Kat Vrana: About Sex,L`autre étranger,Documenta 14,The Departed
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Au pays du kidonitsa Le kidonitsa est sans doute le cépage le plus connu d’un ensemble presque disparu, originaire de Laconie dans le sudest du Péloponnèse. C’est un raisin blanc, produisant principalement des vins blancs secs, mais le kidonitsa joue également un rôle dans l’assemblage du nouveau vin blanc doux produit dans la région, le Monemvassia-Malvasia (AOP). Un exemple de plus du grand potentiel de ce cépage. Le kidonitsa tire son nom du coing (en grec kydoni), ce fruit de couleur jaune au parfum irrésistible, au goût acide et astringent. En Laconie, la tradition était de mélanger les cépages dans les vignobles, ce qui rendait difficile la production d’un vin 100% kidonitsa, et qui explique pourquoi il était rarement vinifié en mono cépage. Il y a environ dix ans, plusieurs viticulteurs ont compris le potentiel qualitatif du cépage et ont décidé de procéder à de nouvelles plantations, composées uniquement de kidonitsa. Le raisin donne un vin de couleur citron vert avec des nuances. Ce vin dévoile un nez intense et fruité où se mêlent les arômes de coing mûr et de fleurs blanches. En bouche, il est rond, souple et texturé. Un vin parfait pour accompagner les volailles, les salades, les fromages blancs salés. Ses arômes et son style peuvent à tout moment séduire les amateurs de vins blancs aromatiques et ronds. A consommer dans une période de trois ans après la vendange. © Grèce hebdo Bonjour hebdo 16 décembre 2016 Dolce vita à Voula Ouvert depuis quelques mois à Voula, le Ballaro propose une cuisine italienne sophistiquée à des prix tout à fait sympathiques. Amanda Dardanis l’a testé pour nous. Il y a quelques années, déjeuner dans le centre-ville de Voula se résumait à se retrouver le dimanche en famille ou avec des amis dans quelque modeste taverne, ou à grignoter une brochette chez un des souvlatzis de la place principale. Et puis, la municipalité a élargi les trottoirs, limité la circulation à une voie dans chaque sens, et transformé le centre-ville en une destination de choix pour les samedis soirs qui n’a plus rien à envier à la cosmopolite Glyfada toute proche. Bars branchés et restaurants sont désormais à touche-touche, les terrasses sont pleines, l’ambiance et la qualité ont été tirées vers le haut. Ballaro est un parfait exemple de cette mue. Ouvert l’été dernier, avec une carte inspirée par les marchés de Palerme, le restaurant a apporté une nouvelle note élégante à ce quartier de Voula. Juste en face du Vergera, un bar à vin très couru, le Ballaro s’est installé dans une petite enclave, abritée du trottoir par de belles jardinières. Si la température permet de manger dehors, votre repas sera autrement plus romantique que dans les restaurants de Voula situés sur la place centrale. Linguini alla vongole La carte est courte, mais sophistiquée, et ce qu’ils font, ils le font bien ! La maison privilégie les pâtes (évitez l’endroit si vous avez envie d’une pizza !), la qualité et les plats régionaux siciliens. En entrée, nous avons goûté le « vitello tonnato » (du veau avec une sauce thon et câpres) et la salade Caprese, les deux excellents et de bon augure pour la suite. Pour le plat principal, notre choix s’est porté sur les « linguini à la vongole » (palourdes et encre de sèche), délicieux mais pas assez assaisonnés, sur le risotto aux cèpes (équilibre parfait entre la texture et les épices) et les « tortellini al ragu », farcis de bœuf émincé et non haché, ce qui fait toute la différence ! La plupart des plats sont à moins de 10€, ce qui est un très bon rapport qualité-prix. Tout au long du dîner, le service a été efficace et prévenant, même au moment du coup de feu quand toutes les tables étaient occupées (réservation obligatoire le weekend !) Question vins, la carte propose de bons crus italiens à prix raisonnables, et nous avons opté pour une bouteille de Valpolicella à 19€, parfaite. Notre seul regret ? Nous n’avions plus assez faim pour les desserts… Tans pis, nous reviendrons ! Restaurant et épicerie fine italienne Ballaro, Posidonos 12, Voula 166 73, tél. 210.899.4464. Bonjour hebdo 16 décembre 2016 Attic à Paris Attic dans le Paris de la Belle Epoque Le chanteur Giorgis Christodoulou nous fait découvrir la carrière parisienne du compositeur Attic, célèbre dans les années 20. De son vrai nom Kleon Triantafylou, Attic fait partie de ces artistes dont les chansons sont chantées à toutes les époques. Pianiste, chanteur, compositeur, Attic est né à Athènes en 1885. A 22 ans, il part à Paris pour suivre des études en sciences politiques. Le Paris de 1907 est celui de la Belle Epoque. La ville est en pleine rénovation et modernisation, les Parisiens sont avides de spectacles et de nouveautés, comme ce cinématographe encore balbutiant. Les propriétaires de cabaret et de music-hall rivalisent d’inventivité pour proposer le spectacle le plus innovant et le plus attractif. Les caf’conc’ (ou cafés chantants) font le plein car la chanson est devenue un spectacle à part entière. Dans ce contexte, Attic, bourré de talent, se tourne vers la musique et s’inscrit au Conservatoire de Paris, dirigé par Gabriel Fauré. Une carrière prometteuse vient de commencer. D’abord pianiste de cabaret, il joue dans un music-hall, le Kursaal, où viennent souvent les riverains de la place Clichy. Il lance ses succès au Casino de Montmartre et au Caveau de la République, là où s’amuse tout le gratin parisien. Il collabore avec Maurice Chevalier et Colette, et il devient l’un des compositeurs les plus populaires du music-hall français, avant d’entamer une carrière fructueuse de chanteur et de compositeur en Grèce dès son retour en 1929. Pendant son séjour à Paris, Attic composera plus de 300 chansons. Star internationale de son vivant, il est aujourd’hui encore l’un des compositeurs – chanteurs grecs les plus connus. Plusieurs de ses chansons furent des grands succès populaires, tels que Vous m’avez demandé de vous dire (Zitate na sas po) et J’ai vu des yeux (Eida matia). Giorgis Christodoulou A l’automne 2013, Giorgis Christodoulou tombe par hasard à Paris sur une vieille partition d’Attic. Intrigué, il décide de rassembler tout le matériel encore existant sur la période parisienne du compositeur, avec le soutien de maisons d’éditions, de collectionneurs privés et de la Bibliothèque nationale de France. Trois ans de recherches qui aboutiront à l’enregistrement d’une trentaine de titres, en français, en espagnol et en grec, et à la publication d’un livre-CD intitulé « Attic à Paris » – une mine d’informations sur la vie et la carrière du compositeur, de photos, d’affiches et de partitions originales – dans une version bilingue (grec et français) sortie en Grèce aux éditions Mikri Arktos. A noter que des objets et archives ayant appartenu à Attic seront exposés par la librairie Ianos (Stadiou 24, Athènes, tél. 210.321.7810, www.ianos.gr) dans son espace culturel, du 21 janvier au 2 février 2017. Bonjour hebdo 16 décembre 2016 ATHENS INSIDER IS RECRUITING! Athens’ leading English-language lifestyle publication is looking for a full-time Personal Assistant to the Publisher to join their busy editorial team in the southern suburbs (from MondayFriday, 9am-5pm). Duties include: *Provide office and admin support; *Client liaison; *Managing the publisher’s appointment schedule; *Updating and maintaining data-bases and contact lists; *Answering phones; *Overseeing follow up correspondence. The successful applicant will have: *English and Greek fluency; *Microsoft Office; *Excel; *Social media skills will be an advantage. Please apply by email, supplying a brief covering statement and CV, to: [email protected] by December 28, 2016. Athens Insider 130 / November – December 2016