CFDT – CGT – FO – SAT RATP – SUD – UNSA COMMUNIQUE DE
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CFDT – CGT – FO – SAT RATP – SUD – UNSA COMMUNIQUE DE
CFDT – CGT – FO – SAT RATP – SUD – UNSA COMMUNIQUE DE PRESSE Le lundi 1er février 2016 les 950 contrôleurs multimodaux de la RATP ainsi que leur encadrement sont appelés à cesser le travail. La direction de la RATP a fait le choix de dénoncer le protocole qui conditionne aujourd’hui leur activité professionnelle. Après quatre mois de négociation, les organisations syndicales dénoncent les propositions de la direction qui ne sont qu’une longue liste de reculs sociaux impactant la rémunération et les conditions de vie et de travail. Alors que la lutte contre la fraude semble être une des premières préoccupations de l’exécutif régional, la RATP ne se donne pas les moyens de répondre aux objectifs du contrat STIF sur le niveau du taux de fraude attendu, niveau qui a particulièrement augmenté sur le réseau de surface depuis 2009, année où laquelle la direction d’entreprise a fait le choix de supprimer près de 200 postes de contrôleurs et encadrants. La seule stratégie de la direction de la RATP s’est résumée ces dernières années à imposer des objectifs de production aux contrôleurs visant à augmenter le niveau des recettes collectées sans se préoccuper de la nécessaire baisse du taux de fraude sur nos réseaux. A titre d’exemple, le seul type de décision que la RATP a su prendre sur la dernière période a consisté à verbaliser les voyageurs franciliens, possesseurs d’un abonnement « Navigo », qui omettent de valider leur pass sur le réseau de surface, cette disposition étant appelée par l’entreprise « mesure commerciale » A travers ces stratégies, près d’un quart de l’effectif des contrôleurs multimodaux a subi une agression chaque année et ce dans l’exercice de leur métier. Malgré cela la direction de l’entreprise décide, en toute conscience, de s’affranchir de ses responsabilités en ne mettant pas en place des mesures afin d’endiguer cette profusion d’agressions. Pour nos organisations syndicales il est inadmissible que le résultat des discussions soit synonyme d’une mise à mal des garanties collectives des salariés qui composent ce corps de contrôle multimodale. Les salariés concernés se rendront en délégation le lundi 1er février au siège de l’entreprise.