CABARET EROTIQUE BOUFFON THEATRE

Transcription

CABARET EROTIQUE BOUFFON THEATRE
CABARET EROTIQUE
avec
Marie-Julie BAUP
Véronique BOUTONNET
Franck ETENNA
Delphine HABER
Isabelle SIOU
Mise en scène
Richard ARSELIN
Décor, lumières
Freyja SYLVESTRE
au
BOUFFON THEATRE
28, rue de Meaux
75019 PARIS
Métro Colonel Fabien
Du 4 mai au 3 juillet 2004
Du mardi au samedi
A 20h30
Durée : 1h20
RESERVATIONS
01 42 38 35 53
PRIX DES PLACES
15.
TR 10.
RELATION MEDIAS
Brigitte BERTHELOT
4, villa des Grimettes - 92 190 MEUDON
01 46 26 32 06 - fax : 01 46 26 04 09
[email protected]
pour télécharger dossier de presse et photos : www.brigitteBERTHELOT.com
CABARET EROTIQUE
Musset, Maupassant, Baudelaire, Pierre Louÿs, Albert Cohen, Louis Calaferte, Gainsbourg,
la musique d'Astor Piazzola, les chansons de Souchon, Kurt Weil, Marie Dubas ou encore
Marylin Monroe…
Des petits bijoux de la littérature forment ici un "Cabaret érotique" où le plaisir des mots
rejoint le plaisir des corps grâce à cinq pétillants comédiens.
Quatre femmes qui parlent de leur intimité, de leur chair, de leurs étreintes, tour à tour
anxieuses, fières, coquettes, coquines, douces, crues, intimidées, choquantes, drôles. Un
homme, un confident, ami ou amoureux, à qui elles susurrent, crient ou chantent des
mots chauds et intimes sans pudeur aucune….
Le désir et le plaisir, l'amour et la jouissance invitent le spectateur, à la fois témoin et
complice, à un voyage imaginaire où, comme le disait André Breton, "les mots font enfin
l'amour". Des mots doux, des plus sucrés, des bien poivrés, des acidulés, des mots chargés
de tendresse, d'humour et de poésie, des refrains retrouvés, des chevilles qui s'emmêlent,
des éclats de rire, et cette chaleur dans le bas du ventre, douce, dérangeante... peut-être
même, pour certains, ce léger frétillement aux creux des reins ou des cuisses.
C'est un moment intime, impudique, comique, sensuel, joyeux, insolent, provocant,
excitant… bref "érotique" !
On rentre chez soi le cœur et le corps en émoi, la tête dans les nuages.
Poires en robe de chocolat - Anonyme
Idylle - Maupassant
Volontairement Captive - Nicole Gherhardt
J'ai tant rêvé de toi - Desnos
Parfums exotiques - Baudelaire
Tu l'as déjà fait, toi ? - Louis Calaferte
Le chant de Barbara - Kurt Weil
Je lui dit trop que je l'aime - Albert Cohen
Miaou - Rossini
J'veux du cuir - Souchon
Assise à une terrasse de café… - Louis Calaferte
Ce qu'il me faut - Musset
Un jour de grande chaleur - Musset
Dit-elle, dit-il - Anonyme
Inceste - Fanny Mentré
C'est bon… - Véronique Boutonnet
Pourquoi je suis seul ? - Tao
C’est un mâle - Chanson
Striptease - Gainsbourg
Qui me dira ? - Nicole Croisille
Décadence - Berkoff
Sanguine - Prévert
Tu me déshabilles ? - Louis Calaferte
Ouvre la porte - Louis Calaferte
Manuel de civilité - Pierre Louÿs
Le Tango Stupéfiant - R. Carcel, H. Cor, P. Olive
Ami ! - Vian
Dialogues de Pierre Louÿs
I wanna be loved by you - Marilyn Monroe
Dialogue final - Louis Calaferte, adaptation Véronique Boutonnet Les nuits d’une
demoiselle - G. breton, Ch. Legrand
Marie-Julie Baup
Elle se forme chez Eva Saint-Paul, au Théâtre 13. Elle joue Angélique dans “Georges
Dandin” de Molière, mis en scène par Pascale Daniel Lacombe, puis Lisette dans
“L'Épreuve de Marivaux”, mis en scène par Martine Laisné. Elle rencontre Jean-Claude
Penchenat, fondateur du théâtre du Campagnol, et travaille régulièrement avec lui :
“Carola” de Jean Renoir, “L'Intervention” de Victor Hugo. Elle tourne également pour la
télévision - dans la série PJ - et pour le cinéma, dernièrement dans le premier longmétrage de Safy Nebou “Le Cou de la girafe” qui sortira courant 2004 . Elle a déjà travaillé
avec le Bouffon Théâtre dans “La Belle et la Bête” où elle joue le rôle de Belle .
Véronique Boutonnet
Formée au Conservatoire d'Art Dramatique d'Orléans et au cours Périmony, elle fonde
avec Richard Arselin la Compagnie du Vertige, qui deviendra la Compagnie du Bouffon
Théâtre. Elle participe à toutes les créations de la compagnie ; elle travaille également
avec Claude Malric (CDN d'Orléans), Catherine Schaub (compagnie la Tribu), Jean-Claude
Cotillard, Ophélia Teillaud et Marc Zammit, et aborde ainsi un répertoire très varié : elle
joue Célestine dans “Le Journal d'une femme de chambre”, Mizi dans “Liebelei”
(Schnitzler), la Marquise dans “Les Lettres de la Marquise” (Crébillon fils) ; elle joue
Marivaux dans “La Dispute”, “Le Préjugé vaincu”, et “Le Jeu de l'amour et du hasard” ; elle
interprète le rôle de Camille dans “Horace”. Elle joue également Tardieu, Vian,
Maupassant, Dostoïevski, Obaldia, Victor Hugo. Elle aborde l'écriture avec une adaptation
du conte de “La Belle et la Bête”.
Franck Etenna
Il débute sa formation au Forum du Mouvement, particulièrement en comédie musicale,
et la poursuit à l'école des Arts du Spectacle, puis au Centre International de la Danse
Contemporaine. Il crée en 1991 sa propre compagnie, la Compagnie sans Nom, et travaille
en particulier le théâtre gestuel : “D'un Paul à l'autre”, “Just a joke” (création collective).
Grand amoureux de la comédie, il interprète de nombreuses créations. Il joue également
Molière - “le Médecin malgré lui”, “Les Femmes savantes” - Tchékhov “l'Ours et la
demande en mariage” ; récemment il interprète “Volpone” à la Comédie de Paris, ainsi que
les rôles de Tulle et Procule dans “Horace” (mise en scène d'Ophélia Teillaud). Musicien et
compositeur pour un grand nombre de créations (“Volpone”, “Bessie et la contrebasse”), il
est investi depuis plusieurs années dans la compagnie du Bouffon Théâtre, avec laquelle il
joue “In Vino Veritas”, “La Jalousie du Barbouillé”, “Le Jeu de l'amour et du hasard”, “Le
Malade imaginaire”, et enfin le rôle de la Bête dans “la Belle et la Bête” puis “L'Amour
médecin”, créations dont il compose les musiques et chansons.Isabelle Siou
S'initie au travail sur le corps grâce à différents voyages et aux rencontres avec V. Larcher
(danseuse kinésiologue), M. Strazzacappa (comédienne de buto), V. Granov (professeur
au GITIS de Moscou) et Diego O'Campo (danseur de tango). Elle étudie également le
clown avec Franck Dinet et le chant avec Françoise Guinchat.
Elle travaille avec de jeunes auteurs-metteurs en scène comme F. Arca, “Entre eux deux”,
M.Mevel, “Sept jours plus tard”. Avec J.C Grinevald, elle joue dans “Baal” de Brecht, avec
J.L Sackur dans “La Flûte enchantée”, elle fait du théâtre Forum avec la compagnie
"Entrées de jeu", puis sous la direction d'Ophélia Teillaud joue dans “Iphigénie” de Racine.
Delphine Haber
Elle se forme chez Jean-Louis Martin Barbaz, Théâtre Studio et au cours Périmony. Elle
participe à des ateliers d'acteurs sous la direction d'Eloi Recoing, Philippe Ferran ou encore
Ariane Mnouchkine au Théâtre du Soleil. Elle interprète le rôle de Jeanne, dans “Le
Mystère de la charité de Jeanne d'Arc” de Péguy, mise en scène de Jean-Paul Lucet et, sous
la direction d'Ophélia Teillaud : Eriphile dans “Iphigénie”, Aricie dans “Phèdre”, Camille
dans “Horace” de Racine, Lisette dans “Le Legs” de Marivaux. Elle participe à de nombreux
cabarets au Théâtre Studio, à Asnières.
Richard Arselin
Son parcours se confond avec celui de la compagnie.
Il se forme au conservatoire d'Orléans, sous la direction de Jean-Claude Cotillard, avec
lequel il aborde un travail sur le corps et l'espace qui lui donnera très vite le goût de la
mise en scène. Il fonde sa propre compagnie, puis dirige le petit lieu parisien
"Bouffon Théâtre" dans un esprit de découverte et de créativité. Il met en scène une
vingtaine de spectacles, avec un travail axé pendant de nombreuses années sur
l'adaptation littéraire : il adapte ainsi “Le Journal d'une femme de chambre”, Vian, Tardieu
- “Le professeur Froeppel” - écrit une création intitulée “C'est la guerre”, cauchemar
burlesque, où l'on retrouve Zola, Céline ou Hugo ; il met en scène et adapte le spectacle
“In Vino veritas”, spectacle œnologique et dégustatif…puis il aborde le grand répertoire
classique pour la première fois avec “Le Jeu de l'amour et du hasard” de Marivaux au
Bouffon Théâtre, à Avignon puis au Théâtre du Ranelagh. Il met en scène plusieurs pièces
de Molière - “La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant”, “Le Malade imaginaire”,
“L'Amour médecin” - et commence ainsi avec son équipe une recherche poussée sur le
travail du corps, le burlesque et la farce.
On rêvait d'un cabaret tout simple, avec des jolies robes, de la musique, un verre de vin,
des chansons et des histoires racontées comme au théâtre…
On voulait se maquiller, danser et porter des talons, comme ces filles qui veulent être des
femmes…
On voulait mettre notre âme toute nue, exposée aux intempéries des regards…
On voulait parler d'amour, de sexe, de plaisir, de désir ou plus simplement encore, on
voulait parler d'érotisme…
En parler sans façon, sans peur, sans pudeur…
En parler avec délice, avec tendresse, avec gourmandise…
En parler avec joie
Aplomb
On s'est retrouvé...
On s'est rencontré...
Chacune, chacun est arrivé avec ses auteurs, ses livres de chevet, ses peurs, ses cicatrices,
ses grandes idées sur l'érotisme, ses grandes histoires d'amour, ses chansons et ses désirs…
Alors est né ce Cabaret érotique…Dis moi pourquoi
J'avais envie d'changer d'air
De parler d'sexe à ma manière
Marre des corps parfaits
Des pubs et du surfait
J'voulais du sale du trop
J'enviais l'imparfait
Et me cherchais des opposés
J'aimais les crises et l'abandon
J'aimais surtout l'humour de ces situations.
Les voix criardes
Qui chantent mal
Le mauvais geste
Et maladroit
La faille
Le mauvais endroit
Y'a tellement…d'érotisme dans c't'humanité là
Ou tellement d'humanité quand l'érotisme est là ?
Qu'ça m'donne envie d'chercher, d'fouiller
Encore et plus loin
Au théâtre c'est la bonne place
Pour voir c'que vous en pensez
Vous Les autres
LE BOUFFON THEATRE
Lieu de création pour la compagnie, le Bouffon Théâtre, dirigé par Richard Arselin depuis
1998, metteur en scène, a produit à Paris et en tournée une dizaine de spectacles (“Le
Malade imaginaire”, “In Vino Veritas”, “L’Amour médecin”, “Cabaret érotique”...) ; ce lieu
accueille aussi des compagnies extérieures.
Le Bouffon Théâtre est un lieu non subventionné qui travaille de manière artisanale. C’est
une salle intime qui programme essentiellement des créations originales de jeunes
compagnies professionnelles.
L’accueil des compagnies et du public est primordial (un seul spectacle par soir), l’esprit de
ce petit théâtre de quartier (cinquante places) est convivial, inventif et divertissant.