pacte social
Transcription
pacte social
ÉVOLUTION EN COMMUNAUTÉ URBAINE PACTE SOCIAL Février 2016 TABLE DES MATIERES Réussir ensemble l’évolution en Communauté Urbaine 1. Enjeux et objectifs du projet 2. Une organisation participative et transparente Les chantiers transversaux Les chantiers thématiques Les instances de co-construction et d’échanges d’informations Les instances de pilotage et de validation 3. Un partage de l’information régulier et transversal Les destinataires de l’information Le contenu de cette information Les outils, les supports 4. Les textes applicables Le principe général Le transfert des agents Les effets du transfert 5. La bourse à la mobilité Quels agents sont concernés ? Des engagements pour les agents Les modalités d’accompagnement 6. Le suivi et l’évaluation 1 Enjeux et objectifs du projet La Communauté Urbaine, Leur place dans la future organisation et les moyens qui leur seront donnés pour accomplir leur mission de service public sont une condition sine qua non du succès. L’évolution de Saint-Étienne Métropole en Communauté Urbaine constitue une étape importante de la construction métropolitaine. Elle permet à Saint-Étienne Métropole d’asseoir son positionnement dans la dynamique territoriale de la nouvelle région Auvergne Rhône-Alpes et de jouer un rôle moteur sur la scène régionale, nationale et internationale dans un contexte de réforme profonde de notre organisation territoriale. Cette étape de transformation doit être franchie dans la transparence et la concertation, avec pour principal objectif la préservation de la qualité et de l’efficacité du service de proximité rendu aux citoyens. un enjeu de rayonnement au-delà de l’agglomération Une nouvelle organisation à construire ensemble Le passage en Communauté Urbaine s’accompagne du transfert de plusieurs compétences des communes vers l’intercommunalité dès le 1er janvier 2016. L’exercice de ces nouvelles compétences, tel que le Pacte Métropolitain le définit, conduit à la mise en place d’un échelon organisationnel au niveau territorial, matérialisé par un centre de ressources doté d’ingénierie spécifique. L’exercice de l’action publique se répartit ainsi entre l’échelon communal (la proximité), l’échelon territorial (l’ingénierie) et l’échelon central (la stratégie). Cette nouvelle donne nécessite de revoir l’organisation actuelle de SaintÉtienne Métropole pour les compétences concernées, mais aussi celles des communes, afin de transférer l’ingénierie et les fonctions dites « supports » nécessaires aux territoires. La mise en œuvre collective accompagnée par un Pacte Social Les agents territoriaux sont les acteurs incontournables du passage en Communauté Urbaine. Ce Pacte Social se veut un document cadre destiné à partager, outre les enjeux et objectifs du projet, une méthode de travail commune avec les agents et les organisations syndicales, dans un esprit d’écoute, de partage et d’échanges, d’information et de concertation. Tous les agents sont les garants de la proximité que nous devons à la population de notre territoire et les ambassadeurs d’un esprit de service et de dialogue avec nos concitoyens. Ils représentent, sur le terrain, au plus proche des réalités des usagers, la réponse à leurs préoccupations quotidiennes si importantes pour leur bien-être et leur qualité de vie. Les nouvelles compétences de SaintÉtienne Métropole, les réorganisations nécessaires à son évolution, doivent être conduites dans le but de • Maintenir un service public de qualité et de proximité • Améliorer l’efficacité et la réactivité du service rendu aux usagers Le Pacte Social est un outil indispensable de mise en cohérence grâce auquel chacun d’entre nous pourra apporter ses compétences, ses connaissances et ses propositions d’innovation au débat productif. Ceci dans le respect librement consenti du rôle, des prérogatives et des responsabilités de chacun, mis au service d’un dialogue ouvert et constructif, indispensable à l’élaboration d’un nouveau mode de fonctionnement de notre organisation. Parce qu’ils incarnent au quotidien l’action des collectivités, ils sont partie prenante de la construction de la Communauté Urbaine aux côtés des élus. 2 3 2 Une organisation participative et transparente La transformation de Saint-Étienne Métropole en Communauté Urbaine, tel que définie dans le Pacte Métropolitain stéphanois, implique des changements tant en termes de répartition des compétences que d’organisation. Elle concerne tout autant Saint-Étienne Métropole que les communes. Pour mener à bien cette transformation, il est donc indispensable de prendre le temps du partage : • Pour les élus, le partage de leur vision politique du territoire, de leurs besoins en relais à leurs actions de proximité. • Pour les agents, le partage de leur vision opérationnelle quotidienne, de ses enjeux. Les instances de co-construction et d’échanges d’informations Le mode projet établi pour conduire la transformation en Communauté Urbaine a été défini en ce sens. Il établit une méthode de travail, l’ensemble des tâches à réaliser, des éléments à produire, les ressources mobilisées et mobilisables, les instances de travail, les circuits de validations. Ce sont les instances où se construisent les réponses et solutions aux chantiers transversaux et thématiques. L’équipe projet (Direction générale, Direction Pilotage et Management territorial, directions thématiques) est mobilisée sur des rencontres prédéfinies, en interne à Saint-Étienne Métropole et avec les communes, pour permettre de traduire le Pacte Métropolitain stéphanois en organisation et en fonctionnement. Les chantiers transversaux • La territorialisation définit le découpage, l’organisation et la gouvernance des Territoires de proximité (Frédéric Parédès, Émilie Sabattier). • L’accompagnement du changement et impacts RH prépare et anticipe les impacts relatifs aux ressources humaines et organisationnels pour les agents des communes et de SaintÉtienne Métropole (Philippe Gauthier, Gilles Mogier, Emmanuelle Massardier). • Le marketing territorial s’attache au rayonnement et à l’attractivité de la future Communauté Urbaine (Olivier Barbé). • Les transferts financiers évaluent les transferts de charges et accompagnent les premiers budgets (Philippe Gauthier, Hélène Tessot). Les chantiers thématiques 4 • La CLECT est la Commission Locale d’Evaluation des Charges Transférées. Cette instance procède à l’évaluation des charges transférées par les communes. En effet, avec leurs compétences, les communes transfèrent à Saint-Étienne Métropole les dépenses qui y sont liées. Son Président est Christian Julien et son Vice-Président Hervé Reynaud. Ces chantiers sont travaillés notamment en comités, réunissant des techniciens de différentes communes, pour travailler à la définition opérationnelle des modes d’exercice des nouvelles compétences. Ils alimentent les chantiers transversaux pour leur permettre d’aboutir. • Voirie (Gérard Loiselet) • Eau/assainissement (Damien Janand, Stéphane Crapsky) • Énergie (Jean-Baptiste Calvi) • Urbanisme (Bruno Mombrial) • Politique de la Ville, (Michel Peizey) • Habitat (Patrice Raineri) • Bâtiments/économie (Anne Orard, Philippe Cachard) Les instances de pilotage et de validation Ce sont les instances qui valident, arbitrent ou réorientent les travaux des instances de co-construction. • Le groupe de pilotage stratégique, composé des élus concernés par l’avancement des chantiers. • La réunion des Vice-Présidents valide les orientations majeures. • Le comité de pilotage, composé de l’ensemble des membres du Bureau de Saint-Étienne Métropole, valide les propositions. • L’équipe projet, composée du directeur de projet (Julien Place), de son équipe et des responsables de chaque chantier, se réunit tous les 15 jours pour faire le point sur l’avancement et préparer les remontées d’information ou de validation. Un tableau de bord complet permet d’évaluer l’avancement des différents chantiers à conduire et d’échanger en détails sur le fond des sujets. • Les réunions des directeurs de services techniques des communes permettent aussi ce partage. • Le Comité de suivi est composé des organisations syndicales des communes et de Saint-Étienne Métropole. Il répond à deux objectifs : - informer sur l’état d’avancement du projet - recueillir les observations des organisations syndicales tout au long du projet. • Des réunions bilatérales, associant les organisations syndicales de la Ville de Saint-Étienne et de Saint-Étienne Métropole, contribuent à préparer les comités de suivi. • Les instances paritaires sont mobilisées pour les éléments qui les concernent (CT pour les modifications d’organisation, CAP pour les situations individuelles, CHSCT pour le suivi des conditions de travail). • Les groupes de travail, ouverts aux agents volontaires de Saint-Étienne Métropole, permettent de suivre l’avancement des chantiers et leurs productions et d’échanger sur les risques, les retours d’expériences des précédents transferts. • Les Maires sont invités, autant que de besoin, à des ateliers pour prendre connaissance des propositions des chantiers transversaux. • Les réunions avec les communes, avec les Maires et DGS de chacune, permettent de prendre en compte les caractéristiques des communes (organisation interne, mode d’exercice de leurs compétences, données techniques et financières). Ces échanges sont guidés par les questionnaires finances et ressources humaines envoyés pendant l’été à chaque commune. • Les réunions des directeurs généraux des services et des secrétaires généraux des communes sont des temps d’information mensuels sur l’état d’avancement du projet, elles permettent d’assurer le partage de l’information avec les services des communes. 5 3 Les destinataires de l’information Le passage en Communauté Urbaine s’accompagne de la mise en place d’une politique d’information et de communication à destination de différents publics : • les élus (maires, conseillers communautaires et conseillers municipaux des 45 communes) • les Directeurs généraux des services et les Secrétaires généraux • les agents de Saint-Étienne Métropole • les agents des 45 communes • les organisations syndicales Le contenu de cette information L’information porte sur les thèmes suivants : • Les principes du transfert des compétences, directement tirés du Pacte Métropolitain, afin que chacun partage les décisions prises par les élus. • Les contours du transfert des compétences : la liste précise des compétences transférées et, compétence par compétence, les missions qui seront demain exercées par Saint-Étienne Métropole et celles qui resteront assumées par les communes. • Les modalités du transfert des compétences : la répartition des missions entre les trois niveaux de territoires (central, territoire de proximité, communal), les principes de conventionnement pour tous les travaux confiés par Saint-Étienne Métropole aux communes dans le cadre du maintien de l’action de proximité, etc. 6 4 Un partage de l’information régulier et transversal L’avancement du projet (réunions, livrables, validations, etc. ) • Le dialogue social et l’accompagnement des personnels en situation de mobilité. Les outils, les supports • La lettre d’information Connexions, dont l’ambition est de rapidement élargir la diffusion à destination des 45 communes de l’agglomération Les textes applicables Le Principe général La transformation de Saint-Étienne Métropole en Communauté Urbaine entraîne un transfert de certaines compétences exercées jusque-là par les communes. Ainsi que le prévoit l’article L. 52114-1 du Code général des collectivités territoriales (CGCT) ces transferts entraînent en droit le transfert des services chargés de les mettre en œuvre ainsi que celui des biens nécessaires à leur mise en œuvre. Les modalités • Le site web dédié, www.cusem.fr • Les supports de communication interne. Le passage en Communauté Urbaine fera l’objet de plusieurs parutions sur différents supports : SEM’on agglo, journal interne de Saint-Étienne Métropole, TAM-TAM, journal interne de la Ville de Saint-Étienne, Intranet… • Les Cafés Communauté Urbaine, animés par un membre de l’équipe projet, accueillent sur l’une des collectivités les agents désireux d’en savoir plus et de poser des questions, autour d’un moment convivial. du transfert Première hypothèse : l’agent exerce en totalité ses fonctions dans le service ou la partie de service transféré à l’epci. Les fonctionnaires territoriaux et agents territoriaux non titulaires qui remplissent en totalité leurs fonctions dans un service ou une partie de service transféré sont transférés dans l’établissement public de coopération intercommunale. Ils relèvent de cet établissement dans les conditions de statut et d’emploi qui sont les leurs. Les modalités de ces transferts doivent faire l’objet d’une décision conjointe entre la commune et l’EPCI après établissement d’une fiche d’impact décrivant les effets des transferts sur l’organisation et les conditions de travail, ainsi que sur la rémunération et les droits acquis. Cette décision est soumise pour avis aux comités techniques compétents. En effet, cette procédure s’applique aux fonctionnaires comme aux non titulaires (la mutation ne s’applique qu’aux fonctionnaires titulaires). Elle ne suppose pas l’avis de l’agent (la mutation suppose formellement l’initiative de l’agent). En revanche, elle requiert l’avis des comités techniques de la commune et de l’EPCI (ce qui n’est pas le cas de la procédure de mutation). Seconde hypothèse : l’agent exerce en partie seulement ses fonctions dans un service ou une partie de service transféré à l’epci. Dans l’hypothèse où des fonctionnaires et agents non titulaires territoriaux exerceraient pour partie seulement leurs fonctions dans un service ou une partie de service transféré, le transfert peut seulement leur être proposé. Il n’y a donc pas de règle spécifique. En cas de refus, ils sont de plein droit et sans limitation de durée mis à disposition, à titre individuel et pour la partie de leurs fonctions relevant du service ou de la partie de service transféré, du Président de l’EPCI. Ils sont placés, pour l’exercice de cette partie de leurs fonctions, sous son autorité fonctionnelle. Une convention conclue entre la commune et l’EPCI doit régler les modalités de cette mise à disposition après consultation des comités techniques compétents. Source : article L. 5211-4-1 CGCT NOTA : Même si elle s’apparente à la procédure classique de mutation (au niveau de la conséquence), cette procédure de transfert constitue une procédure totalement dérogatoire aux procédures prévues par la loi du 26 janvier 1984. 7 Date d’effet des transferts Le transfert de personnel devrait en principe intervenir à la date du transfert effectif de la compétence, c’est à dire au jour de la date d’effet de l’inscription de la compétence aux statuts, ou si cette compétence est subordonnée à la détermination de l’intérêt communautaire, à la date d’effet de la définition de l’intérêt communautaire. Toutefois, le Conseil d’État a pu décider que les actes concernant les modalités de transfert des agents ne devaient pas « nécessairement intervenir préalablement à l’entrée en vigueur [d’un] arrêté d’extension de périmètre» (CE 10 octobre 2003, Commune des Angles, req. N°250116). Afin de garantir la bonne organisation des services et de disposer du temps nécessaire pour mettre en œuvre le transfert des compétences dans de bonnes conditions, Saint-Étienne Métropole et les communes ont validé la mise en œuvre d’une convention de gestion transitoire jusqu’au 30 juin 2016, avec possibilité d’un report au-delà de cette date. De ce fait, les transferts ne seront effectifs qu’à l’issue de cette période transitoire. Les effets du transfert Conditions de rémunération Lorsque les agents sont transférés en raison d’un transfert de compétence, ils deviennent agents de la collectivité d’accueil. A ce titre, leurs conditions de travail ainsi que leurs conditions de rémunération sont celles de cette dernière. Cependant, la loi a prévu qu’ils conservent, s’ils y ont un intérêt, le bénéfice du régime indemnitaire qui leur était applicable ainsi que, à titre individuel, les avantages acquis au sens de l’article 111 de la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 (il s’agit communément de primes de type « 13ème mois » ou « fin d’année » mises en place par les collectivités avant l’entrée en vigueur de cette loi de 1984). NOTA : Le régime indemnitaire de Saint Etienne Métropole permet d’intégrer les avantages acquis de type prime « 13ème mois » ou « fin d’année » dans la part variable. 8 Au plan pratique, le montant correspondant à l’avantage antérieurement acquis ne s’ajoute pas au régime indemnitaire de Saint-Étienne Métropole et est intégralement versé sur la part de régime indemnitaire de fin d’année. Durée du temps de travail En cas de transfert d’agents communaux au sein d’un EPCI, ceux-ci relèvent désormais de cet établissement, dans les conditions de statut et d’emploi qui sont les leurs. Cas des agents mis à disposition de plein droit : Cela signifie donc que le temps de travail qui leur est applicable est celui de l’établissement au sein duquel ils sont transférés. Pour les agents mis à disposition de plein droit en raison du fait qu’ils exerçaient partiellement leurs fonctions dans un service ou une partie de service transféré, ceux-ci continuent d’être rémunérés par leur collectivité d’origine, la collectivité d’accueil remboursant la collectivité d’origine. Ainsi, cette mise à disposition n’a aucun impact sur les avantages acquis et le régime indemnitaire des agents qui conservent le régime de la collectivité d’origine. Source : article L. 5111-7 CGCT Mobilité géographique L’intégration dans les services de SaintÉtienne Métropole peut conduire à un changement de lieu de travail compte tenu des choix d’organisation retenus, notamment avec la constitution de pôles territoriaux. Protection sociale Dans le cas de transferts de personnels liés à des transferts de compétences, le nouvel employeur se substitue de plein droit à l’ancien en ce qui concerne l’éventuelle convention de participation et le cas échéant le contrat de protection sociale complémentaire conclus par ce dernier. Ainsi, ces conventions et contrats se poursuivent jusqu’à leur échéance dans les mêmes conditions, sauf accord entre l’ancien et le nouvel employeur ainsi que l’organisme concerné. Cas des agents mis à disposition de plein droit : Pour les agents mis à disposition de plein droit en raison du fait qu’ils exerçaient partiellement leurs fonctions dans un service ou une partie de service transféré, cette mise à disposition n’a aucun impact sur leur régime de protection sociale. Source : article L. 5111-7 CGCT Cas des agents mis à disposition de plein droit : Ces agents étant mis à disposition de l’EPCI, le temps de travail ainsi que les horaires sont fixés par celui-ci. Source : article L. 5211-4-1 CGCT 5 La bourse à la mobilité À travers le Pacte Métropolitain stéphanois, les élus communautaires ont rappelé leur attachement à l’action de proximité et affirmé leur volonté de limiter tout surcoût dans le territoire en s’appuyant sur les ressources existantes dans les communes et à SaintÉtienne Métropole. Le principe de neutralité financière pour les communes a été posé dans le Pacte Métropolitain stéphanois et la constitution des nouveaux services de la Communauté Urbaine devra en tenir compte. Les territoires de proximité seront dotés à la fois d’agents et de ressources transférés par les communes dans le cadre du transfert de compétences, et d’agents et de ressources déjà présents à Saint-Étienne Métropole. Accompagner la mobilité des agents constitue un enjeu fort afin d’assurer la qualité, la continuité et l’adaptabilité du service public. Pour les agents, cet accompagnement constitue une condition indispensable pour permettre à chacun un maintien dans l’emploi, une diversification de son parcours ou de nouvelles perspectives dans le cadre de cette évolution. Quels agents seront concernés par la mobilité ? La démarche se décline en plusieurs étapes : • Première étape : déclaration par les communes des agents (titulaires ou non titulaires) qui exercent en totalité leurs fonctions dans le service ou la partie de service transféré à l’EPCI. • Deuxième étape : discussion avec les communes pour étudier la situation d’agents (titulaires ou non titulaires) susceptibles de faire l’objet d’une proposition de transfert compte tenu du temps de travail consacré à des missions transférées et dans le respect du principe de neutralité financière. • Troisième étape : définition des emplois restant à pourvoir, par nature, à partir des ressources financières prélevées auprès des communes et en fonction de l’organisation-cible attendue. 9 • Quatrième étape : diffusion des offres de postes vacants auprès des 45 communes du territoire et de Saint Etienne Métropole, ouverts uniquement aux titulaires. • Cinquième étape : jurys de sélection des candidats puis recrutement au sein de Saint-Étienne Métropole dans le cadre d’une mutation classique entre collectivités (ou d’un changement de fonctions pour ce qui concerne les agents de Saint-Étienne Métropole). NOTA : la démarche peut se poursuivre à ce stade par une nouvelle diffusion de postes pour pourvoir les éventuels postes vacants à l’issue de cette démarche de mobilité. Des engagements pour les agents La Communauté Urbaine souhaite encourager le recrutement des agents des communes membres et de SaintÉtienne Métropole. Les élus garantiront le respect de l’équité entre les agents issus des différentes collectivités et de la Communauté Urbaine pour accéder aux différents emplois. Ils veilleront aussi à ce que chaque agent y retrouve un emploi adapté à ses compétences. Les modalités d’accompagnement L’accompagnement de cette démarche de mobilité, à chaque étape, est essentiel à la réussite. C’est pourquoi le processus suivant est acté : En amont, avec une information régulière de l’ensemble des élus et des agents territoriaux : • supports écrits, • site internet www.cusem.fr, • réunions d’informations collectives, comme le café CU réunions du comité de suivi, 10 Pendant, en veillant à une parfaite transparence du processus de recrutement : • Diffusion des offres selon des modalités pratiques adaptées aux différentes structures (support, délai) • Mise à disposition d’interlocuteurs (RH mais aussi métier) à contacter pour chaque type d’emploi • Engagement sur le délai de traitement des candidatures • Identification des circuits de validation À la prise de poste : 6 Le suivi et l’évaluation Le comité de suivi se réunira a minima une fois par trimestre pendant la phase de transfert des compétences et des agents. Une dernière réunion se tiendra six mois après constitution des nouveaux services communautaires, afin de dresser un bilan partagé du processus de recrutement et d’installation des agents dans leurs nouvelles fonctions. Ce comité de suivi ne se substitue pas aux différentes instances statutaires (CT, CAP, CHSCT) seules habilitées à assurer le suivi des organisations, des conditions de travail et des situations individuelles. • Accueil dans le nouveau service • Réunion d’information sur les compétences de la Communauté Urbaine et son fonctionnement • Formation aux différents outils de la collectivité. Dans l’emploi : • Actualisation ou développement des compétences • Accompagnement des encadrants, échange sur les pratiques • Partage d’expériences, constitution d’une culture commune • Ateliers avec les communes pour bien définir les articulations, dans un objectif de qualité globale du service rendu sur le territoire. Les indicateurs A)La Bourse à la mobilité • Nombre total d’agents recrutés à Saint-Étienne Métropole dans le cadre de la remontée de compétences (passage en Communauté Urbaine) / nombre total d’ETP et ventilation par catégorie hiérarchique, cadre d’emploi et grade B)L’accompagnement des agents • Nombre de réunions d’information collective d’ici le 1er juillet 2016 • Nombre d’entretiens individuels d’ici le 1er juillet 2016 • Nombre de jours de formation (journées et jours-agents) pour prise de poste, au plus tard novembre 2016. • Proportion d’agents recrutés dans le cadre des transferts (étapes 1 et 2) / proportion des ETP • Proportion d’agents recrutés par mobilité / proportion des ETP • Provenance des agents recrutés dans le cadre des transferts et ventilation par catégorie hiérarchique, cadre d’emploi et grade • Provenance (Saint-Étienne Métropole, commune de Saint-Étienne Métropole ou externe) des agents recrutés par mobilité et ventilation par catégorie hiérarchique, cadre d’emploi et grade • Nombre et provenance des candidatures reçues et ventilation par poste ouvert à la mobilité • Nombre et provenance des candidatures rejetées et ventilation par poste ouvert à la mobilité • Nombre de jurys et nombre d’entretiens réalisés • Délais de recrutement : - pour chaque poste, délai entre date parution du poste et validation du candidat - pour chaque poste, délai entre date validation du candidat et date recrutement effectif 11 Saint-Étienne Métropole - 2 avenue Grüner - CS 80257 - 42006 Saint-Étienne Cédex 1 Tél. 04 77 49 21 49 / www.saint-etienne-metropole.fr