NAS N#28 VFINALE
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NAS N#28 VFINALE
SNLA-FO Syndicat National Libre des Artistes Force Ouvrière « Avec le théâtre je connaîtrai la conscience du Prince. » Hamlet, W. Shakespeare EDITO Nous, ARTISTES salariés 90 % 90%, c’est la baisse de notre rémunération jusqu’à laquelle pourrait conduire le nouvel accord que souhaitent les diffuseurs télé pour la rediffusion de notre travail. L’étude est sérieuse et très détaillée (disponible sur www.snlafo.com onglet « droits voisins ») Aux syndicats d’artistes, ils osent écrire que les nouveaux modes de diffusion coûtent cher et que « tout le monde doit faire un effort ». Tout le monde ? A leurs actionnaires. Ils publient les véritables chiffres : jamais les profits des grands groupes audiovisuels n’ont été aussi importants. (Voir p 12 de cette édition). 500 millions C’est ce qui nous est volé chaque année, pour l’utilisation de notre travail sur internet. Les années passent, les rapports s’amoncèlent, les ministres se succèdent, et rien, toujours rien, ou presque. 0,46 euro par abonnement à 9,99 euro. Bientôt 10 ans après la tentative de licence globale, ancêtre de la redevance internet, les grands groupes qui s’y sont opposés, par tous les moyens, avaient l’objectif de reprendre l’idée à leur compte. Depuis peu, c’est chose faite. A la différence c’est qu’ils en encaissent tout le fric, quand avec la redevance internet sur le modèle de l’exception et de la rémunération pour copie privée, il serait partagé, équitablement. Au théâtre, on nous fait travailler de plus en plus gratuitement, à la télé on veut nous spolier de 90% de notre rémunération, sur internet on nous vole. Pourtant nous continuons, avec les auteurs et les compositeurs à être la matière première des spectacles, des films, des concerts. Tout le monde s’empiffre sur notre dos mais pour nous, il n’y aurait pas d’argent. N’est-il pas temps que les artistes retrouvent le chemin des syndicats, pour se défendre ? Défendre leur métier et leur statut de salarié ? Un acquis majeur. Etre salarié, c’est être payé pour son travail. De ce salaire, tous les droits sont attachés. L’Etat porte également une grande responsabilité dans la précarité voire la pauvreté de milliers d’artistes. Parmi les diffuseurs précités, il y a France Télévision ; Après les baisses de 2013 et 2014, la baisse des subventions dédiées à la création en 2015 et la baisse de 11 milliards des dotations aux collectivités territoriales, menacent des centaines de festivals cet été. (Voir p 7 de cette édition). Les « Pactes culturels » de la ministre ne règleront pas le problème. Car de spectacles, d’artistes, d’emplois et de salaires, il n’est pas question. Ces Pactes, c’est plutôt la « médiation culturelle » à tous les étages. Alors, comment faire ? D’abord, se syndiquer. Dans un syndicat confédéré car tous nos droits sont interprofessionnels. Se syndiquer et défendre ses droits. Comme les salariés de Radio France qui, par la grève, ont fait partiellement reculer la direction et le gouvernement ; par la grève comme les enseignants qui exigent le retrait de la réforme ou les hospitaliers, la loi Touraine. La grève. La grève pour la défense des acquis. Pas les « actions » pour les remettre en cause et dont le gouvernement se sert aujourd’hui. (Voir dernière page). Franck Guilbert, secrétaire général Directeur de la publication : Michel Sidoroff N 28 – Mai 2015– Prix : 0,50€ - Commission paritaire n° 0515 S 08136 Tiré à 1000 exemplaires – Edité et imprimé par le SNLA-FO : 2, rue de la Michodière 75002 PARIS - Grève à Radio France : bilan provisoire – extraits - Bilan provisoire de la grève: où en sont nos revendications ? - Extraits Alors qu’une campagne de presse s’est déployée dès le 14 avril, qui tente d’accréditer l’idée que “la grève à Radio France n’a servi à rien”, il faut, avec précision, examiner et comparer: 1°) ce que nous voulions avec l’intersyndicale, c’est à dire le contenu des préavis; 2°) ce que nous avons obtenu dans le texte du médiateur; ce qui a été acté comme provenant du protocole Version 12, dernière proposition de la Direction (4 avril) 3°) parmi ce que nous avons obtenu, ce qui doit être précisé, négocié, acté définitivement, et ce qui est susceptible d’être pris dans le protocole Version 12; 4°) Ce que nous n’avons pas encore obtenu. Rappelons qu’après le 4 avril, date de la dernière proposition de la Direction, proposition que la Direction ne peut d’ailleurs retirer, l’Intersyndicale a demandé une “médiation” à la ministre de la Culture, Fleur Pèlerin. Pour nous, cette médiation devait déclencher un processus de négociations, celles-ci étant bloquées depuis le 4 avril. Le médiateur a été amené, sous la pression de l’Intersyndicale et sous celle des salariés en grève et présents aux médiations-négociations, à introduire des éléments entiers, du protocole Version 12, confirmant bien par là que ce protocole peut être une référence, du moins pour les points qui étaient positifs. Il est question de deux “étapes” dans la médiation. La première concerne les préavis et leur satisfaction. La seconde concerne la discussion sur le Contrat d’Objectifs et de Moyens négocié entre Direction et Gouvernement, et pour laquelle les organisations syndicales seraient “consultés, voire “associés”. Dans ce processus, à examiner avec prudence, tous tentent de nous associer à la mise en place du projet Gallet, qui postule la suppression de 380 emplois dans le cadre d’un Plan Départ Volontaire. Ce postulat est pour nous inacceptable, comme l’a rappelé la représentante du SNFORT (Syndicat National Force Ouvrière Radio Télé) vendredi 17 avril devant médiateur et président. La Direction et le médiateur tentent souvent de passer d’une étape à l’autre pour ne pas satisfaire les points actés dans la première partie de la médiation (et parfois dans le protocole Version 12). Préavis I : Direction de l’Etablissement Service nettoyage Propreté 1°) Nous réclamions l’abandon de la réforme du service Propreté. La réforme a été abandonnée. 2°) Nous exigions une précision: que les équipes en charge du nettoyage des bureaux et de l’approvisionnement des sanitaires assurent le nettoyage dans les bureaux des étages, ainsi que de les POP (locaux techniques). Cette précision est dans le protocole Version 12. Direction de l’établissement. 1°) Nous réclamions l’abandon de toutes les externalisations: 2°) Le médiateur prend acte de ce qui était contenu dans le protocole Version 12, à savoir que “l’externalisation n’est en aucun cas un principe d’action de la Direction de Radio France” et “qu’il n’existe aucun projet d’externalisation à la direction de l’établissement”. Ce point du protocole Version 12 était pour nous insuffisant, car il laissait la porte ouverte à des externalisations, en particulier à l’occasion de départs en retraite. 3°) Il faut tenter d’obtenir satisfaction par la négociation. 4°) Cette revendication, liée au fonctionnent de services importants pour toute la maison de la Radio, n’a pas été satisfaite. Elle appelle, dans des conditions qu’il faudra réunir, rechercher, avec les autres catégories, une future mobilisation. 2 - Grève à Radio France : bilan provisoire – réalisés - Accueil et sécurité. 1°) Nous réclamions le maintien des effectifs, le maintien de deux agents d’accueil et de sécurité à chaque porte, et pour cela l’intégration d’un nombre limité de CDD. Cette revendication, non présente dans le préavis, avait de fait été intégrée dans la médiation. Mais il y a été répondu partiellement : 2°) Le médiateur préconise qu’une négociation (…) ait lieu sur les “modalités d’accueil”. Nous restons attachés à la notion d’organisation du travail, plus précise et impliquant la notion d’effectifs. Mais la négociation est possible et encouragée face à la Direction. 3°) En revanche, le texte du médiateur lie cette négociation non pas à la notion d’effectifs dans une libre négociation entre syndicats et direction, mais à la réforme de l’accueil-sécurité, reposant sur l’installation de portiques (…) destinée à réduire à le nombre d’agent d’accueil et sécurité à chaque porte. Nous devons donc négocier l’organisation du travail, le maintien de deux agent d’accueil et sécurité à chaque porte et la séparation de ces points de la « réforme »(…) Préavis II : La production 1°) Nous réclamions l’abandon de toute verticalisation. 2°)Le médiateur prend acte du protocole Version 12, abandonnant le principe de rattachement hiérarchique aux chaînes des assistants à la réalisation, chargés de réalisation et techniciens. En cela le projet de verticalisation de la Direction en prend un coup. Modes de production 1°) Nous réclamions l’abandon de la réforme des moyens de production et l’abandon de toute référence à l’audit de Bearing Point. 2°) Le médiateur, fidèle au protocole Version 12 se réclamant d’une “réflexion sur les modes de production”, préconise que la “modernisation des modes de production et de l’organisation des métiers et des modes de production se fasse sur la base d’études internes à l’entreprise”. Dessins réalisés pendant la grève à Radio France 3°) Le tour de passe-passe, déjà présent dans le protocole Version 12, évite la suppression de la réforme. (…) Le SNFORT Radio France et le SNLA doivent donc négocier fermement le respect des équipes, des qualifications, d’un haut niveau d’organisation et de production qui permet de produire des documentaires, des fictions et des émissions musicales qu’on ne trouve nulle part ailleurs. C’est à dire les moyens de la mission de culture, d’information et de distraction que remplit la radio publique. Cette mission ne peut être “redimensionnée” dans un quelconque “projet d’entreprise”. Elle incombe à la radio publique et ne peut être enfermée, réduite, dans un programme provisoire, lié au mandat de cinq ans d’un président de Radio France. (…) **************** 1°) Aux moyens de productions sont liés les locaux de production. Ce point, absent des 4 protocoles déposés avant le 19 mars, avait été introduit, sous la pression de la grève, dans la négociation avec la direction, et avait donné lieu, à certaines précisions, des débuts de garanties. 2°) Le médiateur préconise qu’une attention toute particulière soit portée à la problématique des locaux de production et à la continuité de la production. 3°) La “continuité de la production” semble a priori garantir l’emploi des artistes interprètes, des musiciens, des réalisateurs, des bruiteurs et des assistants, chargés de réalisation et techniciens concourant à la production. Toutefois, en ce qui concerne les artistes interprètes et les bruiteurs et les 3 - Grève à Radio France : bilan provisoire – musiciens, les organisations syndicales concernées devront négocier le volume d’emploi, et la réunion annuelle, reportée en raison de la grève, sur l’emploi des artistes interprètes, sera une indication. Le SNLA-FO accompagnera le SNFORT Radio France à cette réunion. Des négociations sont immédiatement nécessaires. Le point du protocole Version 12 qui précisait sur la notion d’un local ouvert dans la maison pour un local fermé pour réhabilitation, n’a pas été introduit dans le texte du médiateur, contrairement à d’autres articles. Le SNFORT Radio France doit donc exiger que ce point soit pris en considération, étant donné que la Direction ne peut se dédire. Cette question est essentielle pour l’avenir de Radio France et de ses productions. Si les studios moyens ferment, si les cabines sont insuffisantes, la direction aura un levier pour externaliser les productions. La location de lieux à l’extérieur, si elle permet très provisoirement d’assurer un minimum de production, ne permet pas d’assurer la qualité et la quantité : lieux partagés avec des troupes théâtrales, acoustiques défavorables, pollution sonore importante. Préavis III : France Bleu 1°) Nous demandions l’arrêt (mutualisations) de programmes. des syndications 2°) Le médiateur rappelle que les programmes locaux sont le principe fondateur des radios locales et que la syndication n’est pas un principe d’action. Il préconise que toute nouvelle syndication ne soit appliquée qu’après une période d’expérimentation, suivie d’une évaluation complète et partagée avec les personnels. 3°) Dans ces conditions, aucune place n’est laissée à une négociation. 4°) L’Intersyndicale n’a pas obtenu satisfaction. Le minimum demandé pour les personnels des locales était la reconnaissance du caractère “exceptionnel” de la syndication. Il est à noter que la ministre de la Culture, pendant le 28ème jour de grève, et alors qu’elle avait souhaité que extraits - la grève s’arrête, a été obligée de nuancer position: pour elle, dans sa déclaration aux Questions Gouvernement, à l’Assemblée, “la syndication peut être, et ne pourra être un principe fonctionnement.” (…) sa Au ne de Préavis IV : Direction de la Musique et France Musique Les orchestres. 1°) Nous demandions le maintien des quatre formations musicales. La Direction laissait planer la menaces de différentes options (fusion de deux orchestres, externalisations…), l’intervention de la ministre de la Culture, suite à la grève, indiquait dans sa “lettre de cadrage” qu’elle souhaitait voir les deux orchestres maintenus, avec “redimensionnent”, donc suppressions d’emplois. Rien n’était dit du Chœur ni de la Maîtrise. 2°) L’Intersyndicale a obtenu le maintien formel des deux orchestres, mais le médiateur introduit la notion de “dimensionnement”, car ce mot n’a de valeur que pour une création d’orchestre, non pour un orchestre déjà existant, qui a … sa dimension, par définition. Nous savons que des départs sont programmés dans les orchestres, qui risquent ainsi de n’être plus les mêmes. 3°) Les organisations syndicales seraient inspirées de s’accrocher au mot “dimensionnement” pour exiger le maintien des emplois dans les orchestres, ainsi que dans le chœur, qui, en dessous d’un certain nombre, ne peut plus fonctionner comme un chœur symphonique. ***************** La politique musicale de Radio France Cette question est intimement liée au projet Gallet. Alors que celui-ci envisageait la fusion de France Musique avec d’autres chaînes, ou bien son passage sur le web, la lettre de cadrage de la ministre de al Culture l’a obligé à corriger légèrement son tir, mais 4 - Grève à Radio France : bilan provisoire – nous savons que le modèle, pour Gallet et son équipe, c’est “Radio Classique”. Ils caractérisent d’ailleurs France Musique comme la chaîne de la musique classique, ce qui est faux : toutes les musiques sont représentées, diffusées, étudiées aussi sur France Musique . Leur but, c’est de faire passer la diversité musicale uniquement sur le web, jusqu’à disparition. Depuis des années, Radio France n’a plus de véritable direction musicale. Le médiateur recommande de valoriser les productions musicales sur le plan radiophonique et sur le plan commercial. Ainsi, Radio France reconnaîtrait in extremis la nécessité d’utiliser ses capacités musicales sur les antennes. C’est pourtant bien la moindre des choses pour la radio publique ! Quant à l’aspect commercial, il n’est pas pour nous rassurer : récemment, des concerts ”de prestige” ont été organisés, à 80 euros la place ! Où est la radio publique, garante de l’accès du peuple à la culture, dans ces conditions ? La question de l’emploi Absente formellement des 4 préavis, étant donné que la Direction avait caché son intention d’annoncer un plan de départs volontaires, au début de 200 à 300 personnes, cette question s’est installée dans la grève et dans les négociations. extraits - Le médiateur, sur la base de la lettre de cadrage de la ministre de la Culture, a inscrit une formule dangereuse et inacceptable: “l’emploi ne peut être la seule réponse aux problématiques financières”. En négociant pied à pied, l’Intersyndicale a proposé la formule complémentaire: “en l’absence de diagnostic partagé et documenté, l’emploi à Radio France est maintenu à son niveau actuel”. Cette formule a été rejetée systématiquement. Nous voyons bien que la Direction, suivie par la ministre de la Culture, défend cet a priori de suppression d’emplois, dans une situation où tous les postes ne sont pas occupés et où les départs en retraite ne sont pas remplacés. Cet à priori, fondé sur un calcul financier entraînerait l’impossibilité de fonctionner pour la plupart des services, y compris la production. Radio France ne pourrait plus remplir ses missions auprès du public. Ainsi, la direction aurait l’occasion d’organiser les externalisations, et en particulier d’externaliser la production, comme à la télévision, ce qui serait une catastrophe pour l’emploi et pour la qualité de ce que nous diffusons. Nous refusons cette logique et nous ne serons pas associés à cette action destructrice. Michel Sidoroff, réalisateur Élu FO au comité d’entreprise Intervention de Michel Sidoroff , réalisateur, lors d’une AG pendant la grève à Radio France 5 - Défense de l’emploi – Défense de l’emploi des comédiens et des danseurs : Compte-rendu de la réunion du groupe emploi du CNPS du 21 mai 2015, en préparation de la Conférence pour l’emploi Emploi des artistes dramatiques Le ministère introduit cette réunion en rappelant que le sujet porte sur l’emploi des Artistes dramatiques dans les CDN et l’emploi des danseurs. D Fouqueray, SFA-CGT : Nous sommes là pour défendre l’emploi des artistes. Il faut voir l’emploi des artistes de façon générale. A.Demonico, SFA-CGT : Nous parlons bien de l’emploi pour faire de la création artistique. F. Guilbert, SNLA-FO : Pactes culturels/budget : ce ne sont que des effets d’annonce. Quelles sont les conséquences du maintien annoncé par le 1er ministre du budget du ministère en 2015 ? Y a-t-il rétablissement des 1,6% de baisse prévu au budget dédié à l’aide à la création ? Y a-t-il rétablissement des 24% supprimés l’année dernière, suppression maintenue cette année ? Or « nouvelles écritures » ce sont de nouvelles œuvres ; on est bien dans la création. Et ce n’e ne sont pas les Pactes culturels qui nous rassureront. Il n’y a pas un mot sur les financements des outils pour la création. •Michael Ledouelec, ministère de la culture : Les pactes culturels concernent bien la création pour les collectivités territoriales. Fouqueray : On est sur les réseaux institutionnels. Nous parlons d’un nécessaire redressement de la situation en terme d’emploi. On refuse d’entendre que si l’accord n’est pas appliqué, c’est qu’il ne serait pas applicable. F. Guilbert : Non les les pactes culturels ne con cernent pas le maintien des financements pour la création, tout du moins dans les discours de la ministre. La durée des contrats : enjeu social et artistique. A de Monico : L’erreur que nous avons faite est de parler en terme de volume d’emploi et de durées des contrats quand il fallait parler de création. Les artistes interprètes sont traversés par des questionnements sur le « cœur du métier ». M. Ledouelec : Les œuvres d’Art, la création, impact sur la société. Accord sur les CDN : - renouvellement inédits des directions - l’emploi est à la base de nos discussions pour les nominations des nouvelles directions - allongement sur la durée de vie des spectacles En 2013, Il y a 800 représentations de plus, pour la première fois. A moyens constants, cela fait 9 000 heures de travail en plus en 2013. Les artistes associés dans les CDN sont pour un partage des moyens, sur la durée. Le suivi de l’ accord sur le volume d’emploi montre la réalité d’une baisse incontestable. Pour les premiers articles, les taux de 50%, 50%, 85% sont respectés, même si une baisse des moyens publics est constatée. - Les coûts artistiques augmentent, tout comme les coups techniques (les ERP à expliciter coûtent chers) - Pour les projets artistiques, il faut améliorer la place des nouvelles écritures Il y a des difficultés avec cet accord, il n’est plus en adéquation avec les pratiques artistiques. Les productions minoritaires en deçà de 15% ne sont pas prises en compte. A de Monico : Heureusement qu’il y a le SFA, l’Etat a dévoyé les réflexions. F. Balay/Syndeac : Il faut trouver des solutions pour favoriser la permanence dans les CDN. Les directeurs sont obligés de bidouiller. Le CDI pose des problèmes. Concernant les contrats des CDN, selon l’article 8, le contrat ne peut excéder celui du directeur. A de Monico: l’article 35 dit le contraire, l’article 8 n’existe plus. Un contrat de 12 mois renouvelable, combien ça coûte ? Les artistes sont moins payés qu’il y a 15 ans. D Fouqueray : A la télé, on ne pouvait pas être moins payé qu’au contrat précédent. F. Balay, Syndeac : :Entre 2008 et 2013, on a constaté une baisse de 130 000€ pour chaque CDN, qui ont du améliorer leurs fonds propres. D Fouqueray : le problème c’est le cahier des charges des CDN, ce n’est pas l’accord qui est en décalage. F. Balay, Syndeac : il n’y a pas que les artistes interprètes dans les CDN. A de Monico : au moins 1/5 de l’emploi doit aller aux artistes interprètes. F. Guilbert : et même ça, on nous le conteste. NG Florenne (CFDT) : je suis d’accord. Emploi des artistes chorégraphiques Irène Basilis, ministère de la culture: Il y a 500 danseurs permanents, en CDI : - 154 dans les 3 opéras nationaux - 190 dans les ballets nationaux - 180 dans les 19 CCN (soit 5 dans des ballets qui sont des troupes/compagnies, 5 ballets qui ne sont pas des troupes/compagnies, et 7 n’ont pas de ballet permanent NG Florenne : nous ne parlerons pas d’autres choses que du CDI. Nous demandons la création d’un label « Ballet national ». I.Basilis : le répertoire peut être patrimonial, ou celui d’un artiste. Il y a de plus en plus de difficultés aujourd’hui à monter des productions. On a des difficultés de diffusion, à l’exception des Ballets qui s’exportent. Il y a 13 000 danseurs intermittents. NGF : Quid des ballets nationaux ? Le volume d’emploi contextualisé par rapport à la réalité de la production. D Fouqueray : On est content d’apprendre qu’il y a des troupes… A Rilleux le Pape, il y a 5 danseurs permanents alors qu’il n’y a pas d’obligation. I. Basilis. : le développement à l’international ne peut se faire sans un cœur de création. Il n’y a pas de baisse de fréquentation, mais une certaine hausse. Le travail est différent des indicateurs d’emplois. Pour 2013 et 2014 il faut mettre en regard la diffusion, la part de la masse des artistes interprètes par rapport à la masse générale des salariés. Il y a un manque d’outils de création. Je veux parler de permanence artistique. F. Guilbert : Une remarque. On peut constater qu’il y a un problème inverse entre les CDN et les CCN. Les CCN ont des problèmes dans la diffusion de leurs œuvres mais des danseurs permanents y travaillent. Les missions des CCN sont celles du travail et de la recherche. C4est ce qu’il faut au CDN et ainsi on le contenu des Troupes, dont nous demandons le rétablissement. 6 - Défense de l’emploi – Listes des principaux festivals annulés en 2015, suite aux baisses des subventions d’Etat et coupes de 11 milliards dans les dotations aux collectivités territoriales Liste non exhaustive établies à partir de plusieurs sources : Festival de Théâtre Contemporain à Hauteville Lompnes (annulé) Les Voix du Gaou à Six Fours (supprimé) Calvi Jazz Festival (annulé) Festival Les Translatines à Bayonne (supprimé) Festival de danses urbaines à Savigny sur Orge (annulé) West Side Festival à Notre Dame de Monts (supprimé) Festival Eclip'son dans la région de Montaigu (annulé) Festival Les Petites Formes de Desbals à Toulouse (supprimé) Festival Eté Cigale à Cholet (supprimé) Festival Les Orientales à Saint Florent le Vieil (annulé) Festival Consonances à Saint Nazaire (supprimé) Festival du Vieux-Chêne à La Pouëze (supprimé) Festival Polyfollia à Saint Lô (supprimé) Festival les Rockalies à Saint Martin de Fontenay (supprimé) Rock'n'Risle à Saint-Philbert-sur-Risle (annulé) Festival Des Arts Bourrins à La Neuville Chant d'Oisel (annulé) Festival de Jazz à Amiens (supprimé) Douzy' k festival à Douzy (annulé) Festival de Musique de Strasbourg (annulé) Festival Basse-Zorn Live à Hoerdt (suspendu pour 2015) Festival Opéra d'Eté en Bourgogne (supprimé) Festival Rock en Auxois à Pouilly en Auxois (annulé) Festival Les Giboulées au Creusot (annulé) Festival de musique Un été côté Saône à Villefranche sur Saône (annulé) Fort en Jazz à Francheville (annulé) Festival des Musiques Innovatrices à Saint-Etienne (annulé) Festival Les Musicales à Puy en Velay (annulé) Hadra Festival à Lans en Vercors (annulé) Musique dans les vignes (annulé) L'agglo du jazz à Nîmes (annulé) Festival des Garrigues à Brignoles (annulé) Funky Family Fest (annulé) Danse en place à Montauban (supprimé) Festival Crazy Week à Nice (annulé) Amne’Zik Open Air Festival à Luc-en-Provence (annulé) Les Estivales de Perpignan (supprimées) Festival Jazz en cordée à Bagnères de Luchon (annulé) Festival de Jazz à Cugnaux (supprimé) Festival de Reggae à Lanton (supprimé) Les Mouvementées à Mimizan (annulé) Festival Neuf9 à Auterive (supprimé) 7 LE SNLA-FO VOUS INFORME : MINIMA CONVENTIONNELS EN VIGUEUR en vigueur au 30 mai 2015 ENTREPRISES ARTISTIQUES ET CULTURELLES Secteur subventionné Minima conventionnels en euros des ARTISTES engagés par les entreprises artistiques et culturelles, Centres dramatiques ou chorégraphiques, Scènes nationales et Compagnies subventionnées) pour 2014 Artistes dramatiques et chorégraphique Période de création mensualisée CDI et CDD > 4 mois (stagiaires 1ère année – 30% / 2e) CDD < 4 mois (stagiaires 1ère année – 30% / 2e) CDD < 4 mois (stagiaires 1ère année – 30% / 2e) Minimum brut mensuel 1882,27 Minimum brut mensuel 1986,84 Minimum brut mensuel en cas de fractionnement 2 195,98 CDD < 1 mois (stagiaires 1ère année – 30% / 2e) Service répétition Répétitions 52,42 Reprise CDD < 1 mois (stagiaires 1ère année – 30% / 2e) Cachet forfaitaire jour si 1 ou 2 cachets dans le mois 136,99 si plus de 2 cachets dans le mois 119,20 Indemnités journalières de déplacement 2014 64,10 1 chambre et petit déjeuner 1 petit déjeuner seul 6,10 1 repas (X 2) 17,90 CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DE LA PRODUCTION CINÉMATOGRAPHIQUE Salaires minima garanti pour les artistes-interprètes Tournage Engagement à la journée (incluant une prime de courte durée) : Engagement à la semaine : 99,90 TOTAL 400,00 € soit un taux horaire conventionnel de 47,95 € semaine de 5 jours : 1212,45 € BAREME DE SALAIRES DES ARTISTES employés par RADIO FRANCE pour l'enregistrement de DRAMATIQUES ou FEUILLETONS RADIOPHONIQUES CATEGORIE A De 1 à 3 services (ou plus) de quatre heures, par service 78,00 € CATEGORIE B De 1 à 3 services (ou plus) de quatre heures, par service 95,00 € CATEGORIE C De 1 à 3 services (ou plus) de quatre heures, par service 115,00 € semaine de 6 jours : 1502,89 € Répétitions en dehors des périodes de tournage Artiste de variété Artistes chorégraphiques, lyriques et de cirque service de 3h : 52 € service de 2 X 3h (même journée) : 104 € Autres artistes service de 4h : 52 € service de 2 X 4h (même journée) : 90 € Artiste lyrique 71,00 € 134,00 € Pour la totalité des minima conventionnels, veuillez vous rendre sur http://www.snla-fo.com/ 8 LE SNLA-FO VOUS INFORME : MINIMA CONVENTIONNELS EN VIGUEUR en vigueur au 30 mai 2015 ENTREPRISES DU SECTEUR PRIVE DU SPECTACLE VIVANT Secteur Privé SMIC horaire au 01.01.2015 = 9,61€ Théâtre Exploitants de lieux, producteurs ou diffuseurs de spectacles de cabarets Troupe non constituée REPETITIONS : Indemnité de répétition par service de 4 heures : 36,00 (4 fois le SMIC horaire fixé à 9,61 le 1er janvier 2015) Troupe constituée Producteurs ou diffuseurs de spectacles en tournées Pour la totalité des minima conventionnels, veuillez vous rendre sur http://www.snla-fo.com/ 9 - Défense des acquis interprofessionnels – Extraits du communiqué commun des Unions Régionales d’Ile de France suite à la mobilisation du 9 avril La mobilisation du 9 avril 2015 a vu des centaines de milliers de salariés faire grève et manifester à Paris et dans de nombreuses villes de province. Nos organisations syndicales réunies ce jour, ont pu vérifier tant dans les slogans et que sur les banderoles, que les salariés se sont fortement saisis des mots d’ordres : Non au Pacte de responsabilité, Non à la loi Macron : Pour l’augmentation des salaires, la défense de notre protection sociale, des services publics. Partant de ce constat, nos organisations considèrent qu’il nous revient de poursuivre la mobilisation en particulier à l’occasion du 1er Mai. Nos organisations décident dans le cadre de la préparation du 1er Mai et afin de permettre la participation la plus large, d’organiser une nouvelle intersyndicale régionale le 16 avril. Les débats qui interviendront lors du passage du projet de loi Macron au Sénat et à l’Assemblée Nationale conduiront nos organisations à poursuivre les actions entreprises le 26 janvier, le 9 avril et 1er Mai. Grève interprofessionnelle du 9 avril 2015 à Paris Paris le 13 avril 2015 Extraits du communiqué de l’URIF-FO suite à la mobilisation contre réforme des collèges Aujourd’hui, sort un nouveau sondage concernant a réforme des collèges avec un fort soutien des « sondés » aux enseignants qui se mobilisent contre cette « réforme ». Le hic, c’est que la grande majorité des enseignants, qui se sont engagés dans la grève à l’appel des organisations syndicales, sont syndiqués. Nous sommes obligés d’en déduire que les sondés – à plus de 60 % considèrent donc que les syndicats ne sont pas inutiles puisque, comme eux, ils sont opposés à la réforme des collèges. Ah ! Décidément le sondage n’est pas une science exacte ! (…) Et pourtant… Voulant une nouvelle fois gonfler le torse, le Président de la République et son gouvernement imposent par décret dès ce matin, cette loi plus que contestée, comme ils l’ont fait d’ailleurs pour la loi Macron en dégainant le 49/3. Vous comprendrez bien qu’à l’image de ce que nous venons de vivre avec la loi Macron et la réforme des collèges, nous ne nous faisons aucune illusion sur ce qui nous guette encore. Après le 49/3 – après les décrets, on nous enverra peut-être les Rafales ! (…) En tout cas, aujourd’hui, l’URIF FO avec détermination, soutiendra les actions des enseignants, des personnels de l’AP/HP et de tous ceux qui s’engageront contre toutes les mesures conduisant à plus d’inégalité et d’austérité. Grève contre la réforme des collèges du 19 mai 2015 à Paris Un petit salut pour terminer aux cheminots allemands qui s’engagent dans une nouvelle grève pour les conditions de travail et les salaires. Et oui ! Nous avons bien dit : les cheminots allemands. Paris, le 20 mai 2015 10 - Défense de nos salaires – Compte-rendu de la réunion du 4 mai 2015 de renégociation de la CCN de 1992 concernant l’emploi des artistes interprètes engagés dans des émissions de télévision TF1 : il y a beaucoup d’erreurs méthodiques dans l’analyse de l’Adami. Ils calculent des proportions entre ce qui existe et ce qui n’existe pas. CGT : l’Adami est un partenaire. UNSA : 72% de la masse salariale baisse pour les autres, les têtes d’affiches prennent tout. TF1 : le problème ce ne sont pas les têtes d’affiche. Il y a une baisse de l’audience et des recettes publicitaires. Il y a un gain de 30% pour les artistes interprètes avec les 30mn de primetime en plus. USPA : les têtes d’affiche ont des droits plafonnés, des droits voisins qui rémunèrent par rapport à une audience. SFA : cela fait des mois que l’on demande des simulations. TF1 : On vous a donné des simulations précises. USPA : le câble et satellite ne sont pas concernés, uniquement la TNT. SFA : précisément, j’aurais du mal à dire oui ou non. SFA : La multidiffusion est un fait, il y a plus de chaînes qu’avant. Ce que nous souhaitons, c’est que la marge ne soit pas en baisse. SNLA-FO : Nous considérons que l’étude de l’Adami et les simulations qu’elle a faite sont très utiles et nous l’en remercions. Nous, nous considérons que l’Adami est un partenaire. Nous, les artistes interprètes, sommes habitués aux expertises dont les employeurs font usage, plutôt que recourir à une forme d’organisation aussi représentative et qualifiée que l’Adami. Ce que démontrent la note et les simulations c’est, qu’au nom des nouvelles chaînes, nous constatons la remise en cause de l’ensemble de nos rémunérations. Ce qui confirme notre appréhension à renégocier l’ensemble de la CCN, plutôt l’avenant concernant les nouvelles chaînes, les nouveaux supports. Vous évoquez des erreurs dans les simulations de l’Adami. Prenons un exemple : 1% ? 30% ? Par report de 30mn du Prime time. Mais je rappelle qu’il n’y a pas si longtemps, 8 ans, il n’y avait pas de différentes tranches ! Vous évoquez la baisse des recettes publicitaires, mais nous constatons une augmentation des chiffres d’affaires et des résultats nets. Les artistes interprètes ne sont pas une variable d’ajustement ! SIA UNSA : on perd sur ce qui existait, on gagne sur ce qui n’existait pas. Je rejoins TF1 sur la nonexhaustivité de l’étude Adami ! Est-ce que l’on pourrait faire le bilan de la baisse sur 5 ans ? Nous avons un tableau attestant l’augmentation du nombre d’artistes éparpillés. Les droits sont en diminution. SNLA-FO : Nous demandons un nouveau bilan de l’accord de 2008. TF1 : on en a un peu marre de faire des rapports. SIA : on a l’accord France Télévision qui couvre déjà 5 chaînes, qui est pas mal. SFA : on attend votre écrit, on espère pouvoir se comprendre. Depuis des années on est en forte baisse : moins de jours de travail, moins de rémunération. SNLA-FO : Vous proposez même de déroger au complément de rémunération pour chaque utilisation pour chaque mode. USPA : catch up = hertzien Je rappelle que notre rémunération ne dépend pas d’une prétendue baisse d’audience ou des recettes publicitaires, alors que le chiffre d’affaire et les résultats bruts d’exploitation sont en hausse, mais d’une rémunération complémentaire pour chaque utilisation de notre travail. TF1 : la note de l’Adami ne contient pas un iota de jugeotte. SFA : l’Adami n’a pas d’intérêt dans l’affaire. SNLA-FO : l’audiovisuel public est-il d’accord avec les chiffres du privé ? SIA : demande d’une étude-bilan à France Télévision sur l’accord que nous avons signé avec vous, ainsi que les simulations sur les propositions de TF1. France Télévision : Concernant l’accord sur le volume d’emploi à France Télévision : nous l’avons fait, nous travaillons ensemble avec TF1. Les études globales ne sont pas réalisables. TF1 : Tous les diffuseurs se rassemblent. Il n’y a pas une proposition qui ne soit pas issue de l’ensemble du collège diffuseurs/employeurs. 11 - Défense de nos salaires – Comparaison des chiffres d’affaires des groupes audiovisuels français pour 2013/2014 Les différents bilans financiers des grosses chaînes de l’audiovisuel français (France télévision, M6, Canal+ et TF1) pour 2013 sont positifs et leurs chiffres d’affaires en hausse, les données transmises par le biais du CSA et ceux issus des rapports financiers montrent une différence notable, en fonction du message négatif ou positif à faire passer. Source : rapport CSA 2014 sur exercices 2013 M6 2001 2013 France Télévision Canal+ TF1 569 M€ 2 180 M€ 1 530 M€ 1 432 M€ 665 M€ 3 054 M€ 1 882 M€ 1 275M€ Sources : rapports financiers des groupes audiovisuels (chiffres d’affaires consolidés) M6 2013 1 253,2 M€ (849 juste pour la télévision) 2014 1257,9 M€ (833,4 juste pour la télévision) 2015 1er trim. 307,4 M€ (196,1 juste pour la télévision) France Télévision 2 835M€ (budget et pas chiffre d’affaire) Canal+ TF1 1 882 M€ 2075,3 M€ 1830 M€ 2091,8 M€ 1er trim. 469,7 M€ 1er trim. 475,1 M€ Extraits du tract du SNLA du 11 septembre 2012 contre la renégociation de la Convention collective de 1992 sur l’emploi des artistes interprètes engagés dans des émissions de télévision (…) L’abandon de la diffusion analogique terrestre pour le passage au numérique impliquerait de s’attaquer à leurs conditions de travail [celles des artistes interprètes]. Il faut avouer que le lien de cause à effet est difficile à saisir. Déjà en 2007 et 2010, les droits de rediffusion avaient été considérablement réduits. Seul le SNLA-FO n’avait pas signé ces nouveaux accords. Si la raison est le passage au numérique, comment justifier une renégociation généralisée d’une convention collective nationale, quand un avenant pourrait suffire ? (…) Dans l’optique de toiletter l’ensemble, on nous berce de propos lénifiants, on veut nous lier à un « Accord de méthode ». « La discussion entre différents représentants a mis en lumière la nécessité d’organiser le dialogue dans un cadre sécurisé ». «Un cadre sécurisé»? La belle et bonne idée ! Nous ne sommes pas d’accord. Pour nous, le seul cadre sécurisé est la Convention collective nationale de 1992, avec sa centaine de pages, ses 7 titres, leurs sous-titres et leurs alinéas ! En d’autres termes : nous ne signerons pas l’accord de méthode. Nous ne voulons pas de la renégociation généralisée de la CCN ! Nous nous opposerons systématiquement à toute remise en cause de nos acquis. 12 - Informations pratiques ADAMI 14, rue Ballu - 75311 Paris Tél : 01 44 63 10 00 www.adami.fr Adresses utiles : SNM-FO Syndicat National des musiciens 2, rue de la Michodière 75002 Paris Téléphone: 06 18 00 16 21 [email protected] www.musiciens-fo.com Union sociale du spectacle (USS) Tél : 0811.65.50.50 AFDAS 66, rue Stendhal - 75020 PARIS tél. 01 44 78 39 39 https://www.afdas.com/ SNSV-FO Syndicat National des personnels techniques et administratifs du spectacle vivant 2, rue de la michodière 75002 Paris Tél : 06 58 27 80 23 [email protected] http://fo-snsv.cabanova.com/draft/le-snsv-fo.html Congés Spectacles 7 rue du Helder 75440 Paris CEDEX 09 Tél : 01 44 83 45 00 FORTAC AUDIENS (siège social) : www.audiens.org 74, rue Jean Bleuzen 92177 Vanves cedex Tél : 0 811 65 50 50 Les unions sociales du spectacle (USS) sont gérées par Audiens. Les contacter en cas de besoin. Syndicat National Force Ouvrière des Réalisateurs et Techniciens de l’Audiovisuel et du Cinéma 2, rue de la Michodière 75002 Paris Téléphone: 01 47 42 35 86 http://www.fortac.fr/contact.html Union départementale FO de Paris 131, rue Damrémont - 75018 PARIS Tél : 01 53 01 61 00 http://udfo75.nuxit.net/ [email protected] -------- FNAS 185 avenue de Choisy 75 013 Paris Tél: 01 44 24 72 72 http://www.fnas.info/default2.asp --------------------------------------------------------------------------------------------BULLETIN D’ADHESION Nom : Adresse : Mail : Tél. : Prénom : Portable : Catégorie Artiste (rayez les mentions inutiles) : Chorégraphique, Dramatique, Variétés, Lyrique, Metteur en scène, chorégraphe, réalisateur radiophonique… Montant de la cotisation: Carte 14 euros puis 5 euros par mois minimum A renvoyer au : SNLA-FO 2 rue de la Michodière - 75002 Paris 13 - Défense des annexes 8 & 10 – Communiqué Le Bureau National du SNLA-FO, réuni lundi 30 mars, a examiné l’avenant n°1 « portant modification de l’article 3 des annexes VIII et X au règlement général annexé à la convention du 14 mai 2014 relative à l’indemnisation du chômage ». Le SNLA-FO est satisfait de cet avenant qui règle le problème apparu d’articulation entre le régime général – droits rechargeables – et les annexes 8 & 10. Le SNLA-FO remercie sa fédération et sa confédération pour avoir été à l’initiative de la demande d’avenant auprès du MEDEF et pour l’avoir négocié. Dès les premiers cas connus, le SNLA-FO en avait alerté sa fédération et sa confédération. Il ne suffit pas de polémiquer comme le font ceux qui ne veulent pas de protection sociale financée par les cotisations et gérée paritairement (cf. comptes-rendus des « Tables rondes ») ; encore faut-il avoir le courage et l’efficacité de négocier précisément, car un droit est un droit. Pour l’explication de cet avenant, référez-vous à la lettre d’information : http://www.snla-fo.com Paris, le 30 mars 2015 Banderole du SNLA-FO durant la grève interprofessionnelle du 9 avril et lors de la manifestation à Paris SNLA-FO 2 rue de la Michodière 75002 Paris Tél. 01 47 42 33 75 Fax. 01 47 42 39 45 Email: [email protected] Site web : http://www.snla-fo.com 14 - Défense des annexes 8 & 10 – propositions, au niveau interprofessionnel et professionnel, comme cela a été le cas cet été et cet automne lors de la « concertation sur l’intermittence », admettons. Encore qu’en ce qui concerne les organisations syndicales, ne sont-elles pas confédérées et donc représentées au niveau interprofessionnel ? Qu’il y ait même des expertises de ces propositions, admettons encore. Les expertises de cet été ont démontré que de tous les modèles proposés, les annexes 8 & 10 de l’actuelle convention d’assurance chômage, convention signée par la Confédération Force Ouvrière tant décriée, étaient les plus favorables à l’ensemble des salariésintermittents. Mais que le gouvernement et l’Assemblée Nationale, comme chacun sait grands défenseurs des droits des salariés, dérogent au cadre interprofessionnel est mortifère pour l’avenir de notre indemnisation particulière, comme pour toute la protection sociale. Si la représentation collective est perfectible, transférer le pouvoir décisionnel sur un comité d’experts, c’est remettre en cause l’idée que les salariés et leurs employeurs puissent régler euxmêmes leurs problèmes. C’est réinstaller un contrôle étatique, là où l’histoire contemporaine française, justement contre un contrôle étatique de triste mémoire, et reposant sur l’ambition d’une justice sociale, avait construit le système paritaire. Jusqu’à présent, les conquêtes sociales ont été obtenues par la force d’un contrepouvoir lié à la réunion d’hommes et de femmes reconnaissant et défendant des intérêts communs, toutes professions confondues, le salariat, la couverture sociale, l’assurance retraite. C’est le principe même des confédérations. La réforme engagée se sert de la fragilité du dialogue social, des doutes exprimés sur la représentation syndicale, le retour d’un certain corporatisme, pour imposer des solutions néfastes à la liberté d’être artiste, technicien, ou tout autre professionnel du spectacle. Car demain, si une carte professionnelle doit être mise en place pour limiter l’accession aux droits du chômage, pour travailler, êtes-vous certains de faire partie des « heureux élus » ? Qui le décidera, vos diplômes, vos carrières, votre entregent ? Nous eussions préféré que le gouvernement légifère sur la politique culturelle qui est de sa responsabilité : pour garantir les subventions de toutes les structures aujourd’hui menacées, pour garantir la rémunération des artistes quant à l’utilisation de leurs prestations sur internet spoliée par milliards, quant à celle prévue à la convention collective des artistes interprètes engagés pour les émissions de télévision, actuellement menacée par les diffuseurs, pour rétablir des troupes permanentes dans les Centres Dramatiques Nationaux, favoriser la diffusion des œuvres chorégraphiques… en un mot, pour garantir aux artistes interprètes la rémunération, toute la rémunération, qui leur est due pour leur travail. Le Conseil National, le 22 mai 2015 Début du texte page suivante 15 - Défense des annexes 8 & 10 – « Sanctuarisation des annexes 8 & 10 » ou mise au sanctuaire ? Tract élaboré par le Conseil national du SNLA-FO, au sujet de l’article 20 du projet de loi dialogue social Le Syndicat National Libre des Artistes Force Ouvrière, s’inquiète de l’article 20 du projet de loi de réforme du dialogue social qui porte notamment « sanctuarisation des annexes 8 & 10 », actuellement en discussion à l’Assemblée Nationale. Après le coup de force du Premier Ministre qui publia en pleine nuit le décret de réforme du collège décrié la veille par l’immense majorité des enseignements, qu’un projet de loi de « réforme du dialogue social » peut-il contenir, sinon de nouvelles remises en cause de la démocratie sociale ? Dans son exposé des motifs, le gouvernement dit « rechercher une solution pérenne » pour les annexes 8 & 10 », alors que le MEDEF a tenté l’année dernière de les supprimer purement et simplement, le mécanisme prévu risque de conduire à terme à une caisse autonome, fût-elle adossée au régime interprofessionnel d’assurance chômage, voire à l’instauration d’une carte professionnelle. Par l’article 20 du projet de loi, le gouvernement décide que ce seront les « syndicats représentatifs » des professions du spectacle, qui désormais négocieront le régime particulier d’assurance chômage des salariés-intermittents. Cette décision crée un précédent et constitue un cheval de Troie contre l’unicité du régime d’assurance chômage, unicité qui comme pour la sécurité sociale est la condition historique de sa pérennité. Par l’article 20 du projet de loi, ces négociations se dérouleraient selon une lettre de cadrage établie au niveau interprofessionnel (par qui, nul ne le sait) qui fixera la « trajectoire financière » ainsi que les principes généraux d’indemnisation. Imaginons qu’en relation avec l’explosion du chômage, le déséquilibre croissant des comptes de l’UNEDIC (22 milliards de déficit actuellement) le MEDEF exige de nouvelles « économies », c’est bien dans ce cadre que les annexes 8 & 10 devront être négociées. Actuellement, et c’est bien ce qui a sauvegardé pendant des décennies les annexes 8 & 10 malgré les tentatives répétées du MEDEF, elles font partie intégrante de la négociation interprofessionnelle. Si les annexes 8 & 10 ne sont plus négociées au niveau interprofessionnel, on peut imaginer d’autres règles que les règles assurantielles qui régissent tout le régime d’assurance chômage où tout salarié qui ouvre des droits doit le moment venu pouvoir en bénéficier. Dès lors, les organisations représentatives du spectacle seraient placées devant un choix terrible : baisser les prestations ou durcir les conditions d’accès pour maintenir le niveau d’indemnisation des bénéficiaires. C’est là qu’une carte professionnelle pourrait apparaître pour restreindre le champ des bénéficiaires. Enfin, l’article 20 du projet de loi prévoit la création d’un comité d’experts dont la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, vient avec l’accord du gouvernement, d’interdire la nomination par les confédérations syndicales, renforçant encore l’isolement du futur régime des annexes 8 & 10. Le fonctionnement de ce comité d’experts serait même défini par l’Etat. Et c’est ce Comité d’experts qui donnerait avis sur la validité de l’accord ! Autrement dit, c’est tout le régime paritaire d’assurance chômage qui est menacé de contrôle par l’Etat. Le projet envisagé s'apparente à la réforme de la sécurité sociale de 1995, portée par Alain Juppé, qui a transféré la gestion du régime de protection sociale aux députés, avec le soutien de la CFDT. Conséquence actuelle, les budgets des hôpitaux sont gérés par des comptables, comme l’ensemble des prestations sociales. Avec les annexes 8 et 10, la situation semble différente mais le principe reste le même, détricoter le système paritaire et enlever à ses premiers responsables (organisations syndicales et patronales interprofessionnelles) le contre-pouvoir de décision sur la couverture chômage, en particulier. Qu’il faille permettre à chacun de faire des 16