Novembre - CIME Haut

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Novembre - CIME Haut
16, chemin du Sous-Bois | Mont-Saint-Grégoire QC J0J 1K0 | 450 346-0406
Courriel : [email protected] | Site internet : www.cimehautrichelieu.qc.ca
À propos de CIME Haut-Richelieu
Bulletin d’information, octobre 2015
À l’approche du solstice d’hiver, les journées raccourcissent tout comme nos heures d’ouverture.
Nous fermons donc à 16h jusqu’à la fin janvier. Nos belles journées d’automne ont amené beaucoup de visiteurs à la montagne, particulièrement le lundi de l’Action de Grâces, alors que nous
avons battu notre record avec 1 700 visiteurs! Plusieurs jeunes familles ont profité des couleurs
flamboyantes de la forêt et du panorama sous un soleil radieux.
La métamorphose des bureaux de CIME achève. Nous sommes très fiers des travaux de rénovations effectués par l’entrepreneur Mercier de Mont-Saint-Grégoire. Notre bâtiment plein de courants d’air en avait grand besoin. Au printemps prochain, nous prévoyons effectuer un aménagement paysager autour de l’entrée extérieure, pour une touche finale.
Notre concours a pris fin le 4 novembre avec le tirage des prix, lors d’un 5 à 7, à la microbrasserie Le Lagabière, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Bien que nous n’ayons pas atteint notre objectif
de vente, nous sommes satisfaits de cette première expérience. Nous remercions nos commanditaires pour les beaux prix offerts. Vous pouvez consulter la liste des gagnants et des commanditaires sur le site internet de CIME.
En spectacle : Isia Isabelle
Avez-vous déjà remarqué ces grosses chenilles poilues qui s’activent à chaque automne, à la recherche d’un bon abri pour l’hiver ? Ces chenilles « oursonnes » surnommées
woolly bear en anglais, sont les larves d’un papillon nocturne appelé Isia Isabelle (Pyrrharctia
isabella), qui fait partie de la famille des arctiidés. Elles ne passent pas inaperçues, avec leurs
deux bandes noires qui ceinturent une bande rousse. Leurs poils fins ne sont ni toxiques, ni urticants, bien qu’il arrive que certaines personnes puissent y être allergiques. Les chenilles s’enroulent sur elles-mêmes lorsqu’on y touche, et si on les prend, ces boules de poils rigides glissent de nos mains, un mécanisme de protection contre les prédateurs.
Après avoir déniché un abri dans une souche ou sous de l’écorce, la chenille commence une
diapause, l’équivalent de l’hibernation chez les insectes. À son réveil, au printemps, la chenille
se nourrit de feuilles, puis forme un cocon de soie d’où émergera
un adulte, environ deux semaines plus tard. Ce papillon jaunâtre
avec des taches noires sur les ailes se reproduit au cours de l’été.
Les femelles pondent leurs œufs sur des plantes nourricières
comme le plantain. Ils éclosent après 5 jours, petites chenilles qui
subiront plusieurs mues, à mesure qu’elles grandissent. Ces chenilles de première génération subiront un cycle de vie complet au
Isia Isabelle
cours de l’été, puisque ce sont les chenilles de la deuxième généraPhoto : Wikipedia.org
tion que l’on peut observer à l’automne.
Les espèces en péril du Haut-Richelieu
L’aplectrelle d’hiver
L’aplectrelle d’hiver ou Aplectrum hyemale de son nom scientifique, est une orchidée menacée qui ne produit qu’une seule feuille. Étrangement, cette feuille se
forme à l’automne, passe tout l’hiver sous la neige et disparaît au mois d’avril.
Cette stratégie lui permet de profiter des premiers rayons de soleil au printemps, alors que les arbres sont dépourvus de feuilles. Dès que la température atteint 2°C, la feuille amorce son activité
photosynthétique. Au cours du printemps, il arrive parfois qu’un plant mature fleurisse, produisant des fleurs blanches ou rosâtres, puis des fruits.
L’unique feuille de l’aplectrelle mesure de 10 à 15 cm de long et
présente un dessus vert parcouru de nervures blanches, tandis
que le dessous a une jolie teinte pourpre. L’aplectrelle a une racine arrondie, le corme, qui contient un liquide visqueux que les
premiers colons américains auraient utilisé pour réparer les poteries brisées, d’où le nom putty root (racine-mastic) en anglais.
L’aplectrelle d’hiver pousse dans l’est de l’Amérique du Nord,
dans des forêts matures dominées par l’érable à sucre. Elle croît à
l’ombre, souvent à la base d’un arbre. Au Canada, elle n’est présente qu’en Ontario, avec une vingtaine de populations, et au
Québec, où on n’en compte que cinq, toutes situées en Montérégie. Habituellement, les populations d’aplectrelle sont de petite
taille, en général autour de 200 individus. Au Québec, les données de 2014 ont révélé que les populations varient d’une dizaine
de plants à près de 250 plants pour un total de 504 plants.
L’aplectrelle d’hiver
Photo : CIME Haut-Richelieu
L’aplectrelle d’hiver est désignée menacée au Québec. Au Canada, elle se retrouve sur la liste des
espèces candidates à une désignation. Aux États-Unis, elle est considérée à risque ou historique
(disparue) dans 16 des 31 états où elle est présente. Plusieurs causes sont responsables du déclin
de l’espèce, mais la principale est la perte de son habitat. L’aplectrelle est sensible aux perturbations comme les changements de luminosité ou d’humidité. De plus, l’espèce a une faible capacité
à coloniser de nouveaux milieux, puisqu’elle se reproduit surtout végétativement.
Au Québec, c’est CIME Haut-Richelieu qui effectue les relevés sur le terrain des différentes populations d’aplectrelle, afin de mieux comprendre les facteurs qui menacent la survie de cette fragile
orchidée. Le suivi des populations s’effectue entre la fin du mois d’octobre et le début de novembre. À chaque année, on recueille des données comme le nombre de plants, la taille des feuilles, la
fructification, la division des plants, etc. Toutes les populations connues d’aplectrelle se trouvent
en terre privée et CIME travaille avec les propriétaires pour assurer la protection de leur habitat.
Calendrier
Samedi 12 décembre : marche aux flambeaux, départs à partir de 17h (âge suggéré : 6 ans et +)

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