Chemins de prière n° 29
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Chemins de prière n° 29
Chemins de prière Barnabé Diocèse de Meaux Service diocésain de la catéchèse 149 rue Jodelle 77610 La Houssaye-en-Brie 01.64.07.46.48 Service diocésain des vocations [email protected] Février 2011 N°29 « Connais-tu Barnabé ? » BARNABE était juif, originaire de l’île de Chypre en Méditerranée. On parle de lui dans les Actes des Apôtres, le 1er livre que tu peux trouver après l’Evangile de Jean, dans le Nouveau Testament. On raconte qu’il s’appelait Joseph, mais que les Apôtres l’avaient surnommé « Barnabas », ce qui signifie « l’homme du réconfort », celui qui savait encourager, consoler les autres dans leur foi. Barnabé se convertit très vite après la Pentecôte. Il possédait un champ qu’il vendit pour en déposer le prix aux pieds des Apôtres. C’était un homme généreux, droit, rempli d’Esprit-Saint, à la foi ardente. Il avait cette qualité merveilleuse de savoir repérer chez les autres le meilleur d’eux-mêmes. Ainsi, à Jérusalem, il introduisit Paul auprès des Apôtres. Tous les frères avaient peur de Paul, l’ancien persécuteur des chrétiens : il s’était converti depuis peu, mais … était-il bien sincère ? Barnabé sut rétablir la confiance entre tous. Un peu plus tard Barnabé fut envoyé à Antioche, où la communauté chrétienne se développait beaucoup, où les grecs païens même entendaient parler de l’Evangile. Devant l’ampleur de la tâche, Barnabé appela Paul à la rescousse. Ils travaillèrent ensemble durant une année. Envoyés tous deux par les Apôtres, qui leur imposèrent les mains, ils firent ensemble le premier voyage missionnaire pour proclamer l’Evangile aux nations. A leur retour ils participèrent à la première Assemblée de Jérusalem avec les autres Apôtres, pour parler ensemble et sauvegarder la liberté de l’Evangile. Barnabé et Paul avaient ainsi vécu tous deux des moments forts, pourtant ils durent se séparer alors que s’annonçait le deuxième voyage missionnaire. Marc, le futur évangéliste, s’était comporté assez mollement durant le premier voyage, et Barnabé, qui pressentait sa valeur, voulait lui donner une seconde chance. Mais Paul refusa. Cela nous montre que même les plus grands saints peuvent connaître des écueils, des hésitations, des combats. Ils se séparèrent donc, et Barnabé partit pour Chypre avec Marc. On pense qu’il mourut martyr pour le Seigneur dans cette île vers l’an 75. On le fête le 11 juin. Comme Barnabé, je suis attentif à « mes frères », - Remplis-moi de ton amour, Jésus, pour que j’aime d’un amour vrai ceux que je rencontre. Toi qui as dit : « Je suis avec vous pour toujours », apprends-moi à donner gratuitement, sans égoïsme et sans calcul. Apprends-moi à partager mon temps avec ceux qui ont de la peine. Apprends-moi à être patient et accueillant envers tous. Apprends-moi à pardonner et à refaire confiance. Apprends-moi à me réconcilier avec celui qui m’a blessé. Apprends-moi à rapprocher ceux qui ont brisé la paix et l’amitié. Apprends-moi à témoigner de Toi dans la joie comme dans la peine. Oui, Seigneur, en te regardant, je sais combien tu nous aimes. Je sais aussi que tu nous appelles à partager cette joie que nous avons de te connaître, à aimer mieux ceux que tu mets sur notre route. 1 - Un mot à trouver en rapport avec Barnabé Voici 9 mots que Barnabé connaît très bien. A toi de les retrouver. Il faut alors placer la lettre trouvée au mot 1 dans la case jaune 1 et ainsi de suite jusqu’à la lettre du mot 9 à placer dans la case jaune 9. Il est bon de trouver du ….............…. Alors à toi de le transmettre autour de toi. 2 - Le vitrail de Saint Barnabé est à colorier . A L'ECOUTE DE LA PAROLE DE DIEU... Bonjour, je m’appelle Nicolas et je suis hospitalier pour le diocèse de Meaux depuis de nombreuses années. Etre hospitalier, c’est répondre à l’appel de Jésus et être plus particulièrement attentif aux malades. Nous les accompagnons pendant le pèlerinage à Lourdes mais aussi nous essayons d’être attentif à ceux qui habitent près de chez nous tout au long de l’année. La démarche vers les malades n’est pas toujours spontanée mais nous sommes tous confrontés à un moment de notre vie ou à un autre à la maladie. Pour toute personne dans l’épreuve, c’est un réconfort de ne pas se sentir abandonnée, affaiblie dans notre société individualiste et matérialiste. Ce geste de rencontre est un partage enrichissant humainement et intérieurement. Il peut redonner confiance par des mots, par une attitude venant du cœur et sans artifice : un sourire naturel est vite communicatif. En chrétien, je pense souvent à ce que Jésus nous a enseigné. Par les évangiles à travers les paraboles et par ses actes, Il nous encourage à construire avec Lui un monde plus fraternel. « Celui qui donne à boire, même un simple verre d’eau fraîche à l’un de ces petits en qualité de disciple, amen je vous le dis : il ne perdra pas sa récompense » Matthieu 10, 42. Vous les jeunes, je vous invite à être attentifs aux malades et à venir découvrir aussi Lourdes à l’occasion d’un pèlerinage diocésain ou d’une retraite. En ce lieu, la Sainte Vierge est apparue à une petite bergère qui s’appelait Bernadette dans la grotte de Massabielle. Elle lui a demandé de bâtir une chapelle et d’y venir en procession. Très vite une foule nombreuse y afflue et le phénomène des miracles amplifie la ferveur. En accompagnant les malades, à défaut de guérison, on y trouve toujours un apaisement, un creuset de foi par le partage fraternel de personnes de toutes conditions et de toutes nationalités. Cela dure depuis le 11 février 1858. Le pape Jean Paul II a institué ce jour du 11 février : « journée mondiale des malades ». Nicolas Baudoin.