Radeaux de survie

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Radeaux de survie
Radeaux de survie
© Graham Snook, Yachting Monthly
10 raisons pour lesquelles
ça n'arrive qu'aux autres
1. Nous sommes tous d’excellents nageurs.
6. Mon bateau est tout neuf.
Dans l’eau froide et agitée, habillés et sous le choc du naufrage,
même les meilleurs nageurs s’épuisent très vite.
Le Titanic l’était aussi ! Il y a plus de naufrages qu’on ne croit ;
quelques-uns sont relatés par la presse, mais il y en a beaucoup
dont on n’entend jamais parler.
2. Nous restons près des côtes.
Pour la plupart des gens, et en particulier un enfant, une personne
âgée ou quelqu'un qui ne sait pas nager, quelques milles seulement
sont un véritable océan.
3. Je navigue dans une zone fréquentée.
Seul un port, où tous les bateaux sont constamment à proximité
quel que soit le temps, peut vous offrir une réelle sécurité.
4. J’ai une VHF.
La plupart des navires naufragés étaient équipés d’une radio.
5. J’ai une annexe à bord.
Aussi stable soit-elle, elle ne résistera pas à la première vague ;
le radeau, lui, grâce à ses poches à eau lestées,“colle” à la mer.
Par ailleurs, l’annexe n’étant pas prévue pour le sauvetage,
elle n’est qu’une coque nue, sans équipement de survie, sans tente
de protection pour les naufragés, sans moyen de signalisation pour
le repérage en mer…
7. Il y a un gilet pour chaque personne à bord.
Dans une eau à 10° C, un individu s’épuise ou perd connaissance
en moins d’une heure, même avec un gilet. Dans un mètre de creux
et plus, il est extrèmement difficile de repérer un homme à la mer.
8. Statistiquement, il y a peu de chances
pour que ça m’arrive.
Bien sûr, mais il suffit d’une fois…
9. Je suis un navigateur expérimenté.
Sans doute, mais avez-vous déjà fait face à la soudaineté d’un
naufrage ? Avez-vous déjà abandonné dans la panique un navire
dans des conditions dramatiques ? En tant que responsable du bord,
vous devez anticiper le pire pour pouvoir y faire face…
10. Je ne pars jamais sans prendre la météo.
Heureusement, c’est une règle de sécurité élémentaire ; mais il peut
y avoir des erreurs. Le drame du Fastnet en 1979 ou de la Sydney
Hobart en 1998 en sont de tristes exemples.