Vive le Roi 65

Transcription

Vive le Roi 65
La Newsletter qui vous fait entrer dans le monde de la Guéoula…
Au sommaire du « Vive le Roi » n°65 :
Editorial : « 5770 : Frères Juifs français… »
Résumé du Dvar Mal’hout : Chabbat Behar-Be’houkotaï 5751-1991
« 5770 : C’est maintenant, on est prêts ! »
Lien de la semaine
Reportages photos, cours en vidéos, liens, sites, etc.
N’oubliez pas d’envoyer vos commentaires sur le site
et de le faire connaître autour de vous…
www.viveleroi770.com
Récit : « Divine Providence »
Etincelles de Guéoula – R. Yossi Haddad
Guéoula et Machia’h
« La France (« 770 ») provoque le dévoilement de l’Essence ! »
Igueroth Kodech
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l Editorial
5770 : Frères Juifs français…
Nous voyons clairement aujourd’hui que vous avez mérité un
attachement extraordinaire au-dessus de toute logique à notre
maître, le Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita. Or le Rabbi
MHM a dit que la France (en hébreu Tsarfat), possède la même
valeur numérique que sa maison d’étude et synagogue : « 770 ». Et
actuellement, la réalité toute entière s’est elle-même transformé
en « Beit Machia’h, la maison du Machia’h » qui a aussi 770 pour
valeur numérique car nous sommes dans l’année 5770.
Selon le verset : « Et les exilés de cette légion d’Enfants d’Israël (le début de
l’exil),… jusqu’à Tsarfat (la France)… possèderont les villes du Sud. Et des
libérateurs monteront sur la montagne de Sion pour se faire les justiciers de
la montagne de Essav et la royauté appartiendra à l’Éternel (Ovadia 1, 2021) », Tsarfat, la France possède la valeur numérique de 770, il ne nous reste
donc plus qu’à lire ce verset comme ceci : « l’exil durera jusqu’en (5)770 ! ».
C’est donc bien cette année qu’a lieu la délivrance véritable et complète.
Dans le recueil « Beit Rabbénou Ché Bébavel, la maison de notre maître qui
est en Babylonie », il est expliqué que le prénom du Rabbi précédent
« Yossef » est attaché au verset « Bayom Hahou Yossif Adné Chénit Yado, et
en ce jour-là, le Seigneur étendra une seconde fois Sa main pour reprendre
possession du reste de son peuple… (Isaïe 11.11) », et il s’agit du verset qui
parle du jour et de la date de la délivrance.
2
Le Rabbi Roi Machia’h précise par la suite qu’il y a un rapport entre le numéro
770, l’adresse de la maison qui a été acquise par le Rabbi précédent, et la date
de la délivrance.
Par la suite il résout cette énigme en expliquant que la perfection du chiffre 7
c’est le nombre 770 car « c’est alors que nous sortons de l’exil et que nous
retournons en Terre d’Israël » (Kountrass Beit Rabbénou au paragraphe 7).
C’est à dire que le rapport entre la date de la Guéoula et le numéro 770 est tout
simplement que nous sommes délivrés en 770 qui est l’année dans laquelle
nous nous trouvons… en 5770 !
Jusqu’à maintenant, nous sommes en face de notre petit ordinateur
confortablement installés sur notre chaise, et nous avons lu ce qui précède.
C’est donc le moment de bondir de notre chaise et de s’écrier : « Wow !!! Nous
sommes sauvés maintenant, en 5770 ! »
Et bien entendu, en tant que bon Juif, on aime pas garder une bonne nouvelle
pour soi. On va très certainement raconter tout cela à tous nos frères Juifs, on
va annoncer à toute sa famille, tous ses amis que le Machia’h vient aujourd’hui
même, car c’est une parole claire énoncée par le Prophète de D.ieu, le Rabbi de
Loubavitch, Roi Machia’h Chlita.
Juifs français, vous êtes connus dans le monde pour votre enthousiasme, votre
joie, votre chaleur, vous qui êtes capables de sortir danser dans les rues de
Paris, cette force merveilleuse, à vous de l’exploiter maintenant en « Paratsta :
Explosion des limites », faire éclater votre joie : Le Rabbi a dit « c’est la
Guéoula » en 5770 !
Le Metsoudat David, commentateur de la bible, sur le livre de Daniel (12.9), a
expliqué que jusqu’à ce que la délivrance n’intervienne, personne ne saura
dire le moment de la Guéoula. Mais dès que la délivrance se dévoilera, chacun
comprendra l’allusion.
Annoncez tout cela à vos parents, cousins, amis, voisins, correspondants en
Allemagne, aux Etats-Unis, même en Israël, et même vos connaissances chez
les non-Juifs. Tout ceci dans la plus grande joie et ne pas oublier de
rassembler des Juifs dans les synagogues pour annoncer cette bonne nouvelle
3
le Chabbat. Et surtout, surtout se réjouir d’être libérés, sauvés, délivrés de
l’exil et nous partons tous maintenant sur les nuages du ciel dans le troisième
Temple dans le Saint des saints avec le Rabbi Roi Machia’h immédiatement…
Rav Chlomo Chmida
Chaliah du Roi Machia’h
9, rue Yoel Salomon - Jérusalem
***
4
Dvar Malkhout
L’Edit Royal
Résumé du discours
du Rabbi Roi Machia’h
Chabbat Behar – Be’houkotaï
Mevar’him Sivan 5751
De Moi Mamach !
Le sujet de Roch Hodech Sivan est expliqué dans l’Ecriture (1) :
« Pendant le troisième mois… en ce jour (de Roch Hodech-2),
ils sont arrivés dans le désert du Sinaï ».
Or, le désert du Sinaï est relié au don de la Torah : « Moché a reçu la Torah du
Sinaï (3) », et « le désert (du Sinaï) », comme l’expliquent nos Sages : « Elle a
été donnée dans le désert… dans un endroit où la propriété n’existe pas,
quiconque désire la recevoir, qu’il vienne et la reçoive ».
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Il nous faut alors expliquer ce que signifie l’endroit au monde dans lequel fut
donnée la Torah (sur le mont Sinaï, dans le désert du Sinaï). Car a priori,
puisque la Torah agit sur le monde entier, quelle est l’importance de l’endroit
dans lequel la Torah fut donnée ? Car on peut penser que le choix d’un
endroit précis dans le monde, capable d’accueillir le don de la Torah, a été
prédéterminé et symbolise l’action de la Torah dans le monde.
Dix paroles ou une seule ?
Pour ceci, nous devons expliquer les mots de la Michna (4 ) : « Le monde a été
créé par dix paroles, et se pose la question, n’aurait-il pas pu être créé en une
parole ? La Michna répond : pour punir les méchants qui détruisent le monde
qui a été créé par dix paroles, et pour donner une récompense aux Tsaddikim
qui font vivre le monde qui a été créé par dix paroles ».
Se pose alors la célèbre question (5) : « Puisqu’il aurait pu être créé en une
seule parole », pourquoi la punition et la récompense viendraient dans le
monde qui a été créé en dix paroles, alors qu’il peut être créé en une seule
parole, en un mot, « s’Il a voulu multiplier les paroles, pourquoi faire
dépendre cela du méchant et du juste ? ».
Les deux niveaux
En fait, on doit expliquer que dans la création du monde, il y a deux aspects :
« En une parole », et « en dix paroles ».
« En une parole », est apparue la création du néant à l’existant, ce que l’on
appelle : « La matière première » (6), qui est équivalente en toute créature
existante au monde. Et « en dix paroles », a été créée et s’est dévoilée la
formation des différents détails que l’on trouve en chaque créature séparée
l’une de l’autre grâce aux dix paroles, y compris « les unions et inversement
des lettres que l’on retrouve dans les 231 portes face et dos, comme il est écrit
dans le Sefer HaYétsira », car par cela, ont été créés tous les détails des
créatures dans le monde (7).
Le processus du don de la Torah
La Torah interagit dans le monde par le biais d’une seule parole et en même
temps, des dix paroles. C’est pourquoi la préparation à la réception de la
Torah est accentuée par le compte du Omer depuis Pessa’h jusqu’à Chavouot :
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Le don de la Torah est introduit par la sortie d’Egypte lors de laquelle, « Le
Roi des rois, le Saint béni soit-Il s’est dévoilé dans toute Sa gloire et les a sauvé
(8) » dans le but que « Lorsque tu sortiras le peuple d’Egypte, vous servirez
D.ieu sur cette montagne (Chemot 3.12) ».
Et puisque l’intention lors du don de la Torah est de relier les supérieurs avec
les inférieurs, « les supérieurs descendront vers les inférieurs et les inférieurs
monteront vers les supérieurs (9) ». Or, la véritable connexion ne se fait que
lorsque le supérieur, reste ce qu’il est et se connecte avec l’inférieur qui reste
ce qu’il est. Et ceci ne peut se produire que lorsqu’intervient une préparation
comme celle du compte du Omer.
Lag Baomer
Tout ceci se retrouve a petite échelle lors de Lag Baomer, Hod Chebé Hod, la
splendeur dans la splendeur (dans le sens d’annulation de soi – Ndt) et cette
sphère est le total et la perfection, le plus central des sentiments, et par cela
passe l’influence de l’intérieur vers l’extérieur. Et ainsi, la lumière suprême
brille, celle qui est au-dessus de la division entre les sentiments grâce à la
supériorité de l’annulation qui est du niveau de Hodaa, remerciement, ce que
l’on appelle, Hod Chebé Hod, la splendeur, dans la splendeur. Par cela, se
dévoile l’intériorité de la Torah.
Dans la Torah
On retrouve tout ceci dans la Paracha Behar-Be’houkotaï :
« Behar, sur le mont », fait allusion à la grandeur et à la fierté (10), qui est
surnommé « le végétal dans le minéral (11) » qui fait allusion à la subdivision
en parties et en détails (les dix paroles), car ici, l’on remarque le mouvement
de développement de niveau en niveau, « ils iront de force en force (12) ».
« Be’houkotaï, dans Mes décrets », vient étymologiquement du mot ‘Hakika,
la gravure, comme les lettres, sur les tables de la Loi, qui étaient gravées d’une
face comme de l’autre. Ce qui fait référence au point de la quintessence qui est
au-dessus de toute subdivision en détails (une parole), et par cela, on arrive à
l’abnégation qui est au-dessus de toute compréhension « J’ai décreté une loi,
J’ai décidé d’un décret (13), et « Tu n’as pas le droit de le remettre en cause
(14) ».
7
Sur la montagne
Et puisque l’ordre du travail va de l’aisé au difficile, ainsi, dans la Paracha
Behar-Be’houkotaï, qu’on lit pendant Chabbat avant Roch ‘Hodech Sivan, on
retiendra qu’il y a deux extrémités qui, toutes deux mentionnent le « Mont
Sinaï », le mont et non le désert qui fait allusion à une réalité subdivisée en
une foule de détails, et la Paracha BaMidbar qu’on lit pendant le Chabbat qui
vient avant le don de la Torah, on rappelle principalement la connexion entre
les deux extrémités par le niveau qui est au-dessus de celles-ci, « Le désert,
dans lequel personne n’a jamais habité ».
La bénédiction de la Guéoula
L’interruption entre les malédictions de la Paracha Be’houkotaï et Chavouot
est soulignée par la réalité (les dix paroles). Et le besoin de cette interruption
se fait parce que la Torah est à l’origine de toutes les bénédictions, comme la
lettre Beth du début de la Torah fait allusion aux Bra’hot (15), les
bénédictions, à commencer par la bénédiction la plus importante que l’on peut
remarquer dans la forme de la lettre Beth qui est « fermée de chaque côté et
ouverte d’un côté (16) ». Car le monde qui a été créé par le Saint béni soit-Il
est entouré de trois vents et non du vent du Nord (17). Dans le but que
l’homme par son travail, complète et capture le vent du Nord car tel est le rôle
de l’homme, qui, grâce à lui, permet au monde d’être entouré par les quatre
vents. De même, le dessin du Mem final (fermé) dans « LéMarbé Hamissra,
son rôle est d’agrandir l’empire (18) » (un Mem final au milieu d’un mot), qui
fait allusion (19) à la délivrance, la Guéoula, qui arrive par le travail de
l’homme qui insère et dévoile le Alef (Aloufo Chel Olam) au milieu de « Gola,
l’exil » pour en faire « la Guéoula, la délivrance (20) »
Traduire tout ceci dans la réalité
On se doit de relier tout ceci à notre travail actuel :
1/ De réunir des assemblées chaque Chabbat dans les synagogues et maisons
d’étude afin qu’il y ait des cours publics car le Chabbat bénit toute la semaine
et aussi à plus forte raison, le « Temps du don de notre Torah ».
8
2/ Et de réveiller chez chacun la volonté d’aller écouter les dix
Commandements lors du « temps du don de notre Torah », afin que soient
tous les enfants Juifs dans les synagogues (même les plus petits et même les
bébés-21) car ils sont les témoins de la réception de la Torah « Nos fils sont
nos garants (22) ».
La délivrance
Et que soit Sa volonté, et c’est le principal, que s’éveille la volonté des Juifs de
s’unir pour se préparer à la réception de la Torah. Et ceci précipitera et
activera l’annulation de la Galout, l’exil, ainsi apparaîtra la Guéoula, la
délivrance véritable et complète par notre juste le Machia’h, car ainsi aura lieu
la perfection du don de la Torah, « une nouvelle Torah sortira de Moi ».
Puis nous arrivons vers le temps du don de notre Torah, dans la perfection,
sur notre Terre Sainte, à Jérusalem, ville Sainte, sur la montagne Sainte, dans
le Beit HaMikdach et dans le Saint des saints, « une nouvelle Torah sortira de
Moi », la Torah que le Machia’h enseignera à tout le peuple (23), jusqu’à ce
que l’on apprenne du Saint béni soit-Il, lui-même (de Moi Mamach,
véritablement), comme il est écrit : « Un homme n’apprendra plus de son
prochain… car tous Me connaîtront (24) » et « ton Maître ne se voilera plus et
tes yeux verront ton Maître (25) », de la manière la plus immédiate Mamach.
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Références
1/ Yitro 19.1
2/ Rachi sur le verset
3/ Début de la première Michna de Avot
4/ Avot 5.1
5/ Midrach Chmuel sur la Michna
6/ voir Ramban au début de Béréchit
7/ Chaar Hayi’houd VeHaémouna Ch.1
8/ Texte de la Haggada de Pessa’h
9/ Tan’houma Vaéra 15 etc.
10/ Sota 5a
11/ Torat Haïm, Béréchit 20-1, etc.
12/ Ps.84.8
13/ BaMidbar Rabba au début de ‘Houkat etc.
14/ Rachi au début de ‘Houkat etc.
15/ Yerouchalmi Haguiga fin Ch2.1, Likoutei Si’hot début part.15
16/ Yerouchalmi au même endroit etc.
17/ Midrach HaNéelam Chir Hachirim dans Zohar Hadach etc.
18/ Isaïe 9.6 etc.
19/ Sefer Haara’him Habad
20/ Vayikra Rabba fin Ch. 32, et les derniers Dvar Mal’hout etc.
21/ Yerouchalmi Yebamot Ch.1.6
22/ Chir Hachirim Rabba Ch1.4, Likoutei Si’hot part. 28 p315
23/ Rambam, lois de la Techouva Ch.9.2. Likoutei Torah Tsav 17a etc.
24/ Jérémie 31.33
25/ Isaïe 30.20
Ye’hi Adoneinou, Moreinou VeRabeinou, Melekh HaMachia’h Leolam Vaèd !
Vive notre seigneur, notre maître,
notre Rabbi, Roi Machia’h pour l’éternité !
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l Merveilles et prodiges de Guéoula
La Providence Divine
Voilà deux ans, nous raconte le Rav Chlomo Chmida Chalia’h du
Rabbi Roi Machia’h à Jérusalem, je demandais une bénédiction
au Rabbi Roi Machia’h par l’intermédiaire des Iguerot Kodech. En
réponse, on me demandait d’aider l’école de l’institution ‘Habad
située dans le quartier d’Ir Ganim, à Jérusalem.
En pratique, mon rôle était de visiter les
quartiers voisins de l’école et de faire du
porte-à-porte afin de décrire tous les
avantages de l’école ‘Habad, avec l’espoir de
convaincre les parents d’y inscrire leurs
enfants. A la maison, je me préparais
mentalement à ce que je devais faire et
comment cela allait se passer : je tape à la
porte, on me fait entrer…
Mais malgré mon programme détaillé, je
savais bien que le principal, c’est de recevoir
une aide “d’En-haut”, car ce que l’on prévoit
n’est pas toujours ce qui se passe dans la
réalité, loin de là.
Je commençais donc à mettre sur pied mon
programme.
Lorsque je frappais à la porte d’une des maisons qui donne sur la rue, la jeune
femme qui m’ouvrit me regarda d’un air suspicieux et entrebâilla la porte de
quelques centimètres seulement. Je compris, en regardant l’expression de son
visage, que la dernière chose à laquelle elle s’attendait, était de recevoir des
invités.
Elle guettait donc la première occasion pour me refermer la porte au nez. Mais
mon rôle consistait à les convaincre de m’écouter…
Je commençais donc à lui expliquer que j’avais un certain nombre
d’informations à lui communiquer. Par politesse, elle continua à m’écouter, la
porte toujours entrebâillée de quelques centimètres à peine. J’eus alors une
idée : je décidais de parler très lentement, peut-être allait-elle m’écouter
jusqu’au bout avant de refermer la porte ? Je me mis à lui expliquer le plus
lentement possible que je souhaitais lui montrer des brochures concernant
l’école de ‘Habad et j’attendis un miracle.
Avec ma façon très lente de parler, je savais bien que je devais avoir l’air un
peu bizarre… lorsque soudain, venu d’un coin de la rue, déboula un chat qui
courut comme une flèche et s’introduisit par l’espace étroit de la porte. La
vitesse avec laquelle tout cela s’était déroulé me laissa pantois. La femme se
détourna immédiatement pour aller à la recherche du chat qui s’était introduit
dans une des chambres du fond, et son mari participa également à la chasse
au chat. En attendant, je restais debout devant la porte qui, cette fois, était
largement ouverte.
Je fis quelques pas dans le salon afin d’aménager une sortie pour le chat, s’il
lui prenait l’envie de sortir. En tout état de cause, maintenant, ce n’était pas de
10
moi qu’on essayait de se débarrasser, mais du chat ! En quelques instants, je
devins expert en matous et je commençais à donner différents conseils :
comment attirer un chat avec de la nourriture etc. Au bout de deux minutes, le
chat s’ennuya dans la chambre et décida de venir faire un tour dans le salon,
suivi bien entendu au pas de course par la femme et le mari. Dans le salon, il y
avait deux tables : celle de la salle à manger et une table basse. Commença
alors une ronde endiablée autour des tables et il était difficile de définir avec
précision qui poursuivait qui. Je fis de nouveau quelques pas plus avant dans
le salon. Au bout d’un instant, la jeune femme s’arrêta, épuisée et haletante
(son mari lui décida de continuer la chasse) et me déclara que s’il y avait un
animal au monde qu’elle ne pouvait pas supporter, c’était bien le chat !
Une minute plus tard, celui-ci décida qu’il avait fini de jouer son rôle et qu’il
était temps de partir. Il se précipita vers la porte et soudain…. s’arrêta, leva la
tête bien droit, et très lentement et très dignement, décida ainsi de quitter les
lieux. C’était vraiment comique !
Lorsque le chat fut enfin sorti, la jeune femme se tourna vers moi d’un air un
peu embarrassé : « Bon, si déjà vous êtes ici, vous pouvez vous asseoir… ». Je
m’assis et je commençais à vanter le haut niveau de l’école. Au bout d’un
moment, le sujet d’orientation scolaire se transforma en conversation
‘hassidique.
Ils étaient plus intéressés par les sujets de Guéoula et de Machia’h que par
l’inscription à l’école… Nous en arrivâmes donc à parler du Rabbi Roi
Machia’h et des Iguerot Kodech. La femme me demanda immédiatement
d’écrire au Rabbi pour lui demander une bénédiction : cela faisait plus de deux
ans qu’elle souffrait de maux de tête très violents. Je leur proposais de prendre
sur eux également une bonne décision. Le mari accepta de mettre les Téfilines
chaque jour, et la femme promit d’allumer les bougies chaque vendredi soir et
de donner la Tsédaka. Alors que j’étais sur le point de sortir, la femme se
tourna vers moi : « Mais monsieur, sachez bien une chose, me dit-elle, que la
seule raison pour laquelle vous êtes rentré ici, c’est à cause… du chat ! »
Tiré du livre « Etincelles de Guéoula » de Rav Yossi Haddad
Yé’hi Adonénou Morénou VéRabénou HaMéle’h Hamachia’h Léolam Vaéd !
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11
l Guéoula et Machia’h
La France (« 770 ») provoque
le dévoilement de l’Essence
Il est fait allusion à ceci dans le nom hébraïque de la France,
«Tsarfat » : «Tsarfat » est lié avec le mot « Tsirouf »,
«purification», comme il est écrit au sujet de la Délivrance
«Beaucoup seront triés, épurés et passés au creuset («yitsarfou»)»
(Daniel, 12, 10), car celle-ci vient à travers le raffinement du
monde.
En outre, le nom « Tsarfat » présente une allusion à la Délivrance par le fait
qu’il a pour valeur numérique le nombre 770 qui est la plénitude du chiffre
sept, tel qu’il est inclus de dix et tel qu’il est inclus de cent, ce qui exprime qu’à
travers le raffinement de ce pays sera effectué le raffinement du monde entier
qui fut créé en sept jours.
« 770 » est aussi le numéro de la maison du Nassi de notre génération, de
laquelle la lumière sort pour éclairer le monde entier. Cela fait allusion au
deuxième niveau évoqué plus haut, du fait que la France elle-même a été
transformée en lieu saint, non un lieu qui ne fait que recevoir la sainteté d’un
autre endroit, mais bien comme la source elle-même, le « 770 ». Et cela est
accentué par le fait que l’on utilise les coutumes locales (qui dans le passé
étaient apparues comme des obstacles à la sainteté) pour le service divin.
L’explication à cela est la suivante :
La raison pour laquelle « l’être créé » a le sentiment d’exister « de par luimême » est que sa source est l’Essence divine qui « existe par Soi-même et
n’est pas engendrée par une quelconque cause qui l’aurait précédée »
(Maïmonide). Ainsi, notre monde matériel est à première vue extrêmement
éloigné du divin, car Celui-ci n’y est pas perceptible comme dans les mondes
supérieurs. En effet, le monde matériel en soi n’est qu’un voile qui empêche de
percevoir la lumière divine qui s’y trouve, au point où les créatures ressentent
12
qu’elles existent par elles-mêmes et ne ressentent pas la force divine qui les
porte à l’existence.
Cependant, la ‘Hassidout révèle que la raison profonde à cela est que c’est
précisément l’Essence Divine qui crée ce monde matériel et qui est l’Essence
de la créature. Celle-ci ressent donc ce qui correspond à sa source véritable.
Ainsi en est-il des lieux : lorsque l’on révèle la qualité qui existe en chaque
endroit en en faisant un lieu de diffusion de la Torah, on dévoile que son
essence, sa nature profonde, est le divin.
Ceci permet d’ajouter à la compréhension du fait que le raffinement du monde
dépend de celui de la France : en plus du fait qu’elle cristallise les forces les
plus négatives et que son raffinement propre marque la plénitude du
raffinement du monde, le raffinement de la France (« 770 ») fait allusion à la
force par laquelle on peut provoquer le dévoilement de l’Essence divine dans
le monde.
« La Marseillaise » est à nous
Et pour rendre la tâche encore plus facile au Juif, on lui montre du Ciel un
phénomène prodigieux qui exprime la grande révolution qui a eu lieu ces
derniers temps en France : L’hymne national français représente le pays. On
sait, d’autre part, que chaque pays possède un ange patron, un « sar », qui est
lié avec l’hymne national. Or, il y a quelques années, les ‘Hassidim ont
commencé à chanter cet air avec les mots de la prière du Chabbat « Haadéret
véhaémouna le’haï olamim » et, peu de temps après, le gouvernement
introduisit un changement dans la façon de le chanter. La raison en est que
lorsque l’ange de la France a vu en haut que ce chant était passé dans le camp
de la sainteté, cela a occasionné ici-bas un changement dans le chant.
Diffuser les miracles
La nécessité d’évoquer ces sujets, par delà l’expression de reconnaissance
envers D.ieu, est de faire « Pirsoumei Nissa », de faire connaître les miracles
de D.ieu, car l’avènement messianique dépend de cela….
Puisse D.ieu vouloir que le raffinement et le retournement de la France – avec
la perfection du raffinement du monde entier – amène immédiatement la
réalisation de la prophétie « Et les exilés de cette légion d’Enfants d’Israël,…
jusqu’à Tsarfat … possèderont les villes du Sud. Et des libérateurs monteront
sur la montagne de Sion pour se faire les justiciers de la montagne de Essav
et la royauté appartiendra à l’Éternel » lors de la véritable et complète
Délivrance, « Tu as percé (« paratsta » qui s’écrit avec les mêmes lettres que
« Tsarfat ») une sortie » (Genèse 38, 29), « il s’agit de Machia’h, comme il est
dit ‘Devant eux marche celui qui perce’ (Michée 2, 13) ».
***
13
(Dvar Mal’hout Vayéchev 5752)
l Iguerot Kodech
Esther Ito Perez (New York) - [email protected]
BH
Lettre n° 3291
Par la grâce de D.ieu,
21 Chevat 5715,
Brooklyn,
Au Juste, Rav et ‘Hassid, issu d’une illustre
famille, aux comportements généreux,
le Rav ‘Haïm Chimeon Zeev(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du jour de la Hilloula de mon beau-père, le
Rabbi, emplie d’explications émanant des quatre paliers d’interprétation de la
Torah, qui traitent du nom de celui dont on a célébré la Hilloula(2), lequel est
effectivement significatif.
Nos Sages enseignent que le Saint béni soit-Il inspire aux parents de chaque
enfant le nom qui lui convient, en fonction de sa source céleste. Ce nom est, en
effet, gravé sous le trône céleste et vous consulterez, à ce sujet, en particulier,
la vingt troisième introduction du Chaar Ha Guilgoulim, de même que le
Emek Ha Méle’h, porte 1, fin du chapitre 4, le saint Or Ha ‘Haïm sur le verset
Devarim 29, 19 et le Déguel Ma’hané Éphraïm, sur Béréchit. Combien plus en
est-il ainsi lorsqu’il s’agit du nom d’un chef d’Israël, dont l’âme est le cerveau,
la tête de celles de sa génération, comme l’explique le second chapitre du saint
Tanya.
On peut trouver une allusion à ce qui est dit dans votre lettre dans
l’explication selon laquelle la valeur numérique de Yossef(3) est six fois celle
du Tétragramme(4), comme le souligne, en particulier, le Likouteï Torah du
Ari Zal, à la Parchat Vayéchev. Or, le Rabbi appartenait à la sixième
génération suivant celle de l’Admour Hazaken, fondateur de la ‘Hassidout
‘Habad.
Par ailleurs, la valeur numérique d’Its’hak(5) est huit fois celle du
Tétragramme(6), selon le Peri Ets ‘Haïm, dans son commentaire de la
Haggadah, explication 28. Et, le Rabbi appartenait à la huitième génération
14
suivant celle du Baal Chem Tov, fondateur de la ‘Hassidout générale. Vous
consulterez également le Likouteï Torah du Ari Zal, à la fin de la Parchat
Vayéra, qui précise le rapport entre Yossef, Its’hak et ces valeurs numériques.
Commentant le verset “ au commencement, D.ieu créa ”, nos Sages disent, en
effet, que “ le Saint béni soit-Il voulut créer le monde par l’Attribut de rigueur.
Il vit que celui-ci ne pouvait se maintenir. Il lui associa donc l’Attribut de
miséricorde, ainsi qu’il est dit : lorsque l’Eternel D.ieu fit la terre et le ciel ”. Le
sens de cette association est le suivant. Le comportement miraculeux est
révélé, dans le monde, par les Justes.
Les noms introduisent également cette idée, Yossef, ainsi qu’il est dit “ D.ieu
m’ajoute (Yossef) un autre fils ”, selon l’interprétation du Tséma’h Tsédek(7)
précisant que “ l’autre ” est transformé en “ fils ”, Its’hak, ainsi qu’il est dit :
“ D.ieu m’a fait objet de rire (Ts’hok) ”, en élevant et en affinant le voile du
Nom divin Elokim, protégeant celui d’Avaya, Qui est comparé au soleil et,
“ alors notre bouche s’emplira de rire (S’hok) ”, dans le monde futur, comme
l’explique le Midrach Ha Néélam, Béréchit, page 115a, grâce à la
transformation de la matière. Cette transformation est accomplie pendant la
période de l’exil.
Quiconque médite à la vie et aux actions de mon beau-père, le Rabbi, dans ce
monde matériel observera que ces deux éléments, qui n’en font qu’un, sont la
base et la finalité de sa mission sacrée.
Je vous joins la copie d’une de mes lettres(8), concernant l’une de nos
coutumes. A n’en pas douter, elle vous intéressera.
Avec mes respects et ma bénédiction de bonne santé,
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Notes
(1) Le Rav H. C. Z. Rubin. Voir, à son sujet, la lettre n°3121.
(2) Le précédent Rabbi.
(3) Le premier prénom du précédent Rabbi.
(4) Cent cinquante six, soit six fois vingt six.
(5) Le second prénom du précédent Rabbi.
(6) Deux cent huit, soit huit fois vingt six.
(7) Voir le Or Ha Torah Béréchit, page 386b et également la lettre n°2758.
(8) Il s’agit de la lettre n°3260.
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Pour l’élévation de l’âme de
Avraham Ben Gabriel, Avraham Brostek, Messaod ‘Hay Ben Akouka Habib
Dire le psaume 20 pour la Refoua Chelema de :
Haïm Henri Ben Julia, Ruth Bat Sarah, Aharon Ben Rivka, Anna Bat Kemissa, Mercedès
Sarah Bat Fifine, Gabriel ben Mercedès-Sarah, Menou'ha Ra'hel Bat Sarah, Fernande Bat
Penina, Maurice Ben Esther, ‘Haya Mouchka Bat Esther Valérie, Ra’hel Bat ‘Hannah, Michael
Yossef Ben Mercedès Sarah, Moché Ben Fifine, Sarah Rina Bat Ruth, Barou’h Ben Dounia,
Lola Sarah Bat Sim’ha, Menaché ‘Haïm Ben Choulamit Toufa’ha, Avraham Moché Ben
Myriam Tova, Esther Valérie Bat Jocelyne Zaïza, Yaël Bat ‘Hanina, David Ben Sarah,
Roni Bat Fré’ha, Yaacov Ben Sara’h
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le site qui vous fait vivre la Guéoula,
la délivrance véritable et complète…
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On se voit tout de suite au Beit HaMikdach… Ye’hi HaMele’h !
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