Prédication du 15 juin 2014 2 Timothée 3.14

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Prédication du 15 juin 2014 2 Timothée 3.14
Église É vangéliq ue Libre d'Aix en Provence
BP 510 3 Avenue du Deffens
13 091 Aix en Provence Cedex 02
Pasteur Frédéric Baudin
Prédication du 15 juin 2014
La Parole de Dieu au centre
Programme Vitalité 1
2 Timothée 3.14-17
Frédéric Baudin
Lecture
2 Timothée 3.14-17
« Demeure ferme dans ce que tu as appris et accueilli avec une entière conviction.
Tu sais de quels maîtres tu l’as appris.
Depuis ton enfance, en effet, tu connais les Saintes Écritures ; elles peuvent te donner la sagesse
qui conduit au salut par la foi en Jésus-Christ.
Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner la vérité, réfuter l’erreur, corriger
les fautes et former à une juste manière de vivre , afin que l’homme de Dieu soit parfaitement
préparé et équipé pour faire toute action bonne. »
Prédication
Paul adresse cette lettre à Timothée, son jeune collaborateur.
Il est donc bien de commencer par évoquer le contexte de ce verset, qui concerne
précisément Timothée en tant que « serviteur de Dieu », et qui s’adresse, d’une manière plus
générale, à tous ceux qui ont la charge d’enseigner cette Parole de Dieu (votre serviteur ! et
d’autres parmi nous…).
Mais dans un sens plus général encore, ce verset concerne tout chrétien qui sert le Seigneur
d’une manière ou d’une autre, car nous sommes tous au service du Seigneur : nous sommes
tous ses témoins, nous annonçons, nous portons sa Parole là où nous sommes et dans nos
activités quotidiennes, et j’espère que cette Parole est bien au centre de notre vie !
Enfin, le contexte de la lettre de Paul à Timothée, c’est aussi l’encouragement que Paul donne
à son jeune collègue pour tenir bon en temps de crise, pendant les « derniers jours », ces jours
qui ont commencé avec la résurrection de Jésus et qui se poursuivront jusqu’à son retour.
Or, nous avons bien besoin de cet encouragement à notre époque assez confuse sur le plan
spirituel, et donc de ce rappel sur la nature et le rôle de la Parole de Dieu dans notre vie
aujourd’hui !
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Frédéric Baudin
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2 Timothée 3.14-17 La Parole de Dieu au centre
Voici le texte qui nous est proposé pour commenter ce verset 16 dans les dépliants
« Vitalité » [en savoir plus sur la démarche Vitalité] :
« Nous croyons que la Bible est le seul guide parfait de notre foi, notre doctrine et notre
comportement.
Notre prédication et notre enseignement, quel que soit le contexte, se caractérisent par une
préparation scrupuleuse, une réelle pertinence et une certaine créativité.
Les membres de notre église reçoivent une nourriture qui les aide à progresser dans l'étude des
vérités bibliques, et dans leur application à une vie spirituellement cohérente. »
La Bible inspire donc notre prédication (la mienne !), notre enseignement et notre action (la
nôtre !).
Cela requiert un soin particulier pour l’enseigner, et une grande attention pour la mettre en
pratique.
Nous notons que la Bible est le « seul guide parfait de notre foi ».
Voici ce que nous pouvons lire sur ce point dans La Déclaration de foi de notre Union
d’Églises (Églises Évangéliques Libres de France), qui précise notre position doctrinale par
rapport à la Bible dès le premier paragraphe (voir http://egliselibreaix.free.fr/que-croyonsnous--.html) :
« Dieu, après avoir parlé au peuple d'Israël par ses prophètes, s'est révélé parfaitement en son
Fils Jésus-Christ. La Bible est l'expression infaillible de cette révélation. Fondés sur cette Écriture
sainte, en communion avec l'Église universelle et en particulier avec les Églises de la Réforme,
nous déclarons notre foi en ces termes : Nous croyons… »
Nous pouvons souligner ici plusieurs mots importants :
· Dieu se révèle à son peuple, par sa parole transmise par les prophètes, (Abraham, Moïse,
David, Daniel, et les autres prophètes) ;
· cette parole – l’Écriture sainte – est le fondement de notre foi et de notre communion
dans l’Eglise ;
· Enfin, Dieu se révèle parfaitement en son Fils Jésus-Christ.
En d’autres termes, Jésus est l’aboutissement de la révélation progressive accordée par Dieu
à son peuple Israël, il est « au-dessus de tout », comme l’écrit Paul aux Romains lorsqu’il
énumère tous les privilèges du peuple d’Israël ( Romains 9).
Et cette révélation parfaite est consignée par écrit dans la Bible, qui peut dès lors être
considérée comme l’expression infaillible de cette révélation de Dieu et qui est désormais
accessible à tous les peuples de la terre.
Enfin, si nous consultons le site Internet de notre Union des Églises Évangéliques Libres, nous
lisons ce bref commentaire dans l’onglet : « Ce que nous croyons » :
« Notre doctrine, fondée sur la Bible, est en accord avec le Credo de Nicée. Mais la foi n'est pas qu'une
doctrine, c'est aussi une relation.
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Nous insistons donc sur la dimension personnelle de la foi comme relation avec Dieu par JésusChrist. »
Il est évident que la Bible n’est pas seulement un livre qui nous instruit sur Dieu, qui nous
révèle qui est Dieu et ce qu’il accomplit dans ce monde, du moins partiellement (car nous ne
savons pas, et surtout, nous ne comprenons pas tout à propos de Dieu et de son action dans le
monde), mais cette Parole, comme toute parole entre deux êtres humains, est une
communication, elle nous met en relation avec son Auteur.
La Bible inspire notre relation avec Dieu, une relation personnelle, et même une relation
filiale, très proche, puisque nous apprenons ainsi que nous sommes des fils et des filles de
Dieu, dans la foi en Jésus, le Fils de Dieu, et que nous pouvons appeler Dieu « notre Père ».
Nous avons maintenant, il me semble, suffisamment d’éléments pour bien comprendre le
verset 16, et la suite de ce texte proposé à notre méditation pour introduire le « Programme
Vitalité » !
1. D’abord, la Bible est considérée comme la « Parole de Dieu », une Parole qui nous révèle
Dieu, une parole qui vient de Dieu.
2. Cette Parole est pour nous une référence absolue, elle fait autorité en matière de foi,
c'est-à-dire sur le contenu de notre foi, sur Dieu, le Dieu trinitaire, qui se révèle en tant
que Père, Fils et Saint-Esprit, ce Dieu unique en trois personnes…
3. Elle est aussi la référence que nous avons reconnue comme bonne et parfaite pour notre
vie, c'est-à-dire pour nous maintenir dans une relation juste avec Dieu, fondée sur la
vérité, dans la réalité de notre vie quotidienne.
Alors pourquoi s’en tenir à ce seul livre pour connaître Dieu et pour vivre une relation juste
avec lui ?
Pourquoi ne pas accepter aussi d’autres livres religieux ou philosophiques comme le
Mahâbhârata hindou (qui inclut la Bagavad Ghita) ou le Coran, ou les livres de sagesse de la
Chine ou des philosophes grecs, etc.
Nous croyons, en tant que chrétiens, que la Bible est un livre unique, qui révèle un Dieu
unique, le seul Dieu.
Ce n’est pas de la prétention de notre part, nous n’empêchons personne de croire autre chose
et de considérer tel ou tel livre comme saint et unique en son genre pour une religion ou une
autre…
Mais il est vrai que la Bible ne parle que d’un seul Dieu, créateur du ciel et de la terre, un Dieu
unique qui est souverain sur toute chose, sur tout être humain.
Ce Dieu unique qui a envoyé son Fils unique, qui est Dieu et qui s’est fait homme : Jésus est
mort pour vaincre le mal, pour porter nos fautes et nous offrir le pardon de Dieu et la vie ; il
nous permet ainsi d’être réconciliés avec Dieu notre Père, sans que nous ayons à prouver quoi
que ce soit, sans avoir à donner quoi ce que soit, c’est gratuit !
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On appelle ça la grâce !
Enfin nous croyons que Dieu, par son Esprit, a inspiré la Bible.
Qu’est-ce que cela signifie ?
·
·
Cela ne veut pas dire que les auteurs des livres bibliques ont écrit en quelque sorte sous la
dictée de l’Esprit de Dieu, comme s’ils entendaient la voix audible de Dieu ou celle d’un
ange (comme pour le Coran), même si cela a pu arriver occasionnellement.
Cela ne veut pas dire non plus que leur esprit, leur intelligence, ont été d’une certaine
manière « court-circuités » par l’Esprit Saint.
Non, ces porte-parole de Dieu ont été comme portés par l’Esprit de Dieu, sans qu’ils cessent
d’être des hommes lucides, des témoins de ce qu’ils comprenaient grâce à la révélation divine.
On le voit bien quand on considère les divers styles des auteurs, leur façon d’écrire, mais
aussi leur origine sociale : hommes de loi, prophètes, chanteurs, prêtres, poètes, agriculteurs,
pêcheurs, médecin, etc.,
C’est aussi le cas lorsqu’on considère la diversité des genres littéraires : récits historiques,
exposés théologiques, poésie, textes législatifs, prophéties, etc.
En réalité, l’Esprit « compose » (au sens fort !) avec ces auteurs, il les inspire mais il se
« soumet » aussi à leur personnalité, leurs dons, leur vocation humaine et spirituelle, etc.
Les auteurs de la Bible, une trentaine au total pour soixante-six livres, ne sont pas des
créateurs, ils n’inventent pas ce qu’ils vont écrire, mais ils ne sont pas non plus passifs : ils
sont à la fois réceptifs et responsables.
Comme l’écrit Pierre :
2 Pierre 1.20-21
Personne ne peut interpréter de lui-même une prophétie de l’Écriture.
Car aucune prophétie n’est jamais issue de la seule volonté humaine, mais c’est parce que le
Saint-Esprit les poussait que des hommes ont parlé de la part de Dieu.
Cela leur a d’ailleurs valu d’être le plus souvent maltraités par ceux qui les écoutaient, car la
vérité de leur message, qui a Dieu pour auteur, ne plaisait pas toujours à tout le monde…
Mais il y a deux faits remarquables :
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1. D’abord, nous remarquons que toutes ces paroles consignées dans la Bible sont
considérées comme Parole de Dieu, même lorsqu’il s’agit des paroles bien humaines, pour ainsi
dire des paroles « personnelles » des prophètes ou autres auteurs de la Bible.
Nous en avons un exemple dans le verset suivant, dans le livre des Actes :
Actes 4.25
« C’est toi qui, par le Saint-Esprit, as fait dire à David notre ancêtre et ton serviteur :
"Les nations se sont agitées, mais pourquoi ? Les peuples ont comploté, mais c’est pour
rien !" »
David, et certains prophètes comme Jérémie, dialoguent avec Dieu, leurs prières, leurs
« reproches », leurs questions, sont aussi considérés comme partie intégrante de la Parole de
Dieu !
On peut ajouter que les paroles des prophètes, en particulier Jérémie et Esaïe, sont souvent
introduites par des formules comme « le Seigneur me dit » (32 fois) ou « Ainsi parle le
Seigneur » (153 fois par Jérémie ! 30 fois par Ésaïe) ou encore « Parole du Seigneur (ou
selon une traduction plus ancienne : oracle = décision qui exprime la volonté de Dieu),
expression également très courante (167 fois par Jérémie ! 21 fois par Ésaïe).
2. Ensuite, le deuxième fait remarquable est l’unité de cette Parole, malgré la grande
diversité d’auteurs et de genres littéraires.
Lorsqu’on lit la Bible, on perçoit nettement qu’il s’agit bien du même Dieu, un Dieu qui ne
change pas, qui est juste et qui est amour, un Dieu qui se révèle à son peuple, qui le conduit, le
garde, l’avertit, le ramène dans la voie droite, un Dieu qui veut le bien de son peuple.
Enfin, dans le Nouveau Testament, l’expression « Parole de Dieu » désigne le plus souvent
une partie, un enseignement de l’Ancien Testament, ou bien l’ensemble de cet enseignement
(tout l’Ancien Testament), ou encore l’Évangile, la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, qui est
l’accomplissement, la plénitude de cette Parole consignée dans ce que nous appelons souvent
l’Écriture (sainte : unique, qui se rapporte à Dieu).
La Parole s’est faite chair, elle est devenue homme et, en Jésus, c’est toute la parole qui s’est
incarnée : en d’autres termes, la Parole de Dieu a Jésus-Christ pour centre, comme l’écrit
Pascal :
« Jésus-Christ que les deux Testaments regardent, l’ancien comme son attente, le nouveau comme son
modèle, tous deux comme leur centre. »
L’Écriture est souvent présentée, notamment dans les Évangiles, en trois parties distinctes
(parfois deux), mais non séparées :
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2 Timothée 3.14-17 La Parole de Dieu au centre
La Loi (5 premiers livres de l'Ancien Testament), que l’on nomme aussi la "Torah" : ce dernier
mot désigne l’instruction fondamentale que l’on reçoit de Dieu, les lois qui permettent de
connaître la volonté de Dieu.
Les prophètes nous livrent une interprétation théologique de l’histoire, de la relation de Dieu
avec son peuple, et avec l’humanité ; ils nous révèlent comment Dieu agit dans l’histoire des
hommes, du moins en partie, une nouvelle fois, car cette action de Dieu est souvent
impénétrable, incompréhensible…
Les prophètes encouragent ceux qui les écoutent à conformer leur vie à la volonté de Dieu
exprimée dans la Torah.
Les Écrits contiennent la réponse de l’homme à la Parole de Dieu, ils expriment ce que les
hommes et les femmes éprouvent face à cette révélation de Dieu, comment ils vivent cette
relation avec Dieu, leurs difficultés, leurs incompréhensions, leurs révoltes, leur louanges,
leur tristesse, leur joie, etc.
Ce sont des écrits de sagesse, ou des psaumes, des écrits poétiques qui contiennent des
prières, des proverbes, des méditations sur Dieu et sur la condition humaine, sur la
souffrance, etc.
Ces écrits nous aident à mieux vivre notre relation avec Dieu et avec notre prochain…
Pour conclure, nous retenons que Dieu a parlé par des hommes pour parler aux hommes : c’est
une parole divine, portée par l’Esprit-Saint, mais aussi une parole humaine, sans qu’on puisse
les séparer, mais en fin de compte, c’est bien la Parole que Dieu, le Père, adresse à tous les
hommes et femmes auxquels il veut finalement se révéler en la personne de Jésus, son Fils, la
Parole faite chair.
Cette Écriture, a un « pouvoir » (le mot grec peut se traduire par « puissance ») : elle « peut
», par la puissance du Saint-Esprit, donner la sagesse qui conduit au salut par la foi en JésusChrist », écrit Paul à Timothée, et cela d’autant plus qu’elle est enseignée aux enfants depuis
leur plus jeune âge, comme cela a été le cas pour Timothée grâce à sa grand-mère et sa mère.
Enfin, l’Écriture est « utile » pour enseigner (la vérité), réfuter (l’erreur), corriger les fautes
(redresser, améliorer) et enfin pour nous éduquer à la vie conforme à la volonté de Dieu, pour
nous former à une juste manière de vivre.
Il s’agit donc pour nous de recevoir cette Parole, de nous l’approprier, mais aussi de
l’appliquer, de la mettre en pratique, et tout cela dans la foi en Jésus qui incarne cette
Parole, et qui l’a parfaitement accomplie, réalisée
En plaçant notre foi en Jésus, nous sommes comme habités par cette Parole qui est rendue
vivante en nous par l’Esprit de Dieu, et tout cela pour que nous puissions vivre une relation
juste avec Dieu notre Père, un Dieu que nous voulons aimer de tout notre cœur, et qui nous
porte à aimer ceux qui nous entourent...
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Nous pouvons retenir cet adage (d’après un certain Bengel) :
Applique-toi tout entier au texte
Applique-toi le texte tout entier !
La Parole au centre !
À méditer et à vivre, à mettre en pratique, toujours, tous les jours !
Textes à méditer
Psaume 19.7-14 (8-15)
La loi du Seigneur est parfaite, elle rend la force de vivre.
Les ordres du Seigneur méritent confiance, ils aident les simples à savoir se conduire.
Les exigences du Seigneur sont justes, elles remplissent le cœur de joie.
Les commandements du Seigneur sont limpides, ils aident à y voir clair.
Le respect qu’inspire le Seigneur est pur, il persiste à travers les siècles.
Les décisions du Seigneur sont fondées, toutes, sans exception, sont justifiées, plus attirantes que
l’or, qu’une quantité de métal précieux, et plus agréables que le miel, que le miel le plus doux.
Seigneur, moi qui suis ton serviteur, j’y trouve un avertissement ; on a tout avantage à suivre tes
avis.
Tout le monde fait des erreurs sans le savoir : pardonne-moi les fautes qui m’ont échappé.
Préserve-moi encore des insolents, fais qu’ils n’aient aucune prise sur moi.
Alors je serai sans reproche, et préservé d’une faute grave.
Ce que j’ai dit et médité devant toi, j’espère que cela te sera agréable, Seigneur, mon Rocher,
mon Défenseur.
Hébreux 4.12-16
La parole de Dieu est vivante et efficace.
Elle est plus tranchante qu’aucune épée à deux tranchants. Elle pénètre jusqu’au point où elle
sépare âme et esprit, jointures et moelle. Elle juge les désirs et les pensées du cœur humain.
Il n’est rien dans la création qui puisse être caché à Dieu.
A ses yeux, tout est à nu, à découvert, et c’est à lui que nous devons tous rendre compte.
Tenons donc fermement la foi que nous proclamons.
Nous avons, en effet, un grand-prêtre souverain qui est parvenu jusqu’en la présence même de
Dieu : c’est Jésus, le Fils de Dieu.
Nous n’avons pas un grand-prêtre incapable de souffrir avec nous de nos faiblesses.
Au contraire, notre grand-prêtre a été tenté en tout comme nous le sommes, mais sans commettre
de péché.
Approchons-nous donc avec confiance du trône de Dieu, où règne la grâce.
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2 Timothée 3.14-17 La Parole de Dieu au centre
2 Pierre 1.16-21
En effet, nous ne nous sommes pas fondés sur des légendes habilement imaginées pour vous
faire connaître la venue puissante de notre Seigneur Jésus-Christ : c’est de nos propres yeux que
nous avons vu sa grandeur.
En effet, il a reçu honneur et gloire de Dieu le Père ; et Dieu, la Gloire suprême, lui fit alors
entendre sa voix en disant : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je mets toute ma joie. »
Nous avons entendu nous-mêmes cette voix qui venait du ciel, lorsque nous étions avec lui sur la
montagne sainte.
Ainsi, nous nous fions encore plus au message des prophètes.
Vous ferez bien d’y prêter attention : il est pareil à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à
ce que le jour paraisse et que l’étoile du matin illumine vos cœurs.
Avant tout, sachez bien ceci : personne ne peut interpréter de lui-même une prophétie de
l’Écriture.
Car aucune prophétie n’est jamais issue de la seule volonté humaine, mais c’est parce que le
Saint-Esprit les poussait que des hommes ont parlé de la part de Dieu.
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