Sports aptitudes
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Sports aptitudes
APTITUDES Sports& aptitudes Avec la sophistication des connaissances et des possibilités de la médecine sportive, le rôle du médecin du sport devient essentiel. Son rôle principal est certes d'optimiser les performances des athlètes, mais également de préserver leur capital santé à long terme. Chez les jeunes sportifs, ce rôle se double d'une mission éducative et d'information pour conserver intactes les possibilités de l'adolescent, même après l'arrêt du sport, sachant qu'une carrière sportive peut s'arrêter relativement tôt. Ces missions reposent sur des interventions bien codifiées et un accompagnement technique et humain en parfaite adéquation avec les entraîneurs. Parmi ces responsabilités, la visite de non contre indication à la pratique d'un sport et le suivi médico-biologique de l'entraînement figurent en tête. La première sera au mieux réalisée dans le cadre d'un plateau technique permettant une évaluation des performances en toute sécurité. Dans ce contexte, les tests d'effort (électrocardiogramme d'effort couplé à une évaluation de la consommation maximale d'oxygène avec détermination des seuils lactiques et ventilatoires, tests musculaires isocinétiques, tests de terrain) sont essentiels pour qualifier les aptitudes et gérer le niveau d'effort lors de l'entraînement. Enfin, le suivi des athlètes ne se résume pas qu'à “l'aptitude” mais nécessite un suivi traumatologique, podologique, diététique et psychologique. P our pratiquer un sport, il faut en être capable. C'est l'objet de la visite de non contre indication (VNCI), qui permet au médecin de vérifier de façon systématique et codifiée l'état des principaux appareils : cardio-vasculaire, pulmonaire, locomoteur (dos, genoux, épaules, ...). Cette visite, qui ne nécessite pas de plateau technique, peut être réalisée par tout médecin disposant d'un minimum de matériel, comme l'électrocardiogramme (ECG) de repos, la spirométrie, la balance et une pince à plis cutanés. Pour les tests d'effort ou autres explorations plus sophistiquées, le CHI de Poissy-St-Germain est l'un des plateaux techniques de la région Ile de France à proposer une unité fonctionnelle complète de médecine du sport. Qui consulte dans un service de médecine du sport ? Le médecin du sport préserve le capital santé des athlètes 26 Zoom sur... La médecine du sport La VNCI s'adresse avant tout, bien sûr, aux sportifs. Le plateau technique de Poissy voit ainsi passer chaque année environ 800 athlètes de bon et haut niveau, tous sports confondus. APTITUDES Sports & aptitudes Mais elle peut tout aussi bien concerner des patients adressés par des médecins spécialistes (cardiologues, pneumologues…). Ces derniers peuvent évaluer par une épreuve d'effort s'ils peuvent conseiller en toute sécurité un programme de réadaptation à leurs patients. Par exemple, en cas de pathologie cardiorespiratoire, il conviendra de calibrer le niveau d'effort auquel ils seront soumis. Ceci grâce à une série de tests, notamment la consommation maximale d'oxygène ou VO2 max1. Cette épreuve permettra au médecin du sport de notifier au pneumologue ou au cardiologue les possibilités physiologiques de son patient en termes de capacité d'effort. cis par des militaires pour évaluer rapidement les aptitudes physiques des jeunes recrues. Enfin, n'importe quel sportif amateur, adressé par un entraîneur ou un médecin du sport, peut également venir subir les tests qui vérifieront son niveau d'aptitude à faire tel ou tel sport, lui donneront des indications pour gérer son entraînement et évalueront l'état des fonctions et appareils qu'il mettra plus particulièrement à contribution dans le sport qu'il a choisi. La délivrance d'un certificat de non contre indication par le médecin formalisera cette visite. Réalisé de manière systématique une fois par an, L'ECG de repos sera comparé aux précédents. Après un interrogatoire médical classique, le médecin s'intéresse au sport pratiqué (type, nombre d'heures d'entraînement, ancienneté de la pratique, objectifs visés, résultats déjà obtenus…). Il s'agit donc d'un interrogatoire médico-sportif. Puis, la visite se poursuit par une recherche ciblée selon le sport pratiqué - vers les pathologies pouvant interférer avec cette pratique (anomalies de la colonne vertébrale notamment pour la pratique du judo). L'aappareil cardio-vasculaire fait, bien entendu, l'objet d'une enquête approfondie, au cours de laquelle l'ECG de repos est systématique2. Les tests simples En revanche, il conserve tout son intérêt chez le médecin généraliste, qui ne pratique pas ces tests d'effort en médecine de ville. Les tests complémentaires La spirométrie avec courbe débit-volume permet de vérifier l'état ventilatoire du sujet au repos et de dépister ou confirmer un syndrome obstructif, tel que l'asthme. Les épreuves sensorielles Plusieurs tests, dont le degré de complexité est paramétrable selon les besoins, peuvent être pratiqués dans le cadre d'une VNCI. Pour la vision, davantage que la mesure de l'aacuité visuelle (à l'échelle de Monoyer à 5 m ), il sera préfé- Test de Ruffier-Dickson La première étape A Poissy, son intérêt est relatif, dans la mesure où les athlètes suivis ici subissent en général, dans le cadre de la VNCI , une épreuve d'effort avec détermination des seuils d'entraînement. L'épreuve de Ruffier-Dickson est l'un des tests d'aptitude les plus connus (le patient est prié de faire 30 flexions en 45 secondes). Rappelons que ce test a été conçu (à l'instar du test de Cooper) dans un but préPrononcer vé-O deux-max Comme les syndromes de Wolff-Parkinson-White, qui sont des troubles du rythme cardiaque qui se démasquent surtout à l'effort. 1 2 Zoom sur... La médecine du sport 27 APTITUDES Sports & aptitudes rable d'évaluer - par exemple chez un joueur de tennis - la sensibilité à l'éblouissement ou encore sa capacité à repérer à 30 m une balle jaune sur un fond vert. Cette situation, qui correspond à l'attente du service de l'adversaire, conditionnera son temps de réaction. Au football, on vérifiera les capacités d'accommodation visuelle d'un gardien de buts. Pour le tir, par exemple, on recherche des troubles de l'audition à l'audiogramme (examen non systématique, sauf dans certains sports). Ainsi s'efforce-t-on de pousser les investigations dans une approche préventive adaptée au niveau et au type d'activité physique réellement pratiqués. Cet examen de dépistage peut s'effectuer avec l'aide d'appareil type Ergovision®. Si le médecin du sport est confronté à une anomalie, il sollicitera le spécialiste pour confirmer le diagnostic et, le cas échéant, pousser éventuellement plus loin l'exploration. Les autres tests La détermination de la masse grasse, qui fait appel à la mesure des plis cutanés par une pince ou d'un appareil d'impédancemétrie fiable, est systématique. Cet examen permet de calculer la teneur en eau intra et extra-cellulaire et de vérifier le taux de masse maigre et de masse grasse. Cet examen s'avère très utile, notamment dans les sports à catégories de poids. Par ailleurs, un examen podologique peut être effectué, qu'il soit simple ou dynamique. Dans ce dernier cas, il vérifie sur tapis roulant la qualité des appuis (chez les coureurs, par exemple). Lors de la VNCI, le médecin fait enfin une enquête diététique et une évaluation du profil psychologique. Appareil de podologie résument pas tout, il lui faut apprendre à gérer un ensemble de facteurs : pression des entraîneurs qui exploitent le potentiel d'un adolescent, charge de travail, qu'il faut souvent concilier avec les études, attentes des parents, parfois excessives...En effet, certains sports très médiatisés comme le tennis attisent les espérances de l'entourage. Il est alors parfois utile de rappeler que les élus sont l'exception. Peut-on mener de front des études normales et une carrière sportive de haut niveau ? Oui, à condition de bien organiser son temps et d'avoir une grande adaptabilité. Quelles anomalies ne faut-il pas laisser passer ? Les autres contrôles A l'issue de ce bilan, il convient impérativement d'éliminer certains types de pathologies contre-indiquant de façon absolue ou relative - la pratique du sport. En premier lieu viennent les problèmes cardio-vasculaires ou pulmonaires, il est vrai assez rares. Il s'agit des trou- A cet égard, le médecin rappelle les valeurs éducatives au sens large du sport, notamment chez les jeunes et leurs parents. Pour un sportif, les qualités physiques ne bles du rythme, de l'hypertension, de l'angor (qui concernent cependant davantage les sportifs plus âgés), des cardiopathies non obstructives (valvulopathies) ou encore des anomalies rarissimes d'abouche- Il faut noter que les hommes et les femmes subissent le même bilan, auquel vient néanmoins s'ajouter un interrogatoire gynécologique chez ces dernières. 28 Zoom sur... La médecine du sport APTITUDES Sports & aptitudes ments de coronaires. Puis, viennent les pathologies ostéo-articulaires , comme les scolioses importantes qu'il conviendra d'éliminer (car contre-indiquant certains sports). Mais c'est, là encore, exceptionnel. avec un test d'effort normal, une coronaire peut se boucher lors d'un stress. L'asthme est plus fréquent chez les adolescents. Tout médecin peut signer le certificat de non contre indication à la pratique d'un sport, même si la VNCI se réduit souvent à un certificat signé en fin de consultation pour autre chose. 1200 morts subites par an Toutes ces précautions ne sont pas théoriques. Chaque année, on dénombre en France 1200 morts subites environ. Même si tous les cas ne sont pas forcément liés à la pratique d'un sport, ce chiffre motive impérativement la recherche d'une pathologie favorisante chez toute personne pratiquant un sport. D'autant plus que le sujet est âgé, qu'il est sédentaire, qu'il fume ou possède des antécédents. Parmi les pathologies recherchées en priorité vient la dystrophie arythmogène du ventricule droit". Elle est "d due à une anomalie d'abouchement de la coronaire droite qui, en se comprimant lors d'un effort, alimente moins bien le ventricule droit. Ces pathologies favorisent le déclenchement imprévisible de troubles du rythme ou de la conduction entre oreillettes et ventricules avec un risque d'arrêt du cœur lors d'un effort important. Il s'agit d'une pathologie de naissance qui se traduit à l'effort et que l'on peut dépister à l'échographie. De même, toute activité doit être - sinon proscrite - du moins étroitement surveillée chez les sujets coronariens, dont les coronaires sont rétrécies au point de gêner l'arrivée de l'oxygène dans le muscle cardiaque. Pour ces sujets, toute pratique d'un sport est à envisager dans le cadre d'un bilan cardiologique approfondi. Mais chaque sport comporte ses risques propres. Les Fédérations sportives font d'ailleurs un effort de communication en ce sens auprès des usagers en éditant des fiches d'information et en rédigeant un règlement médical fédéral. La qualité de la VNCI en France Mais si tous les médecins peuvent autoriser un sujet à s'inscrire à un club de gymnastique, en revanche, il n'en sera pas de même s'il s'agit de signer un certificat d'aptitude à la plongée ou au parachutisme. Pour ce faire, le médecin doit être agrée ou titulaire du Diplôme Universitaire de cette spécialité ou titulaire du CES ou de la capacité de Biologie et médecine du sport. Il en est de même pour les athlètes en section sportive (pôle espoir France) : la loi stipule que la VNCI soit effectuée par un médecin titulaire de la capacité ou du CES de biologie et de médecine du sport. Mais, de toutes façons, la délivrance d'un certificat de non contre indication ne concerne qu'un moment donné. Elle ne signifie nullement que rien ne pourra jamais arriver au sujet, mais seulement qu'il est apte et qu'il n'existe pas de contre-indication apparente et décelable à ce jour à la pratique du sport considéré en compétition. Un exemple : on sait que gymnastique et musculation exposent aux claquages ou aux problèmes articulaires. En outre, les sujets qui font des efforts très rapides (soulever une barre) risquent - après 5 ans de pratique - de développer à la longue des cardiomyopathies obstructives modérées, parce qu'il s'agit d'un sport de résistance (type d'effort qui favorise un gros cœur à grosses parois). Le médecin du sport se doit donc d'informer au préalable les sujets des risques auxquels la pratique de tel ou tel type de sport les expose. Le suivi des sportifs Sur les 1000-1200 morts subites annuelles, combien aurait-on pu éviter par une visite d'aptitude correcte et un test d'effort ? Il est difficile de répondre : même Le suivi des athlètes, qui commence par la VNCI, se poursuit ensuite par le suivi physiologique au sens Zoom sur... La médecine du sport 29 APTITUDES Sports & aptitudes large. Celui-ci fait appel à trois types de tests : - les tests d'effort, - les tests de terrain. - les tests musculaires, Le test d'effort : évaluer l'aptitude médico-sportive Lors des tests d'effort, l'athlète est poussé au maximum de ces capacités afin de déterminer avec précision la "cylindrée" du sportif. L'ECG d'effort consiste à pousser le sujet à réaliser un effort maximal (sur tapis, ergomètre, rameur…). Sa pratique est réglementée : il doit être réalisé dans un centre spécialisé disposant de matériel de réanimation à proximité. Mesure de la VO2max Lors des tests d'effort, on enregistre en continu dans le temps plusieurs paramètres significatifs (tension artérielle, fréquence cardiaque, acide lactique dans le sang). S'y ajoutent la mesure directe de la consommation maximale d'oxygène (VO2 max) et un prélèvement sanguin (au niveau de l'oreille, pour accéder au sang capillaire) afin de mesurer la concentration d'acide lactique (llactate). Cette mesure de l'acide lactique - réalisée au laboratoire de l'hôpital de Poissy - permet de déterminer les "seuils lactiques", puis de déterminer le "profil lactique" de l'individu. Quant à la VO2 max, il s'agit d'un paramètre essentiel qui témoigne de l'aptitude aérobie du sujet. Ces mesures permettent: - D'éliminer un problème particulier lors de l'effort ou, en cas d'anomalie rythmique ou tensionnelle, de solliciter l'avis d'un cardiologue. - D'évaluer les seuils d'entraînement. Au total, il sera possible de donner au sportif un certain nombre de repères indispensables à son entraînement : la fréquence à laquelle il peut s'entraîner en endurance, en effort fractionné, etc. Mais c'est surtout le type de sport pratiqué qui condi- 30 Zoom sur... La médecine du sport tionnera le type de suivi : si pour la trampoline, le test d'effort n'apporte que des renseignements généraux sur les capacités du sujet, sans donner véritablement d'aide sur le plan technique, au triathlon, il sera en revanche important de déterminer à quelle fréquence cardiaque le sujet doit s'entraîner, tant en vélo qu'en course à pied ou en natation. Les tests de terrain : en situation réelle Les tests de terrain se pratiquent dans un contexte différent. Réalisés aussi par les entraîneurs, ils permettent une évaluation globale de l'aptitude. En classes de 5-6ème, de nombreux professeurs de gymnastique sont en effet à-mêmes de faire le test de Cooper (le sujet fait un certain nombre de tours de stade pendant 12 minutes). Les tests de terrain diffèrent des tests d'effort dans la mesure où les sujets ne sont pas sous monitoring cardiaque (même si un matériel de réanimation reste disponible sur le terrain). Plus proches des conditions réelles, ces types de tests permettent d'effectuer un test standardisé ou de surveiller des séquences d'entraînements, tout en donnant à l'entraîneur des informations pour optimiser le programme d'entraînement de son athlète. APTITUDES Sports & aptitudes Les tests musculaires mesurer des forces musculaires et des équilibres posturaux. On en distingue plusieurs types : Une diététique approximative - Les tests musculaires isocinétiques sont de plus en plus utilisés. Ils consistent à évaluer la force musculaire qui s'exerce contre une résistance donnée, asservie en permanence à la force du sujet. Dans la pratique, on demande au sujet de pousser le plus vite possible, sur une machine résistant à la force du sujet et réglée à vitesse constante (d'où le terme d'isocinétique). Sont notamment testés les muscles quadriceps (cuisse), ischio-jambiers, rotateurs internes et externes de l'épaule. Le type d'information recueilli permet de déceler des différences entre les membres droit/gauche (latéralité) et surtout de savoir si le rapport muscles agonistes/antagonistes3 est respecté ou déformé par une blessure ou l'entraînement. Ces tests ont notamment de l'importance dans les sports dits "asymétriques". C'est notamment le cas de l'escrimeur dont la jambe avant est presque toujours en fente et la jambe arrière en flexion. Résultat : hyper-développement des quadriceps (fléchisseurs) du membre inférieur par rapport aux ischio-jambiers (extenseurs). Le risque d'un tel déséquilibre tient au fait que l'antagoniste soit trop faible pour contrebalancer la force du muscle agoniste. Le sportif s'expose alors au risque de claquage des ischio-jambiers lors des assauts, parce que son travail sur les quadriceps est disproportionné. Le footballeur pose le même problème : les quadriceps travaillent davantage que les ischio-jambiers. Chez lui, le claquage des ischio-jambiers est plus fréquent que celui du quadriceps. D'où l'intérêt du test isocinétique, qui permettra au médecin du sport de signaler le déséquilibre existant au sportif et à son entraîneur et de le corriger éventuellement par des séances de renforcement des ischio-jambiers. - Les plate-formes de force type Arial permettent de 3 On appelle agonistes/antagonistes des groupes de muscles à action contraire (par ex. flexion/extension). Ces muscles fonctionnent toujours en binôme : par exemple, à la contraction d'un muscle fléchisseur (biceps) s'associe toujours le relâchement réflexe du muscle extenseur antagoniste (triceps). L'accompagnement nutritionnel du sportif a fait beaucoup de progrès ces dernières années. Le suivi s'en est trouvé d'autant plus sophistiqué. Pourtant, certaines erreurs sont encore fréquentes chez le sportif : - Ils sont souvent sous-hydratés - Leur régime est insuffisant en protéines. A l'autre extrême, certains sportifs (body-building) en consomment trop. Il faut savoir qu'il existe un seuil à ne pas dépasser (2.5 g/Kg/j) au-delà duquel elles seront évacuées dans les selles. - Ils consomment très peu de fruits Pendant une compétition, il convient de conseiller de : - Consommer un mélange de sucres rapides (efforts rapides) et de sucres lents (efforts soutenus) - Se réhydrater (de 2 à 5 litres d'eau + sucres) Après une compétition, il faudra : - Reconstituer les stocks de glycogène du foie et du muscle - Poursuivre la réhydratation Les souhaits pour l'avenir Le Dr FREY souhaite avant tout voir reconnaître la médecine du sport comme spécialité à part entière4. En effet, cette activité est très diversifiée, à l'interface entre des compétences différentes (podologie, nutrition, cardiologie, etc.). Enfin, l'objet de la médecine du sport est très spécifique et loin de se limiter aux sportifs : ce sont tous ceux qui utilisent leur corps dans leur métier (danseurs, pompiers…) et qui pratiquent une activité physique, sans qu'il s'agisse systématiquement de sportcompétition. Qui s'obtient après 4 ans d'internat + 2 ans de clinicat 4 Zoom sur... La médecine du sport 31