occasion de la résidence de la compagnie de danse CFB 451, la Ferme de Bel-Ébat propose un stage de danse-théâtre les 20 et 21 mars (de 14 h à 17 h, à partir de 18 ans) et une vidéoconférence, le 23 mars à 18 h 30, au cours de laquelle les chorégraphes Christian et François Ben Aïm évoqueront les sources d’inspiration. ■ Ferme de Bel-Ébat à Guyancourt Gratuit – Tél. : 01 30 48 33 44 © D. Aucante www.lafermedebelebat.fr Hors les murs Voyage insolite En partenariat avec le collège Gagarine à Trappes, le Théâtre de Saint-Quentin présente, hors les murs, un étonnant Musée des langues imaginé par le metteur en scène Thierry Bédard. Installés dans la cour du collège du 22 au 26 mars, deux containers à bateaux, objets de transit et de clandestinité, embarqueront les élèves pour un tour du monde des langues, à la fois spectacle au contenu scientifique et exposition théâtralisée. ■ Séances grand public le mercredi 24 mars de jeunes graines qui ne demandent que ça et d’adultes ravis de retomber en enfance. Présentés à la Maison de l’environnement, des sciences et du développement durable et à L’Estaminet café culture, ces morceaux choisis seront menés tambour battant par des professionnels de tous horizons. Des mystères de la grossesse (9 mois d’grosse caisse, spectacle musical un brin déjanté) aux poétiques oiseaux totems sortis d’un conte amazonien (Awatsihu), des tubes de Dario Moreno, Dalida, Jo Dassin, Hugues Auffray ou Indochine revisités par un groupe de jeunes décapant (Les Castafiores) à la famille croquée avec fantaisie et tendresse par David Sire (C’est de famille), le choix est large. ■ Ne ratez pas le désopilant 9 mois d’grosse caisse. S pectacle musical, chansons théâtralisées, concert électro-vidéo, piccolo opéra, chanson… La saison culturelle de Magny-les-Hameaux fait une nouvelle fois la part belle aux plus jeunes en misant sur la qualité et la diversité. Sur le nombre aussi, notamment dans le cadre du Festival chanson jeune public, joliment intitulé « À tout bout de chant », qui propose cette année, du 15 au 25 mars, neuf spectacles. Au programme, du rire, des découvertes, des émotions, de petites peurs et de grands bonheurs à partager, histoire de taquiner la curiosité intellectuelle et l’esprit critique Du 15 au 25 mars à Magny-les-Hameaux 30 € le carnet de 10 tickets, gratuit pour les scolaires Renseignements et réservation au 01 30 23 44 28 Programme détaillé sur www.magny-les-hameaux.fr (rubrique vie culturelle) 10 h et 14 h dans la cour du collège Réservation au 01 30 96 99 00 www.theatresqy.org Avril en danse Ballet d’ouverture Dans le cadre de la manifestation universitaire Avril en danse, l’équipe organisatrice invite les Saint-Quentinois et les étudiants de l’UVSQ à assister au ballet d’ouverture. Il sera donné gratuitement le jeudi 1er avril de 12 h à 12 h 30, dans le parc des Sources-de-la-Bièvre à Guyancourt (ou dans le hall du bâtiment Vauban). Danse contemporaine, modern’jazz, hip-hop ou classique, le happening sera remuant. ■ www2.etu.uvsq.fr I 16 I Maison de la poésie L’écriture à vif G râce au partenariat entre le Centre national des arts plastiques et la Maison de la poésie, des élèves des collèges de l’Agiot à Élancourt, de la Mare-aux-Saules à Coignières et du lycée Émiliede-Breteuil à Montigny ont vécu une expérience unique. Invités à visiter l’exposition « Monumenta » de Christian Boltanski au Grand Palais à Paris, ils ont participé à des ateliers d’écriture organisés sur place. Animés par des poètes (ici, en photo, Roland Nadaus) et des médiateurs scolaires, ces ateliers ont permis aux élèves de mettre des mots sur leurs impressions. Ceux-ci feront l’objet d’un recueil édité par la Maison de la poésie avant la fin de l’année. ■ © DR Youri-Gagarine à Trappes – tarifs : 6 à 16 € Maison de la poésie Place Pierre-Bérégovoy à Guyancourt – Tél. : 01 39 30 08 90 www.maisondelapoesie.agglo-sqy.fr Dominique Ciarlo LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o culture Exposition Le mariage dévoilé À l’occasion du lancement du Printemps des poètes, la médiathèque Jean-Rousselot présente « Le Voile de la mariée » et « Te dire que je ne me marie plus », une installation d’Isabelle Pinçon questionnant les liens du mariage. I sabelle Pinçon est une artiste iconoclaste. Poète et plasticienne, elle tresse à l’aide d’étoffes et de mots des histoires singulières. En 2006, elle avait déjà tricoté une écharpe de dix mètres à partir de fils confiés par des proches. Elle récidive aujourd’hui sur le thème du mariage en confectionnant « Le Voile de la mariée » composé d’étoffes – toile de bateau, soie, jute, dentelle – qu’une centaine de personnes lui ont confiées, suite à l’annonce de son futur mariage. Couleur femme Le Printemps des poètes rend hommage aux femmes en intitulant sa 12e édition « Couleur femme ». Du 8 au 21 mars, la Maison de la poésie propose une quinzaine de rencontres les mettant en valeur. Le 11 mars, le Cabaret poélitique n’accueillera que des invitées à la Ferme de Bel-Ébat à Guyancourt : Armelle Le Bras-Chopard, professeure agrégée de science politique ; Nicole Brossard, poète, Une œuvre collective romancière et dramaturge québécoise ; © J.J. Kraemer Au rez-de-chaussée, le visiteur est invité à coiffer ce gigantesque voile et à écouter, à l’aide d’un casque, les témoignages qui s’y rapportent et qui ont été mis en voix par plusieurs ateliers de théâtre saint-quentinois. « Mon voile n’est pas qu’un bout de tissu, il Isabelle Pinçon, une artiste qui tisse des liens. est une composition à deux voix qui tient compte de la matière des étoffes Exposition présentée jusqu’au 21 mars et de la voix de ceux qui me l’ont confié. à la médiathèque Jean-Rousselot, C’est une œuvre collective qui rend compte place Pierre-Bérégovoy, de l’histoire de chacun », poursuit celle à Guyancourt – gratuit qui devait se marier en décembre 2008. L’exposition se poursuit à l’étage où, Vernissage le 9 mars, à 18 h 30, marquant e dans une pièce en demi-lune – une « lune le lancement de la 12 édition du Printemps de miel » coupée en deux –, l’on découvre des poètes à Saint-Quentin-en-Yvelines le second volet : « Te dire que je ne me À cette occasion, Isabelle Pinçon dira les textes marie plus ». Le visiteur peut alors lire, de « Te dire que je ne me marie plus », sur un sol blanc, le texte relatant l’an- avec la complicité de Christine Bertocchi, nulation du mariage, par l’artiste ; et les chanteuse lyrique réactions des convives invités à la fête, en italique. Une mise en scène s’appuyant Sachez enfin que l’artiste travaille sur une sur une expérience vécue, destinée à nouvelle œuvre collective consacrée à l’arbre. nous interroger sur les liens du mariage : Vous pouvez lui adresser un objet ou une matière qui s’y réfère, accompagné d’un texte à : une sorte de dévoilement… ■ Élisabeth Charle OECO BP 28, 44640 Le Pellerin et la chanteuse Cécile Caussimon. À la Maison de la poésie, vous visiterez l’exposition de Sylvie Laroche « Chair corps », et à la médiathèque JeanRousselot celle d’Isabelle Pinçon (lire ci-contre). À noter la présence de David Dumortier, poète en résidence, dont le texte La Clarisse sera lu par la compagnie Théârto (le 13 mars à la médiathèque Jean-Rousselot) et qui aura carte blanche pour la soirée du 26 mars à la Maison de la poésie. Enfin, vous avez jusqu’au 28 mars pour découvrir, dans les médiathèques, la bibliothèque universitaire et les bus du réseau Sqybus, plus de 150 poèmes inédits de femmes du monde, récoltés par la Maison de la poésie. ■ Programme complet sur www.maisondelapoesie.agglo-sqy.fr Lire aussi p. 7 LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o I 17 I en bref économie Rencontre économique Pôle emploi Le mardi 23 mars, de 8 h 30 à 11 h, la Maison de l’entreprise organise, à l’hôtel d’agglomération, une rencontre économique sur le thème « Votre développement à SaintQuentin-en-Yvelines : atouts et projets du territoire, offre en immobilier d’entreprise ». Au programme de cette matinée : un tour d’horizon des grands projets immobiliers de l’agglomération ; un zoom sur l’offre de Promopole et l’ouverture de la nouvelle pépinière d’entreprises des Merisiers à Trappes ; et le témoignage d’ETDE, qui construit un nouveau siège social exemplaire en matière de qualité environnementale et de performances énergétiques. ■ Trois jeunes femmes ont retrouvé un emploi dans des magasins de vêtements, grâce à un accompagnement spécifique d’approche directe des entreprises. Une initiative originale développée par l’unité Cap vers l’entreprise du Pôle emploi de Trappes. Cap vers l’entreprise Un territoire de projets Maison de l’entreprise – Tél. : 01 39 30 51 30 De nouveaux locaux pour GDI Simulation © C. Lauté EADS « Nous accompagnons les personnes qui ont un problème de méthode, qui ont du mal à se vendre ou à se présenter. » Évelyne Massa. © C. Lauté T Filiale du groupe EADS spécialisée dans les simulateurs de tir, GDI Simulation a inauguré, le 5 février dernier, ses nouveaux locaux de la Clef-de-Saint-Pierre, à Élancourt. Un bâtiment de 2 400 m2 abritant des zones d’atelier, des bureaux et une salle blanche (pièce où la concentration en particules est maîtrisée), et hébergeant 80 salariés. Sur ce même site, un bâtiment tertiaire de 12 000 m2 et un bâtiment industriel de 5 000 m2 ont également accueilli, en octobre 2009, 450 salariés d’Astrium, la branche « espace » du groupe. Ces deux édifices seront inaugurés le 6 avril prochain. Avec ce nouvel ensemble immobilier à très haute performance énergétique (TPHE), le site saintquentinois d’EADS Defence & Security, où travaillent désormais plus de 3 000 ingénieurs et techniciens, devient le plus important du groupe en Ile-de-France. ■ I18 I LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o ous les postes à pourvoir ne font pas nécessairement l’objet d’annonces déposées à Pôle emploi. Une boutique de vêtements qui recherche une vendeuse, par exemple, utilisera souvent un simple message affiché dans le magasin. C’est pour partir à l’assaut de ce marché caché que Pôle emploi a développé le dispositif Cap vers l’entreprise (CVE). Basée au Pôle emploi de Trappes, Évelyne Massa est responsable de CVE pour les Yvelines sud. « Les conseillers de notre unité se consacrent uniquement au placement, explique-telle. Ils suivent chacun soixante demandeurs d’emploi et ont pour objectif de placer 85 % d’entre eux en CDI ou en CDD de plus de six mois. Nous accompagnons les personnes qui veulent vraiment retrouver un emploi mais qui ont un problème de méthode, qui ont du mal à se vendre ou à se présenter. » Communiquer par son image En décembre dernier, un accompagnement spécifique a ainsi été mis en place pour les vendeuses de prêt-à-porter. Premier constat récolté sur le terrain auprès des boutiques concernées : « Les candidates ne savent pas se présenter, n’arborent pas la tenue adéquate, ne s’expriment pas correctement, ne sont pas suffisamment soignées et ne connaissent pas les enseignes auxquelles elles s’adressent. » D’où la nécessité d’un travail de préparation. L’atelier intitulé « Présenter un argumentaire et communiquer par son image » vise d’abord à doter les candidates d’un message clair et court, adapté aux besoins de l’employeur. Mais le visage, le sourire, l’allure, la tenue vestimentaire, la position du corps, les gestes et la voix font également partie de la communication, avec l’idée que « tout se joue dans les vingt premières secondes, les vingt premiers gestes, les vingt premiers mots ». Mise en pratique Au cours de cet atelier, une coiffeuse, une esthéticienne et un styliste sont venus prodiguer leurs conseils : maquillage discret, coiffure et mains soignées, tenue vestimentaire se rapprochant de celles des vendeuses des boutiques visées. Puis est venue l’heure de la mise en pratique, le 17 décembre, dans trois boutiques de vêtements de l’Espace Saint-Quentin – Promod, Jacqueline Riu et Chantal Rosner – qui avaient accepté de jouer le jeu. Résultat : les trois personnes qui ont passé ce test ont trouvé un emploi dans la foulée. Une opération originale qui devrait être renouvelée prochainement pour les employés de libre-service. ■ Michel Bazan Pôle emploi de Trappes – ZA du Buisson-de-la-Couldre Tél. : 39 49 (selon service, gratuit ou 0,11 e max) économie Formation Des formations aux métiers du commerce sont accessibles par apprentissage, du CAP au bac pro, grâce à Alter Pro. Ce centre accueille aujourd’hui 120 jeunes, près de la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines. Alter Pro : les métiers de la vente en alternance V endeur dans une grande surface, un libre-service ou un commerce de proximité, chef de rayon, responsable d’un point de vente… Tous ces métiers du commerce et de la vente, qui correspondent aux besoins des entreprises et à une forte demande des jeunes, sont accessibles par apprentissage à SaintQuentin-en-Yvelines. Depuis 2003, Alter Pro, situé dans l’immeuble International à Montigny, à cent mètres de la gare, propose des formations diplômantes et professionnalisantes, du CAP au bac pro. « Unité de formation en apprentissage délocalisée du lycée Notre-Dame-du-Grandchamp de Versailles, Alter Pro propose des formations de qualité à tous les jeunes n’ayant pas trouvé leur place dans le système scolaire classique et motivés par les métiers du commerce », explique Denis Buchard, responsable de la structure. « Grâce à un accueil personnalisé, à la définition d’un projet professionnel partagé et à un suivi pédagogique individualisé, notre taux de réussite est d’au moins 85 % sur tous nos diplômes. » « Nous accueillons des jeunes en rupture scolaire », ajoute Patrick Guerrand, responsable de la vie étudiante. « Nous devons d’abord les remettre à niveau et leur redonner © C. Lauté Formations rémunérées Denis Buchard et Patrick Guerrand (de gauche à droite). confiance. Et dès qu’ils commencent leur apprentissage, nous les considérons comme des salariés. » Alternant une semaine sur deux école et entreprise, ces formations sont rémunérées : de 25 % à 78 % du Smic, en fonction de l’âge de l’apprenti et de sa progression. Elles donnent accès à un métier, à un statut de salarié en CDD et à un diplôme reconnu par l’État. Alter Pro accueille 120 jeunes de 15 à 22 ans, dont 60 % de filles. Les élèves de seconde, première et terminale professionnelles, préparant un bac pro com- Apprentissage en tout genre « Parallèlement à la formation, nous nous efforçons d’ouvrir les jeunes à d’autres domaines, et à l’extérieur, à la culture… », explique Patrick Guerrand. Dans le cadre de séjours d’étude à l’étranger, un groupe a passé une semaine en Pologne, en 2008. Du 13 au 20 mars prochain, deux groupes se rendront en Espagne et en Grèce. Des sorties au cinéma et au théâtre sont organisées, ainsi que des visites des catacombes de Paris, de l’Assemblée nationale, de musées parisiens… en fin d’année dernière, un groupe est même allé encourager le PSG au Parc des Princes. ■ merce en trois ans, représentent la moitié des effectifs. Deux classes de CAP vente et commerce, option générale ou alimentaire, accueillent environ 35 élèves, tandis que la dernière session de BEP compte une vingtaine d’étudiants. Notes en lignes L’équipe pédagogique – dix cadres permanents et des vacataires – vient de mettre en place un site internet destiné aux parents. Alimenté par les formateurs et les entreprises, il intègre les notes et les appréciations de chaque apprenti, permettant ainsi un meilleur suivi des élèves. ■ Michel Bazan Alter Pro – Tél. : 01 30 43 52 14 www.alterpro-apprentissage.com À noter : pas de frais de scolarité, le coût de la formation est pris en charge par la région Ile-de-France et la taxe d’apprentissage LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o I 19 I en bref économie Immobilier Omega Parc, un projet d’exception Innovation Technéo, un portail de référence Pour attirer les entreprises high-tech et les PME innovantes, le promoteur CFC Développement construit un parc d’affaires dans le quartier de la Clef-de-Saint-Pierre, à Élancourt. Les premiers bâtiments viennent de sortir de terre. © C. Lauté C ’est l’un des programmes phares en matière d’immobilier d’entreprise dans l’agglomération. Objectif : construire un parc d’affaires baptisé Omega Parc dans le quartier de la Clef-de-SaintPierre, à Élancourt. S’étendant sur neuf hectares, à côté du site d’EADS et dessiné par Zoltan Bartal, architecte, il proposera à terme 54 000 m2 de bureaux et de laboratoires. En jouant sur la proximité d’EADS et de Thales, sur le développement des pôles de compétitivité et sur la mise en place de l’Opération d’intérêt national (OIN) ParisSaclay, cette nouvelle offre immobilière répond aux besoins des entreprises hightech, des PME innovantes et des sous-traitants des grands groupes. Un environnement de type campus En décembre dernier, les deux premiers bâtiments sont sortis de terre. Le premier, 2 100 m2, a été loué à la société DeLaval, spécialisée dans les robots de traite. Le second, 925 m2, est occupé au rez-de-chaussée depuis mars 2010 par le promoteur de l’opération, CFC Développement, qui entend ainsi, selon son directeur du développement, Didier Wauquiez, « animer le site et faciliter le démarrage du parc, les premiers bâtiments ser- I20I vant de prototypes et de showroom. La construction de trois nouveaux bâtiments devrait commencer au printemps prochain, en fonction du marché ». Caractérisé par le développement d’immeubles bas et très polyvalents sur de vastes terrains paysagers, Omega Parc propose un environnement de type campus, dessiné par le paysagiste Aubert Minvielle. Il reprend les principes qui ont fait le succès du parc Ariane, développé par CFC à SaintQuentin-en-Yvelines entre 1988 et 2000. Les bâtiments s’organisent autour d’une « trame bleue », grâce à la mise en valeur de l’eau sous de multiples formes – bassins, plans d’eau, etc. –, et d’une « trame verte », constituée par les nombreuses plantations. LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o Un centre de vie L’accent est également mis sur les performances énergétiques des bâtiments. Grâce à différentes innovations, les premiers bâtiments affichent des consommations de 90 kWh/m2/an, bien en deçà des standards actuels, anticipant ainsi sur les futures réglementations. Le projet prévoit, entre autres, des services de tri sélectif et de recyclage des déchets, des parkings extérieurs intégrant des abris pour les vélos et des bornes de recharge des véhicules électriques… Et au cœur du parc, un « centre de vie », composé d’un restaurant interentreprises, d’un club d’affaires VIP et d’un accueil multiservice avec un accès à des prestations privilégiées (crèche, pressing, etc.). ■ Michel Bazan Pourquoi certaines entreprises iraient-elles chercher ailleurs des compétences qui existent sur le territoire ? Par simple méconnaissance du tissu local des PME innovantes. Partant de ce constat, la communauté d’agglomération souhaite augmenter la visibilité des compétences de recherche et développement présentes à Saint-Quentin-en-Yvelines. Elle invite les PME innovantes, les centres de recherche et les centres techniques industriels à se faire référencer, à titre gracieux, sur le portail Technéo. Initiative d’Oseo et des réseaux de développement technologique, ce portail, piloté par l’État et les conseils régionaux, permet d’obtenir en quelques clics et sur un territoire donné, une liste qualifiée des compétences technologiques correspondant à un besoin particulier. Une démarche dans laquelle s’inscrit en parallèle l’université de Versailles – SaintQuentin-en-Yvelines pour ses 32 laboratoires de recherche. ■ Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.agglo-sqy.fr/techneo où figure une fiche de compétences à télécharger. économie Talents d’artisans (3) Coutelier, ferronnier et sculpteur, Philippe Neige apprivoise le feu et l’acier avec humilité et passion dans son atelier de Magny-les-Hameaux. Les lames du forgeron D © C. Lauté ’apparence solide, Philippe Neige serre la main du visiteur avec délicatesse et, d’un pas décidé, se dirige vers l’espace qu’il a mis des années à aménager et à équiper d’instruments anciens, achetés au fil du temps. Un temps qu’il laisse passer sans précipitation, comme l’ont fait avant lui ses ancêtres auvergnats. Des racines rurales auxquelles il doit le respect de la terre, l’amour des choses simples et du travail bien fait. « Je ne voulais que des outils qui aient déjà vécu. » La main sur une cintreuse, il raconte l’histoire de cette machine qui a soudain une vie propre et même « une âme », selon l’artiste. À côté de la forge à charbon, une forge à gaz (fabriquée par lui), un marteau-pilon, une enclume, des pinces, des marteaux et, sagement rangées le long du mur, des barres d’acier qui deviendront portail, chandelier, étagère, lampadaire, table, guéridon, accessoires de barbecue… Des couteaux d’exception © C. Lauté Mais ce que l’artiste préfère, ce sont les coutelas, magnifiques. » Cet acier, le damas, produit des dans tous leurs états : droits ou pliants, discrets objets de toute beauté dont la lame possède des ou imposants. Dans la magie du feu et des coups reflets uniques. de marteau, qui doivent plus à l’adresse qu’à la Spécialiste du couteau haut de gamme (de 100 à force, Philippe chauffe, soude, étire, roule, replie 500 € et plus), Philippe Neige, mécanicien aéroet façonne de pures merveilles. Dague de chasse, nautique de formation, a acquis une grande part couteau de camp, coupe-papier… autant de de son savoir auprès de Georges Erdos, coutelier pièces originales réalisées le à Villefranche-du-Périgord. « Il m’a « Je ne voulais que plus souvent d’après le dessin appris l’essentiel, la concentration, la d’un client. « Ils ont souvent des outils qui aient rigueur, la discipline, la précision du une idée précise du manche, geste, les règles de l’acier, la patience. » déjà vécu. » je gère le reste. » Choix du Mais c’est plus tard, dans la solitude métal, traitements thermiques, formes, de l’atelier, que l’homme a affûté son art et créé proportions, tranchant : ces couteaux sont à des pièces remarquables comme ce Katana (sabre la fois des outils d’une solidité exceptionnelle de samouraï japonais), fruit de son talent et de (70 % des clients sont des chasseurs et des trois cents heures de labeur. pêcheurs) et de véritables œuvres d’art. Avant d’en arriver là, les amateurs pourront fabriquer à ses côtés leur propre couteau. Prévoir un Les règles de l’acier premier samedi pour la lame et un second pour C’est particulièrement le cas de lames en le manche. Émotions fortes garanties. ■ acier damassé, spécialité de Philippe. « Une technique du Moyen Âge, très difficile à maîDominique Ciarlo triser, qui consiste à forger différents aciers et à souder les couches entre elles pour obtenir Philippe Neige une dureté, un tranchant et des motifs ondulés Tél. : 06 67 37 21 36 – http://forgeron.artblog.fr LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o I 21 I dossier Entre le conte et SaintQuentin-en-Yvelines, la belle histoire a commencé il y a bien longtemps… Dès la construction de la première médiathèque, des professionnels passionnés, bientôt rejoints par des conteurs, n’ont cessé de transmettre aux enfants – et aux plus grands – leur passion de raconter. Du 2 au 16 avril, la Fête du conte célébrera ses dix ans. L’occasion de revenir sur cet art universel, partagé par toutes les cultures, si bien ancré dans notre mémoire collective. 24 Toute une histoire Retrouvez ce dossier du Petit Quentin sur TVFil 78 du 12 mars au 8 avril - Les samedis, lundis, mercredis et vendredis à 18 h - Les dimanches, mardis et jeudis à 22 h Du 9 avril au 13 mai - Les samedis, lundis, mercredis et vendredis à 22 h - Les dimanches, mardis et jeudis à 18 h I22I LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o Heures du conte, ateliers, accueil de crèches : les médiathèques organisent toute l’année des rencontres autour du conte. dossier 27 28 30 « Le conte permet l’apprentissage de la vie » Il était plusieurs fois Un vrai festival ! © J.J. Kraemer Quels valeurs et mythes communs le conte véhicule-t-il ? Interview croisée entre Nathalie Brisac et Patrick Houdin. Intergénérationnel, oral, illustré, interprété : le conte est un excellent médiateur culturel. Conteurs prestigieux, spectacles, colloque, que vous promet cette dixième édition de la Fête du conte ? LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o I 23 I dossier Toute une histoire Depuis la création des médiathèques, les bibliothécaires de Saint-Quentin-en-Yvelines partagent avec les enfants leur passion de raconter. Une porte ouverte vers le rêve et l’imaginaire, et un moyen de transmettre l’amour des mots et des livres. lecture publique. « Un bibliothécaire est d’abord là pour transmettre le goût de la lecture », déclare Véra Badaoui, bibliothécaire à la médiathèque du Canal. « Habituer un jeune à écouter, c’est déjà le sensibiliser à la lecture : l’oralité est au service du livre. » Rencontres ludiques et festives a cloche retentit. Les enfants s’approchent, embrassent leurs parents avant de s’installer dans la petite salle réservée à l’Heure du conte. Les habitués s’installent face à la conteuse tandis que les plus petits se calent au fond de la pièce, intimidés. Julie « Habituer un jeune à Moualek, bibliothécaire écouter, c’est déjà le jeunesse, ouvre un grand sensibiliser à la lecture : livre et commence l’hisl’oralité est au service toire du Petit Chacal et du du livre. » Véra Badaoui. Vieux Crocodile. Les yeux s’écarquillent, les mains se joignent, des « oh » et des « ah » s’échappent. Depuis sa création, en 1993, le réseau des médiathèques de l’agglomération s’appuie sur le conte pour mener à bien ses missions de I24I LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o Goûter la saveur des mots Le bonheur d’écouter les histoires se mesure au plaisir que le conteur se découvre à les lire. « J’aime raconter, constate Julie Moualek, c’est un moment de complicité qui s’installe avec les enfants, sans leurs parents. Ça les aide à devenir autonomes. » À la médiathèque du Canal, les enfants se rendent à l’Heure du conte sans © C. Lauté L © J.J. Kraemer Heures du conte, ateliers, festivals, accueil des crèches, de classes ou de parents : le réseau de lecture publique organise tout au long de l’année des rencontres autour du conte. Des rendezvous ludiques et festifs, qui amènent les jeunes à aller vers la lecture. Après une heure de conte, les enfants se précipitent sur les livres racontés, ils en redemandent ! « Moi, j’adore ça », s’exclame Martin, 6 ans et demi. « C’est génial d’entendre des histoires racontées par quelqu’un d’autre que papa ou maman. » En cours préparatoire depuis septembre, Martin commence tout juste la lecture et assure, avec une fierté non feinte : « C’est aussi bien de lire que d’écouter. » Un vrai rituel pour Patricia Véron et ses enfants. dossier © C. Lauté Les bons comptes Thibaud et Martin : « C’est génial d’entendre des histoires racontées par quelqu’un d’autre que papa ou maman. » leurs parents qui, pendant ce temps-là, peuvent faire autre chose. « En racontant, nous transmettons notre passion et notre enthousiasme. Les enfants captent facilement nos émotions et se laissent vite embarquer dans l’histoire », ajoute Véra Badaoui. Mario Urbanet ne se lasse pas de voir « la bouille réjouie de ces enfants qui écoutent ». Ce conteur professionnel et auteur de nombreux ouvrages, qui a découvert la magie des contes sur le tard (lire l’encadré), savoure la lecture à voix haute avec délectation. « Vous y goûtez la saveur des mots », assure-t-il. Depuis quatorze ans, il a rejoint l’association Les Conteurs de Trappes, qui regroupe une quinzaine de passionnés officiant dans les écoles. Ces derniers ont très vite croisé la route des médiathèques, avec lesquelles ils travaillent régulièrement. C’est la force de la lecture publique à Saint-Quentinen-Yvelines : pouvoir s’appuyer sur un réseau de neuf établissements et sur des partenaires pour qui les mots « sont la monnaie d’échange des vraies richesses », dixit Mario Urbanet. Marmite de contes Vous pouvez ainsi profiter de l’Heure du conte dans toutes les médiathèques, les mercredis et samedis. Pas besoin de vous inscrire, il vous suffit de consulter le site www.mediatheques.agglo-sqy.fr pour connaître les dates et les horaires. Cette étincelle qui fait réfléchir © C. Lauté Militant de la lecture à voix haute, Mario Urbanet est « tombé dans les mots » grâce à des rencontres providentielles. D’origine italienne, ayant grandi dans une famille ne parlant que le frioulan (deuxième langue minoritaire en Italie), il doit beaucoup à l’école et à son instituteur qui, en lui ouvrant sa bibliothèque, lui a transmis la passion des mots. Obligé de travailler très tôt, Mario Urbanet accumula les métiers : maçon, terrassier, commercial… et les engaMario Urbanet, pas lassé de gements politiques. Élu de Trappes durant de nombreuses voir « la bouille réjouie de ces années jusqu’à sa retraite, où il décida de « rendre à l’école enfants qui écoutent ». ce qu’elle [lui] avait donné ». Avec les Conteurs de Trappes, il se rend dans les écoles, les hôpitaux, les centres culturels et les prisons pour raconter des histoires. Celui qui est devenu depuis écrivain, conteur et poète attribue au conte des vertus pédagogiques et sociales. « Le conte fait grandir, les mots provoquent une étincelle qui fait réfléchir. » Avec émotion, il se souvient d’une Heure du conte particulière où, face à des détenus, il raconta une histoire qui fit dire à l’un d’entre eux : « Ça fait quatorze ans que je suis derrière les barreaux et c’est la première fois que je m’évade ! » www.mediatheques.agglo-sqy.fr – www.feteduconte.agglo-sqy.fr En dix ans, la Fête du conte, c’est : • 83 548 spectateurs • Plus de 400 représentations scolaires et tout public • Plus de 300 conteurs • Plus de 20 partenaires fidèles : salles de spectacle de l’agglomération, services culturels des communes, médias, Éducation nationale et inspection académique • Des ateliers pour les enfants, les adultes et des ateliers parents-enfants • Des contes en appartement ainsi qu’à l’hôpital • Des animations de rue • Huit éditions de colloques de professionnels du conte et de l’enfance • Huit éditions de concours illustrés où plus de 374 classes se sont exprimées par le dessin Vous pouvez même en écouter tranquillement chez vous : des bibliothécaires et des conteurs – comme Éthyène, parrain de la Fête du conte cette année –, racontent leurs histoires sur Marmite FM (88.4), chaque mercredi et vendredi à 14 h, et le dimanche à 9 h. Vous l’avez raté ? Pas de panique, vous retrouverez les contes du pays orange ou du vent d’avril sur leur site http://marmitefm.canalblog.com. Petits doigts bavards Les plus grands vont adorer, et pour les tout-petits ? Là encore, les médiathèques ont su s’adapter en créant, il y a deux ans, « Mon p’tit doigt m’a dit. » Ici, les moins de trois ans, accompagnés de leurs parents, sont les bienvenus : comptines, chansons, jeux de mains et instruments de musique éveillent les sens. Patricia Véron, avec Gabriel, 23 mois, et Tiana, 5 ans et demi, s’y rend régulièrement. Cette jeune maman espagnole leur lit chaque soir des histoires. « C’est un rituel », en français et en espagnol (ils sont tous deux bilingues). « Susciter l’imagination de mes enfants me semble aussi indispensable que de savoir lire et écrire. Et j’aime contempler la mine de ma fille Tiana après une Heure du conte : elle a des étoiles plein la tête… » ■ Élisabeth Charle LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o I25 I Samedi 20 Mars 2010 3ème édition avec le soutien Le Trail, c’est aussi à Paris ! Départ 12h30 de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines. Inscriptions et informations www.traildeparis.com dossier « Le conte permet l’apprentissage de la vie » Véritable miroir de l’homme, le conte est un récit qui rassemble petits et grands autour de valeurs et de mythes. Pour en savoir plus, nous avons rencontré Nathalie Brisac et Patrick Houdin, deux des acteurs de cette 10e Fête du conte (1). Le conte, genre narratif reposant sur la fiction, est certainement l’une des formes d’expression les plus anciennes de l’humanité. À la croisée de l’oral et de l’écrit, il favorise la circulation des histoires et des cultures véhiculées à travers lui. Avec pour héritage la tradition de la littérature orale : le mythe, l’épopée, la légende, la fable… Le conte est, depuis la seconde moitié du XXe siècle, l’objet d’études de plusieurs disciplines comme la littérature, la sociologie, l’anthropologie ou la psychanalyse. Contes populaires, contes de fées, contes fantastiques, contes philosophiques, contes traditionnels, contes merveilleux… on n’en finirait pas de faire le compte de tous les contes. Mais à Saint-Quentin-en-Yvelines comme partout, on est toujours prêts à les lire ou à les écouter avec délectation, quitte à y consacrer nos prochaines mille et une nuits. Éric Karsenty Le Petit Quentin : Comment définir le conte ? Nathalie Brisac : Le conte commence toujours par « Il était une fois ». Il présente un monde qui n’est pas réel, où tout est possible. Il est essentiel à l’enfant, car il répond à un besoin de paroles et d’échanges. Patrick Houdin : Le conte est aussi un récit initiatique. Il permet l’apprentissage de la vie. Le conte est-il porteur d’un message universel ? P. H. : Oui et non. Chaque culture Patrick Houdin et Nathalie Brisac. transmet ses propres valeurs au travers des contes. L’Odyssée d’Homère porte s’opère une « cure réparatrice ». C’est pour cela celles du monde grec, mais on trouve aussi qu’il ne faut pas rendre les contes responsables trace de sirènes dans les récits africains ou des peurs des enfants. brésiliens ! Le thème de la transformation par le voyage chez les morts existe dans d’autres Peut-on opposer le conte oral, flucrécits. L’engouement pour le conte reflète tuant, au conte écrit, figé ? notre besoin d’échanges, de rencontres et de N. B. : L’écriture permet de garder la trace de ces histoires. Mais le conte doit pouvoir spiritualité. être transformé, parodié. L’important, c’est Les contes s’adressent-ils uniquement que tous ces récits, quelles que soient leurs aux enfants ? origines, ne sombrent pas dans l’oubli. P. H. : Dans le cadre de la Fête du conte, nous P. H. : Aujourd’hui encore, en Afrique ou souhaitons tordre le cou à cette idée reçue en en Amazonie, des « passeurs » initient les membres de la communauté, permettant ainsi organisant une soirée réservée aux adultes. N. B. : Je tiens d’ailleurs à ajouter que les ver- la réunion et l’émotion partagée. Propos recueillis par Nicolas Bénard sions édulcorées que l’on propose parfois aux enfants sont dangereuses. La fiction terrifiante (1) Nathalie Brisac est auteure, formatrice et responsable de la communication à l’École des loisirs. Patrick Houdin est nécessaire ! Le conte emprunte au mystérieux, à la magie, au fantastique… N. B. : Mais ses personnages irréels sont empreints de l’âme humaine ! Grâce au conte © C. Lauté À la croisée de l’oral et de l’écrit est chargé du développement culturel auprès de la direction du patrimoine et de la lecture publique de la communauté d’agglomération. www.feteduconte.agglo-sqy.fr www.ecoledesloisirs.fr LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o I 27 I dossier Il était plusieurs fois Fort d’une foule d’histoires racontées de génération en génération, le conte, à l’origine oral, est un vecteur de rêves et d’émotions qui se lit, s’illustre, s’interprète, se chante et se danse avec un égal bonheur. fête qui vous transporte avec, pour tout bagage, un plaisir qui se multiplie en se partageant. C’est justement ce qui se prépare à Saint-Quentinen-Yvelines avec les dix ans de la Fête du conte, du 2 au 16 avril. Un public passionné d’échanges © C. Lauté Avec le nombre de crèches, d’établissements scolaires, de centres de loisirs, de salles de spectacle, d’associations et de médiathèques implantés dans l’agglomération, il aurait été étonnant que le conte ne se sente pas comme chez lui. Parmi ses amis de toujours, de nombreux bibliothécaires, enseignants, poètes, animateurs, comédiens, musiciens, conteurs, peintres, graveurs ou sculpteurs lui font la part belle depuis longtemps. Très attendue par un public passionné d’échanges, de rencontres et de moments forts, la Fête du conte va souffler cette année ses dix bougies. Avec le soutien et sous la direction du réseau des médiathèques de Saint-Quentin-enYvelines, maître d’ouvrage de cette manifestation, les initiatives en l’honneur du conte se multiplieront à l’envi : expositions, spectacles, ateliers, concours d’illustration… L’Heure du conte à la médiathèque des 7-Mares, à Élancourt. I28I LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o « E t ils vécurent heureux… » à l’image de son dénouement le plus classique, le conte rassure et apaise. Mais il aime aussi faire peur en convoquant les légendes et les mythes habités d’esprits malins et de personnages inquiétants. Loin du rôle un peu mièvre auquel certains seraient tentés de le cantonner, « monsieur le conte » est un art vivant qui n’en fait qu’à sa tête. Quel que soit son style – traditionnel, fantastique, philosophique, etc. –, il permet à tous de franchir les frontières du raisonné et du raisonnable pour rejoindre des univers utopiques qui les emporteront très loin. Et les grands comme les petits en redemandent, conscients de l’importance de cette invitation au voyage qui les entraînera de la brousse africaine aux igloos polaires en passant par les steppes mongoles… Partout le conte est une Un rossignol fait le printemps Michèle Choserot, responsable du Club jeunes théâtre de Voisins, est plus occupée que jamais par la préparation de cette dixième Fête du conte. Dans la salle de La Tour, douze enfants de 8 à 9 ans répètent Les Rousses, de Catherine dossier salle du Théâtre de Saint-Quentin, est un moment émouvant, au cours duquel les textes sont dits à une, deux, ou trois voix sur un fond musical, tandis que les illustrations des élèves, montées en diaporama, sont projetées sur scène. » Difficile mission que de départager les quarante et un groupes en lice cette année. À l’aide d’une baguette magique, peut-être… La troupe du Club jeunes théâtre, à Voisins. personnages avec un naturel étonnant. Six dates, et « même pas le trac », assure Sam, seul garçon de la troupe. La créativité des enfants Le concours d’illustration organisé par les médiathèques auprès des établissements et des centres de loisirs est un grand classique de la Fête du conte. Après avoir sélectionné les textes, les bibliothécaires du réseau les transmettent aux enseignants, qui invitent alors leurs élèves à les illustrer. « Nous choisissons des histoires simples, au texte imagé, sans trop de dialogue, et nous sommes toujours surpris par l’imagination, la poésie et l’immense créativité des enfants. Découvrir leurs dessins est un vrai bonheur, tout comme de voir briller leurs yeux à la remise des prix », confie Laurence Canto, bibliothécaire du bibliobus et coordinatrice du groupe de pilotage Fête du conte. Composé d’une dizaine de membres – professionnels du livre jeunesse, conteurs, etc. –, le jury a souvent du mal à délibérer. « La remise des prix, qui se déroule le jour de la clôture dans la petite © C. Lauté Zambon. « Les professionnelles de la médiathèque Saint-Exupéry m’ont confié plusieurs ouvrages édités par l’École des loisirs, avec pour mission de choisir un texte », indique Michèle tout en installant sur scène un bout de moquette verte qui figure la mousse dans une forêt dense. « Le Club participe depuis le début à la Fête du conte, et propose, pour l’occasion, plusieurs représentations où sont associés d’autres artistes. Comme il est question dans cette pièce d’un rossignol, les élèves de la classe de flûte traversière de Marjorie Missemer, de l’association L’art par l’instrument, et ceux de Geneviève Vernier, professeure de danse classique, monteront sur scène à nos côtés. » Un mélange des genres que Michèle et ses élèves adorent. Ces derniers, Anouk, Mathilde, Alizée, Astrid et les autres, se glissent dans la peau des Éthyène, le parrain de cette 10e Fête du conte. Ici, à la médiathèque Rousselot à Guyancourt. La jeune association La ruée vers l’art – promotion de l’art, du patrimoine et de la culture –, a eu un coup de cœur pour la Fête du conte. Elle organise en effet à la médiathèque Aimé-Césaire, à Trappes, une exposition d’une cinquantaine de gravures liées à l’imaginaire des contes, des mythes et des symboles revisités par l’artiste Claire Hénault. Pour prolonger cette exploration onirique, cette dernière collaborera avec Mario Urbanet, poète et conteur, qui révélera par sa voix les personnages gravés sur le métal, l’histoire cachée au détour du dessin. © J.J. Kraemer © J.J. Kraemer Des gravures et des mots Leurs regards croisés éclaireront l’univers des contes d’une lumière singulière, les mots de Mario feront écho aux gravures de Claire pour une parenthèse privilégiée entre artistes et enfants. L’exposition « Féerie graphique» s’accompagnera de deux ateliers d’éveil à l’art de la gravure animés par Claire Hénault, ainsi que d’un atelier d’écriture et de deux visites contées de l’exposition. Un parcours créatif, ludique, pédagogique et enrichissant, qui vous transportera aussi loin que le carrosse de Cendrillon. ■ Dominique Ciarlo www.feteduconte.agglo-sqy.fr Programme complet disponible dans les médiathèques à partir du 8 mars LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o I29I dossier Un vrai festival ! © DR Conteurs d’exception, spectacles enchanteurs pour tous les âges et colloque : la Fête du conte affiche une programmation riche et innovante. Zoom sur les temps forts de cette dixième édition, du 2 au 16 avril. De gauche à droite, Layla et Jihad Darwiche, et Praline Gay-Para. Trois des conteurs invités de cette dixième Fête du conte. P raline Gay-Para, Jihad Darwiche, Mario teurs de l’École des loisirs en octobre dernier Urbanet et Pépito Matéo sont, entre (voir Le Petit Quentin n° 247, p. 15). autres, les prestigieux invités de la dixième Fête du conte, dont l’inauguration, Le Pain de singe le 2 avril, mettra Praline Gay-Para à l’honneur. Autre événement marquant : Le Pain de singe, Conteuse d’origine libanaise, elle parcourt un spectacle de marionnettes et d’ombres porle monde depuis vingt-cinq ans, et se décrit tées pour les tout-petits (de 0 à 3 ans) réalisé ainsi : « J’ai les pieds voyageurs et les oreilles par trois bibliothécaires jeunesse de la médiavoleuses. Mes racines sont dans mes souliers et thèque Jean-Rousselot. Ces dernières ont les je suis chez moi dans ma tête. Ma langue, ce sont yeux qui pétillent lorsqu’elles évoquent ce mes histoires et je n’ai qu’une envie, les partager. » spectacle spécialement créé pour le dixième Cette fidèle de la Fête du conte anniversaire de la Fête du présentera Récits de mon île à conte. Un tour de force pour « Ma langue, ce sont la médiathèque du Canal, créer une représentation à desmes histoires et tination des tout-petits. de courtes histoires sur le je n’ai qu’une envie, Louisa Bour, Odile Carrier et quotidien en Ile-de-France, les partager. » Marie-Claude Vervueren ont qui reflètent l’universalité ainsi mis leurs talents d’audu monde. Ce même jour Praline Gay-Para. teures, de dessinatrices et se tiendra le vernissage de l’exposition « Raconte-moi ce que tu lis, je d’interprètes au service de cette mise en scène te conterai qui tu es ! », à la médiathèque du racontant les aventures d’un petit singe de la Canal jusqu’au 30 avril. Une galerie de por- brousse africaine à la recherche du « pain de traits de Saint-Quentinois croqués dans les singe ». Ce spectacle de marionnettes a été joué médiathèques par des auteurs et des illustra- en avant-première lors du Téléthon 2009. Un I30I LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o dossier succès. « Les enfants étaient très réactifs et ont beaucoup ri. De façon générale, la Fête du conte est pour les bibliothécaires jeunesse du réseau une occasion privilégiée pour se retrouver et échanger des expériences », confie Odile Carrier. Médiathèques, salles de spectacle, écoles de musique, cinémas d’art et d’essai… nombreux sont ceux qui accueillent spectacles et expositions. Parmi eux, deux nouveaux lieux : Ciné 7, à Élancourt, et le Grenier à sel, à Trappes. Ces cinémas reçoivent Marie-Amandine Gripon dans le cadre de « Ciné-conte ». Un coin de ciel bleu allie ainsi la projection d’un court-métrage et l’intervention de la conteuse. Au Scarabée, à La Verrière, le voyage emmène les spectateurs en Bretagne sur les traces de La Légende de Ronan Keradalan par Patrick Ewen. L’Estaminet, à Magny, nous convie à redécouvrir les contes de Perrault, revus et métamorphosés en cartoons avec Perrault, ça cartoon ! Pour tous les spectacles, il est impératif de réserver. La Légende de Ronan Keradalan, au Scarabée le 16 avril à 14 h 30 Tél. : 01 30 13 87 40 Perrault, ça cartoon !, à L’Estaminet le 9 avril à 19 h 30 Tél. : 01 30 23 44 28 www.feteduconte.agglo-sqy.fr Des moments privilégiés comme ceux-ci, je les attends toute l’année », confie Jihad Darwiche. Sa fille, Layla, conteuse également, présentera Taptap le loup. « C’est un bonheur. Je suis venu au conte par la tra- par les Mille et une nuits ou l’Odyssée par exemple, le message est en effet souvent plus complexe qu’il n’y paraît. Par les questions qu’ils soulèvent et leur ton parfois coquin, trois contes seront réservés à un public de plus de 18 ans. Impossible d’en savoir plus : Patrick Houdin, dans un silence amusé, tient à garder le mystère pour ménager la curiosité de chacun. « Je ne veux pas dévoiler ces contes. Il faut venir les découvrir ! » ■ La Parpayolle souricette, par Mario Urbanet, le 9 avril à 19 h à la médiathèque des 7-Mares (rés. : 01 30 62 89 39) Contes des jardins défendus, le 10 avril De gauche à droite, Louisa Bour, Marie-Claude Vervueren et Odile Carrier : les bibliothécaires qui ont réalisé Le Pain de singe. à 16 h à la médiathèque Saint-Exupéry, dition orale, explique Jihad, par l’intermédiaire de ma mère. J’aime à penser que si ma fille a pris cette voie, c’est un peu parce que je la lui ai transmise. » interdits aux petits-enfants, le 10 avril (rés. : 01 30 60 91 04) Fruit défendu – Contes de grands-mères à 18 h à la médiathèque du Canal, salle Léo-Ferré (rés. : 0820 078 078, 0,15 e TTC/min) Marion Gorisse Interdit aux enfants « C’est très provocateur de notre part », avoue dans un sourire Patrick Houdin, coordinateur de la Fête du conte, pour qualifier les spectacles pour adultes, une nouveauté du cru 2010. « On a tort de penser que les contes sont réservés aux enfants », revendique-t-il. Du Petit Chaperon rouge au Petit Poucet, en passant © J.J. Kraemer Tous sur le pont Raconte-moi ce que tu lis : quand des auteurs et des illustrateurs rencontrent les lecteurs, ici à la médiathèque Anatole-France, en octobre 2009. © C. Lauté Jihad Darwiche, conteur, proposera ses Rencontres sur le pont de Bagdad (extrait des Mille et une nuits) et interviendra lors du colloque « Vivre ensemble les contes », à l’université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines le 7 avril. L’objectif de ce rendez-vous dédié aux médiateurs du livre : monter des partenariats et enrichir l’action des enseignants, conteurs, bibliothécaires, auteurs. « Par nature, le conteur travaille seul. Le colloque permet de confronter son expérience et sa vision des choses : il y a autant de façon de raconter une histoire que de conteurs ! © J.J. Kraemer Confronter ses expériences LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o I 31 I © S. Blondeau loisirs Création Ateliers, bijoux & fantaisie À la recherche d’une idée originale pour l’anniversaire de votre enfant ? Pensez aux ateliers création de bijoux de Patricia. C’est nouveau et cela a déjà fait des heureuses à Saint-Quentin-en-Yvelines. C ’est le début de l’après-midi, un samedi, jour d’anniversaire pour Arwen qui fête ses six ans. Une flopée de petites filles de 5 à 8 ans, tout excitées, débarque dans l’appartement : la partie s’annonce sportive ! Mais la maman a une botte secrète : un atelier bijoux avec une créatrice professionnelle, Patricia Villain. En un tour de main, elles s’installent autour d’une table et commencent, avec calme et attention, à enfiler des perles. Le montrer aux copines « J’étais à la recherche d’une idée originale pour fêter l’anniversaire de ma fille. Quelque chose qui pourrait faire plaisir au plus grand nombre tout en canalisant les énergies », explique Maryline Lemour, la maman. Pari réussi ! Ce jour-là, les cinq gamines ont appris le B.A.-BA de la création d’un bijou : le choix des couleurs, la taille et l’harmonie des matières tout en confectionnant leurs propres bijoux. Chacune repartira avec son collier : « C’est chouette, se réjouit Lisa, 8 ans et demi, lundi, je pourrai le montrer aux copines. » Pour Patricia Villain, ces animations permettent de faire connaître son activité. Après I32I LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o trente-huit années à travailler comme comptable pour une société saint-quentinoise, elle a mis à profit son licenciement pour vivre de sa passion : la création de bijoux fantaisie. Auto-entrepreneur depuis novembre, elle expose désormais ses créations – toutes déposées – sur son site internet et chez les particuliers. Perles ou Kapla À cinquante-six ans, cette Vicinoise a de l’énergie à revendre et ne regrette pas son choix, davantage fondé sur « une qualité de vie et le contact humain » que sur des considérations financières. Le prix de ses ateliers a bluffé plus d’une maman. « Ce n’est pas cher et, en plus, c’est de qualité. Ici, pas de perles en plastique aux couleurs criardes », constate Maryline Lemour. Pour une heure et demie d’animation, Patricia demande trente euros pour cinq enfants – soit six euros chacun –, fournit tout le matériel, perles comprises, et se déplace à domicile, dans les limites de Saint-Quentin-en-Yvelines. Vous pouvez aussi la contacter pour les vacances scolaires : rien ne vous empêche de vous regrouper entre parents d’un même quartier pour bénéficier de l’ate- lier. Seul bémol : pour les garçons, il faudra trouver autre chose. Ce jour-là, le papa les occupait avec des Kapla – jeu de construction –, parce que, pour lui, « les perles, c’est un truc de filles ». ■ Élisabeth Charle Les Créations de Patricia Tél. : 06 78 65 79 23 www.les-creations-de-patricia.fr Pour adultes aussi Deux fois par mois, Patricia Villain assure des cours de confection de bijoux fantaisie aux adultes à l’amicale laïque de Guyancourt (ALG). Une nouvelle activité qui rencontre déjà un certain succès. Il reste encore des places et vous pouvez vous inscrire à l’année (60 €) ou pour cinq ateliers (30 €). Un tarif qui inclut les cours pratiques et la mise à disposition des outils. Ajoutez 9 € environ par atelier pour les perles et cordons destinés à la confection d’un sautoir. ■ Cours de 20 h à 22 h Comptez 18 € d’adhésion à l’année pour l’ALG loisirs Bande dessinée Bulles de banlieue Ateliers de création de bandes dessinées, édition d’une revue annuelle, prix au Festival d’Angoulême : les membres de l’association saint-quentinoise La Nébuleuse BD n’ont pas fini de plancher sur leurs pages. À l’origine du projet, des jeunes de banlieue parisienne passionnés par la bande dessinée et les arts graphiques qui se retrouvent pour raconter et illustrer des histoires. Pour mutualiser leurs moyens et donner libre cours aux impulsions de chacun, ils créent leur association, La Nébuleuse BD, en 2003. En tout, une quinzaine de personnes, à l’époque étudiants et vivant à SaintQuentin-en-Yvelines, qui, depuis, ont fait leur chemin en associant leur carrière et leur vie personnelle. Certains sont toujours étudiants, d’autres se sont mariés, ont eu des enfants, sont devenus infographe, fonctionnaire au Conseil d’État… Beaucoup ont déménagé, mais ils continuent de consacrer leur loisir à leur passion, « une soupape dans le quotidien », précise son actuel président, Nicolas Giaichel. Désireux de travailler autour de projets communs, les membres du collectif se sont très vite lancés dans l’édition en créant leur propre revue. Baptisée HDB, pour L’Homme des banlieues, elle regroupe différents auteurs autour d’un thème donné et s’écoule, à raison d’un numéro par an, dans les festivals de bande dessinée et librairies spécialisées. « HDB nous donne une impulsion et nous oblige à ne pas rester tout seuls devant notre planche à dessin », constate Nicolazo, créateur de Rerman, le superman du RER. Le prochain numéro d’HDB, le sixième de la collection, aura pour thème le voyage et devrait sortir fin 2010. L om msek, l’u n des auteurs prometteurs de l’association, devrait y © S. Blondeau Des auteurs prometteurs « La BD, une soupape dans le quotidien. » Nicolas Giaichel. figurer. Couronné au festival d’Angoulême du prix Révélation blog, en 2009, sa distinction lui a permis de publier La Ligne zéro, aux éditions Warum, son premier album. Fans de fanzines Présente lors de la majorité des festivals, l’association garde un ancrage fort à Saint-Quentin-en-Yvelines (son siège est à Voisins). Elle propose des expositions, comme « Les dessous d’un fanzine » à la médiathèque d’Élancourt en février dernier, et des ateliers (lire l’encadré). L’un de ses membres, Sébastien Biller, a d’ailleurs illustré la couverture des coups de cœur bandes dessinées des médiathèques. « Ces dernières étant un grand pourvoyeur de BD, précise Nicolas Giaichel. Lycéen à Émilie-de-Breteuil à Monti- gny, c’est à la médiathèque du Canal que j’ai découvert la bande dessinée. J’y ai emprunté un nombre incalculable d’albums ! » ■ Élisabeth Charle La Nébuleuse BD Tél. : 06 88 27 95 48 (Nicolas Giaichel) www.lanebuleusebd.com Trois cases en plus Comment se construisent une BD, un scénario, les personnages, les planches ? Pour tout savoir du monde de la bande dessinée, La Nébuleuse BD propose un atelier, en partenariat avec la médiathèque Saint-Exupéry à Voisins. Ouvert aux bédéphiles de 8 à 18 ans, vous apprendrez les techniques de base de la bande dessinée. Chacun repartira ensuite avec un « strip » (une mini BD en trois cases). ■ Gratuit – les mercredis 24 et 31 mars, de 15 h 30 à 17 h 30 Renseignements et inscriptions à la médiathèque Saint-Exupéry au 01 30 60 91 04 LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o I33I agenda loisirs Contacts Gazon fleuri UFerme du Mousseau 23, route du Mesnil à Élancourt Tél. : 01 30 66 50 26 www.ville-elancourt.fr UL’Estaminet Esplanade Gérard-Philipe Quartier du Buisson à Magny-les-Hameaux Tél. : 01 30 23 44 28 www.estaminet78.fr 7 mars : l’art public et l’abstraction – atelier de 14 h à 17 h – gratuit – tout public © C. Lauté UBase de loisirs et réserve naturelle RD 912, rond-point Éric-Tabarly à Trappes – Tél. : 01 30 16 44 40 Entrée gratuite pour les piétons et les cyclistes. Carte d’accès gratuit en voiture pour les Saint-Quentinois à se procurer en mairie ou à l’hôtel d’agglomération (justificatif de domicile + carte grise du véhicule) www.basedeloisirs78.fr À vos râteaux, pelles et serfouettes, l’association des Jardiniers de France, à Guyancourt, vous rappelle les bons gestes pour jardiner. Le samedi 6 mars, vous apprendrez le compostage à la maison de quartier Jean-Monnet (rue JeanMonnet à Guyancourt). Le samedi 20 mars, rendez-vous au domicile d’Hang Defaux, correspondante locale de l’association, pour tout savoir sur l’entretien du gazon et d’une pelouse fleurie (8, rue des Graviers à Guyancourt). ■ 14 h 30 – sur réservation auprès UMusée de la ville Quai François-Truffaut, quartier Saint-Quentin à Montigny Tél. : 01 34 52 28 80 www.museedelaville.agglo-sqy.fr Ouvert de 14 h à 18 h du mercredi au samedi et le 1er dimanche de chaque mois ULe Scarabée 7 bis, avenue du GénéralLeclerc à La Verrière Tél. : 01 30 13 87 40 www.le-scarabee.com Toutes les dates sur www.saint-quentinen-yvelines.fr/agenda I34I LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o d’Hang Defaux au 01 30 64 04 07 7 et 20 mars C’est quoi ces drôles d’objets ? 20 mars : visite de l’art public à Cergy-Pontoise – rendez-vous à 15 h devant l’horloge de la gare de Cergy Saint-Christophe, côté rue des Pas-Perdus Du 9 mars au 25 mai Acrobatie, équilibre et jonglerie À l’occasion du spectacle de cirque dansé de la compagnie Ieto, le 28 mai prochain, Le Scarabée à La Verrière vous propose des stages pour vous initier à l’acrobatie, à l’équilibre et à la jonglerie. Neuf séances qui donneront lieu à une représentation en première partie du spectacle de la compagnie. Ouverts à tous, dès 8 ans. Ne tardez pas à vous inscrire : il n’y a que 15 places et les stages sont gratuits ! ■ 14, 21, 28 mars et 4 avril Randonn & Jazz Associant activité sportive et culturelle, le concept Randonn & jazz est insolite. Il s’agit de randonnées au cœur du Parc naturel de la Haute-Vallée de Chevreuse en compagnie de guides qui vous feront partager leur connaissance de la faune et de la flore. À l’arrivée de la balade, qui décrit une boucle (entre 2 h et 2 h 30), plusieurs concerts de jazz vous attendent, gratuitement. Ces excursions sont organisées dans le cadre du festival « Jazz à toute heure », du 12 mars au 11 avril. Le café est offert au départ, mais n’oubliez pas vos chaussures tout-terrain et vos vêtements chauds. N’hésitez pas à consulter le programme détaillé sur le site. ■ Les mardis à partir du mardi 9 mars jusqu’au 25 mai (sauf Départs à 13 h 30 – inscription vacances scolaires et le 13 avril) obligatoire au 01 30 52 09 09 de 17 h à 19 h au Scarabée www.jazzatouteheure.com Gratuit – sur inscription 14 mars – Moulin d’Ors auprès de Camilla Bailbé au à Châteaufort 01 30 13 87 44 21 mars – fondation Coubertin à Saint-Rémy-lès-Chevreuse © M. Lemoine U Maison de l’environnement, des sciences et du développement durable 6, rue Haroun-Tazieff à Magny Tél. : 01 30 07 34 34 www.maisondelenvironnement. agglo-sqy.fr Ouverte du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h manquent pas d’air ! », l’équipe du musée vous entraînera à Cergy-Pontoise le 20 mars, afin de découvrir d’autres richesses de l’art public, comme L’Axe majeur de Dani Karavan. ■ © C. Lauté 6 et 13 mars Dans le cadre des Dimanches de l’art, le Musée de la ville organise, le 7 mars, un atelier consacré à « L’art public et l’abstraction ». Vous y comprendrez que les ronds et les carrés vous paraissant enfantins expriment en fait de véritables discours dont les clefs vous seront données. Toujours dans le prolongement de l’exposition « L’art public à Saint-Quentinen-Yvelines, des œuvres qui ne 13 mars 28 mars – salle des fêtes, Fruits et légumes du jardin à La Celle-les-Bordes Avec Marie-Thérèse Biellmann, une jardinière passionnée, apprenez à cultiver fruits et légumes dans votre jardin. Comment préparer la terre, faire des semis ou réaliser des plantations : de précieux conseils pour jardiner malin et manger sain. ■ Gratuit – sur réservation Dans les jardins de la Maison de l’environnement 5, rue du Bois-des-Gaules 4 avril – centre Port-Royal, ch. du Charme et du Carrosse à Saint-Lambert-des-Bois 15 mars 9 mois d’grosse caisse Autour d’une grosse caisse, Sophie Cusset et Thomas Dalle, un couple déjanté du music-hall, expliquent aux plus jeunes comment on fait un bébé. Un spectacle musical qui parle d’amour loisirs organisé par L’Estaminet à bien-être Magny, en partenariat avec Massage pour bébé la médiathèque Jacques-Brel et la Maison de l’environnement, dans le cadre du festival Chanson jeune public. Pas moins © S. Joubert de dix spectacles sont proposés au cours de ce festival (du 15 au 27 mars) : pensez à consulter le © DR programme ! ■ des manipulations et des expériences ludiques, les enfants apprendront à découvrir les énergies éolienne et solaire, le 31 mars à 14 h et le 3 avril à 15 h. Effet de serre, climat et océan seront au programme de l’atelier du 31 mars, à 16 h. ■ À partir de 6 ans, Dès 2 ans – tarifs : 4/5 € – tarif carnet : 3 € Lire aussi p. 16 20 mars Flamenco au Mousseau La Ferme du Mousseau à Élancourt propose une découverte du flamenco au cours d’un stage de deux heures où vous ferez vos premiers pas sur cette danse mythique venue d’Espagne. Ouverte à tous à partir de 14 ans, cette initiation vous permettra d’apprécier la représentation de Manzanilla, spectacle de flamenco donné le soir même à 20 h 30. Bon plan : le prix du stage inclut la place à la soirée. ■ à la Maison de l’environnement Sur réservation – gratuit Jusqu’au 2 mai Les Bouglione font leur cirque Tigres, acrobates et clown vous attendent tous les mercredis, samedis et dimanches après-midi (et quelques autres jours) sur le parking de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines. Le cirque Joseph-Bouglione y a dressé son chapiteau et vous propose des représentations jusqu’au 2 mai prochain. Dirigé par André-Joseph Bouglione, son épouse Sandrine Suskow (trapéziste et fille d’un dompteur de fauves) et sa sœur Sabrina Alexandra, ce cirque perpétue la tradition Bouglione. ■ De 14 h à 16 h Tarif tout public : 18,5 € Inscriptions au 01 30 66 45 20 31 mars et 3 avril © J.J. Kraemer Goûters scientifiques Pour mieux comprendre les énergies renouvelables et le changement climatique, la Maison de l’environnement propose deux goûters scientifiques avec le Club Tara junior (le club sensibilise les 6-18 ans à la protection de l’environnement). À travers © DR 10 h 30 et 17 h 30 – durée 1 h Dates et horaires des représentations sur www.bouglione.net Tradition millénaire en Inde, le massage des bébés est pratiqué dans de nombreuses cultures. Au-delà des simples papouilles qui procurent du plaisir au bébé et aux parents, le toucher est un moyen privilégié de communiquer avec son enfant. Ses vertus sont multiples : il aide à mieux dormir, procure une excellente stimulation sensorielle, soulage les tensions, les coliques, réduit les périodes de pleurs et facilite même l’assimilation de la nourriture. Tout ça juste avec les mains, cela mérite qu’on y prête attention ! Mais si, dans certaines cultures, l’art du massage se transmet de mère en fille, en Occident, c’est une pratique moins courante. À l’occasion du cycle « Femmes du monde – Sur la route de l’Inde », organisé du 8 au 13 mars prochain, L’Estaminet à Magny-lesHameaux vous propose de découvrir cet art séculaire au cours d’un atelier massage. Une professionnelle vous apprendra les gestes simples que vous pourrez expérimenter aussitôt sur votre bébé. Ce matin-là, L’Estaminet se transformera en espace bien douillet pour accueillir les parents et leurs nourrissons. Il est recommandé d’apporter une couverture et un oreiller pour leur confort. À vous désormais de constater en temps réel les bienfaits du massage : les bébés, eux, vont adorer ! « Après une séance, mon enfant semble ne plus avoir mal au ventre. Il est détendu et calme. Grâce aux massages, j’ai appris une autre forme d’échange avec mon bébé. Aujourd’hui, il en réclame chaque soir et il dort mieux ! » Voici quelques-uns des témoignages de parents qui ont expérimenté l’art du massage auprès de leur enfant. ■ Samedi 13 mars à 10 h 30 à L’Estaminet à Magny Pour les bébés de plus de 6 mois, accompagnés de leurs parents Renseignements au 01 30 23 44 28 Lire aussi p. 7 Tarifs : de 16 à 32 € – gratuit pour les moins de trois ans Réservations au 06 74 19 60 25 élisabeth Charle LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o I35I en bref sport Course à pied Les 13 et 14 février, à Aubière en Auvergne, une douzaine d’athlètes de l’Entente athlétique de SaintQuentin-en-Yvelines (Easqy) étaient qualifiés pour les championnats de France jeunes en salle. Plusieurs d’entre eux se sont distingués, dont deux en remportant le titre suprême : Aïsseta Diawara sur 60 m (7’’52) et 60 m haies espoir (8’’27) ; et Jordan Mouteirou au saut en longueur cadet (7,25 m). Alexandre Henrat termine en bronze au poids cadet (15,28 m), comme Solène Guiloineau (lire notre numéro précédent, p. 39) à la perche junior (3,75 m). Une semaine plus tôt, à Eaubonne (Val-d’Oise), Nantenin Keïta a survolé les épreuves dans lesquelles elle était engagée lors des championnats de France d’athlétisme handisport en salle. La médaillée olympique de Pékin est devenue championne de France sur 60 m (en 8’’11) et au saut en longueur (5,16 m), dans la catégorie « déficients visuels ». ■ http://easqy.athle.org Taekwondo Cannelle Maizeroi en bronze À l’occasion des championnats de France, à Lyon le 6 février, le TKD 78 a décroché une médaille de bronze grâce à Cannelle Maizeroi. Celle-ci a terminé troisième de la compétition en catégorie + 73 kg. ■ www.tkd78.fr Lire aussi Le Petit Quentin n° 231, mai 2008, p. 36 Gymnastique rythmique Anne Glorieux championne de France Les championnats de France de gymnastique rythmique se sont déroulés à Chambéry (Savoie) les 24 et 25 janvier. Anne Glorieux, du club d’ÉlancourtMaurepas, a remporté le titre de championne de France dans la catégorie Fédérale junior. Ce titre lui permettra d’évoluer désormais au ruban et aux massues en catégorie nationale B. ■ http://club-gr-em.org I36I LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o La Course du printemps fête ses 30 ans Dimanche 21 mars, à Voisins-le-Bretonneux, plusieurs centaines d’amoureux de la course à pied prendront part à la Course du printemps. La trentième du nom. L a Course du printemps se déroulera cette année le lendemain de l’arrivée du printemps, le dimanche 21 mars. Cette édition sera l’occasion de célébrer les trente ans de la manifestation, organisée par le centre d’animations Alfredde-Vigny et l’Entente athlétique de Saint-Quentin-en-Yvelines (Easqy), en collaboration avec la commune de Voisins-le-Bretonneux et la communauté d’agglomération. La course principale, jusqu’à présent longue de 15 km, proposera désormais un nouveau parcours de 10 km, dessiné au cœur de la ville en une boucle à effectuer à trois reprises. Des animations musicales rythmeront la course, labellisée au niveau régional par la Fédération française d’athlétisme et inscrite au challenge des Yvelines. La version familiale et populaire de la manifestation, appelée Grande vicinoise, permettra aux courageux de boucler 6,6 km individuellement ou 9,9 km sous la forme d’un relais de trois personnes. Enfin, des © C. Lauté De l’or à l’Easqy courses enfants et collégiens seront organisées. À l’occasion des trente ans, des lots commémoratifs seront décernés, alors que chaque femme qui franchira la ligne d’arrivée recevra une fleur de printemps. ■ Dimanche 21 mars Départ et arrivée sur le mail de Schenefeld, devant le complexe sportif des Pyramides 10 km à 10 h, Grande vicinoise à 14 h 8 € pour le 10 km, 7 € pour la Grande vicinoise, gratuit pour les mineurs – renseignements auprès du centre Alfred-de-Vigny – Tél. : 01 30 43 65 85 Bulletin d’inscription téléchargeable sur http://chezalfred78.free.fr Sport nature 3e Écotrail : 80 km au menu L e 20 mars, le trail de 80 km organisé dans le cadre du 3e Écotrail Paris-Ile-de-France partira de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines. Comme en 2009, jusqu’à 1 500 « fondus de sport nature » s’élanceront pour 80 km de course à pied sur les sentiers des bois et forêts de la région, et à travers les parcs des monuments historiques du parcours. Avec l’objectif de rejoindre le premier étage de la tour Eiffel… Cet événement, dont la communauté d’agglomé- ration est partenaire, propose également un trail de 50 km au départ du château de Versailles (10 h 30, 55 €) et une randonnée en binôme de 18 km au départ du domaine national de Saint-Cloud (de 9 h à 9 h 45, 18 € par personne). ■ Départ à 12 h 30 de la base de loisirs 75 € par personne Inscriptions et informations sur www.traildeparis.com ou © C. Lauté Athlétisme au 06 10 31 34 62 (Teddy) Arnaud Thomelin Mincir en toute sérénité avec la méthode LAURAND Déjà 10 ans à Rambouillet ! 1er entretien GRATUIT Reconnue depuis plus de 20 ans pour la qualité de ses résultats en matière d’amincissement, la méthode LAURAND est nouvellement développée en exclusivité sur CHARTRES par Michèle BECHER. Spécialisée dans la prise en charge et le traitement de la surcharge pondérale, cette professionnelle exerçant depuis dix ans sur Rambouillet, propose une solution personnalisée, simple et efficace à toutes les personnes qui souhaitent perdre du poids, combattre leurs rondeurs, redessiner leur silhouette… définir votre profil (rythme de vie, comportement alimentaire, circonstances de la prise de poids, régimes éventuels, antécédents médicaux, calcul d’indice de masse corporelle…). Après ce bilan, elle définit des programmes alimentaires personnalisés (sans prise de médicament ni substitut de repas). Adaptés aux besoins de chacun selon l’âge et les dépenses énergétiques, les programmes diététiques offrent des menus à suivre où “rien n’est interdit, tout est question de quotas et d’équilibre !”. Écoute, équilibre alimentaire et suivi. Ce sont les maîtres mots de la Méthode LAURAND. Michèle BECHER vous invite à découvrir ce qu’ils dévoilent au cours d’un premier entretien individuel gratuit. Tout d’abord, elle vous offre une écoute active : c’est une prise de connaissance qui lui permettra de Parallèlement à ces programmes, Michèle BECHER propose des soins en électrothérapie totalement indolores. Les résultats sont surprenants et durables ! À l’issue des séances, Michèle BECHER assure un coaching personnalisé. “Cela permet de faire le point et de conserver les bonnes habitudes prises !” Cabinet Michèle BECHER “Agréé Méthode LAURAND” - SUR RDV • 3, place de l’Europe - 78120 Rambouillet - 01 34 83 30 18 • 21, rue du Faubourg-la-Grappe - 28000 Chartres - 02 37 28 26 54 Marche de l'espoir 200x140.indd 1 12/02/2010 17:05:26 agenda sport 6 mars Basket UASMB football Tél. : 01 30 64 45 15 www.asmbfootball.com ESC Trappes – Saint-Quentin (N2) / Cergy-Osny-Pontoise Templiers d’Élancourt (D1) / Centurions de Nîmes Templiers / Dauphins de Nice UASMB handball Tél. : 06 08 47 37 26 (Yann Brillouet) http://handball.montigny78.free.fr Le championnat élite de football américain a commencé par deux victoires pour les Templiers, face à Thonon-les-Bains et SaintOuen. Sans être des formalités, les réceptions des Centurions et des Dauphins devraient logiquement permettre aux SaintQuentinois de confirmer. ■ UAssociation vicinoise de tir Tél. : 01 30 64 51 57 UBadminton club de Montigny-le-Bx http://bcmb.free.fr UCTT Élancourt (tennis de table) Tél. : 06 11 37 05 73 (Franck Saulnier) www.club-tennis-tableelancourt.com UCVSQ (voile) Tél. : 01 30 58 91 74 www.asso.ffv.fr/cvsq UEasqy (athlétisme) http://easqy.athle.org UESC Trappes– Saint-Quentin (basket) Tél. : 06 13 03 34 78 (Anne-Marie Broustal) www.esctsqy.fr UShocks d’Élancourt (roller-hockey) www.shocks-elancourt.com USqy Rugby Tél. : 06 14 24 20 59 www.sqyrugby.fr UTempliers d’ÉlancourtSaint-Quentin (foot US) http://afc-templiers.net UVC Maurepas-Élancourt (championnat VTT uniformes) www.vcme78.com Toutes les dates sur www.saint-quentin-enyvelines.fr/agenda I38I LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o © C. Lauté UASMB rugby Tél. : 06 12 95 13 64 (Serge Palacin, président) http://pagesperso-orange.fr/ asmb.rugbyXV UAsqy (tir à l’arc) www.asqy.fr 13 mars et 4 avril Football américain Les basketteurs saint-quentinois se montrent beaucoup trop irréguliers pour espérer jouer la montée en nationale 1. Quatrièmes de leur poule après vingt journées, les joueurs de Jean-Paul Rebatet accueillent l’entente Cergy-Osny-Pontoise, septième du classement. ■ Gymnase Paul-Mahier à Trappes 20 h – 5 € (3 €) 13 mars Handball féminin Montigny-le-Bx (N3) / Soissons Les handballeuses de l’ASMB accéderont-elles à la nationale 2 en fin de saison ? À la lutte avec Feuquières et Beauvais, il leur faudra dominer Soissons, dixième de la poule. ■ Gymnase Pierre-de-Coubertin à Montigny 20 h 45 – entrée gratuite © C. Lauté Contacts Complexe sportif de l’Europe à Élancourt 20 h – entrée gratuite 14 mars Football Montigny-le-Bx (PH) / PSG 4 En enchaînant les matchs nuls, les footballeurs ignymontains se retrouvent en position délicate dans leur poule. S’ils veulent se maintenir en promotion d’honneur, les vert et noir doivent prendre des points à domicile. ■ l’emporter à domicile contre des équipes de milieu de tableau. ■ Stade du Bout-des-Clos à Maurepas 15 h – entrée gratuite 20 mars Événement 3e Écotrail Samedi 20 Mars 2010 3ème édition avec le soutien Stade de la Couldre à Montigny 13 et 14 mars Tir pistolet et carabine 15 h 30 – entrée gratuite Concours des écoles des Yvelines 14 et 28 mars Rugby Cent cinquante élèves tireurs, de poussins à minimes, sont attendus pour cette étape du circuit des écoles de tir des Yvelines. Tir à 10 m. ■ Sqy Rugby (PH) / Bonneuil Sqy Rugby / Chelles Parc des sports du Grand-Pré à Voisins Toute la journée Entrée gratuite Deuxième de promotion d’honneur, Sqy Rugby vise encore la montée en honneur, ce qui respecterait le tableau de marche fixé pour accéder en trois ans au niveau fédéral. À condition de Le Trail, c’est aussi à Paris ! Départ 12h30 de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines. Inscriptions et informations www.traildeparis.com Un événement sport nature à découvrir dans notre page En bref. ■ Lire p. 36 sport final qui établit le vainqueur et, par conséquent, le club le plus formateur. À ce jeu-là, le club local s’en sort généralement bien… ■ Course du printemps et Guyancourse Le 21 mars, la Course du printemps, organisée par l’Entente athlétique de Saint-Quentin-enYvelines (Easqy) à Voisins-leBretonneux, célèbrera sa 30e édition. Cet anniversaire donnera lieu à quelques nouveautés et à des cadeaux commémoratifs. Par ailleurs, le 11 avril se tiendra la Guyancourse, mais pensez d’ores et déjà à vous inscrire. Organisée elle aussi par l’Easqy, son épreuve phare, le 10 km, s’élancera du gymnase des Droits-de-l’Homme à Guyancourt, à 10 h. ■ Guyancourse au 01 30 57 10 62 Toute la journée – accès gratuit 21 mars Rugby Montigny-le-Bx (1re s.) / Crépynois Mission délicate pour les rugbymen de l’ASMB, sixièmes en 1re série, avec cette réception du Crépynois, deuxième actuellement. ■ Stade Roger-Couderc à Montigny 15 h – entrée gratuite 3e championnat d’Europe uniformes Lire p. 36 Tournoi international jeunes Palais des sports à Élancourt 27 mars VTT Renseignements et tarifs de la 3 et 4 avril Rugby © C. Lauté 21 mars et 11 avril Course à pied Neuf cents jeunes rugbymen (catégories moins de 11 ans, moins de 13 ans et moins de 15 ans) participeront au tournoi international organisé par le Sqy Rugby. Soit quarante-huit équipes au total, qui défendront les couleurs de leur club mais aussi de leur pays. Quinze équipes étrangères viendront d’Angleterre, de Belgique, des Pays-Bas ou encore d’Italie. ■ Stade Guy-Boniface à Élancourt Toute la journée – accès gratuit 21 mars Roller-hockey Shocks (N2) / Saint-Gratien du tir à l’arc loisir sera organisé à Montigny-le-Bretonneux. ■ En nationale 2, les Shocks d’Élancourt ont l’ambition de figurer dans le haut du tableau, malgré un effectif en plein renouvellement. ■ 14 h au gymnase Chastanier à Élancourt Entrée gratuite 21 mars Tennis de table Challenge Bernard-Jeu régional © C. Lauté renseignements sur le site 3 avril Badminton © C. Lauté catégorie d’âge représente son club. C’est le classement cumulé Challenge des Lacs Organisé par les Archers de Saint-Quent in-en-Yvelines (Asqy), association qui fédère les compagnies communales, ce rendez-vous incontournable Étang de la base de loisirs Montigny (N3) / Montrouge Toute la journée – accès gratuit 4 avril Football féminin Montigny-le-Bx (D1) / Soyaux © C. Lauté 14 h 30 – accès gratuit 28 mars Tir à l’arc En dériveur, catamaran, laser ou planche à voile, venez défendre les couleurs de votre école ou université. ■ de l’Asqy Colline d’Élancourt Le principe ? Un participant par 5e Coupe des Mines Lieu et horaire à préciser, Le VC Maurepas-Élancourt (VCME) et l’association sportive des sapeurs-pompiers des Yvelines accueillent, sur le parcours de la Revancharde, le 3e championnat international de VTT uniformes. La compétition est réservée aux pompiers, policiers, gendarmes et autres douaniers du continent européen. ■ 3 avril Voile La réception de la redoutable équipe de Montrouge devrait donner lieu à de beaux matchs lors de cette journée du championnat de France par équipes de nationale 3. ■ Après un bon début de saison, les footballeuses ignymontaines enchaînent les défaites en division 1. Le maintien est toujours envisageable, à condition de battre Soyaux, qui devance l’ASMB de trois points. ■ Stade de la Couldre à Montigny 15 h – entrée gratuite Gymnase Jean-Maréchal 15 h – entrée gratuite Arnaud Thomelin LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o I39I sport Culture urbaine Alexis Mougeolle aime le ballon rond et le hip-hop. Deux passions que ce jeune Ignymontain réunit dans le freestyle football. Une nouvelle forme d’art urbain dont il est aujourd’hui le numéro un. Hip-hop football nels (Mickaël Landreau, Patrick Vieira, etc.), le Saint-Quentinois démontre son talent et son incroyable virtuosité balle au pied, sur le dos ou sur l’épaule. Cette victoire lui permet, ainsi qu’au club de football de Montigny où Alexis est licencié depuis l’âge de six ans, d’être parrainé par Mickaël Landreau. Un beau souvenir pour Alexinho, son surnom aux accents brésiliens. Un moyen, surtout, de présenter cette nouvelle pratique urbaine, le freestyle football, qui possède sa propre communauté et obéit à ses codes. « Contrairement au football qui privilégie l’efficacité, le freestyle mise sur l’esthétique, souligne Alexis. En ce sens, je pense être plus proche de l’artiste que du sportif. » L © C. Lauté Un art de la rue arge casquette américaine vissée sur la tête, Alexis Mougeolle, 14 ans, a tout du look du rappeur made in USA. Sauf que le jeune homme est un fou de foot, un malade du ballon rond. Un ballon qui ne le quitte jamais, collé au pied, comme s’il craignait qu’on vienne le lui chiper. Ce qui en réalité a peu de chance d’arriver, tant avec la balle Alexis sait tout faire : dribbler, jongler et surtout danser en rythme, accompagné de musique hip-hop. Donnant naissance à une nouvelle forme d’art urbain : le freestyle football. Un mode d’expression corporelle qui l’a propulsé, en quelques années seulement, sur le devant de la scène. Des accents brésiliens Le 1er avril 2009, Alexis remporte le casting Adidas destiné à élire la « nouvelle star » du football. Devant un jury composé de joueurs profession- I4 0I LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o Avec ses amis de la S3 (pour Street Style Society), une structure consacrée au freestyle avec son site internet, Alexinho contribue à son développement en tant qu’art de la rue. « Je participe à des démonstrations lors d’événements ponctuels, comme le jubilé de Pauleta, l’été dernier, au Parc des Princes, indique le jeune homme. L’objectif est d’attirer de nouveaux publics. » Pour mettre en harmonie musique et ballon, Alexis travaille sa chorégraphie aussi souvent qu’il le peut, dans son garage ou dans sa chambre. Soutenu par son père qui l’accompagne depuis ses premiers pas, en 2003, avec l’ambition de créer un spectacle où les règles importent peu. Une façon de donner libre cours, et libre corps, à son imagination. ■ Nicolas Bénard http://magikfreestyleteam.free.fr La balle aux fonds Alexis se produit souvent lors d’événements à but caritatif. En 2008, il effectue une démonstration dans le cadre d’un concert de rap contre le racisme. La même année, Alexinho intervient pour soutenir ELA – association européenne contre les leucodystrophies parrainée par Zinédine Zidane – lors d’une opération visant à récolter des fonds. Le jeune homme, virtuose avec ses pieds et son corps, n’a pas oublié d’avoir du cœur. ■ en bref société Soirée débat Opération de sensibilisation de l’Unafam, en octobre 2009 à l’Espace Saint-Quentin. L ’Union nationale des amis et familles d’adultes malades psychiques (Unafam Yvelines) organise, le mardi 16 mars à partir de 20 h, une soirée débat sur le thème : « Parler de la santé mentale sans faire peur, est-ce possible ? » Une rencontre animée par plusieurs Handicap Stop à la précarité ! L e 27 mars, le collectif Ni pauvre ni soumis (NPNS), qui rassemble plus d’une centaine d’organisations – Aides, le Secours catholique, la Ligue des droits de l’homme, France Alzheimer, etc. –, organise des manifestations dans de nombreuses villes de l’Hexagone pour revendiquer un revenu d’existence décent (égal au Smic) pour les personnes en situation de handicap et atteintes de maladie invalidante, qui ne peuvent pas ou plus travailler. Une requête de ce mouvement, créé il y a deux ans, destinée à rassembler les citoyens concernés par les conditions de vie des personnes les plus fragiles. La délégation des Yvelines de l’Association des paralysés de France (APF) se mobilise pour ce rendez-vous solidaire, à Paris, pour dire « stop à la précarité ! », aux côtés de personnes handicapées et des proches venus de tout le département (transport en autocar aller-retour Paris proposé par l’APF au départ de Voisins-le-Bretonneux). ■ psychiatres – Christine Passerieux, MarieJosée Cortès, Roland Coutanceau et Bernard Durand –, qui aborderont différents thèmes. Comment la recherche peut aider à la compréhension de la maladie mentale ? Comment diminuer l’inquiétude des familles lors d’une hospitalisation d’urgence ? Comment parler du concept de dangerosité ? Agnès Auschitzka, journaliste et licenciée en théologie, évoquera « la part d’ombre » qui nous habite, avant que Gwenaëlle Aubry, philosophe et écrivain – prix Fémina pour son livre Personne, consacré à son père – n’aborde ce délicat sujet. ■ Centre de transfusion sanguine de l’hôpital Mignot 2, rue Jean-Louis-Forain Le Chesnay (parking possible à l’hôpital) Inscriptions auprès de l’Unafam Yvelines Tél. : 01 39 54 17 12 – www.unafam78.com Spécial jeunes Vous avez entre 18 et 30 ans et recherchez un logement ? Sachez que les professionnels du Comité local pour le logement autonome des jeunes de Saint-Quentin-enYvelines et des communes avoisinantes (Cllaj) sont là pour vous accueillir, vous informer et vous orienter dans votre démarche. Installée à Élancourt depuis plusieurs années, l’association vient d’ouvrir une nouvelle permanence d’accueil à Guyancourt. Service gratuit et entretien sans rendez-vous. ■ Lutte contre le cancer Saint-Quentin se ligue D eux rendez-vous à noter dans le cadre de la Semaine nationale de lutte contre le cancer qui se déroulera du 8 au 14 mars. Tout d’abord, un atelier pour la promotion du dépistage du cancer du sein organisé le lundi 8 mars de 14 h à 16 h à la Maison des familles de Trappes. L’occasion, pour les femmes qui fréquentent le centre social Michel-Luxereau, de dialoguer avec le Dr Soyer, de l’association de dépistage de masse des tumeurs du sein dans les Yvelines (Admy), ainsi qu’avec Anne-Lise Delpy, chargée de prévention de la Ligue contre le cancer (comité des Yvelines). Second rendez-vous le mardi 9 mars, de 15 h à 17 h à l’Institut de promotion de la santé (IPS), pour un atelier portes ouvertes d’expression primitive (danse), animé par la spécialiste Isabelle Sadoc, à l’initiative de l’Espace ligue Yvelines. ■ Maison des familles 1, rue Jean-Zay à Trappes Renseignements et inscription Ligue contre le cancer (Yvelines) APF délégation des Yvelines – 164, avenue Joseph- Tél. : 01 39 50 93 91 (Anne-Lise Delpy) Kessel à Voisins – www.nipauvrenisoumis.org Espace ligue Yvelines Tél. : 01 30 44 14 41 – courriel : [email protected] Tél. : 01 39 66 03 11 (Jennifer Boghossian) © C. Lauté © C. Lauté La santé mentale en question Logement Cllaj à Saint-Quentin-enYvelines Élancourt – 3, place MendèsFrance Du lundi au jeudi de 9 h à 18 h, le vendredi de 9 h à 17 h Tél. : 01 30 16 27 80 Guyancourt – Mission locale 3, rue des Droits-de-l’Homme Tous les jeudis de 9 h à 12 h 30 http://cllajsqy.free.fr Dominique Ciarlo LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o I 41 I en bref société prévention Information 6e Forum santé, du 24 au 27 mars Jeunes amours, mode d’emploi AFFICHE-UNIVERSITE-A4:Mise en page 1 L’Institut de promotion de la santé (IPS) de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines vous invite à la 6e édition du Forum information prévention santé. © C. Lauté L I42I LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o Tél. : 01 30 16 17 80 – www.agglo-sqy.fr/ips Page 1 UFR des Sciences Sociales et des Humanités Hall Vauban 78280 Guyancourt f SÉMINAIREh sur la vie affective et la sexualité, Amphi 4, 8h30 à 17h, renseignements : Institut de Promotion de la Santé : 01.30.16.17.80 - www.agglo-sqy.fr/ips f FORUM h Hall Vauban, toute la journée, stands de prévention et d’information sur le thème de la vie affective et sexuelle f PIÈCE DE THÉÂTRE h Amphi 4, de 12h30 à 14h, par la compagnie « Entrée de Jeux » : Pas si simple… mais pas si compliqué non plus ! », entrée libre Mardi 23 mars de 8 h 30 à 17 h © Calyxis / Calyxis.fr Ainsi, « la maison des grands » permettra aux adultes d’évoluer dans une cuisine au mobilier surdimensionné (deux fois leur taille), afin de les sensibiliser aux situations à risques en se retrouvant, proportionnellement, à la taille d’un enfant (SQY Ouest), tandis que « la maison Tourisk », modèle réduit cette fois, présentera de manière réaliste et interactive les dangers de la maison en simulant les accidents domestiques. À découvrir également, l’exposition « La santé s’affiche », présentant une collection d’affiches sur la prévention de la santé du début du XXe siècle à nos jours et 16:01 Le Service Médical de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et l’Institut de Promotion de la Santé de vidéos confiées par la caisse régionale d’assurance maladie d’Ile-deFrance (Espace Saint-Quentin). Un voyage dans le temps, touchant et étonnant. Quant aux stands, ils vous permettront non seulement d’obtenir des informaUn forum, deux lieux : l’Espace Saint-Quentin et SQY Ouest. tions et des docu’IPS et ses partenaires – une ving- mentations, mais aussi d’ouvrir le dialotaine de services et d’associations gue avec des professionnels spécialistes spécialisés en santé publique – et de l’écoute, du conseil et de l’orientation. les centres commerciaux Espace Saint- Centre d’accompagnement et de soins en Quentin et SQY Ouest se mobilisent addictologie (Casa), Institut de formation pour diffuser informations et prévention aux soins infirmiers de La Verrière (IFSI), auprès d’un public le plus large possible. Réseau de santé sud Yvelines (Ressy), Une démarche appréciée par les Saint- Gérondicap, centre d’investigations Quentinois, nombreux à s’intéresser aux préventives et cliniques (IPC), Pallium thématiques abordées : alimentation, dia- (soins palliatifs)… Tous les acteurs de ce bète, aide à domicile, infections sexuel- parcours santé se réunissent pour animer lement transmissibles, handicap, santé ce 6e Forum et se rapprocher de vous. ■ bucco-dentaire, addictions, maladie d’Alzheimer, accès aux soins, mutuelles… Ouvert du 24 au 27 mars de 9 h 30 à 19 h comme aux animations, expositions et Espace Saint-Quentin et SQY Ouest Rens. : Institut de promotion de la santé autres temps forts proposés. Dialogue avec des professionnels 16/02/10 JOURNÉE DE SENSIBILISATION L’u n i v e r s i t é pour une vie affective et sexuelle responsable de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines (service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé) et la communauté Mardi 23 mars de 8h30 à 17h d’agglomération (Institut de promotion de la santé) organisent, le 23 mars, une journée d’information et de sensibilisation sur la vie affective et sexuelle des jeunes (expositions, jeux-tests, documentations, matériels pédagogiques…). Objectif : répondre à leurs préoccupations et les éclairer sur les risques qu’ils encourent. Au programme de cette journée : un séminaire destiné aux professionnels de santé et aux étudiants, suivi d’ateliers dédiés aux spécialistes ; un forum animé de stands de prévention et d’information (centres régionaux et d’information du sida, Maison de justice et du droit, accueil jeunes de l’hôpital André-Mignot, Mouvement du Nid, centre de planification de Guyancourt, mutuelles, Cramif, Aides 78, association Accore de Trappes…) pour tout savoir sur la contraception, les infections sexuellement transmissibles, le respect de soi et de l’autre ; et une pièce de théâtre (entrée gratuite). Proposé par la Cie Entrées de jeu, un spectacle original invitera les spectateurs à une réflexion sur les relations filles-garçons, hommes-femmes : du désir et du sentiment dans la relation affective et sexuelle ; les nouveaux modes de communication ; la culture des uns et des autres ; peut-on dire non ? ; les conséquences d’un acte sexuel non protégé… Une journée entre sentiments, désirs et sexualité pour mieux se comprendre, comprendre l’autre et connaître les pièges à éviter. ■ Avec « la maison des grands », on se sent tout petit face aux dangers domestiques. UFR des sciences sociales et des humanités 47, bd Vauban à Guyancourt – renseignements : Institut de promotion de la santé Tél. : 01 30 16 17 80 – www.agglo-sqy.fr/ips Dominique Ciarlo société Insertion L’emploi solidaire Devant la multiplication des entreprises spécialisées dans les services d’aide à la personne, l’association Chantiers Emplois Eserpy passe à la vitesse supérieure. A cteurs majeurs dans le domaine de l’insertion par l’activité économique, les associations intermédiaires mettent en relation chômeurs longue durée, allocataires du RSA, jeunes sans qualification, etc. avec des particuliers, des entreprises, des bailleurs sociaux, des collectivités, etc. Un système a priori proche de l’intérim, à la différence que la personne en quête d’embauche bénéficie d’un accompagnement social et professionnel individualisé, qui favorise son retour à l’emploi de manière durable. Après évaluation des compétences, les chargés d’insertion de ces associations orientent souvent les demandeurs d’emploi vers des sessions de formation rémunérées. Un soutien efficace limité à deux ans, jalonné d’entretiens réguliers et de visites sur les lieux de travail de l’intéressé afin de suivre sa progression. Mise en place de stratégies © J.J. Kraemer Il existe à Saint-Quentin-en-Yvelines plusieurs structures de ce type (Chantiers Yvelines, Réagir…), animées par des salariés et des bénévoles qui luttent depuis des « Nos objectifs sont d’étoffer la clientèle et l’offre de services. » Daniel Jeantelet. années contre l’exclusion. Mais la bataille est encore plus difficile à gagner en temps travail, de l’emploi et de la formation leur évolution. » Du pain sur la planche, de crise, et exige la mise en place de straté- professionnelle, et président de Chantiers avec actuellement 160 inscrits auxquels gies. Raison pour laquelle Eserpy vient de Emplois Eserpy depuis avril 2009. vous pouvez faire appel (tarifs réduits de professionnaliser davantage son équipe. 50 % après déduction fiscale) pour des « Il était urgent de se repositionner sur un Épaulés par des bénévoles travaux de manutention, de repassage, de marché du travail où la concurrence est rude À ses côtés, une directrice, une chargée petit bricolage, de ménage, de peinture, face à des sociétés privées qui proposent le de développement et de communica- de jardinage et même de garde d’enfant même type de services tion, deux chargées (de plus de trois ans). « Nos objectifs prio« Les entreprises et d’accueil et deux char- ritaires sont d’étoffer la clientèle et l’offre de payables en chèques des collectivités locales emploi service universel gées d’insertion. Une services, et d’augmenter le nombre des sorties (Cesu). Nous tentons équipe épaulée par des positives. » L’an dernier, la mobilisation peuvent embaucher à bénévoles qui assu- de Chantiers Emplois Eserpy a généré actuellement d’élargir moindre coût, en faisant rent notamment l’ac- 41 CDI, 24 CDD de plus de six mois et notre champ d’action acte de solidarité. » en nous rapprochant des compagnement des huit formations. ■ Daniel Jeantelet. entreprises et des collecdemandeurs d’emploi Dominique Ciarlo tivités locales, qui peuvent ainsi embaucher sur le terrain. « Nous avons pour obligaà moindre coût, tout en faisant acte de soli- tion d’assurer une qualité de service à nos Chantiers Emplois Eserpy darité », souligne Daniel Jeantelet, ancien clients et un suivi personnalisé aux deman- Tél. : 01 34 82 62 69 responsable de la direction régionale du deurs d’emploi pour évaluer leurs besoins et www.chantiers-emplois-eserpy.org LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o I43I mémoire vive Les ateliers d’artistes (6) José Subira-Puig ou l’amour du bois José Subira-Puig travaille le bois en artiste passionné et réalise des sculptures géantes et mobiles qui animent de nombreuses places publiques, comme La Grande Girouette, installée à Saint-Quentin-en-Yvelines depuis 1987. Une œuvre comme un fruit I44I LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o Installée depuis 1987 au mail des Saules, à Guyancourt, La Grande Girouette figure, sous un squelette d’acier invisible, un papillon de nuit en bois exotique dont les ailes s’animent au gré du vent. © D. Huchon / Musée de la ville © D. Huchon / Musée de la ville « J’aime m’approprier le bois, la matière, son essence et ses mythes. J’aime réaliser une œuvre qui, comme un fruit, puisse avoir son écorce, sa chair et son noyau. Il y a certainement une histoire d’amour entre le bois et moi », écrivait José Subira-Puig en 2008. Une histoire d’amour qui a débuté en 1962 avec la rencontre de vieux tonneaux dont il utilise le bois, cette matière noble, vivante et naturelle. D’origine espagnole mais Français de cœur – né en 1925 à Barcelone, il vit en région parisienne depuis 1955 –, il pratique la taille directe : il tranche dans la matière pour découper des lamelles de bois qu’il assemble par la suite. Il fait partie de la génération d’artistes d’après-guerre renouvelant la sculpture sans rompre avec la tradition. Membre du comité directeur de la Jeune sculpture en 1971 – association créée en 1948 destinée à faire connaître les tendances contemporaines –, il réalise des sculptures monumentales partout en France. À Saint-Quentinen-Yvelines, il crée La Grande Girouette en 1987. Une œuvre de plus de sept mètres d’envergure figurant un papillon de nuit, à la demande de Pierre Linden, directeur de l’Établissement public d’aménagement, désireux de marquer l’entrée du mail des Saules, nouveau quartier à Guyancourt. Constituée de lamelles de bois se greffant sur un squelette d’acier, elle s’anime grâce à un système de roulement à billes. Vingt-trois ans après son installation, La Grande Girouette demeure une œuvre majeure dialoguant avec le tissu urbain dans lequel elle s’intègre, ainsi qu’une étape essentielle des visites organisées par le Musée de la ville : « L’art public, un jeu d’enfant ! » mémoire vive © D. Huchon / Musée de la ville L’homme des bois… exotiques Maillets, ciseaux à bois, scies, rabots, solvants, essence… l’établi de José Subira Puig ressemble à celui d’un ébéniste. L’homme est attiré par la sculpture dès l’âge de 13 ans. À l’école des beauxarts de Llotja, à Barcelone, il apprend la taille sur pierre et sur bois au cours de stages dans les ateliers des sculpteurs prestigieux comme Fenosa, Collet et Monjo. À partir des années 60, il se consacre au bois, qu’il découpe en lamelles et enduit de patines, pour donner naissance à ses sculptures. Croquis, affiches d’exposition : sur le mur de son atelier, on trouve les étapes qui jalonnent son parcours. L’artiste utilise différents bois exotiques pour leur robustesse, comme l’olon, l’acajou ou le doussié. Totems ingénieux © D. Huchon / Musée de la ville José Subira-Puig crée des formes et des personnages en leur conférant une dimension poétique très personnelle. Si la sculpture est un langage, le sien est figuratif. Ses créations prennent souvent une apparence humaine, même lorsqu’elles figurent des animaux. Véritables totems, oiseaux, casques, aigles et personnages se dressent dans son showroom. L’artiste choisit la pièce de bois à laquelle il donnera vie et taille directement dans le vif, sans modèle préalable. Mais ses réalisations nécessitent souvent un véritable travail d’ingénieur. Le mécanisme et les rouages permettant la mobilité de La Grande Girouette ont demandé de multiples plans techniques d’une grande précision. © D. Simon Dans les musées du monde Dans les années 70, l’État français lui commande des réalisations monumentales qui le font connaître dans le monde entier. Coté dans des galeries renommées, il expose dans de nombreux musées : à Madrid, à Séoul, à Oslo, à Saint-Domingue, etc. Reconnu par ses pairs comme par le public, José Subira-Puig est devenu une référence majeure de l’art contemporain. En 1984, il est nommé chevalier dans l’ordre des Arts et Lettres. Aujourd’hui, l’artiste a renoncé à ses œuvres monumentales car « elles mobilisent trop d’énergie », mais continue de réaliser des pièces de plus de deux mètres de hauteur, comme celles exposées à la Foire internationale d’art contemporain au Grand Palais, en 2005 (photo). Spirituel sentimental © D. Huchon / Musée de la ville Catalogues d’expositions posés sur le canapé du showroom, dessins et maquettes affichés au mur… José Subira-Puig est un collectionneur sentimental qui conserve précieusement les traces de ses multiples expositions. Sur l’étagère, on trouve des statuettes : des vierges exprimant toute la spiritualité qui l’habite, et avec lesquelles il entretient un lien sentimental. En mai 2009, en visite à Saint-Quentin-en-Yvelines, il laissait libre cours à son émotion face à sa Grande Girouette installée depuis plus de vingt ans : « C’est comme voir un de ses enfants qui a grandi. L’enfant est aujourd’hui devenu une belle jeune fille. » Élisabeth Charle Cette série est réalisée grâce au Musée de la ville et en relation avec sa nouvelle exposition « L’art public à Saint-Quentin-en-Yvelines, des œuvres qui ne manquent pas d’air ! » – www.museedelaville.agglo-sqy.fr LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010 o I45I Tribune libre Chaque mois, Le Petit Quentin donne la parole aux groupes politiques constitués au sein de la communauté d’agglomération : Divers droite, Parti communiste et apparentés, Parti socialiste et apparentés. Divers droite Parti communiste et apparentés ù va Saint-Quentin ? La croisée des chemins. Comme les couples, les alliances institutionnelles sont fragiles, surtout si leur mariage a été arrangé par la famille (en l’occurrence, l’État). Aujourd’hui, ne nous le cachons pas, la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (Casqy) vit une crise majeure. Nous sommes à la croisée des chemins. Pourtant, nous n’avons pas l’impression que tous les acteurs aient pris conscience de la situation, que chacun soit prêt à faire les efforts nécessaires pour assurer la pérennité de l’alliance. Entre un président qui ne semble pas pressé de rassembler le conseil de famille pour prendre des décisions difficiles et les « enfants terribles » de certaines communes de gauche qui refusent le moindre sacrifice après s’être « servis sur la bête » pendant des années, notre groupe se sent un peu isolé dans sa position équilibrée et responsable. Des négociations, vite ! Nos villes d’Élancourt, de Montigny-le-Bretonneux et de Voisins-leBretonneux, représentant la majorité des SaintQuentinois, attendent donc toujours que s’ouvrent les négociations entre les sept maires de l’agglomération et la présidence pour redéfinir ensemble les principes de fonctionnement de l’intercommunalité de Saint-Quentin. Dans une famille responsable, on doit être capable d’aborder les questions qui fâchent, de se dire la vérité et d’affronter ensemble la réalité, de façon solidaire, en traçant une voie pour l’avenir. L’esprit de famille. De notre côté, nous assumons l’histoire de Saint-Quentin, toute son histoire. Certes, il y a eu des échecs, des projets plus ou moins heureux, mais, dans l’ensemble, Saint-Quentin-en-Yvelines a sûrement été la ville nouvelle la plus réussie. Les élus y sont évidemment pour quelque chose. Raison de plus pour écouter ce que les maires ont à dire sur cette aventure et son avenir ! Le choix doit se faire aujourd’hui, car demain, il sera trop tard. L’éclatement est possible ; ce serait un échec terrible. Nous, les enfants pourtant les moins gâtés de la famille saint-quentinoise, sommes donc résolus à aller de l’avant, prêts à oublier les turpitudes passées, à condition que les règles changent, que nous soyons enfin tous égaux. En appelant au dialogue, nous prouvons que nous avons le sens des responsabilités et, surtout, l’esprit de famille. ■ a menace de dérèglement climatique lourd, la préoccupation d’une ville écologique, durable, doivent conduire les élus à être soucieux de tout ce qui peut orienter les modes de déplacements dans le sens des économies d’énergies non renouvelables et/ou fortement génératrices d’effet de serre. Ainsi, tout ce qui peut concourir au développement des transports collectifs des habitants et des salariés mérite l’attention des élus. Cela suppose pour l’agglomération des moyens conséquents tant en fonctionnement qu’en infrastructures, sans pour autant se substituer aux responsabilités des autres acteurs économiques ou publics. Les gares et leurs accès sont un enjeu majeur et tout doit être mis en œuvre lorsqu’une commune souhaite une urbanisation importante près d’une gare, pour donner à cet objectif un caractère central au projet d’aménagement. C’est ce qui se joue avec le traitement du carrefour de la Malmedonne au niveau de la gare de La Verrière qui devra s’accompagner de la réalisation du transport en commun en site préférentiel de gare à gare à travers Trappes et Élancourt. Enfin, dans la période qui s’ouvre, il convient avec les habitants et les salariés de réclamer la programmation des investissements matériels nécessaires sur le réseau ferré, notamment pour le prolongement du RER, ainsi qu’un accès plus étendu au transport collectif avec la mise en place par la région d’une zone unique telle que la tarification ne pénaliserait pas, comme aujourd’hui, les SaintQuentinois par rapport aux habitants de Paris et de la petite couronne. ■ O L F Parti socialiste et apparentés ace à la transformation de la taxe professionnelle, nous agissons. Nos sénateurs ont d’ailleurs obtenu récemment une clause de « revoyure » concernant cette réforme. Cependant, comment peut-on prévoir des transferts financiers dont on ne connaît pas encore l’intégralité des montants ? Aujourd’hui, la transformation de la taxe professionnelle doit priver l’agglomération de près de 30 millions d’euros. En 2010, pour compenser ce manque à gagner, l’État nous impose une fiscalité sur la population et compensera le reste au centime près. Qu’en sera-t-il pour 2011 ? 2012 ? 2013 ?… Aucun engagement de l’État n’est pris à ce jour. Certains feraient mieux de s’interroger sur les véritables répercussions à moyen et long termes de cette transformation de la taxe professionnelle. Certains également devraient nous expliquer comment ils font pour soutenir une politique gouvernementale qui impose une fiscalité mixte aux collectivités comme la nôtre alors qu’ils nous accusaient, en s’y opposant, de vouloir la créer. Petite question, qui a écrit « nous voyons resurgir l’idée inquiétante d’une fiscalité additionnelle propre, donc d’un impôt qui serait prélevé par la Casqy, sur les habitants (et non plus seulement sur les entreprises). Nous y sommes hostiles et ne souhaitons pas être mis devant le fait accompli » ? Réponse : le groupe d’opposition divers droite, dans sa tribune de janvier 2009 du Petit Quentin ! Aujourd’hui, bizarrement, on ne les entend plus sur ce registre, qui reviendrait à dénoncer les actes du gouvernement. ■ Le petiT quentin n° 251 et Kiosq n° 73 - mars 2010 - courriel : [email protected] Directeur de la publication : Yves Machebœuf DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Laurent Riéra RÉDACTrice EN CHEF : Isabelle Suffit RÉDACTeur EN CHEF adjoint : Arnaud Thomelin RÉDACTeur EN CHEF KioSQ : Nicolas Gervais SECRÉTAire DE RÉDACTION : éric Karsenty DIRECTEUR ARTISTIQUE et RESPONSABLE DU SERVICE PHOTOS : Stéphan Joubert PHOTOS : Serge Blondeau, Stéphan Joubert, Jean-Julien Kraemer, Christian Lauté, Michel Lemoine RESPONSABLE DE RUBRIQUE : élisabeth Charle (Loisirs) - Tél. : 06 09 84 69 02 ASSISTANTE DES éditions : Sabine Courant - tél. : 01 39 44 76 10 COUVERTURE : Christian Lauté ICONOGRAPHIE : Jean-Julien Kraemer RÉGIE PUBLICITAIRE : Andrée Durand-Demeure - Tél. : 01 39 44 81 10 CONCEPTION GRAPHIQUE : Scoop Communication Tél. : 02 38 63 90 00 IMPRESSION : Vincent imprimeries - Tél. : 02 47 39 39 52 DÉPÔT LÉGAL : n° 8050. 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