LES PRINCIPES DE COMBAT Rick Joyner, du - ABRI

LES PRINCIPES DE COMBAT
Rick Joyner, du bulletin prophétique MorningStar
Mai 2013
Les principes de combat
Partie 3 : Les éléments du plan
Le mois dernier, nous avons vu à quel point la compétence d’élaborer un bon plan
pour un leadership efficace est cruciale. Ce mois ci, nous étudierons les éléments
fondamentaux de ce plan. Les principales étapes pour élaborer un plan sont les
suivantes :
1)
2)
3)
4)
Définir l’objectif
Evaluer les conditions
Evaluer et rassembler les ressources nécessaires
Les étapes pour la mise à exécution du plan
Nous étudierons chacune de ces étapes et la manière dont elles peuvent s’appliquer
dans divers types de plans ou d’objectifs.
Première Etape : Définir l’objectif
Même pour quelque chose d’aussi simple que la planification d’une sortie de chasse,
nous devons commencer par définir ce que nous chassons car tous les autres
aspects du plan se focalisent sur cela. Connaître cela détermine les ressources ou
l’équipement nécessaire car nous ne voulons pas aller chasser des oiseaux avec un
fusil pour tuer des éléphants ou aller chasser des éléphants avec un fusil pour tuer
des oiseaux. Puis, d’autres éléments au plan devraient être ajoutés tels que la
quantité de munitions nécessaire, le lieu pour se loger, la nourriture, les habits
adéquats, le contenant pour mettre la viande, et ainsi de suite.
Lorsque des personnes me disent qu’elles veulent se lancer dans les affaires, je sais
qu’elles ne s’y lanceront probablement pas, où si elles s’y lancent, elles ne réussiront
probablement pas. Leur objectif est trop général. Si quelqu’un me dit qu’il veut
commencer une affaire pour vendre un certain produit ou un certain service dont il
est passionné, je sais alors que sa probabilité de réussite est plus grande.
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Ceux qui ont l’ambition d’être un musicien professionnel ne le deviendront
probablement pas, mais s’ils tombent en amour avec un instrument spécifique et
l’aiment assez pour en jouer et s’entraîner, la probabilité qu’ils puissent vivre de leur
instrument est beaucoup plus grande. Plus vos buts sont spécifiques plus votre
probabilité d’accomplissement sera grande.
Dans les affaires, le but peut être de vendre un certain produit. L’objectif peut être de
savoir le prix auquel nous voulons vendre ce produit. Dans le combat, le but est
généralement de vaincre l’ennemi, et si possible, de détruire ses forces.
Indépendamment de ce qu’est votre mission ou votre entreprise, les clés du succès
sont de garder un objectif clair et ensuite de définir des étapes pour l’accomplir avec
un bon plan.
Deuxième étape : évaluer les conditions, les oppositions et les opportunités
Un exemple de campagne militaire commence avec la connaissance de nos propres
forces et de leurs capacités. Puis, les renseignements sur les forces opposées sont
rassemblés, la force de leurs positions, leurs armées, et probablement leurs
stratégies et tactiques. Après cela, le terrain est évalué : les routes ou autres accès
aux points stratégiques, etc. Puis les habitants dans la région du combat sont pris en
considération, sont-ils hostiles ou conciliants. Puis, les prévisions des conditions
météorologiques durant la campagne sont examinées : tout, allant des habits
nécessaires par les forces à la mobilité des forces. Développer un plan qui nécessite
une grande mobilité est un mauvais plan si cette mobilité n’est pas possible à cause
de la météo.
Dans un plan de marketing, les éléments peuvent inclure une analyse de marché qui
identifie le marché potentiel, le niveau de nécessité et/ou désir du produit, les
conditions économiques actuelles, la concurrence et ainsi de suite. Puis, devraient
être évaluées les facilités ou difficultés de transport et de distribution pour le marché
ciblé.
Dans une campagne missionnaire, la
Grande Commission énonce l’objectif qui
est de faire des disciples. Dans les temps
bibliques, un disciple était un étudiant
spécial dévoué à l’apprentissage de tout
ce qu’il pouvait apprendre de son maître,
devenir comme son maître et en enseigner
d’autres. Dans la Grande Commission,
faire des disciples est défini par le fait de
les enseigner à observer tout ce que le
Seigneur a commandé. C’est un grand
objectif, alors, pour évaluer les conditions
nous aurions besoin de formuler la composition de l’actuelle population religieuse
ciblée, l’éducation, l’ouverture à l’Evangile, et aussi prévoir l’opposition et les
forteresses qui devront être vaincues.
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Troisième étape : acquérir les ressources nécessaires
Maintenant que nous avons le plan de base, nous pouvons évaluer les ressources
nécessaires pour l’accomplissement de notre objectif. Dans une campagne militaire,
il est toujours plus souhaitable d’atteindre l’ennemi avec une force écrasante sur ses
positions les plus vulnérables. Par exemple, si une bataille de blindés est planifiée,
nous aurions besoin d’acquérir les unités de blindés nécessaires pour achever cet
objectif ainsi que d’autres ressources comme des avions de frappe de blindés, des
armes antichars pour l’infanterie, et ainsi de suite.
Pour commercialiser un produit, nous commencerions probablement par établir
l’inventaire nécessaire du produit, développer une force de vente, une campagne
publicitaire, une vente au détail et ou de gros, et le transport du produit jusqu’aux
points de distribution.
Dans une campagne missionnaire, cela pourrait inclure un lieu pour tenir une
croisade, une sonorisation, l’ensemble des travailleurs et bénévoles, les Bibles, et
tout autre matériel à donner aux nouveaux convertis. Cela pourrait aussi inclure le
développement des églises et des enseignants nécessaires pour transformer les
convertis en de véritables disciples de Christ qui auront été enseignés sur tout ce
qu’Il a commandé.
Les plans n’ont pas besoin d’être compliqués, et généralement les meilleurs plans
sont les plus simples, mais nous devons inclure les éléments nécessaires pour
réussir.
Quatrième étape : la mise à exécution du plan
Comme nous l’avons vu précédemment, les leaders ayant un grand impact sont
généralement des personnes focalisées sur l’action qui souvent n’aiment pas le
travail fastidieux de l’élaboration d’un bon plan. Ils peuvent comme même avoir du
succès grâce à leur génie et à leurs capacités, mais généralement à un niveau plus
bas et avec un coût plus élevé que nécessaire s’ils avaient développé de meilleures
capacités de planification. Cependant, beaucoup plus de personnes ont le problème
inverse et planifient trop, ils s’enlisent dans la « paralysie de l’analyse ». Nous
devons toujours garder à l’esprit que le dessein de chaque plan est de mener à une
action sage et efficace.
Les équipes sportives ont l’avantage que le temps et le lieu du jeu sont déjà décidés,
mais la plupart des autres doivent déterminer le temps de s’engager. Lorsque nous
engageons quelque chose, nous aurons certainement du succès si nous en prenons
la décision.
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Au golf, chaque coup peut être déterminé en utilisant ces éléments fondamentaux
d’un plan. L’objectif est que la balle entre dans le trou en moins de coup possible.
Puis, les conditions sont évaluées : comme la distance entre le trou et la position du
trou sur le terrain, incluant les pentes et autres facteurs déterminant le lieu où la balle
peut atterrir sur le terrain. Le vent et parfois même la température peuvent influencer
le vol de la balle. Puis, les ressources nécessaires sont choisies : le bon club à
utiliser pour accomplir l’objectif.
Après toute cette planification faite par le golfeur avant de frapper la balle, une des
raisons pour laquelle il peut ne pas y avoir de résultat favorable est le manque
d’engagement envers le plan [ne pas se tenir à un plan, Ndt]. Les golfeurs se
tiennent au-dessus de la balle se demandant s’ils ont le bon club, jugeant si le vent
est favorable, ou alors ne frappent pas avec l’esprit de décision et l’engagement
nécessaires pour réaliser un bon coup. Même si la planification n’est pas totalement
juste, les golfeurs auront certainement plus de succès de réaliser un bon coup s’ils
sont engagés plutôt que s’ils sont hésitants. C’est la même chose avec la mise à
exécution de presque n’importe quel plan.
Aucun plan n’est parfait, et aucun leader n’est parfait, de ce fait, la réussite ne sera
probablement pas un résultat parfait mais plutôt un résultat acceptable. J’ai entendu
un golfeur professionnel dire qu’il considérait comme un bon jour s’il pouvait faire
cinq bons coups durant une partie. J’étais étonné par cette déclaration jusqu’à ce
que je comprenne que sa définition d’un « bon » coup était complètement différente
de la mienne. Son « bon coup » signifiait que la balle atterrissait exactement à
l’endroit visé ou à quelques centimètres de là. Le mien se serait mesuré en mètres et
non pas en centimètres, et pendant qu’il est content d’être proche du drapeau de
trou, je suis simplement content d’être sur le terrain et parfois même juste à côté.
Ce qui importe est que notre évaluation et notre planification sont rarement parfaites,
de même ni notre mise à exécution ni nos résultats ne le seront, mais nous devons
nous y tenir [nous devons nous y engager en anglais, Ndt] si nous nous attendons à
ne serait-ce que nous approcher de ce que nous voulons.
En ayant évidemment l’attente de se trouver au centre lors d’un coup en golf, nous
réalisons dans la plupart des plans dans lesquels nous nous sommes engagés que
notre plan est faux ou tout du moins nécessite des modifications. Les conditions
peuvent changer ou nous pouvons constater que notre analyse était inexacte, mais
c’est précisément à ce moment là que le leadership est requis pour réaliser les
ajustements ou les changements nécessaires tout en gardant de l’initiative et l’esprit
de décision.
Les sports ont été développés comme une alternative à la guerre, comme un moyen
pour les tribus de rivaliser les unes avec les autres sans s’entretuer. Il se peut bien
qu’ils aient évité certaines guerres, bien qu’ils puissent également en avoir démarré
d’autres. Mais ils ont démontré une chose : le sport est un excellent moyen pour
développer le leadership. Pour cette raison, à l’école militaire, chaque élève officier
doit participer au minimum à un sport.
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La plupart des sports d’équipe nécessite une stratégie. Une stratégie peut être
excellente et fonctionner à merveille, mais soudainement le besoin d’un changement
radical et immédiat peut survenir. Cela peut être dû à la blessure d’un joueur ou dans
un jeu d’extérieur comme le football, un changement de météo peut nécessiter le
changement de la stratégie.
Il existe des différences fondamentales entre les leaders et les managers [les
dirigeants et les administrateurs, Ndt]. Les leaders ont tendance à être plus focalisés
sur le concept et les managers ont tendance à être plus focalisés sur les détails. Les
managers peuvent être les meilleurs à exécuter un plan, mais ils peuvent ne pas être
très bons à savoir quand ce plan doit être changé car ils sont trop focalisés sur les
détails. Les leaders peuvent ne pas voir la nécessité des changements car ils sont si
focalisés sur l’image dans son ensemble qu’ils passent à côté de détails importants.
C’est là où le travail d’équipe est primordial. Les meilleures équipes ont des
managers qui administrent et des leaders qui dirigent, mais ils communiquent en
permanence.
Sommaire
Il s’agit des éléments fondamentaux d’un plan. Bien sûr, parfois d’avantage de
profondeur ou de détails sont nécessaires. A travers cette étude, nous nous
référerons à ces éléments et nous examinerons des exemples historiques de bons et
de mauvais plans. Cependant, nous devons toujours garder à l’esprit que même le
meilleur des plans peut échouer à cause d’un leadership faible, et même le plus
grand des leaders peut échouer à cause d’un plan faible. Nous avons besoin du
travail conjoint des deux à la fois, et leur développement est le but de cette série
d’études.
Le mois prochain nous verrons comment un plan de vol de base peut être utilisé
comme un schéma pour un plan et nous examinerons les éléments de base d’un
plan de développement qui pourra être utilisé pour planifier quoi que ce soit. Je
pense que vous trouverez cela intéressant et utile.
Traduction : Laura
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