DOSSIER DE PRESSE Inauguration du square Casimir Condado

DOSSIER DE PRESSE
Inauguration du square Casimir Condado
(1922-1913)
Dimanche 8 mai 2016, 17h, avenue Tristan Derême,
rive de la Mielle
L’histoire riche et passionnante d’Oloron Sainte-Marie a laissé son empreinte dans notre patrimoine
architectural, dans de nombreuses mentions littéraires ou dans les arts (la peinture notamment) et
dans le souvenir du passage de personnages illustres.
La ville est reconnaissante envers les grands hommes qui font honneur à son histoire. Depuis deux
ans, de nombreux Oloronais ont ainsi été distingués, en donnant leur nom à une rue ou un
équipement sur le domaine public :
- Joseph de Monic (rond-point au bout de la rue des Oustalots prolongée) ;
- Pierre Guiraud (stade) ;
- Henri Laborde (fronton) ;
- Albert et André Lombard (salle d’attente du bureau du maire) ;
- ou encore récemment Jean Mendiondou (ancienne salle des boiseries) ;
- etc.
C’est le cas aujourd’hui pour Casimir Condado (1922-1913), avec l’inauguration de ce square à son
nom.
L’endroit a été choisi pour sa proximité avec le lieu où il résidait et où habitent des membres de sa
famille. L’espace vert entoure le lavoir de Sainte-Marie qui a fait l’objet de travaux intérieurs
récemment et dont la façade extérieure sera prochainement repeinte.
Pour la municipalité, il s’agit d’un espace à protéger : cette coulée verte bénéficie du programme
d’entretien animal avec le petit cheptel de moutons d’Ouessant.
Inauguration du square Casimir Condado
Dimanche 8 mai 2016
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Qui était Casimir Condado ?
Né le 12 février 1922 dans le hameau de Saint-Pée à Oloron Sainte-Marie, il est décédé le 9
décembre 2013.
Réquisitionné en février 1943 pour effectuer le service du travail obligatoire auprès des Allemands
qui occupaient alors Oloron Sainte-Marie, Casimir Condado choisit de s’enfuir en Espagne, espérant
rejoindre l’armée de libération.
Grâce au patron de sa fiancée, un professeur juif, sa fuite est alors organisée avec un petit groupe.
Mais en Espagne, il est emprisonné plusieurs mois, avant d’être libéré par la Croix-Rouge et envoyé
vers le Maroc. Là, il s’engage dans la deuxième division blindée et apprend le métier de soldat.
La deuxième DB part ensuite pour l’Angleterre pour préparer le débarquement en Normandie de juin
1944. Casimir Condado y participe et avance jusqu’à Paris. Il voit beaucoup de soldats morts le long
de sa route mais la perspective de libérer Paris lui donne du courage. A Alençon, il est blessé par un
éclat d’obus dont il garde des cicatrices sur le dos.
A Paris, après les combats, Casimir Condado garde le souvenir de jours de liesse au milieu de la
population. Puis il lui faut reprendre la route.
Le 13 septembre 1944, dans les Vosges, à Dompaire Damas, il livre une grande bataille : détruisant le
premier et le dernier char d’une ligne de sa propre initiative, il permet ainsi la prise de toute la
colonne, et tire également sur une voiture de commandement allemande qui contenait des
documents importants. Pour cet acte, il est décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze. Il est
personnellement félicité le lendemain par le général Leclerc.
L’avancée vers l’est se poursuit avec la deuxième DB, toujours en première ligne, pour libérer les
routes : Baccarat, Epinal, Colmar, col de Saverne, Strasbourg. Après la dure bataille de Saverne,
Casimir Condado est décoré d’une médaille américaine, la Presidential unit citation : rares sont les
Français ayant obtenu cet honneur. Le 8 mai, la compagnie arrive au pied du nid d’aigle d’Hitler à
Berchtesgaden et Casimir Condado apprend avec joie que la guerre est finie.
Il est démobilisé le 25 octobre 1945 et rentre à Oloron Sainte-Marie chez ses parents qui n’avaient
plus de nouvelles de lui et l’avaient cru mort. Il épouse sa fiancée et effectue toute sa carrière
professionnelle à l’usine Messier à Bidos.
Casimir Condado a joué au FCO rugby, puis a assuré le contrôle des entrées au stade de 1965 jusqu’à
la fin de sa vie.
Il a participé au Festival des Pyrénées pendant 35 ans, depuis la création de cette manifestation par
Louis Haure.
Il a également été actif auprès des anciens combattants, comme porte-drapeau de la section des
évadés de France d’Oloron et, à partir de 2007, comme porte-drapeau de la Légion d’honneur.
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Le général Leclerc cite plusieurs batailles auxquelles Casimir Condado a activement participé.
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Mot du général Leclerc à ses hommes dont Casimir Condado, lors de son départ de la 2 ème DB.
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