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Tours, le 17 juillet 2015
La FHF Centre-Val de Loire dessine ses GHT
avec une biologie médicale intégrée
Le mardi 30 juin à Blois, Raoul Pignard, Délégué Régional, Marie Noëlle Gérain-Breuzard, Directrice Générale du CHU de Tours et Vice-présidente de la FHF Centre-Val de Loire, ont organisé en présence de
l’ARS Région Centre-Val de Loire et avec Bernard Gouget, FHF, une journée régionale sur les coopérations
publiques régionales en biologie médicale et sur l’état d’avancement de l’accréditation des laboratoires. La
journée a été introduite par Marc Gricourt, Président de la FHF Centre-Val de Loire. La cinquantaine de participants (directeurs, médecins, biologiste, cadres de santé et ingénieurs) en présence du Michel Ballereau,
grand témoin de la journée, ont pu débattre des enjeux médicaux, démographiques, technologiques, économiques et sociaux, permettant de conduire à une réflexion structurée de l’avenir de la biologie publique
en région Centre-Val de Loire pour mieux relever le défi de la qualité au meilleur coût.
Le CHU Tours, le CHR d’Orléans et 10 CH sur 5 départements ont un laboratoire hospitalier. Dans l’Indre,
l’ensemble des établissements publics travaillent avec le secteur libéral. L’organisation hospitalière de la
biologie médicale souffre d’un trop grand éclatement. La biologie, comme les autres secteurs de l’hôpital est
amenée à se réorganiser pour faire face aux défis de la qualité et de l’efficience. Pour atteindre cet objectif,
le renforcement des coopérations entre établissements publics est fondamental.
La coopération entre les opérateurs est un levier indispensable d’amélioration des pratiques et de la qualité,
au sein du futur GHT, avec comme pierre angulaire un projet médical partagé a rappelé André Ochmann,
Directeur de l’Offre Sanitaire et Médico-sociale de l’ARS Centre Val de Loire. L’enjeu est de mettre en place
une organisation graduée de la biologie médicale hospitalière, conciliant biologie de proximité et biologie
hautement spécialisée. Dans cette organisation, il faut articuler le rôle de chacun des CH et CHU-CHR
comme l’a souligné le Pr Marc Maynadié, coordonnateur des chefs de pôles de biologie-pathologie des
CHU. Tous les laboratoires de biologie médicale la région sont engagés dans l’accréditation a rappelé
Hélène Mehay, Directrice section santé humaine du COFRAC. Pour les retardataires, l’accompagnement
est indispensable selon le cabinet Alain Cœur, pour définir une organisation commune et un maintien d’une
offre publique sur le territoire. La standardisation des échanges de données, l’harmonisation des logiciels,
des systèmes d’information de Laboratoire (SIL) interopérables sont des préalables aux GHT a souligné
François Macary de l’ASIP.
La cartographie des coopérations et l’état des lieux des restructurations engagées en région Centre-Val de
Loire, comme le GCS de Blois-Romorantin, présentés conjointement par Florence Mathonnet, Dominique
Glattard de l’ARS et par les hospitaliers Marie-Gabrielle Pujol, CHU Tours et Françoise Cotty, Past-présidente du Syndicat National des Biologistes des Hôpitaux ont montré l’intérêt que les projets de coopérations
se structurent pour renforcer l’attractivité de la biologie médicale publique en région Centre-Val de Loire.
Yvon Richir, Directeur du Centre Hospitalier Départemental Vendée, a expliqué son expérience de mise en
place d’une CHT, dès 2012 pour présenter fin 2015, un projet médical régional de biologie publique en Vendée. L’utilisation des outils de l’ANAP et une assistance juridique appuyées pour la construction des coopérations devrait faciliter, selon le Pr Laurent Mereghetti, chef de pôle au CHU de Tours, le déploiement du
Réseau régional de la Biologie Hospitalière en Centre-Val de Loire (RBioH) avec comme cœur de réseau
le CHU et le CHRO.
CONTACT PRESSE :
Anne-Karen Nancey - 02 47 47 37 57 - [email protected]
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