Festival de films documentaires

Transcription

Festival de films documentaires
Festival de films documentaires
Enfances dans le monde
6e édition – 16 au19 novembre 2016
Cinéma Les 7 Parnassiens (Paris)
Affiche de l’édition 2015
Affiche de l’édition 2014
1
Le Festival en quelques
chiffres-clés
 Première édition en 2010, sixième édition prévue en
2016
 Une fréquentation en croissance avec 2500 entrées
scolaires initialement réservées pour novembre 2015 (à
cause des attentats de novembre, le Festival a été
reporté en janvier 2016 dans une version allégée)
 12 à 15 films projetés chaque année, avec une majorité
d’inédits dont nous assurons le sous-titrage si nécessaire
 Un « Prix des jeunes » remis par un jury de plus de 300
collégiens et lycéens
 Evénement labellisé « 25e anniversaire Convention des
droits de l’enfant » en 2014-2015 par le Défenseur des
Droits
 11 partenaires en 2016
2
Pourquoi ce Festival ?
 Sensibiliser aux réalités
diverses et souvent difficiles
vécues par les enfants
partout dans le monde,
autour de la Journée
mondiale des droits de
l’enfant, le 20 novembre.
 Témoigner également de
la capacité des enfants à
se reconstruire, après
un traumatisme, et à croire
en la vie.
 Donner une exposition à des
films de très grande qualité.
Leur nature documentaire
renforce le plaidoyer pour
une meilleure prise en
compte des droits de
l’enfant.
 C’est aujourd’hui le
seul festival de films
documentaires
consacré à l’enfance.
3
Education à la
citoyenneté
 Un professeur et une élève témoignent :
Propos recueillis auprès d’un enseignant, après l’édition 2014 :
« Mes élèves étaient très turbulents. Après hésitation, nous avons
maintenu leur participation au jury du festival.
Le comportement de cette classe a radicalement changé depuis le festival.
Ils nous remercient pour les sorties organisées, ont compris la chance qu’ils
ont. Le reste de l’année en a été transformé. Aller voir ces documentaires,
ce n’est pas du temps perdu sur les heures de cours. C’est du temps gagné
pour la suite ! »
Discours d’une élève, membre du jury de l’édition 2015, lors de
la remise du prix des jeunes :
« Ce festival nous a beaucoup plu et émus, ces documentaires nous ont
montré une autre facette de l’enfance dans le monde. Ils nous ont permis
de réaliser la chance que nous avions en tant qu’enfants français. Mama
I’m gonna kill you, La prenda, The Backward class, jusqu’à Every last child
en passant par Toto et ses sœurs, nous avons été touchés et émus par ces
histoires, ces enfants qui nous ont fait rire et pleurer [pause]. Même si
chacun d’entre nous a une préférence pour ces documentaires, ils restent
tous intéressants et passionnants par leurs sujets. Nous souhaitons
remercier le BICE pour cette organisation, nous avons tous été
enthousiastes en sortant de ces 2 jours de projection. Et même s’il n’y aura
qu’un gagnant, tous ces réalisateurs méritent d’être reconnus pour leur
travail et leur courage. Merci encore de nous avoir fait confiance et de
nous avoir conviés en tant que jury au festival Enfances dans le monde. »
4
Publics cibles et
intervenants
 En journée : les publics scolaires de Paris et de la Région Parisienne.
Il y a une grande diversité des classes accueillies chaque année (niveaux
collège et lycée, établissements publics et privés, départements 75 et 93
très représentés).
A noter : chaque film projeté à des horaires scolaires est accompagné
d’un dossier pédagogique de 10 à 15 pages pour l’enseignant. Tous les
dossiers
sont
disponibles
en
accès
libre
sur
www.enfancesdanslemonde.com
Les films et dossiers pédagogiques permettent de creuser des
thématiques liées aux droits de l’enfants et à l’actualité.
Une enseignante de 3e en zone sensible, amenant ses élèves depuis
2013, en témoigne :
« Les dossiers pédagogiques constituent un vrai plus pour ce festival. Ils
nous permettent de travailler les thématiques en amont avec les élèves, et
de creuser certaines questions après la projection. Ils sont super bien
adaptés à nos besoins d’enseignants ! »
 En soirée et le samedi : le grand public.
Il s’agit de créer un lieu de débats et de plaidoyer, dont le but est
d’alerter sur les graves violations de droits dont les enfants sont
victimes. Les projections en soirée peuvent être accompagnées de
tables rondes avec des experts de la thématique.
Lorsque cela est possible, nous faisons intervenir des réalisateurs pour
des débats post-projection.
5
Focus sur
le « Prix des jeunes »
 Un prix décerné depuis 2013 par un jury
de jeunes de 14 à 19 ans
 Un film documentaire récompensé parmi
5 pré-sélectionnés. Les jurés viennent
regarder les 5 films sur 2 jours puis
délibèrent par classe.
Prix remis par la Défenseure des enfants en
2013 et 2015.
6
Programmation 2016
- les inédits (1/3)
Under the Sun de Vitaly Mansky
Russie/Allemagne/République Tchèque/Corée du Nord – 2015 –
1h36
Au prétexte de suivre la vie d’une fillette de 12 ans qui se prépare
à fêter l'anniversaire du dirigeant de la Corée du Nord, le
réalisateur Vitaly Mansky offre un rare aperçu d’une vie sous la
propagande de Pyongyang. Grâce un habile montage des scènes
entièrement mises en scène par les autorités et des rushs jugés
inutilisables, il laisse transparaître l’envers de la vie idéale de la
fillette, et l’angoisse qui l’étreint malgré elle.
Film sélectionné pour le Prix des jeunes
Reach for the Sky de Wooyoung Choi et Steven Dhoedt
Belgique, Corée du Sud – 2015 – 1h30
En Corée du Sud, chaque année, la vie s’arrête le deuxième jeudi
de Novembre, jour fatidique où plus d'un demi-million d'élèves
du secondaire participent à l'examen national pour l’entrée à
l’Université. Le documentaire suit une poignée d’entre eux
littéralement prêts à tout pour réussir l'examen qui leur
permettra peut-être d’entrer dans les meilleures universités, et
déterminera leur statut dans la société hiérarchique du pays.
Something better to come de Hanna Polak
Danemark/Pologne – 2014 – 1h38
Yula est une enfant russe qui vit dans la zone interdite de
Svalka, la plus grande décharge à ciel ouvert du monde, aux
alentours de Moscou. La réalisatrice Hanna Polak fait sa
connaissance alors qu’elle à 10 ans. Elle la filme régulièrement
pendant 14 ans, jusqu’à ce qu’enfin le rêve de la fillette se réalise
: mener une vie normale. Un document bouleversant sur des
êtres dénués de tout, sauf d’humanité.
Film sélectionné pour le Prix des jeunes
7
Programmation 2016
- les inédits (2/3)
Mussa de Anat Goren
Israël – 2015 – 59’
Mussa, jeune éthiopien de 12 ans, vit avec sa famille à Tel-Aviv.
Chaque matin depuis 5 ans, un bus scolaire l’emmène dans une
école privée des beaux quartiers. Bien que bon élève, bien
accepté par ses camarades et ses professeurs, Mussa refuse de
parler. Avec pudeur, la caméra le suit tant à l’école qu’auprès
de ses parents, nous laissant deviner peu à peu, sous les rires
et la malice, la peur d'être expulsé qui étouffe ainsi les mots du
garçon. Une histoire poignante et universelle sur les drames de
l’immigration.
Film sélectionné pour le Prix des jeunes.
Landfill Harmonic de Brad Allgood et Graham Townsley
Paraguay / Etats-Unis – 2015 – 1h24 – VOST
C’est sur une décharge à ciel ouvert que s’est construite la ville
de Cateura, à la périphérie d’Asunción (Paraguay). Lorsque
Favio vient y travailler en 2006, il a l’idée d’enseigner la
musique aux enfants. Les quelques instruments dont ils
disposent ne suffisant bientôt plus, il décide d’en fabriquer
avec le matériel trouvé dans la décharge. En quelques années,
son improbable orchestre va faire le tour du Web… puis du
monde. Le film retrace cette étonnante aventure, au plus près
des jeunes musiciens et de leur communauté extraordinaires
d’humanité et de créativité.
Film sélectionné pour le Prix des jeunes.
This is exile de Mani Benchelah
Royaume-Uni – 2015 – 56’
La guerre en Syrie a fait des millions de réfugiés dont
la moitié sont des enfants. C’est à eux que le
réalisateur Mani Benchelah a choisi de donner la
parole. Pendant un an, il les a suivis dans leur exil au
Liban, et jusqu’en Suisse pour certains d’entre eux, les
laissant raconter avec leurs mots l’expérience du
déracinement, de la perte, de la peur, des
traumatismes et des espoirs déçus. Un film
bouleversant qui a reçu le Prix Amnesty International
2016.
8
Programmation 2016
- les inédits (3/3)
Swagger d’Olivier Babinet
France – 2016 – 1h24 – VF
Olivier Babinet est allé filmer la réalité d’un collège d’une des
banlieues les plus défavorisées de Paris : Aulnay-sous-Bois.
Laissant les commandes aux jeunes eux-mêmes, il réussit un
documentaire atypique, alternant rêveries, chorégraphies et
témoignages poignant de la vision des jeunes sur leur monde.
« Le tableau d’ensemble est … plein d’une force vive, joyeuse
et contagieuse, aux antipodes du misérabilisme et de la
condescendance » écrivait Le Monde lors de la première du film
à Cannes.
The first sea de Clara Trischler
Autriche /Allemagne / Israël – 2013 – 1h – VOST
Wafaa et Raneen vivent dans des villages de Cisjordanie. A 13 ans,
elles n’ont encore jamais vu la mer située à seulement quelques
kilomètres, derrière la barrière infranchissable du territoire
Israélien. Jusqu’à ce que des militantes pacifistes israéliennes
organisent une journée à la plage de Tel- Aviv pour les femmes et
les enfants palestiniens. Alors que Wafaa se prépare avec
impatience, Raneen refuse l’invitation.
A travers le récit de cette expédition, le film montre tous les
enjeux et difficultés d’un espoir de paix dans la région.
Wrong Elements de Jonathan Littell
France / Belgique / Allemagne – 2016 – 2h13
En Ouganda depuis 1989, l’Armée de Résistance du Seigneur a
enrôlé de force plus de 60 000 enfants. Geofrey, Nighty, Michael et
Lapisa ont fait partie de ces adolescents enlevés à l’âge de 12 ou 13
ans. A la fois victimes et bourreaux, témoins et acteurs d’exactions
qui les dépassent, ils tentent aujourd'hui de se reconstruire.
Jonathan Littell les a filmés dans leurs villages et sur les lieux de leur
enfance volée, instaurant une vraie relation de confiance qui fait la
force et l’humanité de ce film salué par la critique à Cannes.
9
Programmation 2016
- les films à (re)découvrir
Sonita de Rokhsareh Ghaem Maghami
Allemagne / Iran / Suisse – 2015 – 1h28 – VOST
Originaire d’Afghanistan, Sonita est réfugiée en Iran. Après avoir
été prise en charge par un centre pour enfants des rues à
Téhéran, elle vit avec sa sœur et sa nièce. Passionnée de rap, elle
se démène pour enregistrer un disque et faire carrière, se
confrontant à l’interdiction pour les femmes de chanter, puis à
sa propre famille, restée en Afghanistan, qui envisage de la
vendre pour 9000$ à un homme qu’elle n’a jamais rencontré. Sa
révolte contre le mariage précoce deviendra la clé de sa liberté.
Il m’a appelée Malala de Davis Guggenheim
Pakistan / Emirats Arabes Unis / Etats-Unis – 2015 – 1h28 –
VOST
Malala Yousafzai n’a que 17 ans lorsqu’elle est nommée Prix
Nobel de la Paix en 2014 pour son engagement, au péril de sa
vie, pour le droit à l’éducation des filles. Davis Guggenheim est
allé la filmer à Birmingham, où elle vit désormais avec sa
famille. Il en revient avec un récit intime du combat de cette
adolescente qui a payé dans sa chair sa dénonciation des
destructions d’écoles menées par les Talibans dans sa ville
natale, au Nord-ouest du Pakistan.
Film sélectionné pour le Prix des jeunes.
Toto et ses sœurs de Alexander Nadau
Roumanie – 2014 – 1h34 – VOST
Toto est un garçon rom de 9 ans qui vit dans le ghetto de
Bucarest avec ses sœurs Andrea et Anna. Depuis l’arrestation de
leur mère pour trafic de drogue, les enfants sont laissés à la
garde de leurs oncles toxicomanes. Dans cet univers malsain,
entre séances de shoots et disputes, Toto et Andrea trouvent
une voie pour s’en sortir. Et cela grâce à la bienveillance
d’adultes tout autour d’eux qui savent les valoriser et les aimer.
Vainqueur du prix des jeunes du jury du Festival Enfances dans
le monde en 2015.
10