Hartel` Océan

Transcription

Hartel` Océan
La baleine
Cet animal paisible et serein
Qui nage longuement et sans fin
Loin des grands paquebots
S’occupe tendrement de ses baleineaux.
Elle peut voir à travers l’eau
Sa vie défiler dans les flots
Avec son esprit paisible et serein
Liée à la mer, elle ne fait plus qu’un
Le bonheur de nager sans fin
Quand elle voit le danger arriver,
Au fond de l’océan pour se réfugier
Elle nage près des coquillages
Loin des hommes, ces sauvages
Car si la baleine périt
Alors mourra toute une chaîne de vie.
Quand il s’agit de chasser la baleine
Les hommes n’ont aucune peine
Car elle est déjà prise dans le piège
Dans les filets de liège
Et tes baleineaux
Orphelins restés dans l’eau
Grandissent, grandissent
Et deviennent comme dans leurs rêves
De magnifiques baleines
Si on leur laisse la vie sauve.
Jammy
Les baleines
Pour préparer une anguille à la sauce poésie
Il vous faut :
Une belle anguille d’élevage
Un beau bouquet de romarin
Tout droit venu des fonds marins
Des petits champignons de Paris
Accompagnés d’une pointe de céleri.
Réalisation :
Faites revenir un peu de beurre
Ça ravivera leurs belles couleurs.
Si les anguilles ne sentent pas des pieds
C’est qu’elles reviennent du vivier.
Tant mieux, cela évite le braconnage
Car il fait vite tourner la page
Quand elles sont en migration
Ne les pêchez pas sans raison
Faites attention aux décibels
Ce ne sont pas des civelles.
Mais revenons à nos oignons,
Et faisons cuire un peu de goémon.
Ces êtres serpentiformes
Ne sont certes plus en forme
Mais elles ne vous ont rien fait
Alors avec modération dégustez-les
Et protégez- les.
Bon appétit !
Lila et Camille
Pour préparer une anguille à la sauce poésie
Le Lamentin
Un orque
Dans son immensité et sa vague de diamant
L’océan te va comme un gant
La mer révèle ta beauté enivrante
Tes trésors enfouis, tes perles ravissantes
Dans ce monde enchanté, magique et vivant
L ’orque nage au milieu des oursins.
Il aime souvent s’aventurer dans les fonds marins
Ondulant de sa magnifique queue bleutée qui satine
En cherchant des seiches, des calamars et des sardines
Hakim
L’hippocampe
Caché dans le corail ou dans les joncs de mer,
Tu galopes dans les prairies sous-marines.
Tu conduis le char de Neptune, joli cheval des mers.
Chaque matin, loin des feux de la rampe
Tu danses pour ta bien-aimée, jolie ballerine,
Mon bel hippocampe.
Dans ta poche, bien protégés
Tes petits grandissent, loin des prédateurs
Qui veulent te transformer en cachet
Ou qui te prennent sans le savoir dans leurs filets
Pour te vendre aux aquariums, en porte-bonheur.
Ainsi exploité, tu disparais…
Mon bel hippocampe, tu appartiens à la mythologie
Protégeons-le de ma pollution, sauvons-lui la vie
Pour le plaisir de contempler de telles fééries.
Amélie – Mathilde- Isabelly
Les dauphins
Dans les eaux profondes de mes rêves
Nous nous sommes rencontrés
Notre complicité fut hélas trop brève
Car mon dauphin m’a quitté
Où étais tu mon cher ami ?
Quand je te cherchais toutes ces nuits
Dans les profondeurs marines
Toi qui est aussi doux qu’une praline
Quand tu te fais piéger
Dans les filets des pêcheurs
Que tu n’arrives plus à nager
C’est ton heure
Ami tu seras toujours dans mon cœur
Et j’ai compris que ma peur
De ne plus te voir étais due
A ce rêve que je ne ferais plus.
L’ours blanc
ÉTOILE POLAIRE, VAGABOND BLANC
VIVANT AU RYTHME DU TEMPS
TU AMUSES MON ENFANT
AVEC TON PELAGE BLANC
SUR LA BANQUISE ON NE TE VOIT PAS
TOI Qui AS TOUJOURS ÉTÉ PRÈS DE MOI.
SUR LA BANQUISE IL FAIT SI FROID
LÀ OÙ TU ES LE ROI.
SI NOS ACTIONS NE L'EMPÊCHENT PAS
LA GLACE SE FISSURERA
DANS LE FUTUR TU DISPARAÎTRAS
MAIS JE NE LAISSERAI PAS FAIRE ÇA...
Brieuc, Pierre - Alexandre, Simon
ORQUE
Tu es le plus grand prédateur
Et tu fais bien peur
Pourtant tu n’es pas le plus méchant
Bien que tu sois le plus grand des océans.
On aime ton élégance
Et ton incroyable intelligence
Tes couleurs luisantes
Animal aux proportions géantes.
Pourtant l’homme cet impudent
Est ton plus grand prédateur.
Mais belle baleine à dents
N’accompagnas-tu, jadis, des chasseurs ?
N’est-ce pas Old Tom….
Héloïse - Gaby
Old Tom en action
Le grand requin blanc
Je suis le grand requin blanc
Qui nage dans le fond des océans
Sans perdre le moindre instant
Je suis l’as de la chasse
Devant moi les phoques trépassent
Le grand carcharodon carcharias
Prédateur aux dents aiguisées
Les hommes ne sont pas ma proie préférée
A tort on me reproche mon agressivité démesurée
Mais vous, vous m’arrachez mon aileron
Pour votre soupe assaisonner
De mes dents vous faites des colifichets
Et me laissez pourrir le dos rond
Il faut sauver les requins du monde entier
Des pollueurs et des braconniers
Qui veulent nous tuer.
Maxime, Samir, Alexandre
Grand requin blanc
Le beluga
Canari des mers, tu es tout blanc
Tu vis dans les eaux, dans les océans.
Sans ton aileron on se moque de toi,
Tu pleures car on ne te connaît pas.
Jamais nous ne pourrons te rencontrer
Car des peuples te chassent pour te manger
Tu as seulement un petit par an,
C’est difficile pour ton renouvellement.
Avec tous tes amis, sous la banquise,
Tu engloutis des nourritures exquises.
Pour ton bébé, tu as beaucoup chassé
Des poissons, des poulpes et des crustacés.
Fais attention, les hommes sont toujours là,
Méfie-toi d’eux, ils ne partiront pas.
Tu appartiens à une longue chaîne de vie,
Alors ne meurs pas, ta place est ici.
Sofiane et Pierre
L’orque
Grand pourfendeur de la mer du Nord
Du pingouin, j’ai la couleur
Mais ma taille est d’une telle grandeur
Que rien ne me dépasse ou je mords.
Les pêcheurs me harponnent pour faire des sushis
Qui ne sont même pas jolis !
Ou ils le capturent et le font faire l’acteur
Dans des films même pas en blancs et noirs,
Le clown dans des bassins où je pleure
Sous les applaudissements, sans gloire.
Louis
Orque sautant
Le saumon
Le saumon rêve de nouveaux horizons
Revenir dans les eaux claires de sa rivière natale
Mais gare aux barrages de navigation
Avant d’arriver à destination
Poisson migrateur à la robe argentée
Au corps fuselé et élancé
Tu nais dans les eaux fraîches et oxygénées
De ton pays natal
A la fin de ton long et terrible périple
De ta naissance en claires rivières
A l’immense cercle polaire
Perpétuel et naturel cycle
Tu reviens dans les eaux claires
Pour perpétuer ta descendance
Quand tu parviens à te tenir à distance
De ce cruel prédateur : la cuisinière !
L’Orque
Toi et ton habit blanc
Tu parcours les océans en conquérant
Trop fréquents sont les filets
Les déchets qui t’étouffent sans raison
Les pêcheurs te tuent prédateur des poissons
Au mieux ils te défient de nous amuser
Dans les zoos, sans aucune liberté
Malgré tous ces obstacles, tu continues de nager
Ne t’inquiète pas, on ne te laisse pas tomber.
Florian - Lomman
Orque et son petit