DANS LE CADRE DU PROJET PEDAGOGIQUE : SEJOUR D
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DANS LE CADRE DU PROJET PEDAGOGIQUE : SEJOUR D
DANS LE CADRE DU PROJET PEDAGOGIQUE : REFLEXIONS et REALISATIONS SEJOUR D’ACCUEIL DES PREMIERES BOUILLON 2002 Nous voici prêts pour la grande aventure dans l’Enfer Vert des Ardennes. L’équipe surentraînée ayant préparé les classes, c’est avec joie, entrain et anxiété pour certains que le départ a lieu à 7h30. En deux heures de trajet, les langues se délient et des projets d’ambiance sont mis au point ….ce sera autre chose ! La première partie du voyage consiste à déposer les bagages à l’auberge. Celle-ci est située sur les hauteurs de Bouillon « Oh, douleur … » et a une vue plongeante sur son château et la vallée de la Semois. Fin de la partie calme – nous reprenons le car pour aller à Botassart où nous attendent Jean-Louis et ses animateurs. Un parcours sensitif nous fait découvrir les richesses de la forêt. L’estomac dans les talons, un mouvement vers 13h nous guide vers un buffet froid dans le cadre enchanteur face au Tombeau du Géant. 1 Ne pouvant rester indéfiniment devant ce superbe paysage, une promenade digestive étant nécessaire, c’est à pieds que nous regagnons l’auberge par le chemin des écoliers et de préférence par les zones les plus pentues Au sommet le mirador (tout neuf) et puis une descente qui nous vaut des ampoules aux pieds – des courbatures – des vêtements boueux – des glissades – des cris. Le responsable lui … compte les chutes ! ! ! Nous voilà à l’auberge où nous gagnons nos chambres afin de nous rafraîchir avant le souper. Cette année un grand barbecue est organisé sur la terrasse de l’auberge. Après le repas, rendez-vous avec l’équipe pour le grand jeu du soir alliant improvisations, talents divers, connaissances musicales et culture générale. Le coucher vers minuit est apprécié et les ronflements se font entendre assez rapidement. Le lendemain matin dès 7h, la voix douce et harmonieuse de notre tortionnaire nous tire brutalement de notre sommeil. 2 Un petit déjeuner copieux nous attend et nous fait oublier pour un instant les tribulations futures. De faux moines nous guident dans une folle chasse au trésor. Que de frayeur et de cris perçants qui perturbent le calme de nos Ardennes et de quelques animaux paisibles ! ! ! A midi, un buffet froid nous retape et en route pour l’auberge où un jeu de l’oie basé sur la nature nous réserve quelques surprises, dont une épreuve du sucre qui vaut à certains le visage enfariné. Après le souper, jeu de nuit ! Certaines équipes sont retardées par un chien de garde bien en voix. Au retour, des surveillants sadiques nous torturent les méninges avec un questionnaire. Nouveau coucher tardif la veille de ce dernier jour… Au lever, « Opération Mise en Ordre » et surtout chasse aux bagages égarés. Puis en route pour la visite de la station d’épuration de Bouillon. Tous sont présents, pas de pertes d’élèves ! ! ! A midi, buffet froid au menu et ensuite promenade digestive entre le château de Bouillon et les Crêtes de Corbion. Trop facile d’emprunter le gentil chemin qui longe la Semois ! ! ! Notre responsable a l’idée saugrenue de transformer cette agréable balade en une ascension rude dans un terrain rappelant la forêt tropicale, sans la chaleur ! ! ! Nous montons en 4X4 enfin à quatre pattes histoire de nous rappeler nos lointaines origines. Enfin la fin du calvaire, une collation bien méritée nous attend avant de récupérer nos bagages à l’auberge. Ouf, dans le car nous pouvons enfin nous reposer pendant que le chauffeur nous ramène à l’athénée. Les « vacances » sont bien finies ! ! ! ! ! 3 EDUQUER A LA DEMOCRATIE ET A LA CITOYENNETE Parce qu’on ne naît pas démocrate mais qu’on le devient, l’éducation à la démocratie est indispensable. Et c’est l’un des objectifs que nous nous sommes assignés à l’athénée. Citons René Rémond qui écrivait dans Le Monde du 15 juin 1993 : « La démocratie ne va pas de soi, elle n’est pas naturelle : elle est même le contraire de l’état de nature. C’est le produit de l’histoire, une construction de la raison, maintenue par la volonté. Que la raison défaille, ou que la volonté se relâche, et la démocratie risque de succomber. Elle n’est inscrite dans le code génétique d’aucun peuple. Aussi est-elle fragile et ses réalisations précaires. Chaque génération doit la réinventer. Elle requiert donc une éducation qui comporte l’apprentissage de ce qu’est la politique, son pouvoir et ses limites. » Dix ans plus tard, ces propos sont plus que jamais d’actualité. Aujourd’hui spécialement, les démocrates doivent redoubler de vigilance face à la situation internationale, aux difficultés socio-économiques et à la recrudescence des fanatismes et des extrémismes. L’école a évidemment un rôle important à jouer dans l’apprentissage des mécanismes démocratiques et de la responsabilisation. C’est ce que nous tentons de faire à l’athénée depuis quelques années avec la mise en place des conseils des délégués d’élèves et de l’équipe éducative, ouvrant ainsi des espaces de dialogues et de discussions pour proposer des améliorations au quotidien en concertation avec la Direction. Ce projet qui porte le nom de « démocréativité » indique bien le sens de notre démarche : inventer, créer un système de participation sans cesse à défendre et à construire. C’est une tâche de longue haleine et semée d’embûches mais tellement exaltante. A l’instar des efforts de bien d’autres cours qui défendent les valeurs démocratiques et font prendre conscience des notions de droits et de devoirs liées à celle de responsabilité, le cours d’Institutions que suivent les rhétoriciens a aussi pour objectif de leur donner les outils indispensables pour comprendre les structures institutionnelles belges et européennes qui sont – il faut le dire – particulièrement complexes. Les jeunes s’intéressent en général peu à la politique. Cependant ils sont ou seront bientôt électeurs. Il leur faut donc des clefs pour émettre un vote réfléchi et responsable. Des pistes de réflexion, des explications pour mieux approcher la vie politique, des visites sur le terrain pour concrétiser ces institutions, tout cela a pour but de tenter de faire de nos jeunes des citoyens bien informés, conscients du rôle qu’ils auront à jouer dans la société dans laquelle il vont vivre et se réaliser. 4 Voici les activités auxquelles les rhétoriciens ont participé cette année scolaire dans le cadre du cours d’Institutions : Visites du Parlement fédéral et du Parlement bruxellois qui leur ont permis de mieux se rendre compte du fonctionnement du travail parlementaire ; Matinée de sensibilisation à l’Europe dans le très beau cadre du Palais d’Egmont : les étapes de la construction de l’Union Européenne, le fonctionnement des ses institutions et surtout les valeurs de paix qui en sont à l’origine leur ont été fort bien expliquées ; le président du Sénat en personne est venu leur parler des énormes défis que l’U.E. doit relever et des enjeux de son élargissement ; Initiation aux rouages complexes de notre système judiciaire grâce aux explications éclairées d’un avocat qui était d’ailleurs un de nos Anciens, revenu pour l’occasion dans l’école : de nombreuses questions sur la justice et le rôle de l’avocat lui ont été posées ; 5 Visite de lieux qui s’inscrivent dans une sorte de « chaîne de la mémoire » : Mémorial pour la solidarité, pour la Paix et la Liberté (à l’Institut National des Invalides de Guerre) et témoignage d’un ancien Résistant ; Musée Juif de la Déportation et de la Résistance à Malines ; Fort de Breendonk ; Ces trois visites n’étaient pas seulement l’évocation d’un passé historique mais elles avaient surtout pour but de faire prendre conscience que la défense des libertés fondamentales qui s’est faite alors au prix de vies humaines doit être une tâche de tous les jours pour ne pas recommencer les mêmes erreurs. L’actualité est d’ailleurs là pour nous le rappeler. 6 Une bonne vingtaine de rhétoricien(ne)s se sont ensuite investi(e)s dans une action citoyenne et une mission pédagogique : ils ont guidé par petits groupes les enfants de 6ème primaire au Fort de Breendonck. Ils leur ont expliqué ce qui s’y était passé sous l’occupation nazie. Avec beaucoup de pertinence et de clarté, ils leur ont montré les horreurs auxquelles conduisent des régimes racistes et totalitaires. Félicitations à eux pour avoir si bien transmis ce message contre l’oubli et la nécessité de défendre la démocratie. Espérons que dans six ans, leurs petits élèves d’un jour reprendront le flambeau à leur tour. Enfin un groupe de dix rhétoriciens a participé à Europolis c’est-à-dire à une simulation de session plénière du Parlement européen avec neuf autres écoles de Bruxelles, de Wallonie et de Flandre. Une année scolaire bien remplie qui, espérons-le, aura été profitable au plus grand nombre. Huguette SCHOETERS 7 LA RECETTE DE LA LIBERTE Ingrédients : - un chaudron en cristal - une plume de colombe - une feuille de laurier - une fiole d’amitié - le feu intérieur qui brûle en nous - une pomme d’amour - une pincée d’audace - poussières d’humanité - quelques gouttes de rêve Faites chauffer le chaudron de cristal sur votre feu intérieur. Versez-y le contenu de la fiole d’amitié, ajoutez une pincée d’audace et la pomme d’amour. N’oubliez pas la plume de colombe ainsi que la feuille de laurier. Saupoudrez de poussières d’humanité. Laissez reposer le tout sous la lumière purificatrice d’une lune pleine. Terminez par quelques gouttes de rêve… Au lever du soleil, prenez-en un verre en posant une main sur votre cœur. Attendez que les rayons du soleil fassent le reste. Et surtout n’oubliez pas, nous sommes tous LIBRES de vivre, de rêver, d’aimer car nous sommes EGAUX devant la lumière. Samantha GERMAIN et Hakim LAOUFI (2A) 8 Les participants à Europolis Aurélie et l'affiche illustrant notre surnom Virginie, Axel, Stéphanie, Chloé et Matina François, Olivier, Sacha et Grégory A tour de rôle chacun intervient pour présenter les différentes facettes de l'Athénée aux neuf autres écoles participantes. Virginie termine en expliquant notre surnom en rapport avec le sujet de notre résolution : "La Déclaration de Bologne" : "les plus subtils d'entre vous auront fait le rapport avec les spaghettis bolognaise, mais ce n'est pas seulement une question de gastronomie puisque nous retrouvons dans "Bolo's Pag" le nom de notre déclaration Bologne - et celui de notre athénée - les Pagodes". Axel, le président de notre commission, et Virginie lisent et défendent les recommandations de notre résolution qui sont le fruit de nos réflexions sur l'harmonisation des systèmes européens d'enseignement supérieurs d'ici à 2010. A leur gauche, on remarque, parmi ceux qui président la session, Yves Diant, un Ancien qui avait lui-même participé à Europolis l'an dernier. 9 Les "Bolo's Pag" en pleine concertation avant de d'émettre leur vote sur la résolution d'une autre commission. Après le stress de la première journée, la détente à l'auberge de jeunesse pour une soirée karaoké! Le lendemain, toujours motivés et enthousiastes, nos jeunes parlementaires posent dans le hall du bâtiment Paul-Henri Spaak, siège du Parlement européen à Bruxelles, avant de gagner l'hémicycle pour une nouvelle journée de débats intenses. 10 Europolis : ce fut pour moi une expérience magnifique et des plus intéressantes et je ne regrette en rien d'y avoir participé. Elle m'a permis de découvrir et de mieux comprendre la politique." Matina "Merci pour cet aperçu des débats (parfois difficile) qui nous a beaucoup apporté." Pause photo entre deux votes ! "J'ai passé deux journées très enrichissantes. Cette expérience parlementaire m'a beaucoup plu et je la conseille vivement à tous ceux qui ont la possibilité d'y participer." Chloé "Europolis a accentué mon désir de me lancer dans la politique." Sacha Distribution des diplômes "Europolis, une expérience enrichissante et amusante." Olivier "Cette expérience fut à la fois géniale et enrichissante. Elle nous a permis de "vivre" en communauté et de découvrir le métier de parlementaire." Stéphanie "Europolis fut une expérience encourageante pour l'avenir démocratique de la Belgique et pour les échanges linguistiques." François "Europolis m'a apporté une meilleure connaissance du système politique (débats,, votes,..." Grégory La politique ... Pourquoi pas ! "Femmes des années 2003, femmes jusqu'au bout des doigts, ayant réussi l'amalgame de la démocratie et du charme" Virginie et Aurélie. Sophie PLECKSPAEN – Huguette SCHOETERS 11 NOUVEAUTE SUR LE SITE DES PAGODES http://www.brunette.brucity.be/pagodes1/bouillon/bouillon_2002/index.htm http://www.brunette.brucity.be/pagodes1/malte/index.html 12 http://www.brunette.brucity.be/pagodes1/IA/photo_2003/index.htm http://www.brunette.brucity.be/pagodes1/angleterre/index.html http://www.brunette.brucity.be/pagodes1/physique/cern/2003/index.htm 12 http://www.brunette.brucity.be/pagodes1/clubT/2003/index.html http://www.brunette.brucity.be/pagodes1/math/cabri/prod_rem/pr1.html 12 http://www.brunette.brucity.be/pagodes1/physique/ntic/ 12 EXCURSION LINGUISTIQUE A MAASTRICHT AVEC DES ELEVES DE L’ATHENEE DE HASSELT II Lundi 24 mars ! Le jour tant attendu est enfin arrivé ! Après une correspondance e-mail, avec nos charmants élèves de 5 LG/LS, Lionel BASTIAENS (5LM) et Christophe VANDENSCHRIECK (5SA) vont découvrir leur partenaire en chair et en os. Après les présentations à Hasselt, ils s’installent côte à côte dans le bus pour dialoguer tant dans la langue de Vondel, que dans celle de Molière ! A Maastricht, ils entreprennent un rallye dans la ville avec questionnaire en néerlandais pour les francophones, et en français pour les néerlandophones. A l’issue du circuit, ils nous remettent leur farde et disposent de temps libre pour la pause de midi. A 14h30, les écoles leur offrent le verre de l’amitié à une terrasse ensoleillée et ensuite tout le groupe rejoint le car en direction de Hasselt et puis de Bruxelles. Ce fut une journée très agréable et les élèves se sont bien investis dans l’expérience. Certains espèrent encore des contacts avec leur partenaire. Lydie DE WITTELEIR 12 DES ELEVES VOLONTAIRES DE 6ème EN STAGE LINGUISTIQUE A LONDRES Cinq collèges anglais situés au nord de Londres (Henrietta Barnett School, Christ’s College, St Michael’s School for Boys et Finchley Catholic High School) offrent conjointement à des étudiants de 6ème année (toutes sections confondues) l’offre unique de passer deux semaines à l’étranger, dans le but d’approfondir leur connaissance de l’anglais mais également de vivre au rythme quotidien du pays grâce à une courte expérience professionnelle. Ce projet vise donc à développer des compétences personnelles, éducatives et créatrices. Les étudiants belges se rendront à Londres à la fin du mois de janvier et accueilleront leurs partenaires avant les vacances de Pâques. Les deux semaines sont donc consécutives dans chacun des pays. La première est consacrée à un stage en entreprise. Un rapport de stage sera rendu sous forme de questionnaires complétés dans la brochure de l’échange et la défense de ce rapport remplacera la matière prévue pour l’examen oral d’anglais de fin d’année. La seconde semaine sera consacrée à la préparation d’un travail (recherches et rédaction) effectué dans le cadre du cours d’un des professeurs de 6ème. Ce travail, dont le sujet sera choisi par chaque élève en collaboration avec un de ses professeurs avant le départ, fera l’objet d’une évaluation et sera dans doute dispensatoire (toute modalité pratique devant être discutée entre l’élève et son professeur). Il devra être rédigé sur place et sera relevé à la fin de la seconde semaine. L’ensemble du travail que nous demandons à chaque étudiant s’articule donc suivant trois axes : 1°) un rapport de stage en anglais 2°) un travail en français 3°) une présentation personnelle originale de son séjour (ou d’une partie de celui-ci ) sous une forme personnelle originale (montage audio, vidéo, photo, présentation informatique, dessins ou toute autre forme correspondant à ses talents). 12 Cet ensemble , appelé "International Award" est reconnu par l’Université de West England et fait partie du projet Youth Award Scheme. C’est le seul certificat international de ce type, tenant compte à la fois du travail fourni et des compétences utilisées pour réaliser le projet. 12 LA MUSIQUE ADOUCIT LES MOEURS Le 22 décembre 2002 et le 31 janvier 2003, une quinzaine d’élèves flûtistes de l’Athénée ont participé avec le groupe musical « DA CAPO 2000 » à deux concerts au Conservatoire royal de Musique à Bruxelles. Ils accompagnaient pour cela la chorale de l’Académie de Schaerbeek, l’orchestre du Conservatoire, la Musique royale des « Guides » ainsi que divers solistes. Le tout était dirigé par R. Janssens, directeur de l’Académie de Musique de Bruxelles qui en plus proposait une de ses propres œ uvres. Les bénéfices des concerts sont allés à trois œ uvres humanitaires: « JEST », « Médecins sans Frontières » et le C.T.R. Ces concerts ont connu un grand succès et les flûtistes des trois écoles (Pagodes, Catteau et IPHS) ont été chaleureusement applaudis. Je les en félicite…. Nos concertistes : Hélène BRION – Sabry DAOUANI – Laura DE GREEF – Virginie DORSIMOND – Virginie DRAPS – Ferdaous EL KESSAL – Gaëlle GUTTIEREZ – Malika LEFEVRE – Julie PIERRE – Marine QUINTIN – Jessica VAN DRIESSCHE – Daphné VLERICK – Sarah YAZAMI. M. GUION 12 LA CHIMIE DANS NOTRE ASSIETTE ! ! ! « Calvo, la stœ chio c’est comme la cuisine, c’est une question de proportions ! Quand tu veux préparer un moelleux au chocolat… ». Ce lundi-là nous découvrîmes une autre Madame Stoffels. Pourquoi pas un cours de cuisine, tant qu’on y est ? chiche. Le jeudi suivant, 2h de fourche s’offraient à nous (merci Mme Marblie). Il fut convenu que chacun apporterait sa contribution. Sel et poivre, huile, beurre, farine, œ ufs, sucre, pommes, oranges et bananes, chocolat bien sûr et même un steak. La prof de chimie avait troqué son bic rouge pour un superbe tablier. D’abord un petit échauffement à la cuisine : des œ ufs au plat, un steak, une crème anglaise. Bizarrement, tout le monde suivait attentivement la leçon. Prise de notes, bonne humeur et concentration. L’heure avance, il faut évacuer les lieux (préparation des repas chauds oblige). Aurélie et Vincent sont désignés volontaires pour la vaisselle. On retourne en labo chimie avec la crème anglaise qui doit reposer. Une petite explication sur la dénaturation des protéines de l’œ uf s’impose. Pourquoi le blanc de l’œ uf est-il blanc? Comment préparer une macédoine de fruits à l’avance en conservant leur fraîcheur ? Cuisson de viande : beurre ou huile ou les deux ? 12 La cuisine, c’est de la chimie. L’heure avance et voici enfin la préparation des tant attendus moelleux au chocolat. Il n’y a pas plus simple et c’est délicieux. Evitez tout de même les abus, on devient vite accro. Comme on est gentils on vous file la recette : Pour 6 moelleux au chocolat 1°) blanchir 300g de sucre + 8 œ ufs entiers (mélanger au batteur pendant + ou – 2minutes) 2°) faire fondre doucement 230 g de chocolat amer + 230g de beurre 3°) 130g de farine mélanger 1° 2° et 3° au fouet beurrer le moule + sucre, cuire au four à 200°C pendant 5minutes. Nicolas TSURUKAWA (5LM) 12 LES ELEVES DE 3ème Moderne RENOVENT LEUR LOCAL Grâce aux conseils avisés et à l’aide de Mesdames BORREMANS et MESSAOURI et de Monsieur FRANCOTTE, les élèves de 3 ème Moderne ont rénové leur local. Voici un petit reportage photographique illustrant leurs efforts… 22 LES ELEVES DE 4ème et 5ème ECONOMIQUE CREENT LEUR MINI-ENTREPRISE Cette année, nous avons décidé de constituer une mini-entreprise. Cette expérience, encadrée par l’ASBL « Jeunes Entreprises » permet à des étudiants de créer une entreprise et de la gérer comme une vraie. Tout d’abord, le choix d’un produit à fabriquer et à commercialiser fait l’objet d’un brainstorming. Il fut décidé de vendre des T-shirts sur lesquels nous imprimons des phrases, logos ou dessins personnalisés. La technique consiste à fixer, par pression d’une « feuille de transfert », les motifs sur le textile à l’aide d’un fer à repasser. Ensuite, il faut déterminer le prix de revient et le prix de vente et assurer la gestion journalière de l'entreprise. Ceci nous a permis de constater que c’était une tâche difficile ! ! ! Comment motiver tous les participants, répartir le travail équitablement et gérer le stress des assemblées générales ? A l’heure où nous imprimons ce texte, nous ne pouvons pas encore vous faire part de nos résultats financiers mais ce n’est pas tant ceux-ci qui sont importants que l’expérience humaine enrichissante que nous avons vécue. En outre, cette activité nous a permis de mettre en pratique nos connaissances acquises au cours de Sciences économiques. Les élèves de 4 ème et 5ème économique 23 ENFIN UNE BIBLIOTHEQUE DANS L’ECOLE ! Nous avions dans l’école plus de 2000 livres dans des armoires éparses, des lieux multiples mais pas de local spécifique pour tout recueillir. Et puis cette année – enfin ! – un petit local a été mis à notre disposition pour créer une vraie bibliothèque. Dans le cadre de son stage de « travaux de bureau », Ahmed EL MANSOURI (élève de 7 ème professionnelle à l’Institut Paul-Henri Spaak) a classé, numéroté, cacheté et répertorié ces ouvrages sous la conduite de Mesdames Joan MARBLIE et Chantal VRANCKEN. Résultats : inauguration de la bibliothèque de l’Athénée le 26 février et ouverture du prêt aux élèves dès le 21 mars. Merci Ahmed … et bonne lecture aux Pagodiens ! ! ! Joan MARBLIE LE CANCRE sous les huées des enfants prodiges avec les craies de toutes les couleurs sur le tableau noir du malheur il dessine le visage du bonheur Il dit non avec la tête mais il dit oui avec le coeur il dit oui à ce qu'il aime il dit non au professeur il est debout on le questionne et tous les problèmes sont posés soudain le fou rire le prend et il efface tout les chiffres et les mots les dates et les noms les phrases et les pièges et malgré les menaces du maître Jacques PREVERT 24 LES SURREALISTES EN RHETORIQUE Aurélie DATH Maïté VANNESTE 25 Mathias KOOKEN Muriel FIRKET 26 L’ATHENEE ET LE THEÂTRE Coup de Théâtre présente C'est dans l'espace que le périple commence. Là, des extraterrestres augurent du malheur de la planète Terre. Avec raison. L'arche de Noé se prépare, en effet, à affronter le déluge avec, à son bord, tous les animaux de la création. Mais, l'aventure se termine bien, pour un temps. Le temps que les animaux commettent les mêmes erreurs que leurs frères humains. Dans la savane, la politique et la justice se retrouvent instruments de pouvoir pour les grands prédateurs. A la ferme, les maris vendent leur femme comme bourricot, les vaches et les poules raisonnent, les chevaux se rebiffent contre l'esclavage. 27 Heureusement que l'enfance reste poétique et qu'elle entretient les rêves au milieu des peluches. Les chats et les chiens ont leur vision du monde. Que l'humain en prenne de la graine ! Mais, c'est dans la folie que les grands esprits se rencontrent. Les fous s'identifient aux moustiques ou aux chevaux. Ils partent à la quête d'un impossible escargot ou d'un mythique gobe-douille. Les oiseaux profitent de leur position élevée pour observer le monde. L'homme, dans sa bêtise, tombe du nid pour avoir voulu voler et les aigles échappent aux chasseurs pour se venger définitivement de l'homo sapiens. LES ACTEURS Arash AMIMIAN Virginie DORSIMOND Sybil DRAPIER Florence DUTOIT Marie GUILMAIN Geoffrey GIJPEN Andy HANNON Margaux KATZ Jonathan MAKOWSKY Julie PIERRE Marie SCHATT Virginie SCHOONEJANS Anja VUJOVIC Sophie SOUKIAS Juliette VANDERVEKEN Manuel VIDAL Monica CIUFU Virginie DRABS Anne-Gaëlle DUTOIT Axel GENOT Gaëlle GUTIERREZ CHRETIEN Raphaëlla HANNA Jérémy HELLEMANS Justine KATZ Tatiana MARTINEZ Coline PRAGER Séverine SCHOONEJANS Eve SCORNEAUX Estelle SOUKIAS Nicolas TSURUKAWA Florence VERHEYDEN 28 LES REGISSEURS Corentin DE BRABANTER Jonathan DE GROOTE Julien FREYER Caroline VAN HAEREN Jérôme VERDEYEN Jean-Pierre VERMEULEN LES TECHNICIENS Jeremy DE BRABANTER Neven DRAGANIC Mathieu GUERIN Xavier SCHOONEJANS LES MAQUILLEUSES – LES COSTUMIERES Barbara ALBRECHT Karima BADDAOUI Jessica DECOBECQ Florence DE GROOTE Florence DETIENNE Jonica DOS REMEDIOS Imane EL GHARBI Chiara GALLO Julie HELLEMANS Diana MEYER Diana PEIRERA Marine QUINTIN Ikram ROUATBI Aurélie VAN HOVE Daphné VLERICK 29 L’ASSISTANTE A LA MISE EN SCENE LA SOUFFLEUSE Monica CIUFU Larissa CIUFU Et un petit reportage photo dans les coulisses pendant les répétitions…. Les photos du spectacle sont accessibles sur le site de l’Athénée 30 31 32 NOS ENVOYEES SPECIALES AU SPECTACLE Après une longue attente dans une foule de plus en plus pressante (nous étions arrivées bien en avance), les portes du prestigieux... préau s'ouvrent enfin à nous. La course à la bonne place commence. Cependant malgré nos précautions, nous nous sommes retrouvées gros Jean comme devant, les meilleures places étaient réservées pour la gent professorale. Nous nous sommes rendues compte, mais un peu tard, qu'elles n'avaient été occupées de toute la soirée. Mais cette légère mésaventure ne nous a pas empêché d'apprécier à sa juste valeur le travail de nos camarades étudiants. Nous avons ainsi découvert la sensibilité de John, jusqu'ici refoulée derrière une fausse image de macho et reconnu la verve habituelle de Tsu dans cette question existentielle : Pourquoi la vache qui rit, rit ? Le sens du rythme de Raphaëlla n'est maintenant plus à démontrer ainsi que le potentiel de séduction d'Anja. Mais le sommet de la pièce reste sans aucun doute le chat de la paire Schoonejans. Merci pour ces précieux conseils ! Pour ne pas trop prolonger le supplice de la lecture, nous ne citerons pas tous les acteurs. Leur prestation n'en est pas moins excellente que celle des sus-cités. Remercions encore Mme Sentjens pour un spectacle à la hauteur de nos espérances. A l'année prochaine. Laura et Aurélie (5LM) 33 CERN, NOUS VOILA ! ! ! Qui a qualifié la 5SB de classe-poubelle ? Officiellement personne bien sûr. Mais les préjugés sont encore bien ancrés chez certaines personnes, ne nous leurrons pas. Et bien qu’elles se détrompent. LM ne signifie pas forcément Les Meilleurs et SB n’est pas l’acronyme de Sauvages Barbares ! ! ! Lundi 7 avril 2003, 18 : 30 GMT, VUB Toegang 6. Jour-J, Heure-h, Lieu-L. Les apprentis physiciens arrivent progressivement avec le minimum nécessaire. Remarquons que la notion de minimum nécessaire varie quasiment du sac à main au container de 40m ³ selon l’individu. Madame Schleusner est la dernière arrivée de l’équipe Pagodes. Car précisons-le, ce projet rassemble des profs et étudiants volontaires de plusieurs école de la Ville. Les fumeurs grillent une dernière cigarette avant d’embarquer dans le « Fun Car » (véhicule gris à bandes roses et violettes. Hideux.) Nous prenons place, regroupés en ghettos par école. Il fait sombre, pas de musique, on grignote, on « whiste », on observe les autres passagers. Un petit SMS d’encouragement à nos condisciples qui étudient l’analyse du film « Daens » en néerlandais, alors que nous quittons Bruxelles. La vidéo de « La vérité si je mens » est diffusée tandis que la pleine lune éclaire un convoi de tanks US sur l’autoroute. Arrêt pipi - plein d’essence – achat de provisions au Luxembourg. Mardi 8 avril, 00 : 52, quelque part entre le Grand-duché et Genève. Cédric trouve le somnifère qui devrait pouvoir nous plonger dans un profond sommeil : le dossier sur la théorie du lepton-tau. 05 : 21 : réveil pénible après une longue torpeur à l’étroit sur les sièges du Fun Car. La radio en sourdine berce les passagers endormis sur By the way. Toujours en France, nouvelle pause dans une aire de repos. Histoire de passer le temps nous composons une Ode au Lepton-Tau. 34 Venu de l’infini De nulle part surgi Messager de là-haut Bienvenu Lepton-Tau. O, particule errante Jour et nuit tu nous hantes Tes folles trajectoires Courbes aléatoires Sont énigmes éternelles Du Bang originel Infime vagabond Va ! Nous te saluons. Cette définition très rigoureuse du Lepton-Tau figure d’ailleurs dans le livre d’Or du Centre Européen de Recherche Nucléaire. 08 : 07 : Après 2h de « on y est presque », enfin nous-y voilà. En tournant au coin de la rue de la Débridée, juste à 15 m du « Canard intelligent » (resto chinois) nous attendait notre gîte carougeois. Notre bunker se situe sous un club de foot sur table (= sans doute baby-foot, ou kicker en français de Belgique). Les escaliers débouchent sur un couloir souterrain. Miroirs et éviers d’un côté, trois dortoirs de l’autre. Nous poussâmes la lourde porte blindée et franchîmes le seuil et les épais (facilement 30cm de large) murs de la salle. Installation sommaire des bagages, brossage de dents expéditif puis retour en surface pour une visite de Genève. Il fait plutôt frisquet. Le chauffeur doit se reposer conformément aux règles de sécurité routière, nous marchons donc jusqu’à la station deux rues plus loin. Les trams sont recouverts d’affiches électorales, plus banales les unes que les autres. Visite du centre-ville, photo-souvenir de la fameuse colonne d’eau avant de se réchauffer dans la cathédrale St-Pierre (siège du calvinisme). Après le temps libre du midi, le groupe de 50 Bruxellois envahit le 9, destination CERN. Au programme, visite de l’expo Microcosme. La vitrine du hall d’accueil étale des T-shirts, casquettes, pins et autres gadgets avec mention « CERN » à des prix peu démocratiques. Affalés dans les sièges ou rédigeant dans le livre d’Or, nous attendons un éminent professeur de l’ULB pour entamer le parcours. A l’issue du circuit, notre guide nous présente 35 Gargamelle, la sympathique dépouille d’un accélérateur de la première génération, disposée avec quelques œ uvres d’art du même goût sur la petite pelouse qui ceinture le bâtiment. Petit répit dans le réfectoire puis nous prîmes la direction de ce qu’on appelle sobrement la « salle de calcul ». Un hangar rempli d’ordinateurs pour un total de 300 terabits de mémoire, M. Hamelrijckx en baverait. Mais il ne s’agit après tout que d’une partie du réseau mondial. Entre la sortie et le parking où nous attendait le chauffeur, une benne remplie de cartes-mères et débris informatiques divers. Petite razzia pagodoise, les pièces serviront de sous-main, presse-papiers ou de souvenirs tout simplement. A notre retour à Carouge, les douches sont prises d’assaut. Les plus téméraires se lancent courageusement sous les jets d’eau encore froide. Les estomacs grondent, on se dépêche d’entrer dans le resto La Mairie, 20 place du marché. Au menu, une salade et une pizza au choix. Les élèves rejoignirent le gîte au compte-goutte, certains préférant une bonne nuit de sommeil tandis que d’autres faisaient un détour pour prendre un/des verre(s). Les différents groupes devinrent soudainement moins distants entre eux. La boisson est fédératrice… Mercredi 9 avril : deuxième jour au pays des banques et des horlogers. 07 : 00 Réveil contrariant. Pipi, rasoir, brosse à dent, à cheveux puis embarquement immédiat à bord du désormais familier Fun Car. 5francs (suisses bien sûr) par personne pour se sustenter au self-service du CERN. Le personnel est débordé, inaccoutumé à de telles hordes de jeunes gens affamés en pleine croissance. Plus la moindre couque au chocolat, plus la moindre trace de croissant, seules quelques miettes de pain au fond des corbeilles ont résisté à la tragédie. Pour digérer, les ogres assistent à l’étage supérieur à une conférence de monsieur Walter, un compatriote mandaté par la VUB qui s’exprime admirablement bien dans la langue de Voltaire. L’exposé est complété par la projection d’un reportage sur le Large Hadron Collider, qui devrait être achevé le premier avril 2007 (ce qui permet de se retrancher derrière le poisson d’avril si les échéances devaient ne pas être respectées). Après cette longue leçon de physique, un repas comme une brochette de bœ uf et des frites par exemple est le bienvenu. La délégation belge peut décompresser jusque 14h. Le temps de détourner un PC de l’expo Microcosme et envoyer des nouvelles aux condisciples restés dans le Nord. 36 La radio dans le car nous ramène quelques instants à la réalité : -Valence en demi-finale européenne - le scandale du sang contaminé rebondit – Les américains ont lancé l’offensive sur Bagd... Off. Arrivée au CMS, l’un des 6 détecteurs de particules qui émaillent le circuit souterrain de 27km de long. Le chantier est pharaonique. Un puit de 12m de diamètre, 100m de profondeur, un tuyau de fer de 2500 tonnes, des disques bourrés d’électronique, 2m d’épaisseur, 10m de large (dans le jargon ils désignent ça grossièrement des « pizzas »). La caméra de Nils n’en perd pas une miette. Star Gate à côté c’est des Legos. « Restez sur le côté svp ». Normal, quand même un simple boulon peut peser plusieurs kilos, y a intérêt à être prudent. Les ouvriers sifflotent. Il paraît qu’en décembre l’équipe a démonté tout un disque, simplement parce qu’il y avait un décalage de 7mm avec ce que les calculs avaient prévu. A 15 :15, photo de groupe devant les entrailles de la Terre. 2 heure de break aux Charmettes avant de passer la frontière en chantant dans le Fun Car. Dans notre assiette ce soir-là : une fondue au fromage ou bourguignonne, selon les préférences de chacun. Personnellement j’ai mangé comme un roi (ceux qui ont opté pour le fromage ne semblaient pas tous partager mon impression). Retour tardif, il faut dire que la table des profs était particulièrement animée. Jeudi 10 (en) avril (ne te découvre pas d’un fil) : il a neigé. Quelques membres de l’expédition sont enrhumés. On est à la traîne, notre véhicule a beau avaler les 10 kilomètres et 3 tunnels nous séparant du CERN, nous serons priés d’accélérer (c’est le mot à la mode ici). Le self-service semble avoir pris des dispositions pour éviter la pénurie ce matin. Planning du jour : présentation du PSB (Proton quelque chose Booster). Un jeune guide d’outre-Rhin nous montrait fièrement la salle de contrôle bardée d’écrans de surveillance à la 007 quand son chef revint de sa pause-café. Apparemment il n’était pas autorisé à introduire les visiteurs en ces lieux sacrés. Le paparazzi de service en profita néanmoins pour immortaliser les lieux. Au sous-sol nous franchîmes les panneaux « !Warning! » et les murs de bétons qui stoppent les radiations durant les expériences (celles-ci n’avaient bien sûr pas lieu durant notre incursion). Les infrastructures avaient des dimensions plus raisonnables que les échafaudages titanesques de la veille, mais constituaient toujours une rare prouesse technologique. Au dîner nous dévorâmes un excellent steak-frites et les nouvelles de la seconde guerre du Golfe. 37 Nous rencontrâmes l’après-midi dans le laboratoire (capharnaüm serait plus adéquat) du groupe ATHENA, l’un des pères de l’antihydrogène, un espèce de Florent Pagny à la langue bien pendue. Il est, reconnaissons-le, captivant et c’est avec plaisir qu’on l’écoutait décrire la réalité d’une vie de chercheur : « Les gros moyens sont investis dans des projets prestigieux comme le LHC alors qu’on pourrait subventionner des recherches bien plus intéressantes et bien moins coûteuses. Ici c’est la concurrence en permanence avec les Américains d’ATRAP, les Japonais d’AMACUSA. ‘Faut être compétitif, avoir des résultats sinon c’est la porte. D’ailleurs avec l’anti-hydrogène, on les a bien eu les Américains ! Ils ont failli nous devancer mais on a trouvé la combine juste à temps… » Bref un moulin a paroles, qui nous a donné un aperçu de ce que les expositions et les feuilles de théorie ne nous fournissaient pas. Visite du PS (un tout petit accélérateur) et d’un autre laboratoire encore plus chaotique que le précédent conclurent la journée déjà très chargée. Dernière soirée à Genève, un foot nocturne sur la place du Marché à Carouge puis dodo. Vendredi 11 avril : réveil matinal, dernier coup de balai après avoir plié bagages, dernier petit déj au CERN, et dernière ligne droite vers Bruxelles. Arrivée à 20h30, VUB, toegang 6. En 4 jours j’aurai appris ce qu’est un accélérateur de particules, comment fonctionne un accélérateur de particules, à quoi sert un accélérateur de particules, combien coûte un accélérateur de particules, comment jouer au whist et surtout que les 5SB sont loin d’être comme on les décrit des empêcheurs de tourner en rond ! ! ! Nicolas TSURUKAWA (5LM) 38