vache moderne - Nutreco Canada
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vache moderne - Nutreco Canada
Melanie Soberon, Ph.D. Spécialiste de la nutrition des ruminants Université Cornell Fernando Soberon, Ph.D. Directeur des services techniques Shur-Gain U.S.A. La vache moderne : une merveilleuse machine Nom : Shur-Gain Denzel Paige Pic de lactation : 60 kg/jour Lait projeté EM 305 JEL : 14 720 kg Elle ne court peut-être pas le marathon, mais, au point de vue métabolique, la haute productrice est une athlète en soi. Tout comme un athlète ne performe pas seulement parce qu’il prend 3 000 à 5 000 kcal par jour, mais plutôt parce que c’est ce dont il a besoin pour soutenir son niveau d’activité, une vache ne produit pas de hauts niveaux de lait simplement parce qu’elle absorbe 195 MJ d’énergie. Les tissus de son corps exigent plutôt des nutriments supplémentaires en raison de leur activité métabolique. Si une vache laitière est limitée par un volume d’énergie inférieur à ce que son corps peut utiliser, elle ne produira pas le lait à la hauteur de ce que son potentiel génétique peut lui offrir. Tout comme si, durant sa lactation, elle éprouve du stress, est limitée dans son alimentation ou subit une mauvaise gestion, elle peut s’« effondrer ». Alors que certains compareront la haute productrice à une voiture de course, en ce que les dégâts d’un accident seront plus importants selon la vitesse de la voiture, d’autres la compareront au funambule qui ne tombe pas parce qu’il marche haut, mais plutôt parce qu’il perd l’équilibre! Il faut se rappeler ces deux principes lorsqu’on examine la performance d’une haute productrice et l’importance de la coordination et de l’équilibre d’une alimentation et d’une gestion appropriées afin qu’elle demeure efficace. 3 Nous savons que le métabolisme d’une vache s’adapte pour atteindre son efficacité optimale grâce à la coordination de son corps et à la régularité de ses processus vitaux comme le maintien, la gestation et la lactation. Son métabolisme change radicalement au moment du vêlage, alors que son corps fonctionne littéralement à plein régime pour la lactation, où elle orientera les nutriments vers la glande mammaire pour produire en moyenne 45 kg de lait au cours des 305 jours suivants. À partir du 250e jour de gestation jusqu’au 4e jour post-partum, une vache triple sa demande en glucose, double sa demande en acides aminés et quintuple sa demande en acides gras (Waldron et Overton, 2004). Elle double également sa consommation d’oxygène dans le foie (une mesure de son métabolisme hépatique) entre le 7e jour avant le vêlage et le 10e jour post-partum (Reynolds et coll., 2000). 4 Pour qu’une vache produise 45 kg de lait, elle a besoin de plus que de l’énergie et des protéines brutes; elle a besoin d’une nutrition ciblée et équilibrée ainsi que d’une gestion proactive. Le facteur de densité, l’élevage des génisses, le nombre de cellules somatiques, le séjour hors de l’enclos, la santé des onglons et la qualité des membres, le confort des stalles et la fréquence de la traite sont seulement quelques-uns des facteurs qui peuvent diminuer la production s’ils ne sont pas gérés adéquatement. En plus de ces facteurs, il y en a d’autres qui interagissent tant avec la nutrition qu’avec la gestion, comme la qualité de fourrage, la qualité et la disponibilité de l’eau, la gestion de l’alimentation (augmentation, etc.) et les ajustements de MS. En outre, les producteurs modernes ont accès à des additifs alimentaires novateurs, tirés de la recherche, pour rendre une haute productrice la plus efficace possible. Certains de ces additifs sont classés comme nutriments fonctionnels, c’est-à-dire qu’ils ont des effets positifs au-delà de la simple nutrition. Par exemple, VIVALTO® contient un mélange de nutriments qui agissent comme coenzymes dans le foie, améliorant ainsi l’efficacité de ce dernier et l’efficience des aliments de la haute productrice. Il peut être consternant de réaliser le nombre d’aspects de la nutrition et de la gestion qui peuvent contribuer à la performance d’une haute productrice, mais votre conseiller en nutrition Shur-Gain peut vous aider à déterminer comment optimiser la rentabilité de vos vaches. Figure 1 : Production laitière Apport énergétique quotidien, MJ/jour La haute productrice moderne peut produire en moyenne 45 kg de lait par jour pendant sa lactation. Pour parvenir à ce niveau de productivité, elle a besoin d’en moyenne 195 MJ d’énergie dans son alimentation quotidienne, tandis qu’une vache qui produit en moyenne seulement 23 kg de lait par jour pendant sa lactation aura besoin de beaucoup moins d’énergie par jour, soit environ 124 MJ. Les deux utiliseront la même quantité d’énergie pour leur maintien en supposant qu’elles aient le même poids (l’énergie nécessaire aux processus de base du corps pour rester en vie), mais dans le cas de la haute productrice, de l’énergie supplémentaire sera orientée vers la production supplémentaire de lait (figure 1). De plus, la vache produisant 23 kg de lait aura besoin de 2,06 kg de protéines, dont 0,93 kg devront être non dégradables dans le rumen. En revanche, la haute productrice qui produit en moyenne 45 kg de lait aura besoin de 3,5 kg de protéines, dont 1,6 kg devront être non dégradables dans le rumen. Nous savons que la principale différence entre le métabolisme (processus physiques et chimiques qui utilisent ou consomment de l’énergie) d’une haute productrice et d’une vache à faible production est la répartition des nutriments ou la façon dont les nutriments sont distribués dans le corps (Bauman, Cornell University). Par exemple, lorsqu’une haute productrice augmente sa consommation de matière sèche, les nutriments supplémentaires servent à la production de lait alors que lorsqu’une vache à faible production mange davantage, les nutriments servent plus souvent à l’accumulation de graisses. Maintien 250 200 150 100 50 57 % 73 % 77 % 43 % 27 % 23 % 22,7 45,4 59,0 0 Production laitière moyenne, kg/jour