Bibliographie - Association Française du TITANIC

Transcription

Bibliographie - Association Française du TITANIC
&
Bibliographie
Vidéographie
T
out passionné du Titanic
peut trouver son bonheur
dans les livres et les documentaires
télévisés
consacrés au « paquebot des rêves »
mais que dire du Britannic, le petit
frère oublié ? Peu évoqué dans les livres, ce dernier paquebot de la classe
Olympic est souvent noyé dans la
masse d’informations sur le contexte
historique du Titanic. Cependant, le
benjamin des trois White Star liners
apparaît comme un navire mystérieux
de par l’interrogation sur sa possible
carrière civile et commerciale tout
comme les causes de son naufrage.
Quelques ouvrages traitent le sujet
du Britannic en lui accordant parfois
une « petite » ou « grande » place.
Parmi les nombreuses sources répertoriées, il en existe deux principales
accessible pour tous et par tous. La
plupart des livres sont écrits par des
spécialistes des paquebots en général tels que Simon Mills ou Robert
Ballard alors que d’autres ouvrages
peuvent être considérés comme des
perles venant des survivants du naufrage.
Les livres relatifs au HMHS Britannic peuvent se diviser en plusieurs
thématiques permettant de comparer
deux points de vue entre scientifiques/
historiens et témoins/survivants du
Britannic. Ainsi déjà cité plus haut,
Simon Mills1, actuel propriétaire de
l’épave du Britannic a consacré deux
livres majeurs sur le navire. Le premier intitulé HMHS Britannic : The
last Titan évoque l’histoire dans sa
Par Aurélie Saboureau
globalité comme le fait son deuxième ouvrage Hostage to fortune : the
dramatic story of the last Olympian
HMHS Britannic. L’auteur, spécialiste reconnu comme un historien
chevronné a également participé à
d’autres livres en tant que co-auteur
tel que The last voyage of HMHS Britannic de John A. Flemming, rescapé
du naufrage. Violet Jessop, survivante plus connue, s’est livrée a l’exercice de l’autobiographie, et John
Maxtone-Graham a permis la publication de ces récits avec l’aide de ses
descendantes. Titanic survivor2 relate
les expériences maritimes de Violet
pendant toute sa vie dont celle du
naufrage du Britannic. Réédité l’année dernière, le livre a été réactualisé
et rafraîchi pour le bonheur de tout
passionné.
D’autres auteurs se sont aussi intéressés au Britannic et à sa carrière
et ont ainsi contribué à multiplier
les sources bibliographiques. Robert
Ballard (Les grands paquebots disparus), John Eaton, Charles Haas
(Falling Star : midaventures of the
White Star Line ships) ont traité le
sujet de sa carrière et de son naufrage
brièvement dans des livres consacrées au Titanic ou à la White Star
Line. Cependant, un auteur a su développer considérablement l’histoire
du Britannic en relation avec ses
autres sister-ships. Mark Chirnside
a réalisé un travail minutieux dans
son ouvrage The Olympic Class Ship.
Tout débutant et passionné peut y
1- L’épave a été vendue pour la première fois en 1977 puis revendue une seconde fois à Simon Mills en 1996 aux enchères.
2- Les quatre ouvrages précédemment cités ont fait l’objet d’une présentation plus poussée ainsi que de critique sur le site suivant : http://epavedepaquebots.wordpress.com/2012/01/12/bibliographie-du-hmhs-britannic/.
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trouver des informations riches et
complètes. Dernier livre relativement
peu connu du grand public francophone, Titanic’s last Secret de Brad
Matsen relate dans son dernier chapitre une expédition réalisée par onze
plongeurs professionnels dont John
Chatertton et Richie Kohl en 20063.
Continuons dans la lignée des expéditions qui sont d’une manière ou
d’une autre, des sources de connaissance établies par la science océanique. Des spécialistes océanographes,
chasseurs et plongeurs professionnels
ont fait des découvertes sur l’épave
du Britannic qui ont fait l’objet ellemêmes de documentaires télévisés.
Parmi ces spécialistes, nombreux
ont aussi exploré l’épave du Titanic
à l’image de deux hommes connus
des passionnés : Robert Ballard et
de Simon Mills, qui ont consacré
beaucoup de temps à l’exploration
des épaves des deux géants des mers.
Le premier, Robert Ballard que nous
n’avons pas besoin de présenter à
réalisé une expédition sur le Britannic en 1995 deux ans après celle du
Lusitania4. Simon Mills a depuis
1996 organisé et participé à une majorité des expéditions effectuées.
On le retrouve dans un nombre important de documentaires télévisés en
tant qu’intervenant historien et membre de l’équipe scientifique. Pour
n’en citer que quelques uns, Nova
Titanic’s lost sister (1996), Inside the
Britannic (2002) et Titanic’s tragic
sister (2007) traitent de l’épave du
Britannic, de son histoire souvent
oubliée mais aussi également de la
cause « mystérieuse » de son naufrage. S’agissait-il d’une mine ou d’une
torpille ? Cette question n’a pas encore de réponse concrète mais les
scientifiques s’accordent à dire que
l’hypothèse de la mine est plausible.
Le documentaire du commandant
Cousteau filmé en 1975/76 permet
de formuler des hypothèses grâce au
travail de recherches sur l’épave ainsi qu’auprès des quelques survivants
présent autour d’un dîner. Search for
the Britannic5 (1977) est un documentaire qui se démarque des autres
et le premier d’une série rare consacré au Britannic. Contrairement aux
nombreuses expéditions filmées de
l’épave du Titanic, le Britannic ne
possède pas de popularité « télévisuelle » si ce n’est un téléfilm6 d’une
véracité et d’une fidélité douteuse
produit en 2000. Les amateurs de fiction peuvent avoir cependant un avis
divergeant de celui des passionnés,
historiens et scientifiques.
Autre source moins connue mais
tous aussi intéressante, les revues
des autres associations du Titanic ont
parfois consacré des articles et dossiers sur le Britannic7. L’association
scandinave du Titanic a réalisé un très
bon numéro illustré sur le navire. Nul
doute que ce numéro de Latitude 41
en fera partie dans l’avenir mais restons modeste sur ce point là. Il appartient au futur de dire si oui ou non ce
numéro fera partie ou non des sources à lister sur le sujet du Britannic.
Et enfin n’oublions pas les deux
ouvrages du Président de l’AFT, Le
Grand dictionnaire des Transatlantiques du Titanic au France8 et Le Dictionnaire du Titanic9 qui évoquent
par définition le HMHS Britannic. Il
s’agit d’une des seules rares sources
françaises sur le navire-hôpital.
3- Sorti uniquement dans les pays anglophones, le livre de Brad Matsen ne fait pas l’objet d’une traduction française même en 2013.
4- L’épave du Lusitania a fait l’objet d’une expédition en 1993. Robert Ballard et Ken Marshall ont permis de faire un état des lieux de l’épave.
5- Le documentaire du commandant Cousteau peut être vu en français mais également en anglais sur les sites de vidéos ou est disponible en
DVD.
6- Le titre du téléfilm est question est « Britannic » et est disponible en DVD.
7- Il s’agit du numéro de la revue scandinave, The Ocean Ferry, n°16, spécial Britannic.
8- Cf définition p.71 du livre Le Grand dictionnaire des Transatlantiques du Titanic au France.
9- Cf définition reprise dans le Le Dictionnaire du Titanic, p. 45.
Latitude 41 revue de l’Association Française du Titanic | Mars 2013 |
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