La Lettre des Juristes d`Affaires
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« L’ignorance coûte plus cher que l’information » John F. Kennedy 12 novembre 2007 N° 856 Chaque lundi Depuis 1990 ISSN 1143-2594 La Lettre des Juristes d’Affaires Cette semaine > Stéphan Alamowitch et son équipe rejoignent Dechert (page 2) MUSIQUE EN LIGNE : LA GUERRE NE FAIT QUE COMMENCER Par Patrick Boiron et Nicolas Moreau, DLA Piper > Freshfields et Bredin Prat sur la cession du groupe Les Échos (page 3) > Orrick, Taj et Linklaters sur la recomposition du capital d’Onet (page 4) LE CHIFFRE 1 000 milliards de dollars C’est le montant de la capitalisation boursière réalisée par PetroChina à la bourse de Shanghai. Un nouveau record mondial. La capitalisation boursière du géant américain Exxon Mobil avait, elle, atteint 500 milliards de dollars. et été, le marché français de la musique en ligne a connu d’importants bouleversements. L’arrivée de FAI (fournisseurs d’accès à internet) a provoqué une bataille qui semble n’en être qu’à ses prémices. Une bataille, aussi, qui pose plusieurs questions d’ordre juridique que l’on ne peut se permettre d’ignorer. Depuis le 20 août, Neuf Cegetel propose à ses abonnés de télécharger un nombre illimité de morceaux de musique puisés dans le catalogue d’Universal Music. France Telecom Orange, de son côté, négocie pour lancer une offre similaire début 2008. Quant à Free, il a très rapidement réagi en proposant à ses abonnés un service d’écoute en streaming. Alice, aussi, a prévu sa propre offre de musique en ligne avant la fin de l’année. Pour autant, ces nouveaux opérateurs ne semblent que rechercher un quatrième volet à leurs offres triple play (Internet + Tél. + TV). La musique n’étant plus, dans une telle perspective, qu’un produit d’appel leur permettant d’attirer des abonnés supplémentaires. Ces offres, par ailleurs, sont toutes différentes. Dans le cas de Neuf Cegetel, par exemple, les morceaux téléchargés ne peuvent être lus que sur une minorité de lecteurs, en raison d’une mesure technique de protection, - ici le DRM de Microsoft, incompatible notamment avec les iPods d’Apple, qui représentent pourtant plus de 40 % du marché. De plus, le DRM embarqué dans les morceaux téléchargés rend ces derniers inutilisables en cas de désabonnement. Les vendeurs de musique en ligne risquent de se voir contraints d’abandonner bientôt les DRM ou d’assumer auprès du public une offre différente de celles des opérateurs classiques. À moins que les fournisseurs de DRM ne s’accordent sur un standard universel. Le choix, très certainement, sera imposé par les consommateurs qui valideront une stratégie ou une autre. Enfin, la légèreté avec laquelle est ainsi traitée la musique en ligne, et la rapidité avec laquelle ces différentes offres ont été lancées ne sont pas compatibles avec le respect nécessaire de la législation, notamment au regard des droits d’auteur. Alors que Neuf Cegetel se targue d’avoir lancé son offre avec Universal Music, il est surprenant de constater que la SACEM n’a jamais consenti à la cession de ses droits à l’opérateur français. En effet, proposer de la musique téléchargeable en ligne suppose d’obtenir l’accord des titulaires des droits voisins, à savoir les producteurs (tels Universal), mais également celui des auteurs et de leurs éditeurs. L’offre de Neuf Cegetel est donc, pour le moment, contrefaisante des droits des auteurs vendus sur sa plateforme de téléchargement. Si la SACEM a le pouvoir de liciter la totalité d’un répertoire (comprenant des auteurs français et étrangers), cette capacité ne s’étend pas, bien souvent, à la musique en ligne. Ceci oblige les opérateurs à se rapprocher de l’ensemble de ces organismes, pays par pays, avant de pouvoir proposer en ligne légalement un répertoire complet. Le cadre légal des offres de musique en ligne reste encore très largement à délimiter. Le rapport qui sera publié fin novembre à l’issue de la mission de réflexion confiée à Denis Olivennes, PDG de la FNAC, sur le développement de l’offre culturelle légale sur Internet, et qui se donne pour objectif de définir un périmètre légal au téléchargement, est très attendu à cet égard. C L A L E T T R E D E S J U R I S T E S D ’A F F A I R E S 2 12 novembre 2007 • N° 856 Ils font l’actualité Télex > Antoine Bouvatier quitte Latham & Watkins pour rejoindre ABN Amro Capital comme directeur juridique. Né en 1971, avocat au barreau de Paris, il avait exercé à New York au sein du département corporate de Richards Kibbe & Orbe, avant de rejoindre en 2002 Latham & Watkins à Paris. > Emmanuel Bus a été élu à la présidence de l’Association des juristes d’assurance et de réassurance. Emmanuel Bus est responsable du département droit des assurances à la direction juridique centrale des AGF. Il préside, par ailleurs, le comité juridique de la FFSA et siège au Conseil national de la consommation. Il succède à Bernard Cerveau, directeur juridique d’Axa. > Jean-Louis Borloo a confié à Corinne Lepage, associée du cabinet Huglo Lepage & Associés, présidente de Cap 21, la responsabilité d’une mission sur la gouvernance écologique dans la perspective de la présidence française de l’Union européenne. Cette mission comprend une traduction juridique des orientations décidées par le Grenelle concernant l’information, l’expertise, la responsabilité et l’accès à la justice, ainsi que des propositions sur l’amélioration des conditions de participation des citoyens aux prises de décisions. Erratum Contrairement à ce qui était écrit dans la LJA n° 855, seule une partie de l’équipe fiscale d’Hogan & Hartson quitte le cabinet. Le département reste géré en interne par James Vaudoyer. Commission Attali : prendre exemple sur les services professionnels Une fiche pratique proposée par Olivier Chaduteau, pour Day One En ligne sur www.juriforum.fr Stéphan Alamowitch et son équipe rejoignent Dechert echert se renforce dans les opérations de haut-debilan avec l’arrivée d’une équipe de droit bancaire et financier conduite par Stéphan Alamowitch et forte de trois collaborateurs : Adil Guessous, Jelena Vodjevic et Christophe Garcia. L’équipe se consacrera principalement aux questions de financements structurés, financements d’acquisition, services d’investis- D sement et valeurs mobilières complexes. Stéphan Alamowitch, a débuté sa carrière en 1988 chez JeantetAssociés, avant de rejoindre Watson Farley & Williams en 1994, cabinet dont il devient associé en 1997 et avec lequel il rejoint en 2002 le bureau parisien d’Orrick. En février 2005, il intègre Cinq anciens de Richards Butler créent Ascott Associés Après plusieurs années d’exercice au sein de cabinets anglo-saxons, une équipe de cinq avocats en provenance de Richards Bulter ont décidé de fonder Ascott Associés, cabinet d’affaires français à vocation internationale. Jean-Luc Bouton a été inspecteur principal des impôts en charge des traités fiscaux internationaux au ministère des Finances, avant de rejoindre Fidal Peat International, puis Theodore Goddard comme avocat. Il a pris la tête du département droit des affaires et fiscalité chez Klein & Associés en 1993, avant de rejoindre Richards Butler en 2001. Karine Abou est avocate depuis 1995. Elle a exercé chez Klein-Goddard puis Richards Butler, où elle fut associée en 2004. Julien Proffit est avocat depuis 2000. Il a exercé chez De Pardieu, Brocas & Mafféi, Shearman & Sterling et Richards Butler. Arnaud Lehericy-Landsberg est avocat depuis 2000 et a exercé au sein du cabinet Richards Butler. Alice Karoubi Nordon a débuté sa carrière à la Cour internationale de Justice de La Haye avant de rejoindre Richards Butler en 2001. Le cabinet compte également cinq collaborateurs dont Cecilia Crisafulli, Randolph Gins et Olga Melnyk-Lamasssonne. Latham recrute le chef de cabinet du président du TPICE Latham & Watkins annonce l’arrivée d’Eric Barbier de La Serre, ancien chef de cabinet du président du Tribunal de première instance des Communautés européennes (TPICE), pour renforcer le département européen de droit de la concurrence. Eric Barbier de La Serre (photo), counsel, partagera son temps entre les bureaux de Paris et de Bruxelles. Fort d’une expérience en matière de notification d’opérations de concentrations dans des affaires de cartels, il a également eu à traiter de cas d’abus de position dominante devant la Commission européenne, de contentieux et de notifications d’opérations de Morgan Lewis & Bockius. Diplômé de l’IEP Paris, titulaire d’un LL.M de Duke University, d’un DEA de droit des affaires (Paris I) et d’une maîtrise d’économie appliquée (Paris IX), Stéphan Alamowitch est maître de conférence à l’IEP de Paris en droit bancaire et financier et chargé d’enseignement à l’Université de Versailles en droit du contentieux financier. concentration aux États-Unis. Eric Barbier de La Serre a précédemment été référendaire pendant deux ans au sein du Tribunal. Diplômé de HEC et de l’IEP de Paris, titulaire d’une maîtrise en droit de l’université de Paris XI ainsi que d’un LL.M (Harvard), il est membre des barreaux de Paris et de New York. Freshfields se renforce en NTIC Freshfields Bruckhaus Deringer recrute Sophie Havard Duclos en qualité de counsel pour animer l’équipe parisienne dédiée à la propriété intellectuelle et aux nouvelles technologies. Sophie Havard Duclos, 38 ans, est membre de l’AAPI (Association des Avocats de Propriété Industrielle) et du Conseil d’Administration de l’APRAM (Association des Praticiens du Droit des Marques et des Modèles). Elle a exercé au sein du cabinet Escande, spécialisé en propriété intellectuelle (1995-2004), puis chez Gide Loyrette Nouel. Forte d’une expertise en droit des marques, droit des dessins et modèles, droit des brevets, droit des nouvelles technologies et en concurrence déloyale et parasitaire, elle animera chez Freshfields une équipe de cinq collaborateurs aux côtés d’Amandine Doat. Le recrutement d’un collaborateur senior est également en cours en droit de l’informatique et des nouvelles technologies. Michel Roseau coopté associé chez Bird & Bird Michel Roseau, qui avait rejoint le cabinet en juin 2006 en tant que senior european counsel, est nommé associé au sein de l’équipe concurrence et droit communautaire aux côtés de Romain Ferla. Ancien conseiller technique au Quai d’Orsay, chargé des affaires relatives au marché intérieur à l’OMC, il a été, en 2002, chargé de mission pour les affaires internationales auprès du directeur général de la DGCCRF. Chez Bird, il s’est spécialisé dans les problématiques antitrust, d’aides d’État et de contrôle des concentrations. 3 N° 856 • 12 novembre 2007 L A L E T T R E D E S J U R I S T E S D ’A F F A I R E S Affaires Freshfields et Bredin Prat sur la cession du groupe Les Échos e 5 novembre, LVMH a annoncé l’acquisition du groupe Les Echos auprès du groupe de presse britannique Pearson pour 240 millions d’euros. Cette signature intervient après la décision du tribunal de grande instance de Paris qui a validé la procédure d’information-consultation du comité d’entreprise des Echos. L’acquisition devrait être finalisée courant décembre. Le groupe Les Echos comprend le quotidien Les Echos, premier journal éco- L nomique en France, le site web les echos.fr, le magazine économique Enjeux, ainsi que d’autres services d’information financière spécialisés. En parallèle, LVMH a engagé le processus de cession du quotidien La Tribune, dont il est propriétaire. LVMH est conseillé par Bredin Prat avec Jean-François Prat, Emmanuel Masset et Guillaume Giuliani (corporate), ainsi que Hugues Calvet, MarieCécile Rameau et Ning-Ly Seng (concurrence). SJ Berwin et Linklaters sur la reprise de Flexitallic par Siam OFI Private Equity Capital (au travers de la holding Financière de Siam) et Holding Baelen Gaillard ont acquis la société américaine The Flexitallic Group auprès de fonds gérés par Cravey Green and Wahlen. Montant de l’opération : 100 millions d’euros. L’objectif est de procéder au rapprochement des deux sociétés et créer ainsi un groupe mondial dans les solutions d’étanchéité industrielle. L’activité de Flexitallic est complémentaire de celle de Siem Supranite, un des leaders du marché français, dont OFI Private Equity et la Holding Baelen Gaillard sont actionnaires de référence depuis octobre 2006. Au terme de l’opération, les fonds gérés par OFI Private Equity détiendront 55,5 % du capital de l’entité, Holding Baelen Gaillard et les équipes de management 30 %, et les fonds Capzanine et AXA Mezzanine 14,5 %. Tenant compte de la première opération réalisée sur Siem, la nouvelle structure repose sur un levier de financement d’acquisition, composé à 46 % de fonds propres et mezzanine, arrangé par OFI Private Equity et Capzanine, et 54 % de dette d’acquisition, arrangée par Landsbanki Island HF et Société Générale. SJ Berwin conseillait l’acquéreur avec Maxence Bloch, Pierre Louis Sevegrand Lions, Patrick Guarda et Fanny Combourieu. Linklaters Paris et New York conseillait les banques avec, à Paris, Arnaud Fromion assisté de Eric Fiszelson, Anne-Sophie Millot, Edouard Da Rin et Sandy Elkaim. Brandford-Griffith et Debevoise sur l’émission par Theolia d’un emprunt obligataire La société Theolia, un des leaders européens de la production d’électricité à partir d’énergies Joël Grangé pour Gide Loyrette Nouel est intervenu sur les aspects de droit social. Pearson est conseillé par Freshfields Bruckhaus Deringer avec Jean-Claude Cotoni et Mélissa Fercheaux (corporate). Pascale Lagesse et Laurence Harvey Wood sont intervenus sur les aspects de droit social et ont représenté le groupe Les Echos devant le TGI. Jérôme Philippe et Sébastien Dominguez sont intervenus sur les aspects de droit de la concurrence. renouvelables, a procédé à l’émission d’un emprunt de 240 millions d’euros représenté par des obligations convertibles et/ou échangeables en actions nouvelles ou existantes. Le placement et l’offre au public ont été dirigés par HSBC, Unique Teneur de Livre et de Chef de File, la Société Générale et Oddo & Cie intervenant en tant que Co-Chefs de File. Les fonds levés devraient renforcer la croissance organique de Theolia par le déploiement de son parc de centrales éoliennes, mais également renforcer ses fonds propres en cas de conversion des obligations en actions nouvelles. Brandford-Griffith & Associés conseillait Theolia avec Laurent Sablé, assisté de Seela Apaya Gadabaya et Nicolas Cuntz. Debevoise & Plimpton conseillait les banques avec Marc Castagnède, assisté de Florent Bouyer et Olivier Thébault. De Pardieu et Bignon Lebray sur la cession de la branche européenne d’Amcor Le groupe espagnol de chimie La Seda de Barcelona a acquis la branche européenne du groupe australien Amcor (Amcor Pet Packaging Europe), spécialisée dans la production de préformes de bouteilles en plastique. Montant de la transaction : 415 millions d’euros. De Pardieu Brocas Maffei conseillait le groupe espagnol avec Jean-François Pourdieu et Thibaut Caharel (corporate), Philippe Guibert, Jocassa de Noblet et Pauline Patat (concurrence) et pour les aspects internationaux de la transaction, par K&L Gates (Jeremy Davis et Neil Baylis). Le Groupe Amcor était représenté en France par Bignon Lebray avec Christophe Cochet et Yan Freyria-Courtois, et pour les aspects internationaux de la transaction, par Davies Ward (Peter Mendel et Mark Katz). Télex > Les fondateurs de Fastbooking, spécialiste en Europe de la réservation via Internet de chambres d’hôtel, ont cédé leur participation. Les acquéreurs, 3i et Edmond de Rothschild Investment Partners, détiennent désormais 62 % du capital de la société, valorisé à 45 millions d’euros. Les dirigeants fondateurs, Richard Kefs, Thierry Lamblin et Soraya Kefs ont réinvesti pour conserver 35 % du capital. White & Case conseillait les fondateurs avec Nicolas Huet et Christophe Moreau. Lovells conseillait les acquéreurs avec Jon Harry, David Guez, Delphine Vanner et Charles Delavenne (corporate), Hervé Israel, Nicolas Not et Bruno Knadjian (fiscal), Johann Sultan (social) et Lionel de Souza (IP/IT). > L’ARCEP, autorité de régulation des télécoms et du secteur postal (anciennement ART) a rendu cet été sa première décision en matière postale dans un litige qui opposait La Poste à la société OFM. Á la suite de différends, La Poste avait retiré des locaux d’OFM, son bureau de contrôle des opérations de traitement du courrier, droit que lui contestait la société de routage. L’ARCEP a justifié le retrait du bureau de contrôle, estimant seulement qu’une clause du contrat entre la Poste et OFM était critiquable. La société OFM, qui a fait appel, est représentée par Soucaze, Steva-Touzery & Associés à Toulouse (Virginie Steva-Touzery). L’ARCEP est représentée par Klein Godard Associés (Laurent-Xavier Simonel). La Poste est représentée par Bredin Prat (Hugues Calvet et Marie Cécile Rameau). L A L E T T R E D E S J U R I S T E S D ’A F F A I R E S 4 12 novembre 2007 • N° 856 Affaires Télex > La Caisse de dépôt et de gestion du Maroc (CDG) a conclu un accord à double volets avec Vivendi. En échange de son entrée dans le capital du groupe, à hauteur de 0,6 %, la CDG octroie à Vivendi 2 % du capital de Maroc Telecom, portant ainsi sa participation de 51% à 53 %. Montant de la transaction : 210 millions d’euros. Cette opération prendra la forme d’un échange de titres, la CDG recevant des actions Vivendi préalablement acquises sur le marché par Vivendi. Norton Rose conseillait la CDG avec Alain Malek, assisté de Godefroy Le Mintier, ainsi que Roberto Cristofolini (marchés de capitaux). Veil Jourde conseillait Vivendi avec Jean Veil et Pierre Deval. > Le fonds CDC Capital Investissement vient de prendre la majorité du capital du groupe Carré Blanc. CDC Capital Investissement et Mezzanine Management détiennent désormais ensemble 66 % du capital, les managers détenant les 34 % restant. Carré blanc, distributeur spécialisé dans le domaine des textiles de maison, représente 200 salariés et 40 millions d’euros de chiffre d’affaires. CDC Capital Investissement et Mezzanine Management (pour la partie capital et OC) était conseillés par Christian Wolfrom pour Latournerie Wolfrom assisté de Stéphanie Mellul, Anne-Cécile Deville et Antonin Cubertafond (corporate) et de Nicolas Duboille (fiscal). Le management et la société étaient conseillés par Lamartine Conseil avec Olivier Renault assisté de Florence Savouré et Pascale Buzaré. De Pardieu Brocas Maffei conseillait la Société Générale (prêteur Senior) et le Mezzaneur (pour la partie OBSA) avec Christophe Gaillard assisté de Sébastien Boullier de Branche. Orrick, Taj et Linklaters sur la recomposition du capital d’Onet e 23 octobre, Holding Reinier a acquis l’intégralité du capital de Holding Fabre, qui détient 43,88 % du capital de la société Onet, leader français des services aux entreprises dans les domaines de la propreté-multiservices. Holding Reinier détient désormais 3 454 725 actions Onet représentant 88,02 % du capital et 87,92 % des droits de vote. À l’issue de ces opérations, le capital de Holding Reinier est détenu par la famille Reinier pour 74,51%, FFP (Société Foncière, Financière et de Participations détenue majoritairement par le groupe familial Peugeot) pour 23,05 % et le management d’Onet pour 2,44 %. Compte tenu de la dette d’acquisition L mise en place par Le Crédit Lyonnais, l’endettement net de Holding Reinier et de ses filiales représente 45 % de leur valeur d’entreprise et environ 4 fois leur Ebitda attendu en 2007. Holding Reinier déposera prochainement auprès de l’AMF un projet d’offre publique d’achat simplifiée, suivie, le cas échéant, d’un retrait obligatoire, visant les actions Onet. Cette offre se fera au prix de 136 euros par action Onet, ce qui correspond à la base de valorisation des opérations ayant concerné Holding Reinier. Orrick Rambaud Martel conseillait FFP avec Jean-Pierre Martel et Fabrice Patrizio assistés d’Hélène Magineau et de Chantal Genermont (aspects boursiers et private equity), Louis Dechert conseille Bel sur son acquisition de Boursin auprès d’Unilever Le groupe fromager Bel va racheter auprès du groupe Unilever les marques et activités Boursin. Boursin devrait générer environ 100 millions d’euros de chiffre d’affaires cette année, dont près de la moitié réalisé en France et le reste en Europe, aux États-Unis et au Japon. Mise en vente par Unilever début septembre, Boursin a attiré de nombreux repreneurs. Outre Bel, le français Lactalis et le britannique Dairy Crest figuraient parmi les candidats intéressés. La transaction devrait se réaliser dans les deux à trois mois et reste notamment soumise à la consultation des instances représentatives du personnel des deux groupes. Montant de l’opération : 400 millions d’euros. Le Groupe Bel est conseillé sur les aspects juridiques par Ermine Bolot accompagnée de JeanPhilippe Garrigue pour Dechert. ` Unilever était conseillé en interne. Clifford conseille EDF sur la cession de ses actifs au Mexique Le 24 octobre, EDF a cédé son portefeuille d’actifs industriels au Mexique à Gas Natural, premier groupe distributeur de gaz naturel en Espagne et en Amérique Latine. Montant de l’opération : 1,448 milliard de dollars. L’accord porte sur la cession de cinq centrales de production électrique, la société qui exploite ces centrales et un gazoduc de transport de gaz naturel. EDF est conseillée par Clifford Chance avec, à Paris, Laurent Schoenstein et Christophe Bachelet pour les aspects M&A, assistés de David Evans et Asaf Jimenez du bureau de Washington sur les de Longeaux (financement), Isabelle Chauvet, Antoine Vergnat et Emilie Renaud (fiscal), Christine Guillot-Bouhours et Solenne Mercier (social), et Bruno Richard (environnement). Taj accompagnait la Holding Reinier et sa présidente Elisabeth Coquet-Reinier avec Michelle Muller-Gaillot, Myriam Cuvellier, Anne-Laure Lesportes (corporate et private equity), Rachid Arras (fiscal), Jean-Victor Prévost et Muriel Feraud-Courtin (contrôle des concentrations). Linklaters conseillait la holding Reinier avec Thierry Vassogne, Thierry Riguet et Jacques Darbois (aspects boursiers), Olivier Jauffret et Anne-Laure Clement-Grandcourt (financement). aspects financiers. La partie juridique a été pilotée au sein d’EDF par Amélie Ledoux. Gaz Natural est conseillée par Creel, García-Cuéllar y Müggenburg à Mexico. Mitsubishi Corporation, co-actionnaire de l’une des cinq centrales, est conseillée par Paul Hastings à Los Angeles. Willkie Farr, Ratheaux, Carbonnier Lamaze et A&O sur la vente de Nief Plastic à Syntex Sintex Industries, groupe industriel indien spécialisé dans la fabrication de textile et de plastique industriel de pointe, a acquis le groupe Nief Plastic, leader français de la transformation par injection des thermoplastiques. Nief Plastic dispose de sept sites de production en France, deux en Europe de l’Est et deux en Afrique du Nord. Cette acquisition est la première effectuée par le groupe Sintex en Europe. Elle a été financée en fonds propres et par le biais d’un prêt consenti par ABN Amro (Singapour). Willkie Farr & Gallagher conseillait Sintex Industries avec une équipe composée d’Eduardo Fernandez, Cédric Hajage assistés de Charles Cardon, ainsi que Alexandra Bigot épaulée par Sophie-Jeanne Laroche (restructuration d’entreprise). D&RH Avocats est intervenu pour les aspects de droit social avec Jean-Jacques Duflos. Allen & Overy conseillait ABN Amro avec, à Paris, Carine Chassol et Julie Carillo. Ratheaux conseillait le groupe Nief Plastic avec Michel Bottazi et Henri Saint-Père. Les actionnaires cédants été également conseillés par Carbonnier Lamaze Rasle & Associés à Lyon avec Frédéric Huguenin. 5 N° 856 • 12 novembre 2007 L A L E T T R E D E S J U R I S T E S D ’A F F A I R E S L’œil sur... Télex Forte présence des cabinets d’affaires au Forum Sciences Po Entreprises > Le projet de loi visant la réforme Une centaine d’entreprises participent chaque année au Forum Sciences Po Entreprises. Les cabinets d’affaires parisiens étaient aussi au rendez-vous. nviron 2 000 élèves, issus des différents masters de Sciences Po, étaient attendus mercredi 7 novembre à la Maison de la Chimie à Paris pour le Forum Science Po Entreprises. Alors que les étudiants en cours de scolarité cherchent à décrocher un stage, les jeunes diplômés entament là leurs premières démarches de recherche d’emploi. Face à eux, la centaine d’entreprises présentes au Forum est à l’affût, pour repérer et séduire les meilleurs d’entre eux. Les doubles cursus à l’honneur Plus d’une quarantaine de cabinets d’avocats d’affaires étaient présent. Selon les responsables de l’Association des juristes de Sciences Po, cette forte pré- E sence des avocats traduit à la fois « la montée en puissance de l’enseignement du droit à Sciences Po et la parfaite adéquation au marché de l’emploi des doubles cursus en droit et finance ». Un profil idéal qui séduit tout particulièrement les cabinets d’affaires, mais pas uniquement. Côté finance, audit et conseil, une quarantaine d’entreprises étaient également présentes au Forum, ainsi qu’une vingtaine de grands groupes industriels et de services. Dans la même veine, afin de mettre à profit l’engouement des avocats pour cette filière, l’Association des juristes de Sciences Po cherche un cabinet partenaire pour lancer une initiative intéressante : le Prix du meilleur article juridique, rédigé par un étudiant issu des facultés de droit ou des grandes écoles. Une bonne façon d’asseoir la place du droit dans l’enceinte des sciences politiques. Miren Lartigue des services juridiques en Angleterre et au Pays de Galle (Legal Services Bill) a été adopté le 30 octobre. La réforme vise à promouvoir la concurrence sur le marché du droit et impose aux avocats (solicitors et barristers) un organe de supervision indépendant des professions juridiques : le Legal Services Board. La réforme prévoit également la création de l’Office for Legal Complaints, organe indépendant chargé de traiter les plaintes à l’encontre des prestataires de services juridiques et d’octroyer une réparation si nécessaire. Autre nouveauté de la réforme : la création d’alternative business structures, permettant à des avocats et des non-avocats de travailler ensemble afin de fournir des services juridiques. Le capital de ces structures d’exercice interprofessionnelles sera ouvert à des investisseurs extérieurs. Le Pré-Barreau Formats L x H en mm Prix 1/8 page 85 x 55 1595 € 1/4 page 85 x 115 1815 € 1/2 page 175 x 115 1375 € Module Tarif valable au 01/01/2007 en Euros HT (TVA 19,60 %). • Frais techniques Conception et réalisation : nous consulter • Éléments techniques Film noir, trame 133 / Fichier PdF qualité « impression » • Remise des éléments techniques ou textes Tous les mercredi avant 12h00 pour parution le lundi suivant Contact Accès aux barreaux français pour les avocats étrangers Vous avez la qualification d’avocat dans un autre pays que la France. Vous souhaitez acquérir le statut d’Avocat à la Cour et vous inscrire à l’un des barreaux français. 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IP & Licensing MICHELA BOTTAZZI Director of Corporate Legal Affairs PHILIPPE DEREEPER Director of Corporate Legal Affairs MYRIAM BUTON Director of Legal Affairs France 7 juristes 19 ingénieurs brevets 2 juristes 3 juristes 4 juristes DIDIER LUCOTTE Director of Corporate Legal Affairs Infrastructure & Services MAURIZIO MICALE Corporate Risk & Insurance Manager ALESSANDRO ORSUCCI Director of Legal Affairs Italy JASON COHEN Director of Corporate Legal Affairs 3 juristes L’entreprise Fabriquant de semi-conducteurs, STMicroelectronics (ST) est l’un des principaux acteurs sur ce marché. Né il y a vingt ans de la fusion des entreprises italienne SGS Microelettronica et française Thomson Semiconducteurs, ST a conservé une parité franco-italienne qui se retrouve aujourd’hui encore dans la répartition des droits de vote au sein de la holding. En 2006, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 9,85 milliards de dollars. Elle occupe le 5ème rang mondial des fabricants de semiconducteurs. Sur ce marché hautement compétitif, ST a dû jouer la carte de la recherche et du développement et fait partie des entreprises les plus innovantes du secteur. Société internationale, elle est cotée à la bourse de New York, à la Borsa Italiana à Milan et sur le marché Euronext à Paris. La direction juridique Direction juridique d’envergure mondiale, l’équipe dirigée par Pierre Ollivier doit savoir coller au plus près à la stratégie globale du groupe. Sa mission est basée sur trois axes principaux : - la protection du patrimoine en propriété intellectuelle du groupe, ce qui implique la négociation de multiples accords ainsi que la gestion du portefeuille des 600 brevets déposés chaque année par le groupe ; - la gestion du contentieux et notamment du contentieux lié à cette propriété intellectuelle, qui peut être assez important et sous-tend des enjeux très lourds notamment sur le territoire nord-américain ; - l’administration du droit des sociétés du groupe – ST est une société néerlandaise, d’origine franco-italienne, dont le siège est à Genève – allant du droit des sociétés classique, aux fusions-acquisitions en passant par des problématiques de droits boursier et réglementaire. « Au regard des 50 000 salariés du groupe, notre équipe, composée de 45 personnes dont seulement une vingtaine de juristes, est assez réduite », explique Pierre Ollivier, « c’est pour cela que j’attends d’eux qu’ils soient polyvalents et aient un bon esprit de synthèse ». Pierre Ollivier Pierre Ollivier a grandi en Angleterre mais y a suivi des études françaises et anglaises. Riche de cette double culture, il est diplômé d’une maîtrise en droit français, d’une licence en anglais et d’un DESS en droit des relations financières industrielles et commerciales internationales. Il débute en 1979 comme collaborateur du bureau parisien du cabinet Clifford Turner – devenu aujourd’hui Clifford Chance. « Cette expérience est un point d’encrage dans mon parcours », confie le juriste, « je n’aurai pu rêver meilleure formation pour débuter ». Néanmoins, il s’oriente en 1982 vers une carrière en entreprise. « Je souhaitais voir plus qu’une partie d’un dossier et le traiter dans son ensemble », précise-t-il. Il rejoint donc pendant deux ans la société Stein Heurtey, société d’ingénierie qui conçoit des fours pour l’industrie sidérurgique, et dont il est responsable juridique. En 1984, il intègre Thomson CSF – devenue Thalès – où il travaille principalement sur le droit des contrats puis des fusions-acquisitions. Il est directeur juridique de STMicrolectronics depuis 1989. Ses conseils Pour les aspects de droit boursier et M&A, la direction juridique de STMicrolectronics travaille avec le cabinet Shearman & Sterling. Sur les dossiers américains, notamment les contentieux, l’équipe de Pierre Ollivier collabore avec les cabinets Wilmer Hale Dorr et Sidley & Austin. Pour les dossiers italiens, elle se tourne vers le cabinet Gianni Origoni. Et en Chine, elle a fait appel – notamment sur un récent dossier de création de joint-venture – aux services du cabinet Gide Loyrette Nouel. N° 856 • 12 novembre 2007 7 L A L E T T R E D E S J U R I S T E S D ’A F F A I R E S Annonces Tél. : 01 76 73 30 94 CABINET DE TRADUCTIONS BONNEFOUS Société étrangère d’investissement et de promotion cherche à renforcer les équipes de son bureau français à Paris et recrute un(e) : JURISTE DROIT PUBLIC / DROIT DE LA CONSTRUCTION H/F Rattaché(e) au Directeur Juridique, vous apportez votre support aux projets d’investissement de centres commerciaux et coordonnez les différents intervenants. 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Anglais professionnel requis. Merci d’adresser votre candidature à Amélie LOBRY sous la réf. ALV209940LJA de préférence par e-mail (format word) à [email protected] ou par courrier à Robert Walters, 25 rue Balzac, 75008 Paris. TÉL 01 45 53 23 13 E-mail : [email protected] AUSTRALASIA ASIA AFRICA EUROPE NORTH AMERICA www.robertwalters.fr 8 L A L E T T R E D E S J U R I S T E S D ’A F F A I R E S 12 novembre 2007 • N° 856 Événements Rencontres Lamy du Droit de la Concurrence Clémence, transaction, engagements, aides d’État, dommages concurrentiels… LE SUJET La règlementation en matière de concurrence et l’attribution de sanctions particulièrement lourdes incitent les entreprises à davantage de prudence. Pour prévenir les pratiques anticoncurrentielles, les nouvelles dispositions font évoluer les comportements et encouragent la coopération de l’entreprise, comme en témoigne l’utilisation des procédures négociées. La clémence est ainsi devenue l’outil majeur de lutte contre les cartels sur le plan communautaire et national, la France, étant aujourd’hui, depuis le Communiqué de procédure du Conseil de la concurrence du 17 avril 2007, le premier pays de l’UE à avoir ajusté son programme au modèle du Réseau européen de concurrence. Par ailleurs, la procédure française de non-contestation des griefs (« transaction ») permet aux entreprises de bénéficier d’une réduction de la sanction pécuniaire encourue en contrepartie de leur engagement à ne pas contester les griefs qui leur sont notifiés. Prouvant également leur efficacité, les procédures d’engagement se sont affirmées tant devant le Conseil de la concurrence que devant la Commission européenne. Au-delà des interrogations spécifiques à ces procédures alternatives, l’année 2007 a connu une actualité particulièrement riche dans tous les domaines du droit de la concurrence. Concernant le droit des pratiques restrictives, de récentes décisions ont remis en cause les conditions d’exercice de l’action en nullité et en répétition de l’indu du ministre de l’Économie. L’actualité du contentieux des dommages concurrentiels sera l’occasion de revenir sur des décisions marquantes de l’année 2007 mais aussi sur l’application même des règles de concurrence en France et hors des frontières. Les nouvelles réformes en matière d’aides d’État, s’inscrivent dans le plan d’action lancé par la Commission. Quant aux concentrations, on note un nombre record de notifications et des affaires remar- SOUS LA PRÉSIDENCE DE quées comme Canal+/TPS, Pan Fish/Marine et Harvest. Pour cette quatrième édition, les Rencontres Lamy en partenariat avec la Revue Lamy de la Concurrence ont demandé aux plus éminents spécialistes d’analyser l’actualité du droit de la concurrence et en particulier le recours aux procédures négociées. LES INTERVENANTS François Arbault, Membre du service juridique – Équipe concurrence, Commission européenne Edith Baccichetti, Avocat associée, Cabinet Landwell & Associés Eric Barbier de La Serre, Avocat au barreau de Paris, Ancien chef de cabinet du Président du TPICE Martine Béhar-Touchais, Professeur à l’Université René Descartes, Paris V, Membre du Conseil de la concurrence Muriel Chagny, Professeur à l’Université de Versailles - Saint Quentin en Yvelines Jean-Louis Colson, Chef d’Unité - Aides d’État II, DG Concurrence Commission européenne Irène Luc, Rapporteure générale- adjointe Chef du service juridique du Conseil de la concurrence Jacqueline Riffault-Silk, Conseiller à la Cour de cassation Robert Saint-Esteben, Avocat associé, Cabinet Bredin Prat Véronique Sélinsky, Avocat à la Cour, Maître de conférences à l’Université Montpellier I Antoine Winckler, Avocat, Cabinet Cleary Gottlieb Steen & Hamilton LLP Bruno Lasserre, Président du Conseil de la concurrence Olivier Guersent, Chef d’Unité - Concentrations, Directeur f.f DG Concurrence, Commission européenne MODALITÉS D’ISCRIPTION • Date : lundi 26 novembre 2007 • Heures : de 8h30 à 17h30 • Lieu : Pavillon Dauphine, Salon Maillot Place du Maréchal de Lattre de Tassigny 75116 Paris métro ligne 2 et parking : Porte Dauphine RER C : Foch • Inscription : - Abonné à la Revue Lamy de la Concurrence : 755,00 euros HT / 902,98 euros TTC - Non abonné : 985,00 euros HT / 1 178,06 euros TTC • Contacts : Laure Flemal, tél. : 0 825 08 08 00, fax : 01 76 73 48 13, [email protected] • Le dossier de documentation remis aux participants est disponible au tarif de 395,00 euros HT / 472,42 euros TTC DURA LEX, SED LEX La télévision UKTV Gold a décidé de publier le palmarès des lois britanniques les plus absurdes. Bien classée, par exemple, cette autorisation faite aux femmes de travailler seins nus à condition qu’elles soient employées, à Liverpool, dans un magasin de poissons tropicaux. Ou bien encore la possibilité laisser aux femmes enceintes d’uriner dans le casque d’un policier... Spéciale dédicace aux Ecossais : ils ont l’obligation d'ouvrir leur porte à une personne prise d'un besoin pressant ; mais, en revanche, ils ne peuvent être tué en la ville d’York que s’il porte arc et flèches... Caracole en tête : l'interdiction, sous peine d’être arrêté, de rendre son dernier souffle au Parlement… LA LETTRE DES JURISTES D’AFFAIRES • Rédaction : 01 76 73 31 82 • Service client : 0 825 08 08 00 • Publiée par Wolters Kluwer France SAS au capital Abonnement de 220 037 000 euros • Siège social : 1, rue Eugène et Armand Peugeot - 92856 Rueil Malmaison cedex • RCS Nanterre : 480 081 306 • Associé unique : Holding Wolters Kluwer France • Présiannuel dent, Directeur de la publication : Jean-Paul Novella • Directrice de la rédaction : Nathalie Bru • Rédaction en chef : Eve Boccara ([email protected]) • Journaliste : Sophie Biri-Julien • (Lja - Juriforum) : Responsable graphique : Raphaël Perrot • Maquette : Béatrice Soulier-Clemenceau • Directeur de la publicité : Gaspar Beleza (01 76 73 30 94) • Commission paritaire : 0910 I 87011 • Dépôt légal: 1 490,00€ HT à parution • Imprimé par dupli-PRINT : 2, rue Descartes - 95330 Domont • Toute reproduction, même partielle, est interdite. • (TVA 19,6 %)