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Économie
Loisirs
Culture
Philippe Neige,
coutelier, ferronnier
et sculpteur p. 21
La Nébuleuse BD
en ébullition
p. 33
L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines
Isabelle Pinçon expose
au Printemps
des poètes p. 17
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
DOSSIER
Saint-Quentin, ça conte !
Votre supplément culturel
détachable en pages centrales
o
1,07  - Mars 2010 - n
251
à Saint-Quentin
Un jour, une heure
Danse du Gange
Mercredi 3 février, 17 h 45.
© C. Lauté
Danse, exposition, projections, ateliers
culinaires… Le 6e Festival du cinéma
indien, organisé à l’UGC Ciné-Cité de
Montigny du 3 au 9 février, a donné
lieu à une quinzaine d’animations à
SQY Ouest et à l’Espace Saint-Quentin.
La famille du cirque
Mercredi 10 février, 14 h 35.
© C. Lauté
Depuis le mois dernier, le cirque familial
Joseph-Bouglione a dressé son chapiteau à
la base de loisirs. Jusqu’au 2 mai, jongleurs,
trapézistes, tigres et autres clowns, ici en
répétition, font de chaque représentation
un spectacle toujours aussi fascinant.
Lumières sur l’obscurité
© C. Lauté
Mercredi 10 février, 18 h 16.
Une pause longue et des effets de faisceaux
lumineux simultanés. Les 10 et 11 février,
dans le hall du bâtiment universitaire Vauban
à Guyancourt, l’exposition « Lumières sur
l’obscurité » a fait la lumière sur la technique
du light painting, au travers de quelques œuvres
photographiques du jeune artiste Jadikan.
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o I3I
édito
sommaire
Sport loisirsmém
12
36
© S. Blondeau
J.J.Kraemer
Kraemer
©©J.J.
32
© C. Lauté
culture
Le pari de l’intelligence
Un jour, une heure
à Saint-quentin
3 L’actualité en images.
actualités
© C. Lauté
Saint-Quentin-enYvelines fait le pari
de l’intelligence.
Notre territoire s’est
donné les moyens de
construire des équipements publics, scolaires, universitaires,
mais aussi culturels,
de grande qualité afin que chacun ait
un accès ouvert à l’enseignement et à la
culture. Pour ne parler que de culture,
peu de territoires possèdent un réseau
de médiathèques équivalent, une scène
nationale et dix salles de spectacle. Voilà
une des forces et un des facteurs de l’attractivité de notre agglomération. La
Fête du conte « Raconte-moi une histoire », dont vous découvrirez les cou-
lisses dans ce nouveau numéro du Petit
Quentin, est l’une des manifestations
phares émanant de cette politique de
service public.
Mais vous le savez, à Saint-Quentinen-Yvelines, notre ambition n’est
pas de raconter des histoires, ce qui
compte, ce sont les actes. Si nous avons
construit des services publics, comme
ceux de la culture, ils sont aujourd’hui
mis en danger par la transformation
de la taxe professionnelle. Faudra-t-il,
à terme, remettre en question ces services publics ? La question est posée par
certains. Nous ne le souhaitons pas. Toucher au service public, c’est remettre en
cause la politique de solidarité qui est
à la base de toute notre action, chacun
doit en être conscient.
Robert Cadalbert
Président de la communauté d’agglomération
Conseiller régional d’Ile-de-France
I4I
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o Saint-Quentin-en-Yvelines
7 Les femmes à la fête.
8 Le vélo lance son cycle.
Communes
9 Semaine du handicap,
à Élancourt.
10 6e Marche de l’espoir,
à Montigny-le-Bretonneux.
L’agglo et vous
:
réseau,
11Qununeuentiop
régie
Le réseau fibre optique
s’appellera Quentiop.
culture
12 R
ésidence sans frontières
Auteur, acteur et metteur
en scène de théâtre,
Dorcy Rugamba intervient
dans le cadre des
Bruissements de la langue.
dossier
smémoire
vive
22
© J.J. Kraemer
© D. Huchon / Musée de la ville
44
15 E n bref
Regards de femmes, festival
chanson jeune public…
17
Le mariage
dévoilé
La médiathèque Jean-Rousselot
présente une installation
d’Isabelle Pinçon.
économie
18 En bref
Saint-Quentin, ça conte !
À l’occasion des dix ans de la Fête du conte, du 2 au 16 avril, Le Petit Quentin
se penche sur un genre universel qui a gagné ses lettres de noblesse
à Saint-Quentin-en-Yvelines.
dossier
24 T oute une histoire
Cap vers l’entreprise,
rencontre économique…
Les médiathèques organisent
toute l’année des rencontres
autour du conte.
19 A
lter Pro : les métiers
de la vente
en alternance
27 «
Le conte permet
l’apprentissage de la vie »
Des formations par
apprentissage aux métiers
du commerce.
Interview croisée entre
Patrick Houdin et
Nathalie Brisac, sur les valeurs
et les mythes du conte.
20 E n bref
28 Il était plusieurs fois
L’actualité économique
de Saint-Quentin.
21 L es lames du forgeron
Philippe Neige, coutelier,
ferronnier et sculpteur
à Magny-les-Hameaux.
Le conte comme
médiateur culturel.
30 Un vrai festival !
Les temps forts de la
10 e édition de la Fête du conte.
Loisirs
32 Ateliers, bijoux
& fantaisie
Découvrez les ateliers bijoux
de Patricia.
33 B
ulles de banlieue
L’association La Nébuleuse BD
n’a pas fini de plancher.
34 A
genda
Vos rendez-vous loisirs
jusqu’au 2 mai.
sport
36 En bref
Course du printemps,
Écotrail...
38 A
genda
Vos rendez-vous sportifs
du 6 mars au 11 avril.
40 H
ip-hop football
Rencontre avec
Alexis Mougeolle, n° 1 du
freestyle football en France.
Vous ne recevez pas Le Petit Quentin ?
Contactez-nous au 01 39 44 76 10 ou par
courriel : [email protected]
Vous pouvez aussi le télécharger sur :
www.agglo-sqy.fr/petit-quentin
société
41 En bref
L’actualité sociale et santé
de l’agglomération.
43 L ’emploi solidaire
L’association Chantiers Emplois
Eserpy intervient dans le champ
de l’aide à la personne.
mémoire vive
44
J osé
Subira-Puig
ou l’amour
du bois
Entrez dans l’atelier du
créateur de La Grande Girouette,
œuvre située à Guyancourt
depuis 1987.
Tribune libre
46 Divers droite,
PC et apparentés,
PS et apparentés
Les groupes politiques de
l’agglomération s’expriment.
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o I5I
Saint-Quentin
actualités
Expos, débats, ateliers…
À Saint-Quentin-en-Yvelines, plusieurs
communes proposent des festivités en
lien avec la Journée de la femme, gratuites
pour la plupart d’entre elles. Le 8 mars
même, Le Scarabée à La Verrière invitera
la population à une restitution des ateliers
photographiques présentés le mois dernier dans nos pages, avant le one-womanshow de Sofia Aram à 20 h 30. À Trappes,
La Merise et l’Association culturelle de
Trappes (ACT) organisent Regards de
femmes du 8 au 14 mars (lire p. 15).
D’autres animations – expositions,
débats, ateliers – seront organisées dans
les centres socioculturels de la commune,
dans le cadre d’une semaine intitulée « Un
temps pour elles ».
Renseignements et tarifs éventuels :
Guyancourt
Tél. : 01 30 43 45 44 (Malika Filali)
La Verrière
Tél. : 01 30 13 87 44 (Le Scarabée)
Magny-les-Hameaux – Tél. : 01 30 52 22 00
(centre social Albert-Schweitzer)
Montigny-le-Bretonneux – Tél. : 01 39 30 30 75
(service jeunesse – vie des quartiers)
Trappes – Tél. : 01 30 13 98 53 (Catherine Carrau)
Programmes sur les sites des communes
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
Office de tourisme
Échappées en
Pays de la Loire
Présent au Salon des ranOffi de
To sme
Saint-Quce
données, des sports et des
de
entin-enuri
-Yveline
Échappées s
en
voyages nature du 26 au
Pays de la
Lo
16 mars 12 ire
juin
28 mars à Paris porte de Versailles, l’Office de tourisme
en profite pour s’évader un
peu… Pour la première fois,
son équipe consacre une
exposition à une région
française, montée en partenariat avec TV Fil 78.
« Échappées en Pays de la Loire » se tiendra du
16 mars au 12 juin et proposera cinq stands sur
les cinq départements constituant la région.
Leur offre touristique sera à l’honneur, avec
dégustation de produits du terroir et présentation de costumes traditionnels. ■
du
à Nantes (44)
- © D.Morton/CRT
Pays de la Loire
-
au
- La Tour Lu
© C. Lauté
E
n France, la Journée internationale
de la femme est officiellement
célébrée depuis 1982. Mais cette
journée particulière marquera ses cent
ans cette année. C’est en effet en 1910, à
Copenhague (Danemark), qu’une confédération internationale de femmes socialistes du monde entier a créé cet événement, dans le but de promouvoir le vote
des femmes. Aujourd’hui, le message est
devenu plus convivial que contestataire,
même si de nombreuses manifestations
soulignent le chemin qu’il reste à parcourir pour donner à la femme toute sa place
dans la société.
À Guyancourt,
la ma ison de
quartier AugusteRenoir organise,
le 6 mars de 14 h à
23 h, une journée
lors de laquelle
se succéderont
ateliers (sophrologie, shiatsu,
m a q u i l l a ge …),
stage de danse
orientale, discussion avec Armelle
Le Bras-Chopard,
spéc ia l iste de
la mixité (lire Le Petit Quentin n° 250,
février 2010, p. 17) et spectacle d’improvisation théâtrale. Le 13 février, une rencontre sera organisée autour d’un repas
et d’une séance photo sur le thème de la
Grèce antique.
À Magny-les-Hameaux, le centre social
Albert-Schweitzer présente, en partenariat avec L’Estaminet, la 4e Semaine de
la femme, du 8 au 13 mars, sur le thème
de l’Inde (lire p. 15 et p. 35). L’occasion
de s’initier notamment aux danses, cuisine, maquillage et massage indiens. Des
projections, des débats, des sorties et un
spectacle seront également proposés.
Enfin, à Montigny-le-Bretonneux, c’est
tout un mois, du 15 mars au 10 avril, qui
se déclinera au féminin. Les maisons de
quartier, les gymnases, le club Le Village
et la ludothèque accueilleront expositions, tournois sportifs, ateliers, débats
et concert. ■
Vous avez aimé un spectacle annoncé dans l’une
des salles de Saint-Quentin-en-Yvelines ? Vous
avez apprécié la convivialité ou l’originalité d’un
atelier ? Grâce au lien « publier un commentaire »,
partagez avec les internautes de l’agglomération
vos impressions sur les manifestations culturelles
ou de loisirs auxquelles vous avez participé. ■
Gagnez
des entrées
crédits photos
: Tourisme
Verre de Muscadet
fluvial sur la
Mayenne ©
(44) © B. Rivière/CRT
L.Massillon/CRT
Pays de la Loire
Pays de la Loire
- Ruelle du
- Catamarans
Vieux Mans
dans la baie
(72) - Port-Joinville,l’île
des Sables-d’Olonne
d’Yeu (85)
© M.Thiery/CRT (85) © M.Thiery/CRT
Pays de la Loire
Pays de la Loire
La Journée internationale de la femme, le 8 mars, donnera lieu à
de nombreuses animations dans les communes de l’agglomération.
Publiez vos
commentaires
n
Les femmes à la fête
C’est nouveau, c’est sur le Net
E x positio
Événement
Delesequat,
sustrud et,
sim
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tat
Delesequatp dolenisi
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EnTréE Libr
E
- du mardi
Office de
au samedi
de 10 h 30
Centre commer Tourisme de Saint-Q
cial Espace
Saint-Quentin uentin-en-Yvelines
- 3, place
78185 MontignRobert Schuman
y-le-Bretonneux
à 18 h 00
Office de tourisme
3, place Robert-Schuman, Espace Saint-Quentin
à Montigny-le-Bretonneux
Numéro Indigo : 0 820 078 078 (0,15 € TTC/min)
Ouvert du mardi au samedi de 10 h 30 à 18 h
www.officedetourisme.agglo-sqy.fr
Retrouvez les dossiers du Petit Quentin sur
TV Fil 78 jusqu’au mois de mai :
Du 12 mars au 8 avril
- La Fête du conte : samedi, lundi, mercredi,
vendredi à 22 h ; dimanche, mardi, jeudi à 18 h
- L’emploi : samedi, lundi, mercredi, vendredi à 18 h ; dimanche, mardi, jeudi à 22 h
Du 9 avril au 13 mai
- L’université : samedi, lundi, mercredi, vendredi à 22 h ; dimanche, mardi, jeudi à 18 h
- La Fête du conte : samedi, lundi, mercredi,
vendredi à 18 h ; dimanche, mardi, jeudi à 22 h
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o I7I
Saint-Quentin
actualités
Déplacements
< 146 598 >
Le vélo lance son cycle
C’est le nombre d’habitants à SaintQuentin-en-Yvelines en 2007, selon
les données fournies par l’Insee sur la
population légale municipale. Ils se
répartissent de la façon suivante :
27 613 à Élancourt, 28 563 à Guyancourt,
8 779 à Magny-les-Hameaux,
34 038 à Montigny-le-Bretonneux,
29 327 à Trappes, 6 125 à La Verrière
et 12 153 à Voisins-le-Bretonneux. ■
La Maison de l’environnement consacre son prochain trimestre
d’animations aux bienfaits de la petite reine.
Observatoire de la ville
Plus d’infos sur www.saint-quentin-enyvelines.fr/chiffres
Université
© M. Lemoine
Le site internet
rénové
M
oyen de locomotion écologique par excellence, la bicyclette constitue le thème de la
nouvelle programmation trimestrielle
de la Maison de l’environnement, des
sciences et du développement durable, à
Magny-les-Hameaux. Sous l’intitulé « À
bicyclette ! », de nombreuses animations
sont organisées du 2 mars au 29 mai :
expositions, randonnées, goûters scientifiques, projections, ateliers…
Ce mois-ci, l’exposition « Le vélocipède à l’affiche » s’installe à la Maison
de l’environnement du 2 au 30 mars.
L’histoire des techniques qui ont donné
naissance aux vélos d’aujourd’hui y sera
retracée. Le 6 mars, à 15 h, le centre de
ressources de l’équipement intercommunal accueillera le public (à partir de
6 ans) pour un après-midi consacré à
la sécurité routière. Enfin, le 27 mars à
15 h, les participants au goûter scientifique « Le vélo de l’énergie », préparé en
partenariat avec l’Agence locale de maî-
I8I
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o trise de l’énergie (Alme), testeront leur
dépense énergétique lors d’un effort à
bicyclette.
Itinéraires faciles
En avril et en mai, quelques temps
forts sont à noter sur vos agendas. Du
30 mars au 29 mai, l’exposition « À vélo
citoyens ! » aura pour objectif de promouvoir l’usage du vélo en ville. Le 10 avril,
une rando’vélo vous emmènera sur les
itinéraires faciles de l’agglomération, à
parcourir seul ou en famille. Enfin, les
26 et 29 mai, des ateliers « initiation à la
sécurité routière » seront animés par la
Fédération française de cyclisme. ■
Du 2 mars au 29 mai
Animations gratuites
Maison de l’environnement, des sciences
et du développement durable
6, rue Haroun-Tazieff à Magny-les-Hameaux
Tél. : 01 30 07 34 34
www.maisondelenvironnement.agglo-sqy.fr
Nouveau graphisme, navigation simplifiée,
actualité en un clic, espace vidéo… Depuis
le 15 janvier, le site internet de l’université
de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines
(UVSQ) a modernisé son image. L’actualité
est accessible dès la page d’accueil,
notamment la journée portes ouvertes
de la faculté de médecine, le 13 mars de
14 h à 17 h 30 au bâtiment d’Alembert
à Guyancourt. Par ailleurs, l’UVSQ a été
choisie comme université pilote pour
mettre en place un système de collecte des
téléphones portables usagés. Des bornes
ont été installées depuis le 19 janvier,
dans le cadre de ce projet développé par
Fondaterra en vue de sensibiliser les
étudiants au développement durable. ■
www.uvsq.fr
Élections régionales
Droit au vote !
Les 14 et 21 mars se déroulent les élections
régionales. Pour mémoire, les conseillers
régionaux, élus à partir d’un scrutin de liste
pour une durée ramenée à quatre ans, interviennent notamment dans les domaines
de l’éducation (lycées), de l’enseignement
supérieur et de la recherche, de la formation professionnelle et de l’apprentissage,
du développement économique et
de l’aménagement du territoire. ■
communes
actualités
Élancourt
Semaine du handicap
7e Nuit et 7e art
Le samedi 20 mars, le pavillon WaldeckRousseau accueille la 7e édition de la
Nuit de la gymnastique. L’événement,
organisé par la ville en partenariat avec
l’ESG Gym et le club de gymnastique
rythmique, aura pour thème le cinéma
et les musiques de films. Sur un scénario
original, dix équipes, soit cent cinquante
« acteurs gymnastes », feront la part
belle au 7e art au cours d’un spectacle
donné à deux reprises dans la journée. ■
L
a déficience auditive sera à l’honneur
lors de la 7e édition de la Semaine du
handicap, organisée par la ville d’Élancourt du 22 au 27 mars. Un cycle de
découverte de la langue des signes sera
initié à cette occasion. Deux séances gratuites donneront aux participants des
bases pour communiquer avec les personnes sourdes ou malentendantes. La
première sera dispensée par un professeur
de LSF, la langue des signes française (au
choix, le 20 mars, le 10 avril ou le 29 mai),
la seconde par un enseignant sourd (le
19 juin prochain). À partir de septembre,
Gratuit
Tél. : 01 30 66 44 31 (service social)
www.ville-elancourt.fr
Magny-les-Hameaux
Nettoyage de printemps
C
omme douze autres communes du Parc
naturel régional (PNR) de la Haute-Vallée
de Chevreuse, Magny-les-Hameaux se mobilise et mobilise ses habitants à l’occasion de la
deuxième édition de son grand Nettoyage de
printemps, samedi 27 mars au matin. Organisée
par le PNR, en collaboration avec les communes
concernées, les syndicats de collecte, l’Agence
locale de maîtrise de l’énergie, la Maison de l’environnement et des associations locales (Passerelles et Trotte-sentiers notamment), l’opération
repose sur l’implication de personnes bénévoles
attachées à leur cadre de vie. La propreté et
le respect de l’environnement ne concernent
pas que les espaces naturels. En l’occurrence, le
27 mars, il s’agira pour les participants de procéder, équipés de gants et sacs-poubelle fournis, au
ramassage des déchets dans les rues de Magnyles-Hameaux. En 2009, la première édition de ce
Nettoyage de printemps avait rassemblé, dans
la forêt et sur les sentiers cette fois, environ
80 amoureux de l’environnement, qui avaient
ramassé 20 m3 de déchets. ■
Participation gratuite et bénévole
Rendez-vous à 9 h 30
© C. Lauté
© J.J. Kraemer
la ville proposera des
cours de LSF.
Des interventions
de sensibilisation,
notamment sur
la cécité et le handisport, sont prévues dans les écoles
maternelles et élémentaires de la commune. La rencontre
avec les chiens guides
d’aveugles devrait
ravir les enfants ! Le
personnel municipal, dans son plan de
formation annuel au
handicap, sera mis en situation de handicap, avant de pouvoir échanger avec
des spécialistes de la communication
sourds-entendants en entreprise et des
bénévoles de l’Association des paralysés
de France (APF). Enfin, la 7e Semaine du
handicap donnera lieu à la signature de
la charte « Commune handicap », reprenant les différents engagements de la
ville en la matière. ■
Guyancourt
Le 20 mars au pavillon Waldeck-Rousseau
Représentations à 16 h et 20 h
Tarifs : 5,30 € adultes, 1,90 € enfants
Billets et renseignements
au 01 30 48 33 33 (service des sports)
www.gym-guyancourt.com
Permanence du Ciop
La Boutique info jeunes organise
régulièrement, en partenariat avec le
Centre d’information et d’orientation
professionnelle des Yvelines (Ciop), des
permanences destinées aux collégiens,
lycéens, étudiants et jeunes sortis du
système scolaire âgés de 14 à 25 ans
qui cherchent leur voie. Les prochaines
se tiendront les mercredis 10 mars
et 14 avril, de 14 h à 17 h. Avec pour
guide Frékia Benamirouche, conseillère
en insertion professionnelle, les
participants découvrent les différentes
possibilités qui leur sont offertes en
fonction de leur profil, de leur parcours
et de leurs aspirations – alternance,
apprentissage, formation, etc. ■
sur le parvis de l’hôtel de ville
Boutique info jeunes
Renseignements et inscriptions au
Sur rendez-vous – 2 quater, rue du Moulin
01 30 52 09 09 (Éléna Maussion)
Tél. : 01 30 48 33 99
www.parc-naturel-chevreuse.fr
www.groupe-ciop.com
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o I9I
communes
actualités
Montigny-le-Bretonneux
6e Marche de l’espoir
Bio et pas cher
Pour cette 6 e édition, les
marcheurs solidaires ont rendez-vous au club Le Village
à Montigny, avec un choix
de quatre parcours de 5, 10,
15 ou 20 km. À noter que le
circuit de 5 km est accessible
aux personnes à mobilité
réduite et que les trois autres
randonnées bénéficient d’un
ravitaillement. Lors des cinq
premières éditions, près de 1 100 marcheurs au total ont parcouru 9 000 km
et contribué à soutenir trente-quatre
projets à hauteur de 12 000 €. ■
© C. Lauté
imanche 14 mars, le Lions club
Mont ig ny-les -Troi s -Vi l lages
organise, en partenariat avec les communes de Guyancourt, Montigny-leBretonneux et Voisins-le-Bretonneux,
la 6e Marche de l’espoir. Le principe ?
Vous versez la somme que vous voulez
en faveur de l’un des cinq projets solidaires sélectionnés par l’association et
par les conseils municipaux des jeunes
et des enfants des villes partenaires.
Une trentaine de Verriérois ont décidé de
manger bio en faisant une bonne action.
En créant une association pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap),
des produits frais issus de l’agriculture
biologique leur sont livrés, une fois par
semaine dans un local au Scarabée, par un
agriculteur de Corancez, près de Chartres.
En s’engageant pour un an à acheter un
panier familial hebdomadaire composé de
cinq sortes de légumes et d’une sorte de
fruit – au prix de 15 €, ou un demi-panier
à 7,50 € –, les adhérents de l’association
permettront à ce producteur de bénéficier
d’un revenu garanti. Si le projet vous intéresse, contactez la présidente, Béatrice
Goodman, et rejoignez la liste d’attente. ■
Renseignements auprès de Béatrice
Goodman au 09 52 12 96 54
Dimanche 14 mars, de 9 h à 18 h
Rendez-vous au club Le Village, 1, rue Ondine
à Montigny – participation minimum 5 €
Inscription et renseignements au
06 81 84 40 79 (Claude Gateaud) ou sur
http://marchedelespoir.lions-m3v.org
© C. Lauté
D
La Verrière
Trappes
Une soirée étoilée
Voisins-le-Bretonneux
I
I10I
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o Chacun cherche
son Voisins
© S. Blondeau
nstallé depuis
l’année dernière à
Trappes, le Cirque dans
les étoiles propose des
Soirées étoilées. La
première, intitulée « La
Tournée générale », se
déroulera le samedi
20 mars, à 20 h 30, sous
le chapiteau Étoile. Ce
sera l’occasion, pour les
artistes en résidence et
des invités – musiciens,
jongleurs, acrobates,
circassiens, etc. –, de présenter, autour d’un
verre dans une ambiance cabaret, leurs créations. Le public découvrira et encouragera
ainsi la jeune génération, alors que les professionnels du spectacle auront la possibilité
de dénicher de nouveaux talents ou de suivre
des artistes confirmés.
Pour mémoire, le Cirque dans les étoiles propose
également un spectacle, des ateliers de découverte et de perfectionnement, et une école du
cirque. Celle-ci organise, outre ses cours heb-
domadaires, de nombreux stages, notamment
pendant les vacances scolaires. Le prochain,
ouvert aux enfants et aux adolescents de 7 à
16 ans, aura lieu du 1er au 5 mars. ■
Samedi 20 mars, à 20 h 30
Chapiteau Étoile – 2, av. Beethoven à Trappes
Entrée avec une consommation : 5 €
(participation au chapeau pour les artistes)
Réservation indispensable au 01 30 51 57 86
www.lecirquedanslesetoiles.fr
Depuis le début de l’année, le site internet
de Voisins-le-Bretonneux, www.voisins78.fr,
propose un nouveau graphisme, des contenus plus simples et plus d’interactivité.
Mais son originalité réside dans la création
d’un portail intitulé « Chacun cherche son
Voisins ». Accessible dès la page d’accueil,
il crée un lien entre les habitants de la
commune, en leur permettant de partager
des informations sur leurs centres d’intérêt (collections, recherche de partenaires
sportifs…) et d’échanger des services
(baby-sitting, jardinage, bricolage…). Il
suffit de créer votre « portrait », avec vos
informations personnelles et vos annonces,
pour recevoir les messages concernant vos
demandes. Les annonces du portail similaire
créé à Montigny, « entre Ignymontains », y
sont également consultables. ■
www.voisins78.fr
www.chacuncherchesonvoisins.com
l’agglo et vous
Très haut débit
Quentiop :
un réseau, une régie
Les travaux de raccordement des 5 000 premières prises du nouveau réseau très haut
débit (THD) déployé à Saint-Quentin-en-Yvelines viennent de commencer. Le réseau,
dénommé Quentiop, sera désormais géré par une régie.
L
e 15 janvier dernier sont parus les
arrêtés gouvernementaux pour
l’application de la loi de modernisation de l’économie sur le très haut débit
(THD). Après plusieurs mois d’attente, ils
établissent désormais de façon officielle
le droit au THD pour tout habitant d’un
immeuble, l’obligation du précâblage
en fibre optique des immeubles neufs
et, surtout, le cadre des conventions qui
lieront propriétaires – individuels, copropriétés, bailleurs – et opérateurs.
Un nouveau site internet
© C. Lauté
Pour répondre à une obligation juridique, une régie a été mise en place
par la communauté d’agglomération.
« Pour les Saint-Quentinois, cela ne change
pas grand-chose », rassure Yves Machebœuf, vice-président de la CA en charge
des grands projets et président de la
régie nouvellement créée. « Cette régie
est à partir d’aujourd’hui leur interlocuteur
unique pour toutes les questions relatives au
réseau Quentiop. »
Quentiop ? C’est le nom que les responsables du projet ont donné au nouveau
réseau fibre optique de Saint-Quentin-enYvelines : « Quenti » pour Saint-Quentin
Les premiers boîtiers de raccordement à la fibre
optique seront installés ce mois-ci dans les
logements et les entreprises.
et « op » pour optique et/ou
opérateur. Pour informer
au mieux les habitants et les
entreprises sur l’évolution
du déploiement du réseau,
un site internet spécifique
a également été créé :
www.quentiop.fr.
Sur celui-ci, une fiche
contact permet aux particuliers et aux professionnels intéressés de se faire
recenser pour être raccordés en fibre optique.
« Le plan de déploiement du
réseau, au-delà des 5 000 premières prises, sera établi en
fonction de cette demande »,
précise Yves Machebœuf.
Fibrer son habitation,
c’est l’avenir
Le site internet de la régie
répondra également aux
principales interrogations
techniques que se posent
les Sa int- Quent inois.
« Nombreux sont les habitants de l’agglomération qui ont démontré un réel enthousiasme autour de ce projet, explique Yves
Machebœuf. Reste à faire comprendre au
reste de la population que le raccordement de
leur habitation – gratuit, rappelons-le ! – est
une façon d’anticiper l’avenir en se dotant
des moyens techniques d’accès aux services
du THD. »
Le déploiement de Quentiop ne répond
pas forcément à un besoin immédiat pour
tout le monde en très haut débit, mais il
permet de créer l’architecture physique
qui accueillera à terme des services variés
et spécifiques proposés par des opérateurs
spécialisés. Les premiers opérateurs de
services sont espérés d’ici l’été à SaintQuentin-en-Yvelines. Dès leur arrivée,
chacun, particulier ou entreprise, fera
librement son choix de souscription
auprès d’eux. « Il faut simplement avoir
à l’esprit que les services proposés – vidéo­
surveillance, assistance à la personne, vidéo­
conférences, etc. – deviendront sûrement
incontournables à terme, d’ici un, deux ou
dix ans. Fibrer son habitation, c’est l’avenir ! », conclut Yves Machebœuf. ■
Arnaud Thomelin
Renseignements sur www.quentiop.fr
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o I 11 I
culture
Bruissements de la langue
Résidence sans frontières
En résidence artistique avec le réseau des médiathèques de Saint-Quentin-en-Yvelines,
Dorcy Rugamba, auteur, acteur et metteur en scène de théâtre rwandais, a choisi de
vivre chez l’habitant, à Trappes. Une expérience qui nourrira son prochain spectacle.
© J.J. Kraemer
D
orcy Rugamba a fui le Rwanda
en avril 1994, à l’âge de vingtcinq ans, une semaine après le
massacre de sa famille, survenu le premier jour du génocide des Tutsis – un
million de morts en trois mois. L’esprit
et le cœur à vif, l’étudiant en pharmacie
qu’il est alors se pose à Paris, puis rejoint
Bruxelles, où il achève ses études.
Mais sa vie est ailleurs, du côté de l’art
dramatique, du théâtre, d’une littérature
dans laquelle il s’immerge pour se transformer en acteur du drame qu’il a vécu.
« Et de tous les drames similaires qui l’ont
précédé, qui sont autant de clés de compréhension de notre époque et de la condition
d’homme aujourd’hui », souligne celui qui
considère l’écriture comme un moyen
d’être au monde. Un moyen d’être avec
les gens aussi, comme ces inconnus qu’il
observe à la manière d’un frère ou d’un
chercheur, pour en tirer la matière qui
donnera vie à des personnages singuliers.
Dorcy Rugamba lira quelques-uns de ses textes, le samedi 20 mars à la médiathèque du Canal.
à Trappes, vivant chez l’habitant une
semaine par mois, de mars à juin. « Je
Artiste en résidence, invité par la com- vais interviewer et regarder vivre, chez eux
pagnie Théâtre suivant dans le cadre des et sur leur lieu de travail, des personnes
Bruissements de la langue – en partena- ouvertes à ma démarche afin de puiser
riat avec le réseau des médiathèques –, l’inspiration dans leur vécu, sans utiliser
Dorcy suit son intuition en s’intéressant d’éléments biographiques. » Après un preaux déracinés venus dans l’espoir de vivre mier repérage en février, Dorcy s’apprête
ici une vie meilleure. Bretons, Algériens, à poser sa valise à la résidence pour perMaliens, Auvergnats,
sonnes âgées Jean-FourRoumains, Italiens, Porcassa à Trappes, en mars.
« Mon objectif est de
tugais… Comment ont« J’ai besoin de différentes
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sources, dont la parole des
commun
au
parcours
départ ? Sont-ils parveaînés, pour prendre le pouls
de tous les hommes. » de cette ville, lieu de brasnus à se réinventer une
nouvelle vie ? Et si oui,
sage où des gens de tous les
Dorcy Rugamba.
comment ? « Mon objectif
coins du monde se croisent
est de trouver dans la position de celui qui se et vivent ensemble. Trappes sera à la fois mon
transplante ailleurs, dans le drame qui est le terrain d’observation et le décor de mon trasien, ce qu’il y a de commun au parcours de vail d’écriture. »
À partir de ces rencontres plurielles,
tous les hommes. »
Pour cela, l’auteur décide de s’installer émaillées de témoignages, de notes prises
Une nouvelle vie
I 12 I
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o sur le vif et d’impressions personnelles,
l’auteur construira son texte et imaginera
son prochain spectacle.
Fragments d’œuvres
Puis viendra le temps de la présentation
au public, avec un premier rendez-vous le
samedi 20 mars, à 20 h à la médiathèque
du Canal, pour une rencontre avec des
auteurs et différents spécialistes, sur le
thème « le théâtre est-il lisible ? ». L’occasion pour Dorcy de lire des textes en
préparation, des fragments d’œuvres à
venir, dont Le Petit Quentin vous tiendra
informé. ■
Dominique Ciarlo
Lire sur les Bruissements de la langue le numéro
de janvier 2010 p. 16
Médiathèque du Canal à Montigny-le-Bretonneux
Tél. : 01 30 96 96 23
www.mediatheques.agglo-sqy.fr
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culture
Festival
Regards de femmes
© MattiasLundblad
Le festival Regards de femmes s’installe à Trappes du 8 au 14 mars.
Films, spectacles, expositions et rencontres seront présentés
sous le signe du féminin pluriel pour cette 6e édition.
Rokia Traoré se produira le 13 mars à La Merise.
F
aire évoluer les mentalités tout en
faisant la fête. Dans ce mélange
des genres réside la force du festival Regards de femmes, monté par l’Association culturelle de Trappes (ACT).
Pour la sixième fois, ce festival – organisé
à l’occasion de la Journée de la femme,
le 8 mars, et intitulé « Un temps pour
elles » – s’installera dans les lieux culturels de la commune. Proposés et animés
aussi bien par des artistes que par des
associations locales et les personnels
des centres sociaux, rencontres, expositions, débats, projections, spectacles,
ateliers et concerts se succéderont du
8 au 14 mars pour donner la parole aux
femmes du monde entier.
Côté scène, l’affiche est belle, avec
notamment la création de la compagnie Cabas Les Yeux pour (9 mars,
20 h 30 à La Merise), Femmes en rhapsodie (11 mars, 18 h 30 à l’auditorium
de l’école de musique et de danse) et le
concert de Rokia Traoré, Victoire de la
musique en 2009 (13 mars, 20 h 30 à
La Merise). Le regard des hommes sera
évoqué à plusieurs reprises, notamment
lors de la projection de Et eux, qu’en
disent-ils ?, interviews d’hommes sur
la condition féminine réalisées par les
femmes du comité de
quartier Merisierssud (12 mars, 19 h 30
au centre socioculturel des Merisiers). Ce
film sera présenté
en ouverture d’une
soirée festive avec un
débat sur le microcrédit et une exposition
de photos de femmes
de Trappes.
Photos, slam
et films
À noter également,
la rencontre entre les photographies
d’Aïssatou Baldé sur le thème de la sensualité et le travail mené sur le corps
par Miss Käely et ses slameurs au sein
d’un atelier d’écriture (13 mars, 16 h à
la médiathèque Anatole-France). Quant
au cinéma Le Grenier à sel, il projettera
Number one, parodie loufoque de la
société marocaine réalisée en 2009 par
Zakia Tahiri (8 mars, 14 h), ainsi que Les
P’tits Trésors du grenier, film d’animation
destiné aux 7-10 ans accompagnés de
leurs parents (10 mars, 14 h).
Le festival jouera les prolongations avec
l’exposition des photographies d’Aïssatou Baldé jusqu’au 27 mars à la médiathèque et le one-woman-show Sacrifices
de l’humoriste Nouara Naghouche à
La Merise (23 mars, 19 h 30). L’artiste
rencontrera, quelques jours avant, les
femmes de Trappes pour évoquer son
parcours et le leur. ■
Du 8 au 14 mars
La Merise à Trappes – www.lamerise.com
Programme et tarifs au 01 30 13 98 51
Lire aussi ci-contre et p. 7
Sur la route de l’Inde
Bollywood night
À l’occasion de la Journée de la femme et
de la 3e édition de Femmes du monde, la
ville de Magny-les-Hameaux organise une
semaine indienne, du 8 au 13 mars, intitulée « Sur la route de l’Inde ». L’occasion
d’un étonnant parcours initiatique : expositions, spectacles, ateliers danse,
défilé en saris, soins du corps, cuisine…
La manifestation aura pour point d’orgue une Bollywood night, le 12 mars à
L’Estaminet, où il sera comme toujours
histoire de familles et d’amours mouvementées, chantées avec des voix sucrées
et dansées avec volupté. ■
Vendredi 12 mars
L’Estaminet à Magny
Tarif : 6 € – renseignements et
réservations au 01 30 23 44 28
www.estaminet78.fr
Lire aussi p. 7 et p. 35
Édition
Une étude
tentaculaire
Camorra italienne,
Cosa Nostra italoaméricaine, mafia
russe, tr iades
chinoises, yakuzas japonais, cartels latino-américains… Dans Atlas
des mafias, qu’elle
vient de publier en collaboration avec
Fabrizio Maccaglia, Marie-Anne MatardBonucci dresse en cartes un état des lieux
planétaire du crime organisé. Enseignantchercheur associée au Centre d’histoire
culturelle des sociétés contemporaines de
l’université de Versailles – Saint-Quentin,
elle se penche sur toutes les stratégies des
mafias : trafics, corruption, pénétration
dans l’économie légale… À la lumière de
cet ouvrage captivant, une chose est sûre,
la « pieuvre » est partout, y compris où on
ne l’attend pas. ■
Atlas des mafias
Marie-Anne Matard-Bonucci et Fabrizio
Maccaglia – Autrement éditions, 80 p., 17 €
Dominique Ciarlo
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o I15 I
en bref
culture
Ferme de Bel-Ébat
Un programme
danse
Jeune public
À tout bout de chant
À l’occasion de la résidence de
la compagnie de danse CFB 451,
la Ferme de Bel-Ébat propose un
stage de danse-théâtre les 20 et
21 mars (de 14 h à 17 h, à partir de
18 ans) et une vidéoconférence,
le 23 mars à 18 h 30, au cours de
laquelle les chorégraphes Christian
et François Ben Aïm évoqueront
les sources d’inspiration. ■
Ferme de Bel-Ébat à Guyancourt
Gratuit – Tél. : 01 30 48 33 44
© D. Aucante
www.lafermedebelebat.fr
Hors les murs
Voyage insolite
En partenariat avec le collège
Gagarine à Trappes, le Théâtre
de Saint-Quentin présente, hors
les murs, un étonnant Musée des
langues imaginé par le metteur en
scène Thierry Bédard. Installés dans
la cour du collège du 22 au 26 mars,
deux containers à bateaux, objets
de transit et de clandestinité,
embarqueront les élèves pour un
tour du monde des langues, à la fois
spectacle au contenu scientifique
et exposition théâtralisée. ■
Séances grand public le mercredi 24 mars
de jeunes graines qui
ne demandent que ça et
d’adultes ravis de retomber
en enfance.
Présentés à la Maison de
l’environnement, des
sciences et du développement durable et à L’Estaminet café culture, ces
morceaux choisis seront
menés tambour battant par
des professionnels de tous
horizons. Des mystères de
la grossesse (9 mois d’grosse
caisse, spectacle musical un brin déjanté) aux
poétiques oiseaux totems
sortis d’un conte amazonien (Awatsihu), des
tubes de Dario Moreno, Dalida, Jo Dassin,
Hugues Auffray ou Indochine revisités par
un groupe de jeunes décapant (Les Castafiores) à la famille croquée avec fantaisie et
tendresse par David Sire (C’est de famille), le
choix est large. ■
Ne ratez pas le désopilant 9 mois d’grosse caisse.
S
pectacle musical, chansons théâtralisées, concert électro-vidéo, piccolo
opéra, chanson… La saison culturelle de
Magny-les-Hameaux fait une nouvelle
fois la part belle aux plus jeunes en misant
sur la qualité et la diversité. Sur le nombre
aussi, notamment dans le cadre du Festival
chanson jeune public, joliment intitulé
« À tout bout de chant », qui propose cette
année, du 15 au 25 mars, neuf spectacles.
Au programme, du rire, des découvertes,
des émotions, de petites peurs et de grands
bonheurs à partager, histoire de taquiner la
curiosité intellectuelle et l’esprit critique
Du 15 au 25 mars à Magny-les-Hameaux
30 € le carnet de 10 tickets,
gratuit pour les scolaires
Renseignements et réservation au 01 30 23 44 28
Programme détaillé sur www.magny-les-hameaux.fr
(rubrique vie culturelle)
10 h et 14 h dans la cour du collège
Réservation au 01 30 96 99 00
www.theatresqy.org
Avril en danse
Ballet d’ouverture
Dans le cadre de la manifestation
universitaire Avril en danse, l’équipe
organisatrice invite les Saint-Quentinois
et les étudiants de l’UVSQ à assister au
ballet d’ouverture. Il sera donné gratuitement le jeudi 1er avril de 12 h à 12 h 30,
dans le parc des Sources-de-la-Bièvre
à Guyancourt (ou dans le hall du bâtiment Vauban). Danse contemporaine,
modern’jazz, hip-hop ou classique, le
happening sera remuant. ■
www2.etu.uvsq.fr
I 16 I
Maison de la poésie
L’écriture à vif
G
râce au partenariat entre le Centre national des arts plastiques
et la Maison de la poésie, des élèves des collèges de l’Agiot à
Élancourt, de la Mare-aux-Saules à Coignières et du lycée Émiliede-Breteuil à Montigny ont vécu une expérience unique. Invités à
visiter l’exposition « Monumenta » de Christian Boltanski au Grand
Palais à Paris, ils ont participé à des ateliers d’écriture organisés
sur place. Animés par des poètes (ici, en photo, Roland Nadaus)
et des médiateurs scolaires, ces ateliers ont permis aux élèves de
mettre des mots sur leurs impressions. Ceux-ci feront l’objet d’un
recueil édité par la Maison de la poésie avant la fin de l’année. ■
© DR
Youri-Gagarine à Trappes – tarifs : 6 à 16 €
Maison de la poésie
Place Pierre-Bérégovoy à Guyancourt – Tél. : 01 39 30 08 90
www.maisondelapoesie.agglo-sqy.fr
Dominique Ciarlo
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o culture
Exposition
Le mariage dévoilé
À l’occasion du lancement du Printemps des poètes, la médiathèque Jean-Rousselot
présente « Le Voile de la mariée » et « Te dire que je ne me marie plus », une installation
d’Isabelle Pinçon questionnant les liens du mariage.
I
sabelle Pinçon est une artiste
iconoclaste. Poète et plasticienne, elle tresse à l’aide
d’étoffes et de mots des histoires
singulières. En 2006, elle avait
déjà tricoté une écharpe de dix
mètres à partir de fils confiés
par des proches. Elle récidive
aujourd’hui sur le thème du
mariage en confectionnant « Le
Voile de la mariée » composé
d’étoffes – toile de bateau, soie,
jute, dentelle – qu’une centaine de
personnes lui ont confiées, suite à
l’annonce de son futur mariage.
Couleur femme
Le Printemps des poètes rend
hommage aux femmes en intitulant
sa 12e édition « Couleur femme ».
Du 8 au 21 mars, la Maison de la poésie
propose une quinzaine de rencontres
les mettant en valeur. Le 11 mars,
le Cabaret poélitique n’accueillera que
des invitées à la Ferme de Bel-Ébat à
Guyancourt : Armelle Le Bras-Chopard,
professeure agrégée de science
politique ; Nicole Brossard, poète,
Une œuvre collective
romancière et dramaturge québécoise ;
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Au rez-de-chaussée, le visiteur
est invité à coiffer ce gigantesque voile et à écouter, à l’aide
d’un casque, les témoignages qui
s’y rapportent et qui ont été mis
en voix par plusieurs ateliers de
théâtre saint-quentinois. « Mon
voile n’est pas qu’un bout de tissu, il Isabelle Pinçon, une artiste qui tisse des liens.
est une composition à deux voix qui
tient compte de la matière des étoffes
Exposition présentée jusqu’au 21 mars
et de la voix de ceux qui me l’ont confié. à la médiathèque Jean-Rousselot,
C’est une œuvre collective qui rend compte place Pierre-Bérégovoy,
de l’histoire de chacun », poursuit celle à Guyancourt – gratuit
qui devait se marier en décembre 2008.
L’exposition se poursuit à l’étage où, Vernissage le 9 mars, à 18 h 30, marquant
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dans une pièce en demi-lune – une « lune le lancement de la 12 édition du Printemps
de miel » coupée en deux –, l’on découvre des poètes à Saint-Quentin-en-Yvelines
le second volet : « Te dire que je ne me À cette occasion, Isabelle Pinçon dira les textes
marie plus ». Le visiteur peut alors lire, de « Te dire que je ne me marie plus »,
sur un sol blanc, le texte relatant l’an- avec la complicité de Christine Bertocchi,
nulation du mariage, par l’artiste ; et les chanteuse lyrique
réactions des convives invités à la fête, en
italique. Une mise en scène s’appuyant Sachez enfin que l’artiste travaille sur une
sur une expérience vécue, destinée à nouvelle œuvre collective consacrée à l’arbre.
nous interroger sur les liens du mariage : Vous pouvez lui adresser un objet ou une matière
qui s’y réfère, accompagné d’un texte à :
une sorte de dévoilement… ■
Élisabeth Charle
OECO BP 28, 44640 Le Pellerin
et la chanteuse Cécile Caussimon.
À la Maison de la poésie, vous visiterez
l’exposition de Sylvie Laroche « Chair
corps », et à la médiathèque JeanRousselot celle d’Isabelle Pinçon
(lire ci-contre). À noter la présence de
David Dumortier, poète en résidence,
dont le texte La Clarisse sera lu par
la compagnie Théârto (le 13 mars à
la médiathèque Jean-Rousselot) et
qui aura carte blanche pour la soirée
du 26 mars à la Maison de la poésie.
Enfin, vous avez jusqu’au 28 mars pour
découvrir, dans les médiathèques,
la bibliothèque universitaire et les bus
du réseau Sqybus, plus de 150 poèmes
inédits de femmes du monde, récoltés
par la Maison de la poésie. ■
Programme complet sur
www.maisondelapoesie.agglo-sqy.fr
Lire aussi p. 7
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o I 17 I
en bref
économie
Rencontre économique
Pôle emploi
Le mardi 23 mars, de 8 h 30 à 11 h, la Maison
de l’entreprise organise, à l’hôtel d’agglomération, une rencontre économique sur
le thème « Votre développement à SaintQuentin-en-Yvelines : atouts et projets
du territoire, offre en immobilier d’entreprise ». Au programme de cette matinée :
un tour d’horizon des grands projets immobiliers de l’agglomération ; un zoom sur
l’offre de Promopole et l’ouverture de la
nouvelle pépinière d’entreprises des Merisiers à Trappes ; et le témoignage d’ETDE,
qui construit un nouveau siège social exemplaire en matière de qualité environnementale et de performances énergétiques. ■
Trois jeunes femmes ont retrouvé un emploi dans des magasins
de vêtements, grâce à un accompagnement spécifique d’approche
directe des entreprises. Une initiative originale développée
par l’unité Cap vers l’entreprise du Pôle emploi de Trappes.
Cap vers l’entreprise
Un territoire
de projets
Maison de l’entreprise – Tél. : 01 39 30 51 30
De nouveaux locaux
pour GDI Simulation
© C. Lauté
EADS
« Nous accompagnons les personnes qui ont un problème de méthode, qui ont du mal à se vendre ou à se présenter. »
Évelyne Massa.
© C. Lauté
T
Filiale du groupe EADS spécialisée dans les
simulateurs de tir, GDI Simulation a inauguré, le 5 février dernier, ses nouveaux locaux
de la Clef-de-Saint-Pierre, à Élancourt. Un
bâtiment de 2 400 m2 abritant des zones
d’atelier, des bureaux et une salle blanche
(pièce où la concentration en particules
est maîtrisée), et hébergeant 80 salariés.
Sur ce même site, un bâtiment tertiaire
de 12 000 m2 et un bâtiment industriel de
5 000 m2 ont également accueilli, en octobre
2009, 450 salariés d’Astrium, la branche
« espace » du groupe. Ces deux édifices
seront inaugurés le 6 avril prochain. Avec ce
nouvel ensemble immobilier à très haute performance énergétique (TPHE), le site saintquentinois d’EADS Defence & Security, où travaillent désormais plus de 3 000 ingénieurs
et techniciens, devient le plus important du
groupe en Ile-de-France. ■
I18 I
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o ous les postes à pourvoir ne font pas
nécessairement l’objet d’annonces
déposées à Pôle emploi. Une boutique de vêtements qui recherche une vendeuse, par exemple, utilisera souvent un
simple message affiché dans le magasin.
C’est pour partir à l’assaut de ce marché
caché que Pôle emploi a développé le dispositif Cap vers l’entreprise (CVE). Basée
au Pôle emploi de Trappes, Évelyne Massa
est responsable de CVE pour les Yvelines
sud. « Les conseillers de notre unité se consacrent uniquement au placement, explique-telle. Ils suivent chacun soixante demandeurs
d’emploi et ont pour objectif de placer 85 %
d’entre eux en CDI ou en CDD de plus de six
mois. Nous accompagnons les personnes qui
veulent vraiment retrouver un emploi mais
qui ont un problème de méthode, qui ont du
mal à se vendre ou à se présenter. »
Communiquer par son image
En décembre dernier, un accompagnement
spécifique a ainsi été mis en place pour les
vendeuses de prêt-à-porter. Premier constat
récolté sur le terrain auprès des boutiques
concernées : « Les candidates ne savent pas se
présenter, n’arborent pas la tenue adéquate, ne
s’expriment pas correctement, ne sont pas suffisamment soignées et ne connaissent pas les
enseignes auxquelles elles s’adressent. » D’où
la nécessité d’un travail de préparation.
L’atelier intitulé « Présenter un argumentaire et communiquer par son image » vise
d’abord à doter les candidates d’un message clair et court, adapté aux besoins de
l’employeur. Mais le visage, le sourire, l’allure, la tenue vestimentaire, la position du
corps, les gestes et la voix font également
partie de la communication, avec l’idée
que « tout se joue dans les vingt premières
secondes, les vingt premiers gestes, les vingt
premiers mots ».
Mise en pratique
Au cours de cet atelier, une coiffeuse, une
esthéticienne et un styliste sont venus prodiguer leurs conseils : maquillage discret,
coiffure et mains soignées, tenue vestimentaire se rapprochant de celles des vendeuses
des boutiques visées. Puis est venue l’heure
de la mise en pratique, le 17 décembre, dans
trois boutiques de vêtements de l’Espace
Saint-Quentin – Promod, Jacqueline Riu
et Chantal Rosner – qui avaient accepté de
jouer le jeu. Résultat : les trois personnes
qui ont passé ce test ont trouvé un emploi
dans la foulée. Une opération originale qui
devrait être renouvelée prochainement
pour les employés de libre-service. ■
Michel Bazan
Pôle emploi de Trappes – ZA du Buisson-de-la-Couldre
Tél. : 39 49 (selon service, gratuit ou 0,11 e max)
économie
Formation
Des formations aux métiers du commerce sont accessibles par apprentissage, du CAP
au bac pro, grâce à Alter Pro. Ce centre accueille aujourd’hui 120 jeunes, près de la
gare de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Alter Pro : les métiers
de la vente en alternance
V
endeur dans une grande surface,
un libre-service ou un commerce
de proximité, chef de rayon, responsable d’un point de vente… Tous ces
métiers du commerce et de la vente, qui
correspondent aux besoins des entreprises et à une forte demande des jeunes,
sont accessibles par apprentissage à SaintQuentin-en-Yvelines. Depuis 2003, Alter
Pro, situé dans l’immeuble International à Montigny, à cent mètres de la gare,
propose des formations diplômantes et
professionnalisantes, du CAP au bac pro.
« Unité de formation en apprentissage délocalisée du lycée Notre-Dame-du-Grandchamp de Versailles, Alter Pro propose
des formations de qualité à tous les jeunes
n’ayant pas trouvé leur place dans le système
scolaire classique et motivés par les métiers
du commerce », explique Denis Buchard,
responsable de la structure. « Grâce à un
accueil personnalisé, à la définition d’un
projet professionnel partagé et à un suivi
pédagogique individualisé, notre taux de
réussite est d’au moins 85 % sur tous nos
diplômes. »
« Nous accueillons des jeunes en rupture scolaire », ajoute Patrick Guerrand, responsable de la vie étudiante. « Nous devons
d’abord les remettre à niveau et leur redonner
© C. Lauté
Formations rémunérées
Denis Buchard et Patrick Guerrand (de gauche à droite).
confiance. Et dès qu’ils commencent leur
apprentissage, nous les considérons comme
des salariés. » Alternant une semaine sur
deux école et entreprise, ces formations
sont rémunérées : de 25 % à 78 % du
Smic, en fonction de l’âge de l’apprenti
et de sa progression. Elles donnent accès
à un métier, à un statut de salarié en CDD
et à un diplôme reconnu par l’État.
Alter Pro accueille 120 jeunes de 15 à
22 ans, dont 60 % de filles. Les élèves de
seconde, première et terminale professionnelles, préparant un bac pro com-
Apprentissage en tout genre
« Parallèlement à la formation, nous nous efforçons d’ouvrir les jeunes à d’autres domaines,
et à l’extérieur, à la culture… », explique Patrick Guerrand. Dans le cadre de séjours
d’étude à l’étranger, un groupe a passé une semaine en Pologne, en 2008. Du 13 au 20 mars
prochain, deux groupes se rendront en Espagne et en Grèce. Des sorties au cinéma et au
théâtre sont organisées, ainsi que des visites des catacombes de Paris, de l’Assemblée
nationale, de musées parisiens… en fin d’année dernière, un groupe est même allé
encourager le PSG au Parc des Princes. ■
merce en trois ans, représentent la moitié
des effectifs. Deux classes de CAP vente
et commerce, option générale ou alimentaire, accueillent environ 35 élèves,
tandis que la dernière session de BEP
compte une vingtaine d’étudiants.
Notes en lignes
L’équipe pédagogique – dix cadres permanents et des vacataires – vient de
mettre en place un site internet destiné
aux parents. Alimenté par les formateurs
et les entreprises, il intègre les notes et
les appréciations de chaque apprenti,
permettant ainsi un meilleur suivi
des élèves. ■
Michel Bazan
Alter Pro – Tél. : 01 30 43 52 14
www.alterpro-apprentissage.com
À noter : pas de frais de scolarité, le coût
de la formation est pris en charge par la région
Ile-de-France et la taxe d’apprentissage
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o I 19 I
en bref
économie
Immobilier
Omega Parc,
un projet d’exception
Innovation
Technéo,
un portail
de référence
Pour attirer les entreprises high-tech et les PME innovantes,
le promoteur CFC Développement construit un parc d’affaires
dans le quartier de la Clef-de-Saint-Pierre, à Élancourt.
Les premiers bâtiments viennent de sortir de terre.
© C. Lauté
C
’est l’un des programmes phares en
matière d’immobilier d’entreprise
dans l’agglomération. Objectif :
construire un parc d’affaires baptisé Omega
Parc dans le quartier de la Clef-de-SaintPierre, à Élancourt. S’étendant sur neuf hectares, à côté du site d’EADS et dessiné par
Zoltan Bartal, architecte, il proposera à terme
54 000 m2 de bureaux et de laboratoires.
En jouant sur la proximité d’EADS et de
Thales, sur le développement des pôles
de compétitivité et sur la mise en place de
l’Opération d’intérêt national (OIN) ParisSaclay, cette nouvelle offre immobilière
répond aux besoins des entreprises hightech, des PME innovantes et des sous-traitants des grands groupes.
Un environnement de type campus
En décembre dernier, les deux premiers
bâtiments sont sortis de terre. Le premier,
2 100 m2, a été loué à la société DeLaval, spécialisée dans les robots de traite. Le second,
925 m2, est occupé au rez-de-chaussée depuis
mars 2010 par le promoteur de l’opération,
CFC Développement, qui entend ainsi,
selon son directeur du développement,
Didier Wauquiez, « animer le site et faciliter le
démarrage du parc, les premiers bâtiments ser-
I20I
vant de prototypes
et de showroom.
La construction
de trois nouveaux
bâtiments devrait
commencer au
printemps prochain, en fonction
du marché ».
Caractérisé par le
développement
d’immeubles bas
et très polyvalents sur de vastes
terrains paysagers, Omega Parc
propose un environnement de type campus,
dessiné par le paysagiste Aubert Minvielle.
Il reprend les principes qui ont fait le succès
du parc Ariane, développé par CFC à SaintQuentin-en-Yvelines entre 1988 et 2000. Les
bâtiments s’organisent autour d’une « trame
bleue », grâce à la mise en valeur de l’eau sous
de multiples formes – bassins, plans d’eau,
etc. –, et d’une « trame verte », constituée
par les nombreuses plantations.
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o Un centre de vie
L’accent est également mis sur les performances énergétiques des bâtiments. Grâce
à différentes innovations, les premiers bâtiments affichent des consommations de
90 kWh/m2/an, bien en deçà des standards
actuels, anticipant ainsi sur les futures réglementations. Le projet prévoit, entre autres,
des services de tri sélectif et de recyclage
des déchets, des parkings extérieurs intégrant des abris pour les vélos et des bornes
de recharge des véhicules électriques… Et au
cœur du parc, un « centre de vie », composé
d’un restaurant interentreprises, d’un club
d’affaires VIP et d’un accueil multiservice
avec un accès à des prestations privilégiées
(crèche, pressing, etc.). ■
Michel Bazan
Pourquoi certaines entreprises
iraient-elles chercher ailleurs
des compétences qui existent
sur le territoire ? Par simple
méconnaissance du tissu local
des PME innovantes. Partant
de ce constat, la communauté
d’agglomération souhaite
augmenter la visibilité des
compétences de recherche et
développement présentes à
Saint-Quentin-en-Yvelines.
Elle invite les PME innovantes,
les centres de recherche
et les centres techniques
industriels à se faire référencer,
à titre gracieux, sur le portail
Technéo. Initiative d’Oseo et
des réseaux de développement
technologique, ce portail,
piloté par l’État et les conseils
régionaux, permet d’obtenir en
quelques clics et sur un territoire
donné, une liste qualifiée des
compétences technologiques
correspondant à un besoin
particulier. Une démarche dans
laquelle s’inscrit en parallèle
l’université de Versailles – SaintQuentin-en-Yvelines pour ses
32 laboratoires de recherche. ■
Pour en savoir plus, rendez-vous
sur www.agglo-sqy.fr/techneo
où figure une fiche de compétences
à télécharger.
économie
Talents d’artisans (3)
Coutelier, ferronnier et sculpteur, Philippe Neige apprivoise le feu et l’acier avec
humilité et passion dans son atelier de Magny-les-Hameaux.
Les lames du forgeron
D
© C. Lauté
’apparence solide, Philippe Neige serre
la main du visiteur avec délicatesse et,
d’un pas décidé, se dirige vers l’espace
qu’il a mis des années à aménager et à équiper
d’instruments anciens, achetés au fil du temps.
Un temps qu’il laisse passer sans précipitation,
comme l’ont fait avant lui ses ancêtres auvergnats. Des racines rurales auxquelles il doit le
respect de la terre, l’amour des choses simples et
du travail bien fait. « Je ne voulais que des outils
qui aient déjà vécu. » La main sur une cintreuse, il
raconte l’histoire de cette machine qui a soudain
une vie propre et même « une âme », selon l’artiste. À côté de la forge à charbon, une forge
à gaz (fabriquée par lui), un marteau-pilon,
une enclume, des pinces, des marteaux et,
sagement rangées le long du mur, des barres
d’acier qui deviendront portail, chandelier,
étagère, lampadaire, table, guéridon, accessoires de barbecue…
Des couteaux d’exception
© C. Lauté
Mais ce que l’artiste préfère, ce sont les coutelas, magnifiques. » Cet acier, le damas, produit des
dans tous leurs états : droits ou pliants, discrets objets de toute beauté dont la lame possède des
ou imposants. Dans la magie du feu et des coups reflets uniques.
de marteau, qui doivent plus à l’adresse qu’à la Spécialiste du couteau haut de gamme (de 100 à
force, Philippe chauffe, soude, étire, roule, replie 500 € et plus), Philippe Neige, mécanicien aéroet façonne de pures merveilles. Dague de chasse, nautique de formation, a acquis une grande part
couteau de camp, coupe-papier… autant de de son savoir auprès de Georges Erdos, coutelier
pièces originales réalisées le
à Villefranche-du-Périgord. « Il m’a
«
Je
ne
voulais
que
plus souvent d’après le dessin
appris l’essentiel, la concentration, la
d’un client. « Ils ont souvent
des outils qui aient rigueur, la discipline, la précision du
une idée précise du manche,
geste, les règles de l’acier, la patience. »
déjà vécu. »
je gère le reste. » Choix du
Mais c’est plus tard, dans la solitude
métal, traitements thermiques, formes, de l’atelier, que l’homme a affûté son art et créé
proportions, tranchant : ces couteaux sont à des pièces remarquables comme ce Katana (sabre
la fois des outils d’une solidité exceptionnelle de samouraï japonais), fruit de son talent et de
(70 % des clients sont des chasseurs et des trois cents heures de labeur.
pêcheurs) et de véritables œuvres d’art.
Avant d’en arriver là, les amateurs pourront fabriquer à ses côtés leur propre couteau. Prévoir un
Les règles de l’acier
premier samedi pour la lame et un second pour
C’est particulièrement le cas de lames en le manche. Émotions fortes garanties. ■
acier damassé, spécialité de Philippe. « Une
technique du Moyen Âge, très difficile à maîDominique Ciarlo
triser, qui consiste à forger différents aciers et
à souder les couches entre elles pour obtenir Philippe Neige
une dureté, un tranchant et des motifs ondulés Tél. : 06 67 37 21 36 – http://forgeron.artblog.fr
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o I 21 I
dossier
Entre le conte et SaintQuentin-en-Yvelines, la
belle histoire a commencé
il y a bien longtemps…
Dès la construction de la
première médiathèque, des
professionnels passionnés,
bientôt rejoints par des
conteurs, n’ont cessé de
transmettre aux enfants – et
aux plus grands – leur passion
de raconter. Du 2 au 16 avril,
la Fête du conte célébrera
ses dix ans. L’occasion de
revenir sur cet art universel,
partagé par toutes les
cultures, si bien ancré dans
notre mémoire collective.
24
Toute une histoire
Retrouvez ce dossier du Petit Quentin sur TVFil 78
du 12 mars au 8 avril
- Les samedis, lundis, mercredis et vendredis à 18 h
- Les dimanches, mardis et jeudis à 22 h
Du 9 avril au 13 mai
- Les samedis, lundis, mercredis et vendredis à 22 h
- Les dimanches, mardis et jeudis à 18 h
I22I
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o Heures du conte, ateliers, accueil
de crèches : les médiathèques
organisent toute l’année des
rencontres autour du conte.
dossier
27
28
30
« Le conte permet
l’apprentissage
de la vie »
Il était
plusieurs fois
Un vrai festival !
© J.J. Kraemer
Quels valeurs et mythes communs le
conte véhicule-t-il ? Interview croisée
entre Nathalie Brisac et Patrick Houdin.
Intergénérationnel, oral, illustré,
interprété : le conte est un excellent
médiateur culturel.
Conteurs prestigieux, spectacles,
colloque, que vous promet cette
dixième édition de la Fête du conte ?
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o I 23 I
dossier
Toute une histoire
Depuis la création des médiathèques, les bibliothécaires de Saint-Quentin-en-Yvelines
partagent avec les enfants leur passion de raconter. Une porte ouverte vers le rêve et
l’imaginaire, et un moyen de transmettre l’amour des mots et des livres.
lecture publique. « Un bibliothécaire est d’abord
là pour transmettre le goût de la lecture », déclare
Véra Badaoui, bibliothécaire à la médiathèque
du Canal. « Habituer un jeune à écouter, c’est
déjà le sensibiliser à la lecture : l’oralité est au
service du livre. »
Rencontres ludiques et festives
a cloche retentit. Les enfants s’approchent, embrassent leurs parents avant
de s’installer dans la petite salle réservée
à l’Heure du conte. Les habitués s’installent
face à la conteuse tandis que les plus petits
se calent au fond de la
pièce, intimidés. Julie
« Habituer un jeune à
Moualek, bibliothécaire
écouter, c’est déjà le
jeunesse, ouvre un grand
sensibiliser à la lecture : livre et commence l’hisl’oralité est au service
toire du Petit Chacal et du
du livre. » Véra Badaoui. Vieux Crocodile. Les yeux
s’écarquillent, les mains
se joignent, des « oh » et des « ah » s’échappent.
Depuis sa création, en 1993, le réseau des
médiathèques de l’agglomération s’appuie sur
le conte pour mener à bien ses missions de
I24I
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o Goûter la saveur des mots
Le bonheur d’écouter les histoires se mesure
au plaisir que le conteur se découvre à les lire.
« J’aime raconter, constate Julie Moualek, c’est
un moment de complicité qui s’installe avec les
enfants, sans leurs parents. Ça les aide à devenir
autonomes. » À la médiathèque du Canal, les
enfants se rendent à l’Heure du conte sans
© C. Lauté
L
© J.J. Kraemer
Heures du conte, ateliers, festivals, accueil des
crèches, de classes ou de parents : le réseau de
lecture publique organise tout au long de l’année des rencontres autour du conte. Des rendezvous ludiques et festifs, qui amènent les jeunes
à aller vers la lecture. Après une heure de conte,
les enfants se précipitent sur les livres racontés,
ils en redemandent ! « Moi, j’adore ça », s’exclame Martin, 6 ans et demi. « C’est génial d’entendre des histoires racontées par quelqu’un d’autre
que papa ou maman. » En cours préparatoire
depuis septembre, Martin commence tout juste
la lecture et assure, avec une fierté non feinte :
« C’est aussi bien de lire que d’écouter. »
Un vrai rituel pour Patricia Véron et ses enfants.
dossier
© C. Lauté
Les bons comptes
Thibaud et Martin : « C’est génial d’entendre des histoires racontées par quelqu’un d’autre que papa ou maman. »
leurs parents qui, pendant ce temps-là,
peuvent faire autre chose. « En racontant,
nous transmettons notre passion et notre
enthousiasme. Les enfants captent facilement nos émotions et se laissent vite embarquer dans l’histoire », ajoute Véra Badaoui.
Mario Urbanet ne se lasse pas de voir « la
bouille réjouie de ces enfants qui écoutent ».
Ce conteur professionnel et auteur de
nombreux ouvrages, qui a découvert la
magie des contes sur le tard (lire l’encadré), savoure la lecture à voix haute avec
délectation. « Vous y goûtez la saveur des
mots », assure-t-il. Depuis quatorze ans,
il a rejoint l’association Les Conteurs de
Trappes, qui regroupe une quinzaine
de passionnés officiant dans les écoles.
Ces derniers ont très vite croisé la route
des médiathèques, avec lesquelles ils
travaillent régulièrement. C’est la force
de la lecture publique à Saint-Quentinen-Yvelines : pouvoir s’appuyer sur un
réseau de neuf établissements et sur des
partenaires pour qui les mots « sont la
monnaie d’échange des vraies richesses »,
dixit Mario Urbanet.
Marmite de contes
Vous pouvez ainsi profiter de l’Heure
du conte dans toutes les médiathèques,
les mercredis et samedis. Pas besoin de
vous inscrire, il vous suffit de consulter
le site www.mediatheques.agglo-sqy.fr
pour connaître les dates et les horaires.
Cette étincelle qui fait réfléchir
© C. Lauté
Militant de la lecture à voix haute, Mario Urbanet est
« tombé dans les mots » grâce à des rencontres providentielles. D’origine italienne, ayant grandi dans une famille
ne parlant que le frioulan (deuxième langue minoritaire en
Italie), il doit beaucoup à l’école et à son instituteur qui,
en lui ouvrant sa bibliothèque, lui a transmis la passion des
mots. Obligé de travailler très tôt, Mario Urbanet accumula
les métiers : maçon, terrassier, commercial… et les engaMario Urbanet, pas lassé de
gements politiques. Élu de Trappes durant de nombreuses
voir « la bouille réjouie de ces
années jusqu’à sa retraite, où il décida de « rendre à l’école
enfants qui écoutent ».
ce qu’elle [lui] avait donné ». Avec les Conteurs de Trappes,
il se rend dans les écoles, les hôpitaux, les centres culturels et les prisons pour raconter des
histoires. Celui qui est devenu depuis écrivain, conteur et poète attribue au conte des vertus
pédagogiques et sociales. « Le conte fait grandir, les mots provoquent une étincelle qui fait
réfléchir. » Avec émotion, il se souvient d’une Heure du conte particulière où, face à des
détenus, il raconta une histoire qui fit dire à l’un d’entre eux : « Ça fait quatorze ans que je
suis derrière les barreaux et c’est la première fois que je m’évade ! »
www.mediatheques.agglo-sqy.fr – www.feteduconte.agglo-sqy.fr
En dix ans, la Fête du conte, c’est :
• 83 548 spectateurs
• Plus de 400 représentations scolaires et
tout public
• Plus de 300 conteurs
• Plus de 20 partenaires fidèles : salles de
spectacle de l’agglomération, services
culturels des communes, médias,
Éducation nationale et inspection
académique
• Des ateliers pour les enfants, les adultes
et des ateliers parents-enfants
• Des contes en appartement ainsi qu’à
l’hôpital
• Des animations de rue
• Huit éditions de colloques de
professionnels du conte et de l’enfance
• Huit éditions de concours illustrés où
plus de 374 classes se sont exprimées
par le dessin
Vous pouvez même en écouter tranquillement chez vous : des bibliothécaires et
des conteurs – comme Éthyène, parrain
de la Fête du conte cette année –, racontent leurs histoires sur Marmite FM (88.4),
chaque mercredi et vendredi à 14 h, et le
dimanche à 9 h. Vous l’avez raté ? Pas de
panique, vous retrouverez les contes du
pays orange ou du vent d’avril sur leur site
http://marmitefm.canalblog.com.
Petits doigts bavards
Les plus grands vont adorer, et pour les
tout-petits ? Là encore, les médiathèques
ont su s’adapter en créant, il y a deux
ans, « Mon p’tit doigt m’a dit. » Ici, les
moins de trois ans, accompagnés de leurs
parents, sont les bienvenus : comptines,
chansons, jeux de mains et instruments de
musique éveillent les sens. Patricia Véron,
avec Gabriel, 23 mois, et Tiana, 5 ans et
demi, s’y rend régulièrement. Cette jeune
maman espagnole leur lit chaque soir des
histoires. « C’est un rituel », en français et
en espagnol (ils sont tous deux bilingues).
« Susciter l’imagination de mes enfants me
semble aussi indispensable que de savoir lire
et écrire. Et j’aime contempler la mine de ma
fille Tiana après une Heure du conte : elle a
des étoiles plein la tête… » ■
Élisabeth Charle
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o I25 I
Samedi 20 Mars 2010
3ème édition
avec le soutien
Le Trail,
c’est aussi à Paris !
Départ 12h30 de la base de loisirs
de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Inscriptions et informations
www.traildeparis.com
dossier
« Le conte permet
l’apprentissage de la vie »
Véritable miroir de l’homme, le conte est un récit qui rassemble petits et grands autour
de valeurs et de mythes. Pour en savoir plus, nous avons rencontré Nathalie Brisac et Patrick Houdin, deux des acteurs de cette 10e Fête du conte (1).
Le conte, genre narratif
reposant sur la fiction, est
certainement l’une des
formes d’expression les plus
anciennes de l’humanité.
À la croisée de l’oral et
de l’écrit, il favorise la
circulation des histoires et
des cultures véhiculées à
travers lui. Avec pour héritage
la tradition de la littérature
orale : le mythe, l’épopée,
la légende, la fable… Le conte
est, depuis la seconde moitié
du XXe siècle, l’objet d’études
de plusieurs disciplines
comme la littérature,
la sociologie, l’anthropologie
ou la psychanalyse. Contes
populaires, contes de
fées, contes fantastiques,
contes philosophiques,
contes traditionnels, contes
merveilleux… on n’en finirait
pas de faire le compte de
tous les contes. Mais à
Saint-Quentin-en-Yvelines
comme partout, on est
toujours prêts à les lire ou
à les écouter avec délectation,
quitte à y consacrer nos
prochaines mille et une nuits.
Éric Karsenty
Le Petit Quentin : Comment
définir le conte ?
Nathalie Brisac : Le conte commence toujours par « Il était une
fois ». Il présente un monde qui
n’est pas réel, où tout est possible.
Il est essentiel à l’enfant, car il
répond à un besoin de paroles et
d’échanges.
Patrick Houdin : Le conte est
aussi un récit initiatique. Il permet
l’apprentissage de la vie.
Le conte est-il porteur d’un
message universel ?
P. H. : Oui et non. Chaque culture
Patrick Houdin et Nathalie Brisac.
transmet ses propres valeurs au
travers des contes. L’Odyssée d’Homère porte s’opère une « cure réparatrice ». C’est pour cela
celles du monde grec, mais on trouve aussi qu’il ne faut pas rendre les contes responsables
trace de sirènes dans les récits africains ou des peurs des enfants.
brésiliens ! Le thème de la transformation par
le voyage chez les morts existe dans d’autres Peut-on opposer le conte oral, flucrécits. L’engouement pour le conte reflète tuant, au conte écrit, figé ?
notre besoin d’échanges, de rencontres et de N. B. : L’écriture permet de garder la trace
de ces histoires. Mais le conte doit pouvoir
spiritualité.
être transformé, parodié. L’important, c’est
Les contes s’adressent-ils uniquement que tous ces récits, quelles que soient leurs
aux enfants ?
origines, ne sombrent pas dans l’oubli.
P. H. : Dans le cadre de la Fête du conte, nous P. H. : Aujourd’hui encore, en Afrique ou
souhaitons tordre le cou à cette idée reçue en en Amazonie, des « passeurs » initient les
membres de la communauté, permettant ainsi
organisant une soirée réservée aux adultes.
N. B. : Je tiens d’ailleurs à ajouter que les ver- la réunion et l’émotion partagée.
Propos recueillis par Nicolas Bénard
sions édulcorées que l’on propose parfois aux
enfants sont dangereuses. La fiction terrifiante (1) Nathalie Brisac est auteure, formatrice et responsable
de la communication à l’École des loisirs. Patrick Houdin
est nécessaire !
Le conte emprunte au mystérieux, à la
magie, au fantastique…
N. B. : Mais ses personnages irréels sont
empreints de l’âme humaine ! Grâce au conte
© C. Lauté
À la croisée
de l’oral
et de l’écrit
est chargé du développement culturel auprès de la
direction du patrimoine et de la lecture publique de la
communauté d’agglomération.
www.feteduconte.agglo-sqy.fr
www.ecoledesloisirs.fr
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o I 27 I
dossier
Il était plusieurs fois
Fort d’une foule d’histoires racontées de génération en génération, le conte, à l’origine
oral, est un vecteur de rêves et d’émotions qui se lit, s’illustre, s’interprète, se chante
et se danse avec un égal bonheur.
fête qui vous transporte
avec, pour tout bagage,
un plaisir qui se multiplie en se partageant.
C’est justement ce qui se
prépare à Saint-Quentinen-Yvelines avec les dix
ans de la Fête du conte,
du 2 au 16 avril.
Un public passionné
d’échanges
© C. Lauté
Avec le nombre de
crèches, d’établissements
scolaires, de centres de
loisirs, de salles de spectacle, d’associations et de
médiathèques implantés
dans l’agglomération, il
aurait été étonnant que
le conte ne se sente pas
comme chez lui. Parmi
ses amis de toujours, de
nombreux bibliothécaires, enseignants, poètes, animateurs, comédiens, musiciens, conteurs, peintres, graveurs
ou sculpteurs lui font la part belle depuis longtemps. Très attendue par un public passionné
d’échanges, de rencontres et de moments forts,
la Fête du conte va souffler cette année ses dix
bougies. Avec le soutien et sous la direction du
réseau des médiathèques de Saint-Quentin-enYvelines, maître d’ouvrage de cette manifestation, les initiatives en l’honneur du conte se
multiplieront à l’envi : expositions, spectacles,
ateliers, concours d’illustration…
L’Heure du conte à la médiathèque
des 7-Mares, à Élancourt.
I28I
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o «
E
t ils vécurent heureux… » à l’image de
son dénouement le plus classique, le
conte rassure et apaise. Mais il aime
aussi faire peur en convoquant les légendes
et les mythes habités d’esprits malins et de
personnages inquiétants. Loin du rôle un peu
mièvre auquel certains seraient tentés de le
cantonner, « monsieur le conte » est un art
vivant qui n’en fait qu’à sa tête.
Quel que soit son style – traditionnel, fantastique, philosophique, etc. –, il permet à
tous de franchir les frontières du raisonné et
du raisonnable pour rejoindre des univers
utopiques qui les emporteront très loin. Et
les grands comme les petits en redemandent,
conscients de l’importance de cette invitation
au voyage qui les entraînera de la brousse africaine aux igloos polaires en passant par les
steppes mongoles… Partout le conte est une
Un rossignol fait le printemps
Michèle Choserot, responsable du Club jeunes
théâtre de Voisins, est plus occupée que jamais
par la préparation de cette dixième Fête du
conte. Dans la salle de La Tour, douze enfants
de 8 à 9 ans répètent Les Rousses, de Catherine
dossier
salle du Théâtre de Saint-Quentin, est un
moment émouvant, au cours duquel les
textes sont dits à une, deux, ou trois voix sur
un fond musical, tandis que les illustrations
des élèves, montées en diaporama, sont projetées sur scène. » Difficile mission que de
départager les quarante et un groupes en
lice cette année. À l’aide d’une baguette
magique, peut-être…
La troupe du Club jeunes théâtre, à Voisins.
personnages avec un naturel étonnant.
Six dates, et « même pas le trac », assure
Sam, seul garçon de la troupe.
La créativité des enfants
Le concours d’illustration organisé par les
médiathèques auprès des établissements
et des centres de loisirs est un grand classique de la Fête du conte. Après avoir
sélectionné les textes, les bibliothécaires
du réseau les transmettent aux enseignants, qui invitent alors leurs élèves à
les illustrer. « Nous choisissons des histoires
simples, au texte imagé, sans trop de dialogue, et nous sommes toujours surpris par
l’imagination, la poésie et l’immense créativité des enfants. Découvrir leurs dessins est
un vrai bonheur, tout comme de voir briller
leurs yeux à la remise des prix », confie Laurence Canto, bibliothécaire du bibliobus
et coordinatrice du
groupe de pilotage
Fête du conte.
Composé d’une
dizaine
de
membres – professionnels du livre
jeunesse, conteurs,
etc. –, le jury a
souvent du mal
à délibérer. « La
remise des prix, qui
se déroule le jour de la
clôture dans la petite
© C. Lauté
Zambon. « Les professionnelles de la médiathèque Saint-Exupéry m’ont confié plusieurs
ouvrages édités par l’École des loisirs, avec
pour mission de choisir un texte », indique
Michèle tout en installant sur scène un
bout de moquette verte qui figure la
mousse dans une forêt dense.
« Le Club participe depuis le début à la
Fête du conte, et propose, pour l’occasion,
plusieurs représentations où sont associés
d’autres artistes. Comme il est question dans
cette pièce d’un rossignol, les élèves de la
classe de flûte traversière de Marjorie Missemer, de l’association L’art par l’instrument,
et ceux de Geneviève Vernier, professeure
de danse classique, monteront sur scène à
nos côtés. » Un mélange des genres que
Michèle et ses élèves adorent. Ces derniers, Anouk, Mathilde, Alizée, Astrid
et les autres, se glissent dans la peau des
Éthyène, le parrain de cette 10e Fête du conte.
Ici, à la médiathèque Rousselot à Guyancourt.
La jeune association La ruée vers l’art
– promotion de l’art, du patrimoine et
de la culture –, a eu un coup de cœur pour
la Fête du conte. Elle organise en effet à
la médiathèque Aimé-Césaire, à Trappes,
une exposition d’une cinquantaine de
gravures liées à l’imaginaire des contes,
des mythes et des symboles revisités par
l’artiste Claire Hénault. Pour prolonger
cette exploration onirique, cette dernière
collaborera avec Mario Urbanet, poète
et conteur, qui révélera par sa voix les
personnages gravés sur le métal, l’histoire
cachée au détour du dessin.
© J.J. Kraemer
© J.J. Kraemer
Des gravures et des mots
Leurs regards croisés éclaireront l’univers
des contes d’une lumière singulière, les
mots de Mario feront écho aux gravures
de Claire pour une parenthèse privilégiée entre artistes et enfants. L’exposition
« Féerie graphique» s’accompagnera de
deux ateliers d’éveil à l’art de la gravure
animés par Claire Hénault, ainsi que
d’un atelier d’écriture et de deux visites
contées de l’exposition. Un parcours
créatif, ludique, pédagogique et enrichissant, qui vous transportera aussi loin que
le carrosse de Cendrillon. ■
Dominique Ciarlo
www.feteduconte.agglo-sqy.fr
Programme complet disponible dans
les médiathèques à partir du 8 mars
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o I29I
dossier
Un vrai festival !
© DR
Conteurs d’exception, spectacles enchanteurs pour tous les âges et colloque : la Fête
du conte affiche une programmation riche et innovante. Zoom sur les temps forts de
cette dixième édition, du 2 au 16 avril.
De gauche à droite, Layla et Jihad Darwiche, et Praline Gay-Para. Trois des conteurs invités de cette dixième Fête du conte.
P
raline Gay-Para, Jihad Darwiche, Mario teurs de l’École des loisirs en octobre dernier
Urbanet et Pépito Matéo sont, entre (voir Le Petit Quentin n° 247, p. 15).
autres, les prestigieux invités de la
dixième Fête du conte, dont l’inauguration, Le Pain de singe
le 2 avril, mettra Praline Gay-Para à l’honneur. Autre événement marquant : Le Pain de singe,
Conteuse d’origine libanaise, elle parcourt un spectacle de marionnettes et d’ombres porle monde depuis vingt-cinq ans, et se décrit tées pour les tout-petits (de 0 à 3 ans) réalisé
ainsi : « J’ai les pieds voyageurs et les oreilles par trois bibliothécaires jeunesse de la médiavoleuses. Mes racines sont dans mes souliers et thèque Jean-Rousselot. Ces dernières ont les
je suis chez moi dans ma tête. Ma langue, ce sont yeux qui pétillent lorsqu’elles évoquent ce
mes histoires et je n’ai qu’une envie, les partager. » spectacle spécialement créé pour le dixième
Cette fidèle de la Fête du conte
anniversaire de la Fête du
présentera Récits de mon île à
conte. Un tour de force pour
« Ma langue, ce sont
la médiathèque du Canal,
créer une représentation à desmes histoires et
tination des tout-petits.
de courtes histoires sur le
je n’ai qu’une envie,
Louisa Bour, Odile Carrier et
quotidien en Ile-de-France,
les partager. »
Marie-Claude Vervueren ont
qui reflètent l’universalité
ainsi mis leurs talents d’audu monde. Ce même jour
Praline Gay-Para.
teures, de dessinatrices et
se tiendra le vernissage de
l’exposition « Raconte-moi ce que tu lis, je d’interprètes au service de cette mise en scène
te conterai qui tu es ! », à la médiathèque du racontant les aventures d’un petit singe de la
Canal jusqu’au 30 avril. Une galerie de por- brousse africaine à la recherche du « pain de
traits de Saint-Quentinois croqués dans les singe ». Ce spectacle de marionnettes a été joué
médiathèques par des auteurs et des illustra- en avant-première lors du Téléthon 2009. Un
I30I
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o dossier
succès. « Les enfants étaient très réactifs et
ont beaucoup ri. De façon générale, la Fête
du conte est pour les bibliothécaires jeunesse
du réseau une occasion privilégiée pour se
retrouver et échanger des expériences »,
confie Odile Carrier.
Médiathèques, salles de spectacle, écoles
de musique, cinémas d’art et d’essai…
nombreux sont ceux qui accueillent
spectacles et expositions. Parmi eux,
deux nouveaux lieux : Ciné 7, à Élancourt,
et le Grenier à sel, à Trappes. Ces cinémas
reçoivent Marie-Amandine Gripon dans
le cadre de « Ciné-conte ». Un coin de
ciel bleu allie ainsi la projection d’un
court-métrage et l’intervention de la
conteuse. Au Scarabée, à La Verrière,
le voyage emmène les spectateurs en
Bretagne sur les traces de La Légende
de Ronan Keradalan par Patrick Ewen.
L’Estaminet, à Magny, nous convie à
redécouvrir les contes de Perrault,
revus et métamorphosés en cartoons
avec Perrault, ça cartoon ! Pour tous les
spectacles, il est impératif de réserver.
La Légende de Ronan Keradalan,
au Scarabée le 16 avril à 14 h 30
Tél. : 01 30 13 87 40
Perrault, ça cartoon !,
à L’Estaminet le 9 avril à 19 h 30
Tél. : 01 30 23 44 28
www.feteduconte.agglo-sqy.fr
Des moments privilégiés comme ceux-ci,
je les attends toute l’année », confie Jihad
Darwiche. Sa fille, Layla, conteuse également, présentera Taptap le loup. « C’est
un bonheur. Je suis venu au conte par la tra-
par les Mille et une nuits ou l’Odyssée par
exemple, le message est en effet souvent
plus complexe qu’il n’y paraît. Par les
questions qu’ils soulèvent et leur ton parfois coquin, trois contes seront réservés à
un public de plus de 18 ans. Impossible
d’en savoir plus : Patrick Houdin, dans un
silence amusé, tient à garder le mystère
pour ménager la curiosité de chacun. « Je
ne veux pas dévoiler ces contes. Il faut venir
les découvrir ! » ■
La Parpayolle souricette, par Mario Urbanet,
le 9 avril à 19 h à la médiathèque des 7-Mares
(rés. : 01 30 62 89 39)
Contes des jardins défendus, le 10 avril
De gauche à droite, Louisa Bour, Marie-Claude
Vervueren et Odile Carrier : les bibliothécaires
qui ont réalisé Le Pain de singe.
à 16 h à la médiathèque Saint-Exupéry,
dition orale, explique Jihad, par l’intermédiaire de ma mère. J’aime à penser que si ma
fille a pris cette voie, c’est un peu parce que
je la lui ai transmise. »
interdits aux petits-enfants, le 10 avril
(rés. : 01 30 60 91 04)
Fruit défendu – Contes de grands-mères
à 18 h à la médiathèque du Canal, salle
Léo-Ferré (rés. : 0820 078 078, 0,15 e TTC/min)
Marion Gorisse
Interdit aux enfants
« C’est très provocateur de notre part »,
avoue dans un sourire Patrick Houdin,
coordinateur de la Fête du conte, pour
qualifier les spectacles pour adultes,
une nouveauté du cru 2010. « On a tort
de penser que les contes sont réservés aux
enfants », revendique-t-il. Du Petit Chaperon rouge au Petit Poucet, en passant
© J.J. Kraemer
Tous sur le pont
Raconte-moi ce que tu lis : quand des auteurs et des illustrateurs rencontrent les lecteurs,
ici à la médiathèque Anatole-France, en octobre 2009.
© C. Lauté
Jihad Darwiche, conteur, proposera ses
Rencontres sur le pont de Bagdad (extrait
des Mille et une nuits) et interviendra lors
du colloque « Vivre ensemble les contes »,
à l’université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines le 7 avril. L’objectif de
ce rendez-vous dédié aux médiateurs du
livre : monter des partenariats et enrichir l’action des enseignants, conteurs,
bibliothécaires, auteurs.
« Par nature, le conteur travaille seul. Le
colloque permet de confronter son expérience
et sa vision des choses : il y a autant de façon
de raconter une histoire que de conteurs !
© J.J. Kraemer
Confronter ses expériences
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o I 31 I
© S. Blondeau
loisirs
Création
Ateliers, bijoux & fantaisie
À la recherche d’une idée originale pour l’anniversaire de votre enfant ? Pensez aux
ateliers création de bijoux de Patricia. C’est nouveau et cela a déjà fait des heureuses
à Saint-Quentin-en-Yvelines.
C
’est le début de l’après-midi,
un samedi, jour d’anniversaire
pour Arwen qui fête ses six ans.
Une flopée de petites filles de 5 à 8 ans,
tout excitées, débarque dans l’appartement : la partie s’annonce sportive !
Mais la maman a une botte secrète : un
atelier bijoux avec une créatrice professionnelle, Patricia Villain. En un tour de
main, elles s’installent autour d’une table
et commencent, avec calme et attention,
à enfiler des perles.
Le montrer aux copines
« J’étais à la recherche d’une idée originale
pour fêter l’anniversaire de ma fille. Quelque
chose qui pourrait faire plaisir au plus grand
nombre tout en canalisant les énergies »,
explique Maryline Lemour, la maman.
Pari réussi ! Ce jour-là, les cinq gamines
ont appris le B.A.-BA de la création d’un
bijou : le choix des couleurs, la taille et
l’harmonie des matières tout en confectionnant leurs propres bijoux. Chacune
repartira avec son collier : « C’est chouette,
se réjouit Lisa, 8 ans et demi, lundi, je
pourrai le montrer aux copines. » Pour Patricia Villain, ces animations permettent
de faire connaître son activité. Après
I32I
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o trente-huit années à travailler comme
comptable pour une société saint-quentinoise, elle a mis à profit son licenciement
pour vivre de sa passion : la création de
bijoux fantaisie. Auto-entrepreneur
depuis novembre, elle expose désormais
ses créations – toutes déposées – sur son
site internet et chez les particuliers.
Perles ou Kapla
À cinquante-six ans, cette Vicinoise a de
l’énergie à revendre et ne regrette pas son
choix, davantage fondé sur « une qualité
de vie et le contact humain » que sur des
considérations financières. Le prix de ses
ateliers a bluffé plus d’une maman. « Ce
n’est pas cher et, en plus, c’est de qualité.
Ici, pas de perles en plastique aux couleurs
criardes », constate Maryline Lemour.
Pour une heure et demie d’animation,
Patricia demande trente euros pour cinq
enfants – soit six euros chacun –, fournit
tout le matériel, perles comprises, et se
déplace à domicile, dans les limites de
Saint-Quentin-en-Yvelines.
Vous pouvez aussi la contacter pour les
vacances scolaires : rien ne vous empêche
de vous regrouper entre parents d’un
même quartier pour bénéficier de l’ate-
lier. Seul bémol : pour les garçons, il
faudra trouver autre chose. Ce jour-là,
le papa les occupait avec des Kapla – jeu
de construction –, parce que, pour lui,
« les perles, c’est un truc de filles ». ■
Élisabeth Charle
Les Créations de Patricia
Tél. : 06 78 65 79 23
www.les-creations-de-patricia.fr
Pour adultes aussi
Deux fois par mois, Patricia Villain
assure des cours de confection de bijoux
fantaisie aux adultes à l’amicale laïque
de Guyancourt (ALG). Une nouvelle
activité qui rencontre déjà un certain
succès. Il reste encore des places et vous
pouvez vous inscrire à l’année (60 €) ou
pour cinq ateliers (30 €). Un tarif qui
inclut les cours pratiques et la mise à
disposition des outils. Ajoutez 9 € environ
par atelier pour les perles et cordons
destinés à la confection d’un sautoir. ■
Cours de 20 h à 22 h
Comptez 18 € d’adhésion à l’année pour l’ALG
loisirs
Bande dessinée
Bulles de banlieue
Ateliers de création de bandes dessinées, édition d’une revue annuelle, prix au Festival
d’Angoulême : les membres de l’association saint-quentinoise La Nébuleuse BD n’ont
pas fini de plancher sur leurs pages.
À
l’origine du projet, des jeunes de
banlieue parisienne passionnés
par la bande dessinée et les arts
graphiques qui se retrouvent pour raconter et illustrer des histoires. Pour mutualiser leurs moyens et donner libre cours
aux impulsions de chacun, ils créent leur
association, La Nébuleuse BD, en 2003.
En tout, une quinzaine de personnes,
à l’époque étudiants et vivant à SaintQuentin-en-Yvelines, qui, depuis, ont
fait leur chemin en associant leur carrière et leur vie personnelle. Certains
sont toujours étudiants, d’autres se sont
mariés, ont eu des enfants, sont devenus
infographe, fonctionnaire au Conseil
d’État… Beaucoup ont déménagé, mais
ils continuent de consacrer leur loisir à
leur passion, « une soupape dans le quotidien », précise son actuel président,
Nicolas Giaichel.
Désireux de travailler autour de projets
communs, les membres du collectif se
sont très vite lancés dans l’édition en
créant leur propre revue. Baptisée HDB,
pour L’Homme des banlieues, elle regroupe
différents auteurs autour d’un thème
donné et s’écoule, à raison d’un numéro
par an, dans les festivals de bande dessinée et librairies spécialisées. « HDB nous
donne une impulsion et nous
oblige à ne pas rester tout
seuls devant notre planche
à dessin », constate Nicolazo, créateur de Rerman,
le superman du RER. Le
prochain numéro d’HDB,
le sixième de la collection,
aura pour thème le voyage
et devrait sortir fin 2010.
L om msek, l’u n des
auteurs prometteurs de
l’association, devrait y
© S. Blondeau
Des auteurs prometteurs
« La BD, une soupape dans le quotidien. » Nicolas Giaichel.
figurer. Couronné au festival d’Angoulême du prix Révélation blog, en 2009,
sa distinction lui a permis de publier La
Ligne zéro, aux éditions Warum, son premier album.
Fans de fanzines
Présente lors de la majorité des festivals, l’association garde un ancrage fort
à Saint-Quentin-en-Yvelines (son siège
est à Voisins). Elle propose des expositions, comme « Les dessous d’un fanzine » à la médiathèque
d’Élancourt en février
dernier, et des ateliers
(lire l’encadré). L’un de
ses membres, Sébastien
Biller, a d’ailleurs illustré
la couverture des coups
de cœur bandes dessinées
des médiathèques. « Ces
dernières étant un grand
pourvoyeur de BD, précise
Nicolas Giaichel. Lycéen à
Émilie-de-Breteuil à Monti-
gny, c’est à la médiathèque du Canal que j’ai
découvert la bande dessinée. J’y ai emprunté
un nombre incalculable d’albums ! » ■
Élisabeth Charle
La Nébuleuse BD
Tél. : 06 88 27 95 48 (Nicolas Giaichel)
www.lanebuleusebd.com
Trois cases en plus
Comment se construisent une BD,
un scénario, les personnages, les planches ?
Pour tout savoir du monde de la bande
dessinée, La Nébuleuse BD propose un
atelier, en partenariat avec la médiathèque
Saint-Exupéry à Voisins. Ouvert aux
bédéphiles de 8 à 18 ans, vous apprendrez
les techniques de base de la bande
dessinée. Chacun repartira ensuite avec
un « strip » (une mini BD en trois cases). ■
Gratuit – les mercredis 24 et 31 mars,
de 15 h 30 à 17 h 30
Renseignements et inscriptions à la
médiathèque Saint-Exupéry au 01 30 60 91 04
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o I33I
agenda
loisirs
Contacts
Gazon fleuri
UFerme du Mousseau
23, route du Mesnil à Élancourt
Tél. : 01 30 66 50 26
www.ville-elancourt.fr
UL’Estaminet
Esplanade Gérard-Philipe
Quartier du Buisson
à Magny-les-Hameaux
Tél. : 01 30 23 44 28
www.estaminet78.fr
7 mars : l’art public et
l’abstraction – atelier de 14 h
à 17 h – gratuit – tout public
© C. Lauté
UBase de loisirs
et réserve naturelle
RD 912, rond-point Éric-Tabarly
à Trappes – Tél. : 01 30 16 44 40
Entrée gratuite pour les
piétons et les cyclistes. Carte
d’accès gratuit en voiture
pour les Saint-Quentinois à se
procurer en mairie ou à l’hôtel
d’agglomération (justificatif
de domicile + carte grise
du véhicule)
www.basedeloisirs78.fr
À vos râteaux, pelles et serfouettes, l’association des
Jardiniers de France, à
Guyancourt, vous rappelle les
bons gestes pour jardiner. Le
samedi 6 mars, vous apprendrez
le compostage à la maison de
quartier Jean-Monnet (rue JeanMonnet à Guyancourt). Le samedi
20 mars, rendez-vous au domicile
d’Hang Defaux, correspondante
locale de l’association, pour tout
savoir sur l’entretien du gazon et
d’une pelouse fleurie (8, rue des
Graviers à Guyancourt). ■
14 h 30 – sur réservation auprès
UMusée de la ville
Quai François-Truffaut, quartier
Saint-Quentin à Montigny
Tél. : 01 34 52 28 80
www.museedelaville.agglo-sqy.fr
Ouvert de 14 h à 18 h
du mercredi au samedi et
le 1er dimanche de chaque mois
ULe Scarabée
7 bis, avenue du GénéralLeclerc à La Verrière
Tél. : 01 30 13 87 40
www.le-scarabee.com
Toutes les dates sur
www.saint-quentinen-yvelines.fr/agenda
I34I
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o d’Hang Defaux au 01 30 64 04 07
7 et 20 mars
C’est quoi
ces drôles d’objets ?
20 mars : visite de l’art public
à Cergy-Pontoise – rendez-vous
à 15 h devant l’horloge de la gare
de Cergy Saint-Christophe,
côté rue des Pas-Perdus
Du 9 mars au 25 mai
Acrobatie, équilibre
et jonglerie
À l’occasion du spectacle de
cirque dansé de la compagnie
Ieto, le 28 mai prochain, Le
Scarabée à La Verrière vous propose des stages pour vous initier
à l’acrobatie, à l’équilibre et à la
jonglerie. Neuf séances qui donneront lieu à une représentation
en première partie du spectacle
de la compagnie. Ouverts à tous,
dès 8 ans. Ne tardez pas à vous
inscrire : il n’y a que 15 places et
les stages sont gratuits ! ■
14, 21, 28 mars et 4 avril
Randonn & Jazz
Associant activité sportive et
culturelle, le concept Randonn
& jazz est insolite. Il s’agit de
randonnées au cœur du Parc
naturel de la Haute-Vallée de
Chevreuse en compagnie de
guides qui vous feront partager
leur connaissance de la faune et
de la flore.
À l’arrivée de la balade, qui
décrit une boucle (entre 2 h et
2 h 30), plusieurs concerts de
jazz vous attendent, gratuitement. Ces excursions sont organisées dans le cadre du festival « Jazz à toute heure », du
12 mars au 11 avril. Le café est
offert au départ, mais n’oubliez
pas vos chaussures tout-terrain et vos vêtements chauds.
N’hésitez pas à consulter le programme détaillé sur le site. ■
Les mardis à partir du mardi
9 mars jusqu’au 25 mai (sauf
Départs à 13 h 30 – inscription
vacances scolaires et le 13 avril)
obligatoire au 01 30 52 09 09
de 17 h à 19 h au Scarabée
www.jazzatouteheure.com
Gratuit – sur inscription
14 mars – Moulin d’Ors
auprès de Camilla Bailbé au
à Châteaufort
01 30 13 87 44
21 mars – fondation Coubertin
à Saint-Rémy-lès-Chevreuse
© M. Lemoine
U Maison de l’environnement,
des sciences et du
développement durable
6, rue Haroun-Tazieff à Magny
Tél. : 01 30 07 34 34
www.maisondelenvironnement.
agglo-sqy.fr
Ouverte du mardi au samedi
de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h
manquent pas d’air ! », l’équipe
du musée vous entraînera à
Cergy-Pontoise le 20 mars, afin
de découvrir d’autres richesses
de l’art public, comme L’Axe
majeur de Dani Karavan. ■
© C. Lauté
6 et 13 mars
Dans le cadre des Dimanches
de l’art, le Musée de la ville
organise, le 7 mars, un atelier
consacré à « L’art public
et l’abstraction ». Vous y
comprendrez que les ronds et les
carrés vous paraissant enfantins
expriment en fait de véritables
discours dont les clefs vous
seront données. Toujours dans
le prolongement de l’exposition
« L’art public à Saint-Quentinen-Yvelines, des œuvres qui ne
13 mars
28 mars – salle des fêtes,
Fruits et légumes
du jardin
à La Celle-les-Bordes
Avec Marie-Thérèse Biellmann,
une jardinière passionnée,
apprenez à cultiver fruits et
légumes dans votre jardin.
Comment préparer la terre, faire
des semis ou réaliser des plantations : de précieux conseils pour
jardiner malin et manger sain. ■
Gratuit – sur réservation
Dans les jardins de la Maison
de l’environnement
5, rue du Bois-des-Gaules
4 avril – centre Port-Royal,
ch. du Charme et du Carrosse
à Saint-Lambert-des-Bois
15 mars
9 mois d’grosse caisse
Autour d’une grosse caisse,
Sophie Cusset et Thomas Dalle,
un couple déjanté du music-hall,
expliquent aux plus jeunes comment on fait un bébé. Un spectacle musical qui parle d’amour
loisirs
organisé par L’Estaminet à
bien-être
Magny, en partenariat avec
Massage pour bébé
la médiathèque Jacques-Brel
et la Maison de l’environnement, dans le cadre du festival
Chanson jeune public. Pas moins
© S. Joubert
de dix spectacles sont proposés
au cours de ce festival (du 15 au
27 mars) : pensez à consulter le
© DR
programme ! ■
des manipulations et des expériences ludiques, les enfants
apprendront à découvrir les
énergies éolienne et solaire, le
31 mars à 14 h et le 3 avril à 15 h.
Effet de serre, climat et océan
seront au programme de l’atelier
du 31 mars, à 16 h. ■
À partir de 6 ans,
Dès 2 ans – tarifs : 4/5 € – tarif
carnet : 3 €
Lire aussi p. 16
20 mars
Flamenco au Mousseau
La Ferme du Mousseau à
Élancourt propose une découverte du flamenco au cours
d’un stage de deux heures où
vous ferez vos premiers pas sur
cette danse mythique venue
d’Espagne. Ouverte à tous à
partir de 14 ans, cette initiation
vous permettra d’apprécier la
représentation de Manzanilla,
spectacle de flamenco donné le
soir même à 20 h 30. Bon plan :
le prix du stage inclut la place à
la soirée. ■
à la Maison de l’environnement
Sur réservation – gratuit
Jusqu’au 2 mai
Les Bouglione
font leur cirque
Tigres, acrobates et clown vous
attendent tous les mercredis, samedis et dimanches après-midi
(et quelques autres jours) sur
le parking de la base de loisirs
de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Le cirque Joseph-Bouglione y
a dressé son chapiteau et vous
propose des représentations
jusqu’au 2 mai prochain. Dirigé
par André-Joseph Bouglione, son
épouse Sandrine Suskow (trapéziste et fille d’un dompteur
de fauves) et sa sœur Sabrina
Alexandra, ce cirque perpétue
la tradition Bouglione. ■
De 14 h à 16 h
Tarif tout public : 18,5 €
Inscriptions au 01 30 66 45 20
31 mars et 3 avril
© J.J. Kraemer
Goûters scientifiques
Pour mieux comprendre les énergies renouvelables et le changement climatique, la Maison de
l’environnement propose deux
goûters scientifiques avec le
Club Tara junior (le club sensibilise les 6-18 ans à la protection
de l’environnement). À travers
© DR
10 h 30 et 17 h 30 – durée 1 h
Dates et horaires des représentations sur www.bouglione.net
Tradition millénaire en Inde, le massage des bébés est pratiqué
dans de nombreuses cultures. Au-delà des simples papouilles
qui procurent du plaisir au bébé et aux parents, le toucher est un
moyen privilégié de communiquer avec son enfant. Ses vertus sont
multiples : il aide à mieux dormir, procure une excellente stimulation
sensorielle, soulage les tensions, les coliques, réduit les périodes de
pleurs et facilite même l’assimilation de la nourriture. Tout ça juste
avec les mains, cela mérite qu’on y prête attention !
Mais si, dans certaines cultures, l’art du massage se transmet de
mère en fille, en Occident, c’est une pratique moins courante. À
l’occasion du cycle « Femmes du monde – Sur la route de l’Inde »,
organisé du 8 au 13 mars prochain, L’Estaminet à Magny-lesHameaux vous propose de découvrir cet art séculaire au cours d’un
atelier massage. Une professionnelle vous apprendra les gestes
simples que vous pourrez expérimenter aussitôt sur votre bébé.
Ce matin-là, L’Estaminet se transformera en espace bien douillet
pour accueillir les parents et leurs nourrissons. Il est recommandé
d’apporter une couverture et un oreiller pour leur confort. À vous
désormais de constater en temps réel les bienfaits du massage :
les bébés, eux, vont adorer !
« Après une séance, mon enfant semble ne plus avoir mal au
ventre. Il est détendu et calme. Grâce aux massages, j’ai appris
une autre forme d’échange avec mon bébé. Aujourd’hui, il en
réclame chaque soir et il dort mieux ! » Voici quelques-uns des
témoignages de parents qui ont expérimenté l’art du massage
auprès de leur enfant. ■
Samedi 13 mars
à 10 h 30 à L’Estaminet à Magny
Pour les bébés de plus de 6 mois, accompagnés de leurs parents
Renseignements au 01 30 23 44 28
Lire aussi p. 7
Tarifs : de 16 à 32 € – gratuit
pour les moins de trois ans
Réservations au 06 74 19 60 25
élisabeth Charle
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o I35I
en bref
sport
Course à pied
Les 13 et 14 février, à Aubière en
Auvergne, une douzaine d’athlètes
de l’Entente athlétique de SaintQuentin-en-Yvelines (Easqy) étaient
qualifiés pour les championnats de
France jeunes en salle. Plusieurs
d’entre eux se sont distingués, dont
deux en remportant le titre suprême :
Aïsseta Diawara sur 60 m (7’’52) et
60 m haies espoir (8’’27) ; et Jordan
Mouteirou au saut en longueur cadet
(7,25 m). Alexandre Henrat termine
en bronze au poids cadet (15,28 m),
comme Solène Guiloineau (lire notre
numéro précédent, p. 39) à la perche
junior (3,75 m). Une semaine plus tôt, à
Eaubonne (Val-d’Oise), Nantenin Keïta
a survolé les épreuves dans lesquelles
elle était engagée lors des championnats de France d’athlétisme handisport en salle. La médaillée olympique
de Pékin est devenue championne de
France sur 60 m (en 8’’11) et au saut
en longueur (5,16 m), dans la catégorie
« déficients visuels ». ■
http://easqy.athle.org
Taekwondo
Cannelle Maizeroi
en bronze
À l’occasion des championnats de
France, à Lyon le 6 février, le TKD 78
a décroché une médaille de bronze
grâce à Cannelle Maizeroi. Celle-ci a
terminé troisième de la compétition
en catégorie + 73 kg. ■
www.tkd78.fr
Lire aussi Le Petit Quentin n° 231,
mai 2008, p. 36
Gymnastique rythmique
Anne Glorieux
championne
de France
Les championnats de France de gymnastique rythmique se sont déroulés à
Chambéry (Savoie) les 24 et 25 janvier.
Anne Glorieux, du club d’ÉlancourtMaurepas, a remporté le titre de championne de France dans la catégorie
Fédérale junior. Ce titre lui permettra
d’évoluer désormais au ruban et aux
massues en catégorie nationale B. ■
http://club-gr-em.org
I36I
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o La Course du printemps
fête ses 30 ans
Dimanche 21 mars, à Voisins-le-Bretonneux, plusieurs
centaines d’amoureux de la course à pied prendront part
à la Course du printemps. La trentième du nom.
L
a Course du printemps se
déroulera cette année le lendemain de l’arrivée du printemps,
le dimanche 21 mars. Cette édition
sera l’occasion de célébrer les trente
ans de la manifestation, organisée
par le centre d’animations Alfredde-Vigny et l’Entente athlétique de
Saint-Quentin-en-Yvelines (Easqy),
en collaboration avec la commune
de Voisins-le-Bretonneux et la communauté d’agglomération.
La course principale, jusqu’à présent
longue de 15 km, proposera désormais un
nouveau parcours de 10 km, dessiné au
cœur de la ville en une boucle à effectuer
à trois reprises. Des animations musicales
rythmeront la course, labellisée au niveau
régional par la Fédération française d’athlétisme et inscrite au challenge des Yvelines.
La version familiale et populaire de la manifestation, appelée Grande vicinoise, permettra aux courageux de boucler 6,6 km
individuellement ou 9,9 km sous la forme
d’un relais de trois personnes. Enfin, des
© C. Lauté
De l’or à l’Easqy
courses enfants et collégiens seront organisées. À l’occasion des trente ans, des lots
commémoratifs seront décernés, alors que
chaque femme qui franchira la ligne d’arrivée recevra une fleur de printemps. ■
Dimanche 21 mars
Départ et arrivée sur le mail de Schenefeld,
devant le complexe sportif des Pyramides
10 km à 10 h, Grande vicinoise à 14 h
8 € pour le 10 km, 7 € pour la Grande vicinoise,
gratuit pour les mineurs – renseignements auprès
du centre Alfred-de-Vigny – Tél. : 01 30 43 65 85
Bulletin d’inscription téléchargeable sur
http://chezalfred78.free.fr
Sport nature
3e Écotrail : 80 km au menu
L
e 20 mars, le trail de 80 km organisé dans le
cadre du 3e Écotrail Paris-Ile-de-France partira
de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Comme en 2009, jusqu’à
1 500 « fondus de sport
nature » s’élanceront
pour 80 km de course à
pied sur les sentiers des
bois et forêts de la région,
et à travers les parcs des
monuments historiques
du parcours. Avec l’objectif de rejoindre le premier
étage de la tour Eiffel…
Cet événement, dont la
communauté d’agglomé-
ration est partenaire, propose également un trail de
50 km au départ du château de Versailles (10 h 30,
55 €) et une randonnée en binôme de 18 km au
départ du domaine
national de Saint-Cloud
(de 9 h à 9 h 45, 18 € par
personne). ■
Départ à 12 h 30
de la base de loisirs
75 € par personne
Inscriptions et
informations sur
www.traildeparis.com ou
© C. Lauté
Athlétisme
au 06 10 31 34 62 (Teddy)
Arnaud Thomelin
Mincir en toute sérénité avec la méthode LAURAND
Déjà 10 ans à Rambouillet !
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Reconnue depuis plus de 20 ans pour la qualité
de ses résultats en matière d’amincissement,
la méthode LAURAND est nouvellement
développée en exclusivité sur CHARTRES par
Michèle BECHER. Spécialisée dans la prise
en charge et le traitement de la surcharge
pondérale, cette professionnelle exerçant
depuis dix ans sur Rambouillet, propose une
solution personnalisée, simple et efficace à
toutes les personnes qui souhaitent perdre
du poids, combattre leurs rondeurs, redessiner
leur silhouette…
définir votre profil (rythme de vie, comportement alimentaire, circonstances de la prise
de poids, régimes éventuels, antécédents
médicaux, calcul d’indice de masse corporelle…). Après ce bilan, elle définit des
programmes alimentaires personnalisés
(sans prise de médicament ni substitut de
repas). Adaptés aux besoins de chacun
selon l’âge et les dépenses énergétiques, les
programmes diététiques offrent des menus à
suivre où “rien n’est interdit, tout est question de quotas et d’équilibre !”.
Écoute, équilibre alimentaire et suivi. Ce sont
les maîtres mots de la Méthode LAURAND.
Michèle BECHER vous invite à découvrir
ce qu’ils dévoilent au cours d’un premier
entretien individuel gratuit. Tout d’abord,
elle vous offre une écoute active : c’est une
prise de connaissance qui lui permettra de
Parallèlement à ces programmes, Michèle
BECHER propose des soins en électrothérapie totalement indolores. Les résultats
sont surprenants et durables ! À l’issue
des séances, Michèle BECHER assure un
coaching personnalisé.
“Cela permet de faire le point et de conserver les bonnes habitudes prises !”
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agenda
sport
6 mars
Basket
UASMB football
Tél. : 01 30 64 45 15
www.asmbfootball.com
ESC Trappes –
Saint-Quentin (N2) /
Cergy-Osny-Pontoise
Templiers d’Élancourt (D1) /
Centurions de Nîmes
Templiers / Dauphins de Nice
UASMB handball
Tél. : 06 08 47 37 26
(Yann Brillouet)
http://handball.montigny78.free.fr
Le championnat élite de football américain a commencé par deux
victoires pour les Templiers, face à Thonon-les-Bains et SaintOuen. Sans être des formalités, les réceptions des Centurions
et des Dauphins devraient logiquement permettre aux SaintQuentinois de confirmer. ■
UAssociation vicinoise de tir
Tél. : 01 30 64 51 57
UBadminton club
de Montigny-le-Bx
http://bcmb.free.fr
UCTT Élancourt
(tennis de table)
Tél. : 06 11 37 05 73
(Franck Saulnier)
www.club-tennis-tableelancourt.com
UCVSQ (voile)
Tél. : 01 30 58 91 74
www.asso.ffv.fr/cvsq
UEasqy (athlétisme)
http://easqy.athle.org
UESC Trappes–
Saint-Quentin (basket)
Tél. : 06 13 03 34 78
(Anne-Marie Broustal)
www.esctsqy.fr
UShocks d’Élancourt
(roller-hockey)
www.shocks-elancourt.com
USqy Rugby
Tél. : 06 14 24 20 59
www.sqyrugby.fr
UTempliers d’ÉlancourtSaint-Quentin (foot US)
http://afc-templiers.net
UVC Maurepas-Élancourt
(championnat VTT uniformes)
www.vcme78.com
Toutes les dates sur
www.saint-quentin-enyvelines.fr/agenda
I38I
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o © C. Lauté
UASMB rugby
Tél. : 06 12 95 13 64
(Serge Palacin, président)
http://pagesperso-orange.fr/
asmb.rugbyXV
UAsqy (tir à l’arc)
www.asqy.fr
13 mars et 4 avril
Football américain
Les basketteurs saint-quentinois se montrent beaucoup
trop irréguliers pour espérer
jouer la montée en nationale 1.
Quatrièmes de leur poule après
vingt journées, les joueurs de
Jean-Paul Rebatet accueillent
l’entente Cergy-Osny-Pontoise,
septième du classement. ■
Gymnase Paul-Mahier à Trappes
20 h – 5 € (3 €)
13 mars
Handball féminin
Montigny-le-Bx (N3) /
Soissons
Les handballeuses de l’ASMB
accéderont-elles à la nationale 2 en fin de saison ? À la lutte
avec Feuquières et Beauvais, il
leur faudra dominer Soissons,
dixième de la poule. ■
Gymnase Pierre-de-Coubertin
à Montigny
20 h 45 – entrée gratuite
© C. Lauté
Contacts
Complexe sportif de l’Europe à Élancourt
20 h – entrée gratuite
14 mars
Football
Montigny-le-Bx (PH) /
PSG 4
En enchaînant les matchs nuls,
les footballeurs ignymontains se
retrouvent en position délicate
dans leur poule. S’ils veulent se
maintenir en promotion d’honneur, les vert et noir doivent
prendre des points à domicile. ■
l’emporter à domicile contre des
équipes de milieu de tableau. ■
Stade du Bout-des-Clos à Maurepas
15 h – entrée gratuite
20 mars
Événement
3e Écotrail
Samedi 20 Mars 2010
3ème édition
avec le soutien
Stade de la Couldre à Montigny
13 et 14 mars
Tir pistolet et carabine
15 h 30 – entrée gratuite
Concours des écoles
des Yvelines
14 et 28 mars
Rugby
Cent cinquante élèves tireurs, de
poussins à minimes, sont attendus pour cette étape du circuit
des écoles de tir des Yvelines.
Tir à 10 m. ■
Sqy Rugby (PH) /
Bonneuil
Sqy Rugby / Chelles
Parc des sports du Grand-Pré
à Voisins
Toute la journée
Entrée gratuite
Deuxième de promotion d’honneur, Sqy Rugby vise encore la
montée en honneur, ce qui respecterait le tableau de marche
fixé pour accéder en trois ans au
niveau fédéral. À condition de
Le Trail,
c’est aussi à Paris !
Départ 12h30 de la base de loisirs
de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Inscriptions et informations
www.traildeparis.com
Un événement sport nature
à découvrir dans notre page
En bref. ■
Lire p. 36
sport
final qui établit le vainqueur et,
par conséquent, le club le plus formateur. À ce jeu-là, le club local
s’en sort généralement bien… ■
Course du printemps
et Guyancourse
Le 21 mars, la Course du printemps, organisée par l’Entente
athlétique de Saint-Quentin-enYvelines (Easqy) à Voisins-leBretonneux, célèbrera sa 30e édition. Cet anniversaire donnera
lieu à quelques nouveautés et à
des cadeaux commémoratifs.
Par ailleurs, le 11 avril se tiendra la Guyancourse, mais pensez d’ores et déjà à vous inscrire. Organisée elle aussi par
l’Easqy, son épreuve phare, le
10 km, s’élancera du gymnase
des Droits-de-l’Homme à Guyancourt, à 10 h. ■
Guyancourse au 01 30 57 10 62
Toute la journée – accès gratuit
21 mars
Rugby
Montigny-le-Bx (1re s.) /
Crépynois
Mission délicate pour les rugbymen de l’ASMB, sixièmes
en 1re série, avec cette réception du Crépynois, deuxième
actuellement. ■
Stade Roger-Couderc à Montigny
15 h – entrée gratuite
3e championnat
d’Europe uniformes
Lire p. 36
Tournoi international jeunes
Palais des sports à Élancourt
27 mars
VTT
Renseignements et tarifs de la
3 et 4 avril
Rugby
© C. Lauté
21 mars et 11 avril
Course à pied
Neuf cents jeunes rugbymen (catégories moins de 11 ans, moins de
13 ans et moins de 15 ans) participeront au tournoi international
organisé par le Sqy Rugby. Soit quarante-huit équipes au total,
qui défendront les couleurs de leur club mais aussi de leur pays.
Quinze équipes étrangères viendront d’Angleterre, de Belgique,
des Pays-Bas ou encore d’Italie. ■
Stade Guy-Boniface à Élancourt
Toute la journée – accès gratuit
21 mars
Roller-hockey
Shocks (N2) /
Saint-Gratien
du tir à l’arc loisir sera organisé
à Montigny-le-Bretonneux. ■
En nationale 2, les Shocks
d’Élancourt ont l’ambition de
figurer dans le haut du tableau,
malgré un effectif en plein
renouvellement. ■
14 h au gymnase Chastanier
à Élancourt
Entrée gratuite
21 mars
Tennis de table
Challenge Bernard-Jeu
régional
© C. Lauté
renseignements sur le site
3 avril
Badminton
© C. Lauté
catégorie d’âge représente son
club. C’est le classement cumulé
Challenge des Lacs
Organisé par les Archers de
Saint-Quent in-en-Yvelines
(Asqy), association qui fédère
les compagnies communales,
ce rendez-vous incontournable
Étang de la base de loisirs
Montigny (N3) /
Montrouge
Toute la journée – accès gratuit
4 avril
Football féminin
Montigny-le-Bx (D1) /
Soyaux
© C. Lauté
14 h 30 – accès gratuit
28 mars
Tir à l’arc
En dériveur, catamaran, laser ou
planche à voile, venez défendre
les couleurs de votre école ou
université. ■
de l’Asqy
Colline d’Élancourt
Le principe ? Un participant par
5e Coupe des Mines
Lieu et horaire à préciser,
Le VC Maurepas-Élancourt
(VCME) et l’association sportive des sapeurs-pompiers des
Yvelines accueillent, sur le
parcours de la Revancharde, le
3e championnat international de
VTT uniformes. La compétition
est réservée aux pompiers, policiers, gendarmes et autres douaniers du continent européen. ■
3 avril
Voile
La réception de la redoutable
équipe de Montrouge devrait
donner lieu à de beaux matchs
lors de cette journée du championnat de France par équipes
de nationale 3. ■
Après un bon début de saison,
les footballeuses ignymontaines enchaînent les défaites
en division 1. Le maintien
est toujours envisageable, à
condition de battre Soyaux,
qui devance l’ASMB de trois
points. ■
Stade de la Couldre à Montigny
15 h – entrée gratuite
Gymnase Jean-Maréchal
15 h – entrée gratuite
Arnaud Thomelin
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o I39I
sport
Culture urbaine
Alexis Mougeolle aime le ballon rond et le hip-hop. Deux passions que ce jeune
Ignymontain réunit dans le freestyle football. Une nouvelle forme d’art urbain dont il
est aujourd’hui le numéro un.
Hip-hop football
nels (Mickaël Landreau, Patrick Vieira, etc.), le
Saint-Quentinois démontre son talent et son
incroyable virtuosité balle au pied, sur le dos ou
sur l’épaule. Cette victoire lui permet, ainsi qu’au
club de football de Montigny où Alexis est licencié
depuis l’âge de six ans, d’être parrainé par Mickaël
Landreau. Un beau souvenir pour Alexinho, son
surnom aux accents brésiliens. Un moyen, surtout, de présenter cette nouvelle pratique urbaine,
le freestyle football, qui possède sa propre communauté et obéit à ses codes. « Contrairement au
football qui privilégie l’efficacité, le freestyle mise sur
l’esthétique, souligne Alexis. En ce sens, je pense être
plus proche de l’artiste que du sportif. »
L
© C. Lauté
Un art de la rue
arge casquette américaine vissée sur la
tête, Alexis Mougeolle, 14 ans, a tout du
look du rappeur made in USA. Sauf que le
jeune homme est un fou de foot, un malade du
ballon rond. Un ballon qui ne le quitte jamais,
collé au pied, comme s’il craignait qu’on vienne
le lui chiper. Ce qui en réalité a peu de chance
d’arriver, tant avec la balle Alexis sait tout faire :
dribbler, jongler et surtout danser en rythme,
accompagné de musique hip-hop. Donnant
naissance à une nouvelle forme d’art urbain : le
freestyle football. Un mode d’expression corporelle qui l’a propulsé, en quelques années seulement, sur le devant de la scène.
Des accents brésiliens
Le 1er avril 2009, Alexis remporte le casting Adidas
destiné à élire la « nouvelle star » du football.
Devant un jury composé de joueurs profession-
I4 0I
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o Avec ses amis de la S3 (pour Street Style Society),
une structure consacrée au freestyle avec son site
internet, Alexinho contribue à son développement en tant qu’art de la rue. « Je participe à des
démonstrations lors d’événements ponctuels, comme
le jubilé de Pauleta, l’été dernier, au Parc des Princes,
indique le jeune homme. L’objectif est d’attirer
de nouveaux publics. » Pour mettre en harmonie
musique et ballon, Alexis travaille sa chorégraphie aussi souvent qu’il le peut, dans son garage
ou dans sa chambre. Soutenu par son père qui
l’accompagne depuis ses premiers pas, en 2003,
avec l’ambition de créer un spectacle où les règles
importent peu. Une façon de donner libre cours,
et libre corps, à son imagination. ■
Nicolas Bénard
http://magikfreestyleteam.free.fr
La balle aux fonds
Alexis se produit souvent lors d’événements à but
caritatif. En 2008, il effectue une démonstration
dans le cadre d’un concert de rap contre le
racisme. La même année, Alexinho intervient pour
soutenir ELA – association européenne contre les
leucodystrophies parrainée par Zinédine Zidane –
lors d’une opération visant à récolter des fonds.
Le jeune homme, virtuose avec ses pieds et
son corps, n’a pas oublié d’avoir du cœur. ■
en bref
société
Soirée débat
Opération de sensibilisation de l’Unafam,
en octobre 2009 à l’Espace Saint-Quentin.
L
’Union nationale des amis et familles
d’adultes malades psychiques (Unafam
Yvelines) organise, le mardi 16 mars à partir
de 20 h, une soirée débat sur le thème : « Parler
de la santé mentale sans faire peur, est-ce possible ? » Une rencontre animée par plusieurs
Handicap
Stop à la précarité !
L
e 27 mars, le collectif
Ni pauvre ni soumis
(NPNS), qui rassemble plus
d’une centaine d’organisations – Aides, le Secours
catholique, la Ligue des
droits de l’homme, France
Alzheimer, etc. –, organise
des manifestations dans de
nombreuses villes de l’Hexagone pour revendiquer
un revenu d’existence décent (égal au Smic) pour
les personnes en situation de handicap et atteintes
de maladie invalidante, qui ne peuvent pas ou plus
travailler. Une requête de ce mouvement, créé il y a
deux ans, destinée à rassembler les citoyens concernés par les conditions de vie des personnes les plus
fragiles. La délégation des Yvelines de l’Association
des paralysés de France (APF) se mobilise pour ce
rendez-vous solidaire, à Paris, pour dire « stop à la
précarité ! », aux côtés de personnes handicapées
et des proches venus de tout le département (transport en autocar aller-retour Paris proposé par l’APF
au départ de Voisins-le-Bretonneux). ■
psychiatres – Christine Passerieux, MarieJosée Cortès, Roland Coutanceau et Bernard
Durand –, qui aborderont différents thèmes.
Comment la recherche peut aider à la compréhension de la maladie mentale ? Comment
diminuer l’inquiétude des familles lors d’une
hospitalisation d’urgence ? Comment parler
du concept de dangerosité ?
Agnès Auschitzka, journaliste et licenciée
en théologie, évoquera « la part d’ombre »
qui nous habite, avant que Gwenaëlle Aubry,
philosophe et écrivain – prix Fémina pour son
livre Personne, consacré à son père – n’aborde
ce délicat sujet. ■
Centre de transfusion sanguine de l’hôpital Mignot
2, rue Jean-Louis-Forain
Le Chesnay (parking possible à l’hôpital)
Inscriptions auprès de l’Unafam Yvelines
Tél. : 01 39 54 17 12 – www.unafam78.com
Spécial
jeunes
Vous avez entre 18 et
30 ans et recherchez un
logement ? Sachez que les
professionnels du Comité
local pour le logement
autonome des jeunes
de Saint-Quentin-enYvelines et des communes
avoisinantes (Cllaj) sont là
pour vous accueillir, vous
informer et vous orienter
dans votre démarche.
Installée à Élancourt
depuis plusieurs années,
l’association vient d’ouvrir
une nouvelle permanence
d’accueil à Guyancourt.
Service gratuit et entretien
sans rendez-vous. ■
Lutte contre le cancer
Saint-Quentin se ligue
D
eux rendez-vous à noter dans le cadre
de la Semaine nationale de lutte contre
le cancer qui se déroulera du 8 au 14 mars.
Tout d’abord, un atelier pour la promotion
du dépistage du cancer du sein organisé le
lundi 8 mars de 14 h à 16 h à la Maison des
familles de Trappes.
L’occasion, pour les femmes qui fréquentent le centre social Michel-Luxereau, de
dialoguer avec le Dr Soyer, de l’association
de dépistage de masse des tumeurs du sein
dans les Yvelines (Admy), ainsi qu’avec
Anne-Lise Delpy, chargée de prévention de
la Ligue contre le cancer (comité des Yvelines). Second rendez-vous le mardi 9 mars,
de 15 h à 17 h à l’Institut de promotion de la
santé (IPS), pour un atelier portes ouvertes
d’expression primitive (danse), animé par
la spécialiste Isabelle Sadoc, à l’initiative de
l’Espace ligue Yvelines. ■
Maison des familles
1, rue Jean-Zay à Trappes
Renseignements et inscription
Ligue contre le cancer (Yvelines)
APF délégation des Yvelines – 164, avenue Joseph-
Tél. : 01 39 50 93 91 (Anne-Lise Delpy)
Kessel à Voisins – www.nipauvrenisoumis.org
Espace ligue Yvelines
Tél. : 01 30 44 14 41 – courriel : [email protected]
Tél. : 01 39 66 03 11 (Jennifer Boghossian)
© C. Lauté
© C. Lauté
La santé mentale en question
Logement
Cllaj à Saint-Quentin-enYvelines
Élancourt – 3, place MendèsFrance
Du lundi au jeudi de 9 h à 18 h,
le vendredi de 9 h à 17 h
Tél. : 01 30 16 27 80
Guyancourt – Mission locale
3, rue des Droits-de-l’Homme
Tous les jeudis
de 9 h à 12 h 30
http://cllajsqy.free.fr
Dominique Ciarlo
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o I 41 I
en bref
société
prévention
Information
6e Forum santé,
du 24 au 27 mars
Jeunes amours,
mode d’emploi
AFFICHE-UNIVERSITE-A4:Mise en page 1
L’Institut de promotion de la santé (IPS) de la communauté
d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines vous invite
à la 6e édition du Forum information prévention santé.
© C. Lauté
L
I42I
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o Tél. : 01 30 16 17 80 – www.agglo-sqy.fr/ips
Page 1
UFR des Sciences Sociales et des Humanités Hall Vauban 78280 Guyancourt
f SÉMINAIREh
sur la vie affective et la sexualité,
Amphi 4, 8h30 à 17h, renseignements :
Institut de Promotion de la Santé :
01.30.16.17.80 - www.agglo-sqy.fr/ips
f FORUM h
Hall Vauban, toute la journée, stands
de prévention et d’information sur le
thème de la vie affective et sexuelle
f PIÈCE DE THÉÂTRE h
Amphi 4, de 12h30 à 14h, par la
compagnie « Entrée de Jeux » :
Pas si simple… mais pas si compliqué non plus ! », entrée libre
Mardi 23 mars de 8 h 30 à 17 h
© Calyxis / Calyxis.fr
Ainsi, « la maison des grands » permettra
aux adultes d’évoluer dans une cuisine
au mobilier surdimensionné (deux fois
leur taille), afin de les sensibiliser aux
situations à risques en se retrouvant, proportionnellement, à la taille d’un enfant
(SQY Ouest), tandis que « la maison Tourisk », modèle réduit cette fois, présentera de manière réaliste et interactive
les dangers de la maison en simulant les
accidents domestiques.
À découvrir également, l’exposition « La
santé s’affiche », présentant une collection d’affiches sur la prévention de la
santé du début du XXe siècle à nos jours et
16:01
Le Service Médical de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et l’Institut de Promotion de la Santé
de vidéos confiées
par la caisse régionale d’assurance
maladie d’Ile-deFrance (Espace
Saint-Quentin).
Un voyage dans le
temps, touchant et
étonnant. Quant
aux stands, ils vous
permettront non
seulement d’obtenir des informaUn forum, deux lieux : l’Espace Saint-Quentin et SQY Ouest.
tions et des docu’IPS et ses partenaires – une ving- mentations, mais aussi d’ouvrir le dialotaine de services et d’associations gue avec des professionnels spécialistes
spécialisés en santé publique – et de l’écoute, du conseil et de l’orientation.
les centres commerciaux Espace Saint- Centre d’accompagnement et de soins en
Quentin et SQY Ouest se mobilisent addictologie (Casa), Institut de formation
pour diffuser informations et prévention aux soins infirmiers de La Verrière (IFSI),
auprès d’un public le plus large possible. Réseau de santé sud Yvelines (Ressy),
Une démarche appréciée par les Saint- Gérondicap, centre d’investigations
Quentinois, nombreux à s’intéresser aux préventives et cliniques (IPC), Pallium
thématiques abordées : alimentation, dia- (soins palliatifs)… Tous les acteurs de ce
bète, aide à domicile, infections sexuel- parcours santé se réunissent pour animer
lement transmissibles, handicap, santé ce 6e Forum et se rapprocher de vous. ■
bucco-dentaire, addictions, maladie
d’Alzheimer, accès aux soins, mutuelles… Ouvert du 24 au 27 mars de 9 h 30 à 19 h
comme aux animations, expositions et Espace Saint-Quentin et SQY Ouest
Rens. : Institut de promotion de la santé
autres temps forts proposés.
Dialogue avec des professionnels
16/02/10
JOURNÉE DE SENSIBILISATION
L’u n i v e r s i t é
pour une vie affective et sexuelle responsable
de Versailles
– Saint-Quentin-en-Yvelines
(service universitaire de médecine préventive
et de promotion
de la santé) et
la communauté
Mardi 23 mars de 8h30 à 17h
d’agglomération (Institut de
promotion de la
santé) organisent, le 23 mars, une journée d’information
et de sensibilisation sur la vie affective et
sexuelle des jeunes (expositions, jeux-tests,
documentations, matériels pédagogiques…).
Objectif : répondre à leurs préoccupations et
les éclairer sur les risques qu’ils encourent.
Au programme de cette journée : un séminaire
destiné aux professionnels de santé et aux
étudiants, suivi d’ateliers dédiés aux spécialistes ; un forum animé de stands de prévention et d’information (centres régionaux et
d’information du sida, Maison de justice et du
droit, accueil jeunes de l’hôpital André-Mignot,
Mouvement du Nid, centre de planification
de Guyancourt, mutuelles, Cramif, Aides 78,
association Accore de Trappes…) pour tout
savoir sur la contraception, les infections
sexuellement transmissibles, le respect de soi
et de l’autre ; et une pièce de théâtre (entrée
gratuite). Proposé par la Cie Entrées de jeu, un
spectacle original invitera les spectateurs à
une réflexion sur les relations filles-garçons,
hommes-femmes : du désir et du sentiment
dans la relation affective et sexuelle ; les nouveaux modes de communication ; la culture
des uns et des autres ; peut-on dire non ? ; les
conséquences d’un acte sexuel non protégé…
Une journée entre sentiments, désirs et sexualité pour mieux se comprendre, comprendre
l’autre et connaître les pièges à éviter. ■
Avec « la maison des grands », on se sent tout
petit face aux dangers domestiques.
UFR des sciences sociales et des humanités
47, bd Vauban à Guyancourt – renseignements :
Institut de promotion de la santé
Tél. : 01 30 16 17 80 – www.agglo-sqy.fr/ips
Dominique Ciarlo
société
Insertion
L’emploi solidaire
Devant la multiplication des entreprises spécialisées dans les services d’aide à la
personne, l’association Chantiers Emplois Eserpy passe à la vitesse supérieure.
A
cteurs majeurs dans le domaine
de l’insertion par l’activité
économique, les associations
intermédiaires mettent en relation chômeurs longue durée, allocataires du RSA,
jeunes sans qualification, etc. avec des
particuliers, des entreprises, des bailleurs
sociaux, des collectivités, etc. Un système
a priori proche de l’intérim, à la différence
que la personne en quête d’embauche
bénéficie d’un accompagnement social et
professionnel individualisé, qui favorise
son retour à l’emploi de manière durable.
Après évaluation des compétences, les
chargés d’insertion de ces associations
orientent souvent les demandeurs d’emploi vers des sessions de formation rémunérées. Un soutien efficace limité à deux
ans, jalonné d’entretiens réguliers et de
visites sur les lieux de travail de l’intéressé
afin de suivre sa progression.
Mise en place de stratégies
© J.J. Kraemer
Il existe à Saint-Quentin-en-Yvelines
plusieurs structures de ce type (Chantiers
Yvelines, Réagir…), animées par des salariés et des bénévoles qui luttent depuis des
« Nos objectifs sont d’étoffer la clientèle et l’offre de services. » Daniel Jeantelet.
années contre l’exclusion. Mais la bataille
est encore plus difficile à gagner en temps travail, de l’emploi et de la formation leur évolution. » Du pain sur la planche,
de crise, et exige la mise en place de straté- professionnelle, et président de Chantiers avec actuellement 160 inscrits auxquels
gies. Raison pour laquelle Eserpy vient de Emplois Eserpy depuis avril 2009.
vous pouvez faire appel (tarifs réduits de
professionnaliser davantage son équipe.
50 % après déduction fiscale) pour des
« Il était urgent de se repositionner sur un Épaulés par des bénévoles
travaux de manutention, de repassage, de
marché du travail où la concurrence est rude À ses côtés, une directrice, une chargée petit bricolage, de ménage, de peinture,
face à des sociétés privées qui proposent le de développement et de communica- de jardinage et même de garde d’enfant
même type de services
tion, deux chargées (de plus de trois ans). « Nos objectifs prio« Les entreprises et
d’accueil et deux char- ritaires sont d’étoffer la clientèle et l’offre de
payables en chèques
des collectivités locales
emploi service universel
gées d’insertion. Une services, et d’augmenter le nombre des sorties
(Cesu). Nous tentons
équipe épaulée par des positives. » L’an dernier, la mobilisation
peuvent embaucher à
bénévoles qui assu- de Chantiers Emplois Eserpy a généré
actuellement d’élargir
moindre coût, en faisant
rent notamment l’ac- 41 CDI, 24 CDD de plus de six mois et
notre champ d’action
acte de solidarité. »
en nous rapprochant des
compagnement des huit formations. ■
Daniel Jeantelet.
entreprises et des collecdemandeurs d’emploi
Dominique Ciarlo
tivités locales, qui peuvent ainsi embaucher sur le terrain. « Nous avons pour obligaà moindre coût, tout en faisant acte de soli- tion d’assurer une qualité de service à nos Chantiers Emplois Eserpy
darité », souligne Daniel Jeantelet, ancien clients et un suivi personnalisé aux deman- Tél. : 01 34 82 62 69
responsable de la direction régionale du deurs d’emploi pour évaluer leurs besoins et www.chantiers-emplois-eserpy.org
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o I43I
mémoire vive
Les ateliers d’artistes (6)
José Subira-Puig
ou l’amour du bois
José Subira-Puig travaille le bois en artiste passionné et réalise des sculptures géantes
et mobiles qui animent de nombreuses places publiques, comme La Grande Girouette,
installée à Saint-Quentin-en-Yvelines depuis 1987.
Une œuvre comme un fruit
I44I
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o Installée depuis 1987
au mail des Saules, à
Guyancourt, La Grande
Girouette figure, sous un
squelette d’acier invisible,
un papillon de nuit en bois
exotique dont les ailes
s’animent au gré du vent.
© D. Huchon / Musée de la ville
© D. Huchon / Musée de la ville
« J’aime m’approprier le bois, la matière, son essence et ses mythes.
J’aime réaliser une œuvre qui, comme un fruit, puisse avoir son
écorce, sa chair et son noyau. Il y a certainement une histoire
d’amour entre le bois et moi », écrivait José Subira-Puig en 2008.
Une histoire d’amour qui a débuté en 1962 avec la rencontre de
vieux tonneaux dont il utilise le bois, cette matière noble, vivante
et naturelle. D’origine espagnole mais Français de cœur – né en
1925 à Barcelone, il vit en région parisienne depuis 1955 –, il
pratique la taille directe : il tranche dans la matière pour découper
des lamelles de bois qu’il assemble par la suite. Il fait partie de
la génération d’artistes d’après-guerre renouvelant la sculpture
sans rompre avec la tradition. Membre du comité directeur de la
Jeune sculpture en 1971 – association créée en 1948 destinée
à faire connaître les tendances contemporaines –, il réalise des
sculptures monumentales partout en France. À Saint-Quentinen-Yvelines, il crée La Grande Girouette en 1987. Une œuvre de
plus de sept mètres d’envergure figurant un papillon de nuit,
à la demande de Pierre Linden, directeur de l’Établissement
public d’aménagement, désireux de marquer l’entrée du mail des
Saules, nouveau quartier à Guyancourt. Constituée de lamelles
de bois se greffant sur un squelette d’acier, elle s’anime grâce
à un système de roulement à billes. Vingt-trois ans après son
installation, La Grande Girouette demeure une œuvre majeure
dialoguant avec le tissu urbain dans lequel elle s’intègre, ainsi
qu’une étape essentielle des visites organisées par le Musée de
la ville : « L’art public, un jeu d’enfant ! »
mémoire vive
© D. Huchon / Musée de la ville
L’homme des bois… exotiques
Maillets, ciseaux à bois, scies, rabots, solvants, essence… l’établi
de José Subira Puig ressemble à celui d’un ébéniste. L’homme est
attiré par la sculpture dès l’âge de 13 ans. À l’école des beauxarts de Llotja, à Barcelone, il apprend la taille sur pierre et sur
bois au cours de stages dans les ateliers des sculpteurs prestigieux comme Fenosa, Collet et Monjo. À partir des années 60,
il se consacre au bois, qu’il découpe en lamelles et enduit de
patines, pour donner naissance à ses sculptures. Croquis, affiches
d’exposition : sur le mur de son atelier, on trouve les étapes qui
jalonnent son parcours. L’artiste utilise différents bois exotiques
pour leur robustesse, comme l’olon, l’acajou ou le doussié.
Totems ingénieux
© D. Huchon / Musée de la ville
José Subira-Puig crée des formes et des personnages en leur conférant
une dimension poétique très personnelle. Si la sculpture est un langage, le
sien est figuratif. Ses créations prennent souvent une apparence humaine,
même lorsqu’elles figurent des animaux. Véritables totems, oiseaux,
casques, aigles et personnages se dressent dans son showroom. L’artiste
choisit la pièce de bois à laquelle il donnera vie et taille directement
dans le vif, sans modèle préalable. Mais ses réalisations nécessitent
souvent un véritable travail d’ingénieur. Le mécanisme et les rouages
permettant la mobilité de La Grande Girouette ont demandé de multiples
plans techniques d’une grande précision.
© D. Simon
Dans les musées du monde
Dans les années 70, l’État français lui commande des réalisations monumentales qui le font connaître dans le monde entier. Coté dans des galeries
renommées, il expose dans de nombreux musées : à Madrid, à Séoul, à Oslo,
à Saint-Domingue, etc. Reconnu par ses pairs comme par le public, José
Subira-Puig est devenu une référence majeure de l’art contemporain. En
1984, il est nommé chevalier dans l’ordre des Arts et Lettres. Aujourd’hui,
l’artiste a renoncé à ses œuvres monumentales car « elles mobilisent trop
d’énergie », mais continue de réaliser des pièces de plus de deux mètres de
hauteur, comme celles exposées à la Foire internationale d’art contemporain
au Grand Palais, en 2005 (photo).
Spirituel sentimental
© D. Huchon / Musée de la ville
Catalogues d’expositions posés sur le canapé du showroom, dessins et
maquettes affichés au mur… José Subira-Puig est un collectionneur
sentimental qui conserve précieusement les traces de ses multiples
expositions. Sur l’étagère, on trouve des statuettes : des vierges exprimant toute la spiritualité qui l’habite, et avec lesquelles il entretient un
lien sentimental. En mai 2009, en visite à Saint-Quentin-en-Yvelines,
il laissait libre cours à son émotion face à sa Grande Girouette installée
depuis plus de vingt ans : « C’est comme voir un de ses enfants qui a
grandi. L’enfant est aujourd’hui devenu une belle jeune fille. »
Élisabeth Charle
Cette série est réalisée grâce au Musée de la ville et en relation avec sa
nouvelle exposition « L’art public à Saint-Quentin-en-Yvelines, des œuvres
qui ne manquent pas d’air ! » – www.museedelaville.agglo-sqy.fr
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o I45I
Tribune libre
Chaque mois, Le Petit Quentin donne la parole aux groupes politiques constitués au sein de la communauté
d’agglomération : Divers droite, Parti communiste et apparentés, Parti socialiste et apparentés.
Divers droite
Parti communiste
et apparentés
ù va Saint-Quentin ? La croisée des chemins. Comme les couples, les alliances
institutionnelles sont fragiles, surtout
si leur mariage a été arrangé par la famille (en
l’occurrence, l’État). Aujourd’hui, ne nous le
cachons pas, la communauté d’agglomération
de Saint-Quentin-en-Yvelines (Casqy) vit une
crise majeure. Nous sommes à la croisée des
chemins. Pourtant, nous n’avons pas l’impression que tous les acteurs aient pris conscience
de la situation, que chacun soit prêt à faire les
efforts nécessaires pour assurer la pérennité de
l’alliance. Entre un président qui ne semble pas
pressé de rassembler le conseil de famille pour
prendre des décisions difficiles et les « enfants
terribles » de certaines communes de gauche
qui refusent le moindre sacrifice après s’être
« servis sur la bête » pendant des années, notre
groupe se sent un peu isolé dans sa position
équilibrée et responsable.
Des négociations, vite ! Nos villes d’Élancourt,
de Montigny-le-Bretonneux et de Voisins-leBretonneux, représentant la majorité des SaintQuentinois, attendent donc toujours que s’ouvrent les négociations entre les sept maires de
l’agglomération et la présidence pour redéfinir
ensemble les principes de fonctionnement de
l’intercommunalité de Saint-Quentin. Dans
une famille responsable, on doit être capable
d’aborder les questions qui fâchent, de se dire la
vérité et d’affronter ensemble la réalité, de façon
solidaire, en traçant une voie pour l’avenir.
L’esprit de famille. De notre côté, nous assumons l’histoire de Saint-Quentin, toute son
histoire. Certes, il y a eu des échecs, des projets
plus ou moins heureux, mais, dans l’ensemble,
Saint-Quentin-en-Yvelines a sûrement été la
ville nouvelle la plus réussie. Les élus y sont
évidemment pour quelque chose. Raison de
plus pour écouter ce que les maires ont à dire sur
cette aventure et son avenir ! Le choix doit se
faire aujourd’hui, car demain, il sera trop tard.
L’éclatement est possible ; ce serait un échec
terrible. Nous, les enfants pourtant les moins
gâtés de la famille saint-quentinoise, sommes
donc résolus à aller de l’avant, prêts à oublier les
turpitudes passées, à condition que les règles
changent, que nous soyons enfin tous égaux.
En appelant au dialogue, nous prouvons que
nous avons le sens des responsabilités et, surtout, l’esprit de famille. ■
a menace de dérèglement climatique lourd, la préoccupation
d’une ville écologique, durable,
doivent conduire les élus à être soucieux
de tout ce qui peut orienter les modes de
déplacements dans le sens des économies d’énergies non renouvelables et/ou
fortement génératrices d’effet de serre.
Ainsi, tout ce qui peut concourir au développement des transports collectifs des
habitants et des salariés mérite l’attention des élus.
Cela suppose pour l’agglomération des
moyens conséquents tant en fonctionnement qu’en infrastructures, sans pour
autant se substituer aux responsabilités des autres acteurs économiques ou
publics.
Les gares et leurs accès sont un enjeu
majeur et tout doit être mis en œuvre
lorsqu’une commune souhaite une urbanisation importante près d’une gare,
pour donner à cet objectif un caractère
central au projet d’aménagement.
C’est ce qui se joue avec le traitement du
carrefour de la Malmedonne au niveau
de la gare de La Verrière qui devra s’accompagner de la réalisation du transport
en commun en site préférentiel de gare à
gare à travers Trappes et Élancourt.
Enfin, dans la période qui s’ouvre, il
convient avec les habitants et les salariés de réclamer la programmation des
investissements matériels nécessaires
sur le réseau ferré, notamment pour le
prolongement du RER, ainsi qu’un accès
plus étendu au transport collectif avec la
mise en place par la région d’une zone
unique telle que la tarification ne pénaliserait pas, comme aujourd’hui, les SaintQuentinois par rapport aux habitants de
Paris et de la petite couronne. ■
O
L
F
Parti socialiste
et apparentés
ace à la transformation de la taxe
professionnelle, nous agissons.
Nos sénateurs ont d’ailleurs obtenu
récemment une clause de « revoyure »
concernant cette réforme. Cependant,
comment peut-on prévoir des transferts
financiers dont on ne connaît pas encore
l’intégralité des montants ? Aujourd’hui,
la transformation de la taxe professionnelle doit priver l’agglomération de près
de 30 millions d’euros. En 2010, pour
compenser ce manque à gagner, l’État
nous impose une fiscalité sur la population et compensera le reste au centime
près. Qu’en sera-t-il pour 2011 ? 2012 ?
2013 ?… Aucun engagement de l’État
n’est pris à ce jour. Certains feraient
mieux de s’interroger sur les véritables
répercussions à moyen et long termes de
cette transformation de la taxe professionnelle. Certains également devraient
nous expliquer comment ils font pour
soutenir une politique gouvernementale
qui impose une fiscalité mixte aux collectivités comme la nôtre alors qu’ils nous
accusaient, en s’y opposant, de vouloir
la créer. Petite question, qui a écrit « nous
voyons resurgir l’idée inquiétante d’une fiscalité additionnelle propre, donc d’un impôt qui
serait prélevé par la Casqy, sur les habitants
(et non plus seulement sur les entreprises).
Nous y sommes hostiles et ne souhaitons pas
être mis devant le fait accompli » ?
Réponse : le groupe d’opposition divers
droite, dans sa tribune de janvier 2009 du
Petit Quentin ! Aujourd’hui, bizarrement,
on ne les entend plus sur ce registre, qui
reviendrait à dénoncer les actes du gouvernement. ■
Le petiT quentin n° 251 et Kiosq n° 73 - mars 2010 - courriel : [email protected]
Directeur de la publication : Yves Machebœuf DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Laurent Riéra RÉDACTrice EN CHEF : Isabelle
Suffit RÉDACTeur EN CHEF adjoint : Arnaud Thomelin RÉDACTeur EN CHEF KioSQ : Nicolas Gervais SECRÉTAire DE RÉDACTION :
éric Karsenty DIRECTEUR ARTISTIQUE et RESPONSABLE DU SERVICE PHOTOS : Stéphan Joubert PHOTOS : Serge Blondeau, Stéphan
Joubert, Jean-Julien Kraemer, Christian Lauté, Michel Lemoine RESPONSABLE DE RUBRIQUE : élisabeth Charle (Loisirs) - Tél. : 06
09 84 69 02 ASSISTANTE DES éditions : Sabine Courant - tél. : 01 39 44 76 10 COUVERTURE : Christian Lauté ICONOGRAPHIE :
Jean-Julien Kraemer RÉGIE PUBLICITAIRE : Andrée Durand-Demeure - Tél. : 01 39 44 81 10 CONCEPTION GRAPHIQUE : Scoop Communication Tél. : 02 38 63 90 00 IMPRESSION : Vincent imprimeries - Tél. : 02 47 39 39 52 DÉPÔT LÉGAL : n° 8050. ISSN 09830936 n° DE COMMISSION
PARITAIRE : 2148 ADEP TIRAGE : 62 000 exemplaires ÉDITEUR : communauté d’agglomération, 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy BP 46 - 78185
Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex Tél. : 01 39 44 80 80 - FAX : 01 39 44 82 82 - Ce numéro comporte un encart culturel, KioSQ, de 16 pages, inséré en page
centrales du Petit Quentin, tiré en 66 000 exemplaires. www.saint-quentin-en-yvelines.fr
I46I
LE PETIT QUENTIN - n 251 - mars 2010
o